Matpel
Les rumeurs allaient bon train. Mahaut et Orka au Louvre ... une supercherie ? Une réalité ?
Matpel les avait cherchées, jusqu'en Bretagne. Il aurait pris le risque de déclencher une guerre pour retrouver sa femme, que d'autres rumeurs déclaraient morte ou disparue. Il aurait commis l'irréparable et bravé toutes les interdictions. Mais sa loyauté lui interdisait. Il y avait forcément d'autres solutions pour les retrouver. Quelques échanges de pigeon tendaient à prouver que sa compagne était bien en vie ou que son usurpatrice avait bien étudié sa victime !
Et puis les rumeurs ont insisté. Vers une direction en particulier. La pire que l'on puisse imaginer aux yeux de l'ancien Lieutenant d'Etat Major Royal. Le Louvre ... Sa Majesté le Roy de France, sous les traits de Lanfeust que Matpel avait servi à l'Alliance du Centre lorsqu'il était Duc du Bourbonnais. Trop de liens affectifs. Trop de dangers. Cette situation était explosive, il fallait avertir La Comtesse Elayne, la sur du Roy.
Malgré toute ses tentatives, Matpel ne put épargner à Elayne la brutalité de la situation.
S'il s'agissait bien de Mahaut et Orka, et que ces dernières se rendaient effectivement au Louvre, c'était catastrophique. S'il s'agissait d'usurpatrices, c'était encore pire !
...
Non, en fait, à bien y réfléchir, le premier cas de figure était plus inquiétant ...
La réponse d'Elayne ne tarda point :
Matpel les avait cherchées, jusqu'en Bretagne. Il aurait pris le risque de déclencher une guerre pour retrouver sa femme, que d'autres rumeurs déclaraient morte ou disparue. Il aurait commis l'irréparable et bravé toutes les interdictions. Mais sa loyauté lui interdisait. Il y avait forcément d'autres solutions pour les retrouver. Quelques échanges de pigeon tendaient à prouver que sa compagne était bien en vie ou que son usurpatrice avait bien étudié sa victime !
Et puis les rumeurs ont insisté. Vers une direction en particulier. La pire que l'on puisse imaginer aux yeux de l'ancien Lieutenant d'Etat Major Royal. Le Louvre ... Sa Majesté le Roy de France, sous les traits de Lanfeust que Matpel avait servi à l'Alliance du Centre lorsqu'il était Duc du Bourbonnais. Trop de liens affectifs. Trop de dangers. Cette situation était explