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[RP] Réunion de famille au Louvre

Matpel
Les rumeurs allaient bon train. Mahaut et Orka au Louvre ... une supercherie ? Une réalité ?
Matpel les avait cherchées, jusqu'en Bretagne. Il aurait pris le risque de déclencher une guerre pour retrouver sa femme, que d'autres rumeurs déclaraient morte ou disparue. Il aurait commis l'irréparable et bravé toutes les interdictions. Mais sa loyauté lui interdisait. Il y avait forcément d'autres solutions pour les retrouver. Quelques échanges de pigeon tendaient à prouver que sa compagne était bien en vie ou que son usurpatrice avait bien étudié sa victime !

Et puis les rumeurs ont insisté. Vers une direction en particulier. La pire que l'on puisse imaginer aux yeux de l'ancien Lieutenant d'Etat Major Royal. Le Louvre ... Sa Majesté le Roy de France, sous les traits de Lanfeust que Matpel avait servi à l'Alliance du Centre lorsqu'il était Duc du Bourbonnais. Trop de liens affectifs. Trop de dangers. Cette situation était explosive, il fallait avertir La Comtesse Elayne, la sœur du Roy.

Malgré toute ses tentatives, Matpel ne put épargner à Elayne la brutalité de la situation.
S'il s'agissait bien de Mahaut et Orka, et que ces dernières se rendaient effectivement au Louvre, c'était catastrophique. S'il s'agissait d'usurpatrices, c'était encore pire !

...

Non, en fait, à bien y réfléchir, le premier cas de figure était plus inquiétant ...

La réponse d'Elayne ne tarda point :


Citation:
Très cher Gendre,

[...]

C'est avec grand plaisir que j'accepte votre escorte jusqu'au Louvre. Je n'y suis pas invitée (peut-être parce que je n'ai pas répondu à de nombreuses invitations jusqu'à présent), mais sachant que mes deux belles-filles ont déjà pris la route, je crains le pire. Et pour éviter le pire (une révolution par exemple), il vaut mieux que nous nous y rendions tous les deux.

A très bientôt,

Elayne


Le paquetage de Matpel était déjà prêt, son épée finement aiguisée. Pour sûr, Elayne ne serait mise en danger par sa faute. Hors de question. L'enjeu était trop important, l'échec inenvisageable.

Durant le voyage, aucun incident ne fut à déplorer, fort heureusement. Faisant désormais face aux huissiers, Matpel se permit de prendre la parole.


Messires, Je suis Matilin Llewelyn Pellean, dict Matpel. J'escorte et précède la Comtesse Elayne de Troy, Sœur de sa Majesté le Roy.

S'écartant désormais pour ouvrir le passage à sa Belle-mère, Matpel ne put s'empêcher de jeter quelques regards par dessus les épaules des huissiers pour vérifier avec plus ou moins de succès qui occupait les appartements royaux.
Elainedetroy
Le voyage avait été particulièrement agréable grâce à la présence de Matpel. Elayne ne sentait désormais plus cette fatigue qui l'avait habitée si longtemps. C'était comme si tous les souvenirs qu'ils avaient évoqués tous les deux l'avaient miraculeusement guérie. La chancellerie du Périgord-Angoumois, son parquet, ses chaussons roses, les poules de Matpel, la cave du château d'Aubeterre, ses bains, et puis bien sûr et surtout les poneys roses. Ce n'était pas pour rien que Matpel était son gendre préféré, si intelligent, si raffiné, plein d'humour et d'esprit. Il avait le don de la faire rire, de lui faire oublier les vicissitudes de la vie. Souvent elle s'était demandé pourquoi un tel mariage avec sa belle-fille Mahaut, elle qui était l'opposée de Matpel. L'amour a ses mystères ...

Le voyage avait donc passé très vite et, en arrivant au Louvre, Elayne était à présent toute émue et impatiente de retrouver sa famille qu'elle avait trop longtemps délaissée. Elle en avait presque oublié sa mission première : sauver le Roy.

Matpel eut la délicatesse de la présenter aux huissiers. Il semblait inquiet. Cela la ramena à la réalité. Elle espéra qu'ils ne tarderaient pas à entrer dans les appartements royaux avant qu'un quelconque désastre n'arrivât.
Melissandre_malemort
En voyant que les nouveaux venus s'adressaient aux huissiers de service aux portes des appartements, Mélissandre indiqua d'un signe de menton à ces derniers de les réorienter vers elle et inclina la tête pour les saluer.

- Mes hommages Messire. Dame. Soyez les bienvenus au Palais Royal. Sa Majesté sera ravie...

Son regard s'attarda sur l'homme avec un rien de curiosité.

- Néanmoins je crois qu'il n'attendait que sa Grandeur Elayne, mais il va sans dire que si la soeur du roi est garante de vous...

Bien qu'elle soit navrée, la Princesse devait assurer la sécurité de la famille royale et le bon déroulement de la cérémonie, le tout en restant jeune fraiche et souriante. Hotesse de l'air avant l'heure quoi.

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Valnor
Quelque part dans le Sud du Limousin, quelques jours auparavant.

Le Comte avait ses chausses pleines de boue et on ne pouvait pas dire que la pluie arrangeait ses affaires. Cela faisait bien deux bonnes heures qu'il marchandait l'achat de bétail avec un pécore qui avait autant le sens des affaires que ce qu'il lui restait de dents. Gontrand, son administrateur, avait eu beau essayer de le protéger avec une ombrelle de la colère du ciel, le comte n'en était pas moins trempé de la tête aux pieds. Ce dernier essaya une dernière fois de négocier.

- D'accord, je prends tout le cheptel mais vous baisser d'un écus par bête.


le paysan fit mine de réfléchir.

- Conclu, mais vous me prenez tout.

Trop heureux le Comte lâcha un :

- Ouiiiiiiiii !!

Les deux hommes se serrèrent la main, et le Comte intima l'ordre à Gontrand de régler les problèmes administratifs avec le vendeur. Lui allait retrouver son Sergent d'Armes à l'Auberge et essayer d'effacer les traces de ses heures de palabres sous les intempéries.
Arrivé au "Chaudron rutilant", il trouva Etienne à une table.


- Alors Mon Seigneur vous avez fait affaire ?


Valnor s'installa lourdement sur une chaise en face de lui.

- Oui.
Soupira-t-il.

Etienne lui tendit une missive cachetée.


- C'est Eudes qui vous la amenée d'Aubeterre, ca vient de la Comtesse et s'est urgent à priori.

Valnor prit le pli se demandant bien ce qu'il pouvait y avoir de si urgent. Il déchira le cachet et commença à lire.

- Par Aristote ! s'exclama le Comte. C'est pas possible !

Etienne s'était raidit sur sa chaise fixant son Seigneur.


- Un problème? Aubeterre est attaqué ?


Valnor releva la tête.

- Deux problèmes, mes filles !

- Quoi elles sont encore mortes ?

Valnor jeta un regard foudroyant de s 'approbation à son Sergent d'Armes qui se rendant compte de sa bévue ajouta penaud.

- Non mais vous en faites pas j'ai fait doubler la garde devant la cave durant notre absence elles pourront rien chiper.

Las, Valnor posa la missive sur la table.

- Elles ne sont pas à Aubeterre mais elles se rendent à Paris à une réunion familiale auprès du Roy. La Comtesse a prit peur en l'apprenant et va ou est partie en direction du Louvre pour s'assurer que tout se passera bien avec son frère, notre Souverain, elle me demande de la rejoindre. Scelle les chevaux, nous partons tous les deux pour Aubeterre récupérer des affaires, on filera dans la foulée sur Paris. Laisse les hommes avec Gontrand il ramènera le bétail au domaine. On rejoindra la Comtesse sûrement au Louvre.


Quelques jours plus tard, Le Louvre.


Après une brève halte dans un Hostel de renom, le Pair de France Esmerite et Comte d'Aubeterre avait revêtu ses atours de cérémonie afin de se présenter au Louvre. Etienne a ses côtés avec deux autres hommes lui servait d'escorte. L'équipage se présenta au Louvre. Sans trop de problème, son statut de Pair de France lui assurait de passer les premiers contrôles, restait l'accès à la réunion familiale. Pas d'invitation, et toujours pas d'Elayne dans les parages. Il était Pair de France Esmérite, Comte et beau-frère du Roy, il espérait que cela suffirait.

Il se présenta aux huissiers.

- Bien le bonjour. Messire Valnor de Lande Morte, Pair de France Esmérite, Comte d'Aubeterre. Puis-je savoir si mon Epouse La Comtesse d'Aubeterre, Elayne de Troy est déjà arrivée ?

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Lanfeust86
A son passage en Maine, le Roy avait reçu une lettre inattendue de ses nièces par alliance, les filles bâtardes de Valnor qu'il ne connaissait que peu au final, vraiment très peu.
Elles voulaient le rencontrer et il avait alors trouvé la bonne idée d'organiser une petite réunion familiale dans les appartements royaux afin de rassembler tout le monde, enfin tous ceux possible bien entendu.
Il traversait les couloirs du Louvre, depuis son cabinet personnel pour rejoindre les appartements suivi de prêt par Volcan.
Oui Volcan, le chiot des Pyrénées, offert par la Comtesse du Béarn, un présent qu'il appréciait beaucoup et il lui avait fait confectionner un collier azur recouvert de lys d'or, marque royale déposée.

Au lieu de passer par l'antichambre des appartements où apparemment, il commençait à y avoir beaucoup de passage, le Roy passa par une porte dérobée, direction la pièce choisie pour la réunion du jour.
Comment ça il avait voulu faire une farce à Mélissandre ? Meuuuuuh non, elle se demanderait comment il avait fini par arrivait dans la pièce sans qu'elle le voit c'est tout.
Là se trouvait déjà plusieurs personnes, Constance et Lilly et...ce qui semblait être si ses souvenirs étaient bon ses nièces.
Florentin, Jason et probablement sa goûteuse étaient également là.

Bonjour à tous.

Un baiser sur le front à ses deux filles et le Roy s'installe sur son fauteuil royal, lançant un sourire à Bathilde, pour tenter de la décontracter un peu.
Des boissons venaient apparemment d'être apportées, ce qui intéressa le Roy.
Son chiot, quant à lui, venait de se jeter dans les jambes de Lilly, il fallait dire qu'il était un peu fou dès qu'il y avait du monde.
Forcément le Roy, pour le moment, ne savait pas que sa soeur était dans l'antichambre, suivie de son beau frère.

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Aurianne
Louvre.
C'était le mot qui habitait ses pensées depuis que son cher cousin lui avait envoyé l'invitation
Elle était attendue par la famille royale pour une réunion. Sachant que souvent ces réunions troyennes étaient pour anoblir un membre ou pour présenter une toute dernière naissance. Cette fois c'était pour quelles raisons ?

Louvre.
Elle y arrivait avec malles débordantes du coche, car l'Auvergne n'est pas la porte à côté, et laissant à qui de droit le soin de s'occuper de ses affaires, elle regagna l'antichambre des appartements où elle se présenta aux huissiers

Aurianne de Nanteuil, cousine de notre roy. J'ai été invitée par sa majesté lui même

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Elainedetroy
Melissandre_malemort a écrit:
- Néanmoins je crois qu'il n'attendait que sa Grandeur Elayne, mais il va sans dire que si la soeur du roi est garante de vous...


Elayne sursauta et prit un petit air pincé.

- Ma Dame, je vous présente mon gendre, Messire Matilin Llewelyn Pellean, dict Matpel, qui a eu la délicatesse de m'escorter en l'absence de mon époux le Comte d'Aubeterre. Messire Matpel est en outre le mari d'une des filles de mon époux, Dame Mahaut de Nabinaud à qui vous aviez envoyé une invitation. J'ose espérer que vous ne refuserez pas l'entrée à mon noble gendre et protecteur dont je me porte totalement garante.

Ceci dit, un sourire courtois réapparut sur son visage.

- Messire Matpel fait donc lui aussi partie de la grande famille royale. Au fait, ma Dame, mes belles-filles se sont-elles déjà présentées à vous ?

Un petit regard aux alentours, tout paraissait calme. Aucune rayure sur le parquet, les tentures intactes, les regards des serviteurs sereins. Le soulagement revint chez Elayne : Mahaut et Orkaange n'avaient pas encore porté atteinte à la tranquillité du Roy son frère. Peut-être même n'étaient pas là.
Melissandre_malemort
Le prédicat de Dame fit très fortement tiquer Mélissandre mais elle se contenta d'incliner poliment la tête. Elle ne pouvait en vouloir a personne si il lui fallait jongler entre office et son rang de Princesse de sang, mais plus les lèvres de la comtesse se pinçait plus elle même se redressait et levait le menton, peu encline à passer pour une simple servante et moins encore à se faire traiter comme tel.

- Bien, votre Grandeur. Vous comprendrez bien sur que je sois obligée de me renseigner sur chaque personne qui aura l'honneur de partager le temps de sa Majesté votre frère. Permettez que je me présente, Mélissandre de Malemort Armantia, Princesse de Sang et première Dame de la cour. Soyez les bienvenus au Palais Royal. Ces Demoiselles sont entrées.

Sur ces mots et le visage toujours crânement levé, elle s'écarta d'un pas pour laisser le couple entrer avant qu'une jeune femme se présente. Mélissandre se promit d'étrangler - Gentiment - le Roi de ne pas lui avoir fourni une liste exacte des invités. Si un espion Teuton se glissait dans la masse et lui plantait une dague, ce serait encore de sa faute! Elle ne connaissait pas la famille royale après tout.

- Bonjour Dame. Soyez la bienvenue.

Mélissandre glissa un mot à un valet qui pu lui confirmer l'identité d'Aurianne. Ce fut ensuite un homme pour qui validation fut rapidement fournie.

- Votre Seigneurie, soyez la bienvenu au Palais du Louvre.

Un court silence durant lequel la princesse remacha un rien son désir de secouer Lanfeust en le tenant par le col jusqu'à ce que mort s'en suive.

- Sa Seigneurie Valnor de Lande Morte, son épouse Elayne de Troy, leur gendre Messire Matpel. Damoiselle Aurianne de Nanteuil.

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Elainedetroy
Las ! Mahaut et Orka étaient déjà en la place. Elayne pâlit. Toute à sa crainte, elle ne remarqua pas l'air courroucé de la Princesse Mélissandre. Elle jeta un regard rempli d'angoisse à Matpel. Lui aussi semblait inquiet même si l'atmosphère des appartements royaux était sereine. Elle avait grande hâte de constater par elle-même que son frère n'avait pas encore souffert de la présence de ses deux belles-filles, de l'avertir du danger qu'il courait à les côtoyer de trop près, et surtout de vérifier si les caves du Louvre étaient sécurisées. On les fit entrer.

Ils venaient à peine de franchir la porte que l'on annonça l'arrivée de Valnor. Elle se retourna et se précipita à sa rencontre.


- Mon Aimé, mon Doux Aimé ! Vous avez donc reçu à temps mon message. Comme je suis heureuse de vous voir icelieu.

Elle lui prit le bras.

- Messire Matpel a eu l'obligeance de m'accompagner. Nous ne serons pas trop de trois pour sauver la situation. Espérons que nous n'arrivons pas trop tard.


Elle sourit et fit un petit signe de tête à la damoiselle qui venait d'entrer. L'inquiétude ne devait en rien lui faire oublier la bienséance.
.mahaut.
Le Louvre ! Cet endroit quasi divin où on vous sert à boire sans même avoir à le réclamer !
Un verre à la main, la brune ne pouvait s'empêcher de regarder partout autour d'elle. Et dire qu'elles étaient présentes au Louvre et que personne ne criait "Arrêtez-les !"... Incroyable, ce que le temps faisait pour vous, hein ? Evidemment il avait fallu mourir quelques fois en Bretagne pour que ça arrive mais quand même...
En plus, les deux soeurs découvraient qu'elles avaient des cousines. Des cousines ! Des vraies ! Des cousines royales en plus ! Ce qui voulait dire que si elles disaient à Valnor qu'elles étaient invitées chez leurs cousines pour passer la nuit, il ne pourrait pas dire non ! Certes, elles avaient passé l'âge et Valnor risquait plus en les voyant de piquer une crise rapport à leur absence de nouvelles pendant 3 ans mais que voulez-vous, on ne se refaisait pas. La brune était donc positivement ravie, et s'apprétait à poser plein de questions à ses royales cousines quand elle entendit du bruit dans l'antichambre.


- blablabla dict Matpel.

Elle releva la tête, alarmée. Non. Elle avait dû mal entendre. Depuis qu'elle avait vu ce type tout nu à la frontière bretonne, elle avait tendance à entendre son nom partout. Elle se rassura mentalement et afficha de nouveau un sourire ravi, l'oreille néanmoins toujours alerte au cas où.


- blablablabla Sa Grandeur Elayne.


Ah. Là, les problèmes arrivaient. Elle fit quelques pas discrets en arrière, se demandant si elle pouvait tenter de lancer un "allez, partie de cache-cache imprévue, c'est Elayne le chat !" en plein Louvre. Non, c'était peut-être un peu tôt pour ça. Pour autant, il fallait trouver une contenance ou un échappatoire digne de ce nom pour éviter de mourir fusillée sur place devant les yeux verts de la Comtesse. D'autant plus qu'elle entendait un timbre de voix familier s'élever de l'antichambre...


- blablablabla Comte d'Aubeterre.


MAY DAY MAY DAY ! Le visage crispé derrière son sourire, la brune tenta de prévenir sa sœur sans parler. Avec des mimiques faciales, donc. En restant souriante. Autant dire qu'elle faisait un peu peur. La salle était fermée, la seule porte visible était celle de l'antichambre, elles étaient faites comme des rats. C'était sans doute pour ça qu'elles avaient été appelées au Louvre. Elayne avait prévenu Tonton et le piège s'était refermé sur elles comme une trappe sur une souris trop confiante. Bien habillée, la souris, et la trappe, dorée à l'or fin, mais quand même. C'était trop beau. Et dire que ça allait arriver devant leurs cousines... Heureusement que Tonton n'était pas encore là.
A peine avait-elle pensé ça qu'une porte dérobée s'ouvrit et qu'on homme entra, suivi d'un jeune chien. Bouche bée, elle regarda le mur se refermer devant lui. C'était ça, la solution ! Que n'y avait-elle pensé avant ! Le Louvre devait regorger de passages secrets !
L'homme regarda l'assemblée, tranquille et alla s'installer sur le fauteuil royal après avoir lancé un bonsoir général. Mahaut activa ses neurones.


*Il est entré par un passage secret... Il ne se cache pas comme un larbin... Il a l'air de connaître les cousines... Ah ben tiens il les embrasse... Oh, un chien ! Il dit bonsoir à haute voix ! Oh il est mimi ce chien, j'en veux un comme ça ! Il s'installe dans le fauteuil royal... Oooooooh il a des petites papattes trop mignonnes ! Hiiii ! Bon sang, ce serait pas... Oh maille gode !*

Tonton ! Tonton était dans la place ! Et Elayne et Valnor allaient entrer. Pétrifiée, la brune fit une révérence qu'elle jugea la plus royale possible, tout en évitant le chien qui jouait dans ses jambes comme dans celles de tout le monde.
Mince, comment on s'adressait au Roy, déjà ? Elayne lui avait tout appris mais c'était il y a longtemps et... Heureusement, Melissandre la sauva en laissant entrer une femme. Bon sang, c'était vraiment une grande famille en fait. Ou alors ils avaient invité du monde pour fêter leur future pendaison ? Allez savoir. Du bout des doigts, elle tenta de deviner si une porte cachée ne se tenait pas dans son dos. A part des décors à la feuille d'or, rien ne semblait apparaître (mais quitte à être pendue, elle aurait de l'or sous ses ongles). Et là, ce fut le coup de grâce.


- Sa Seigneurie Valnor de Lande Morte, son épouse Elayne de Troy, leur gendre Messire Matpel. Damoiselle Aurianne de Nanteuil.
- Qu.. Quoi ?


Adieu, monde cruel. A force de mourir, la famille avait pris ça au sérieux. Leur exécution s'annonçait pour maintenant. Avec un petit chien joyeux au milieu. Elle avala son verre cul sec au cas où. Quitte à mourir, soyons bourrée.

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Hector_de_troy
Réunion familiale au Louvre ? Le jeune prince de France espérait que se serait plus joyeux que la dernière à laquelle il avait assisté, à savoir la lecture du testament de Morganenn et de se retrouvait avec une petite peste dans les jambes. Forcément aucune indication sur le but de la réunion comme d'habitude, le paternel aimait laisser tout le monde dans l'ignorance la plus totale. Un anoblissement ? Il ne voyait pas vraiment qui pourrait être concerné en vérité... Une naissance ? Là encore personne n'était enceinte actuellement où alors elles le cachaient bien...

Arrivant dans l'antichambre, il constata que Mélissandre était là, elle semblait légèrement contrariée la Princesse et Hector se demandait bien pourquoi... S'approchant alors d'elle, il s'inclina respectueusement et afficha un sourire charmeur troyen sans vraiment s'en rendre compte.


Votre Altesse, c'est un plaisir de vous voir en ce jour.

Hector venait vraiment de dire cela ? Oui... Pas de neutralité, non il avait dit que c'était un plaisir et voilà le rouge qui lui monta aux joues, le prince espérait qu'elle ne relèverait pas et poursuivit d'un sourire légèrement gêné. Il fallait dire qu'il ne savait plus trop comment réellement réagir à cause de sa demi-soeur et du frère de Foulques qui ne cessaient guère de faire des allusions. Changeons de sujet.


Dites moi, il semble y avoir du bruit à l'intérieur, vous savez ce qu'il se passe ?
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Volcan
je déteste qu'on me mette des truc autours du coup. Moi j'aime jouer, sauter et machouiller, Mais ce que je préfère c'est faire des trou. Mais ce matin alors que consciencieusement j'enfouissais sous un arbre une pantoufle, enfin ce qui jadis fut une pantoufle de vair de la reine, voilà que l'on m'enlève dans les airs.

Il est là, dépêchez vous sa majesté l'attend, non mais dans quel état il est il faut le laver



Qui ose porter la main sur moi. Je tente de morde les mains qui m'emporte , me débat mais rien ni fait, me voilà dans l'eau. Mais nonnn on me noie, qu'on appelle la garde. Mes cris ne font venir personne à ma rescousse. Je suis seul, abandonné je vais mourir c'est certain. Mais après plusieurs plongeons qui me font cracher on me pose sur un linge au sol et là c'est que du bonheur. Ni une ni deux je m'me secoue et tous autours de moi sont trempés, ça leur apprendra

Attention voilà qu'il se secoue, ne le laisse pas s'enfuir, il faut le sécher et lui mettre son collier sa majesté l'attend


Personne ne me retiens je file me planquer sous un meuble. museau sur mes pattes j'observe en silence le ballets des pieds qui passent et repassent non loin de moi , je suis sauvé. Aïe non voilà deux yeux qui me fixent et une main qui s'avance. crack un coup de croc, enfin de jeunes crocs pas de quoi arracher un bout de pieau hein, mais le propriétaire peste et persiste dans son idée de me déloger et me revoilà tripoté à nouveau. Mes jappements plaintifs emplissent la pièce, c'est qu'ils me font mal à me tirer les poils. Assassins, tortionnaires vous ne perdez rien pour attendre. Je n'échappe pas au collier, il parait qu'il est très beau, non mais oh je ne suis pas une femelle moi, vos breloques ne m’intéressent pas je veux retourner à mes trous.
Non mais ce n'est pas une vie ça, j'étais bien mieux chez ma mère hein, dormir, manger et jouer avec mes frères et sœurs. Bon d'après ce que j'ai compris je dois rejoindre mon maître à une réunion de famille. Chouette je vais enfin pouvoir m'amuser. Lui au moins il me laisse faire ce que je veux.


Je lui fait la fête, j'aime trop quand il me gratte la nuque, ça chatouille, je le suis dans le couloirs, les gens se baissent sur notre passage la classe ! Une porte qui s'ouvre et je m'élance, aïe!!
Hey regardez où vous marchez,! Je plante mes canine dans une chausse ça lui apprendra à m'écraser la patte. Me voilà recouvert de tissu, qui a éteint les chandelles, il fait noir là dessous. Quelques coups de pattes, un accro plus loin et me voilà à l'air libre. Je saute sur ma copine. Oui c'est bien elle qui aime à me faire jouer, je lui fait la fête, sautant du plus haut que je peux en tentant d'attirer son attention.

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Lilly_de_troy
    Il y a du monde qui se présente d'un coup dans cette salle. Elle ne comprenait plus rien la blonde. Quand son père arriva. Une bise sur le front, un sourire et elle attendit la suite.
    Quand soudain, Mélissandre annonce la présence de la soeur du roi... Ah oui quand même. La blonde observa tout ce monde sans vraiment se rendre compte de ce qui pouvait se produire. Elle n'avait pas le souvenir des nièces déjà, alors la tante ... pas mieux.

    Elle resta donc dans son coin proche de son père. Elle vit son frère au loin arrivé dans l'embranchement de la porte. Après tout, la porte avec l'antichambre était plus ou moins entre ouvrir.
    Et le fut complètement quand une espèce de boule de poils blancs courut partout. Père avait donc fait suivre Volcan. Il en était pas peu fier de ce cadeau. Cadeau qui lui finit entre ses jambes d'ailleurs.
    Souriante, elle se mit à accroupir pour caresser cette petite peste de boule de poils. À croire qu'ils avaient la même envie de faire des bêtises ces deux-là et qu'il le sentait. Elle lui gratta derrière les oreilles et lui chuchota


    Reste tranquille toi sinon tu vas te faire écraser.

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Imbault_guilhem
    Une main lourde se pose sur l'épaule du jeune homme, qui échappe un cri de fillette. Pourtant le soldat ne s'étend pas en moqueries, l'heure est grave.

    Vous auriez pas oublié quelque chose par hasard ?

    Quel que soit le chef d'accusation, je suis sur que c'est encore un complot !

    Allez on rentre.

    Aucun chef d'accusation alors ?

    Vous devriez lire votre courrier de temps à autre Votre Altesse.


    Un frisson déplaisant s'étire le long de son échine, la pause est finie. Un mois ? Un peu moins... Il ne sait plus très bien depuis quand il se terre dans une petite demeure Mainoise. Il aurait pu fuir comme sa soeur sait si bien le faire, mettant toute la France entre lui et les siens, mais c'est pas un grand vadrouilleur, c'est encore enfermé chez lui qu'il évite le mieux les embrouilles. Enfin "évitait" puisqu'on l'a retrouvé.

    Trois lettres. Une de son grand père, qui le soulage. Une de Sylvestre qui l'amuse. Et une dont l'écriture lui provoque un nouveau frisson déplaisant bien que le contenu n'ai aucun rapport. Certainement la raison pour laquelle on vient le chercher... Une réunion ? Qu'est-ce qu'ils peuvent bien entendre par ça... La dernière réunion c'était pour l'ouverture du testament de sa mère... Et il ne savait toujours pas vraiment quoi en penser. Passé le choc d'être oublié, puis finalement rappelé par un autre moyen. Que devait-il penser d'une lettre de sa mère qui disait... Des choses bien difficiles à interpréter... Enfin. Personne n'était mort dernièrement, le motif ne pouvait être que plus gai. Quoi que resserrer les liens puisse vouloir dire.

    Le retour au Louvre se fait difficilement, entre le rouquin qui tire sur les rênes pour freiner, le garde qui harcèle le gamin pour qu'il talonne un peu sa monture. Ça sent la motivation. Et pourtant... Pourtant il fini par arriver, se laver, s'habiller. Et même atteindre le couloir qui le mène à la salle. En retard. Mais pas assez pour avoir raté l'évènement. Ce n'est plus le garde qui le talonne, mais la grosse Berthe, spécialiste ès petits enfants récalcitrants.


    Pour marcher faut mettre un pied devant l'autre, là vous allez pas avancer bien loin.

    On a qu'a dire que je suis malade.

    C'est bien vrai que votre mine est pas terrible, mais je suis sûre que vous tiendrez debout jusqu'à la fin. Teuh ! On ne négocie pas. Allez on se tait, on se tient droit, on avance, et si vous faites tout ça avec le sourire vous aurez le droit à un cadeau !

    Ah si Berthe savait ce qu'elle peut faire de son cadeau... Ce n'est pas ça qui pousse le gamin à se redresser et afficher un sourire... C'est la conviction : que rien ne sert de négocier plus, il a perdu. Ainsi que celle un peu plus douce qu'une fois entré, il finira par retrouver les siens. D'ailleurs il en aperçoit un petit bout sous la forme de son oncle... Tuteur selon les dires de son grand père, bien qu'il tutorise plutôt sa soeur... Enfin Hector quoi. Derrière lequel il vient se planquer attendant son tour, sans s'immiscer dans les cordiales tentatives de discussions du tonton.

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Melissandre_malemort
Un poitrail. Des épaules. Un menton joliment ciselé et une tignasse de feu dans laquelle on reconnaissait aisément la rousseur de Troy. Et flute. Alors même qu'elle était en train de bouillir intérieurement, à l'aube de l'une des colères légendaires qui faisait trembler la moitié du Louvre, Hector se pointait devant Mélissandre et lui coupait le sifflet.

En temps normal, la princesse serait partie dans une longue tirade pour expliquer que le roi ne lui avait pas donné une liste des invités, qu'elle devait donc courir partout, et que les nobles provintiaux étaient grossiers, et que de toutes façons elle comptait s'enfuir en courant pour aller se piner la tronche à la prune en pleurant sur son triste sort. Oui mais là, c'était Hector, celui la même à qui on cherchait éhontément à la marier, et qui était drôlement chou quand il souriait...


- BonjoOooOoour Altesse. Ce sont vos cousines qui sont... Enthousiastes.

Avec horreur, Mélissandre réalisa qu'elle minaudait. Elle... MINAUDAIT. Pour un peu, elle aurait tripoté une mèche de cheveux en gloussant béatement. Et pire que tout, elle avait parfaitement conscience de se comporter comme la reyne des Pintandes mais il lui était devenu impossible de s'arrêter, c'était comme si une vanne de niaisitude s'était ouverte quelque part et la vouait à se comporter comme une jouvencelle rosissante, au point même ou la princesse se saisit du tissu de sa jupe pour le tripatouiller comme une gamine.

Pitié... Achevez là. Par bonheur, l'arrivée d'Imbaut présenta un changement tout à fait bienvenu de sujet et reculant d'un pas, elle les fit entrer.

- Leurs Altesses Royales Hector et Imbaut de Troy.

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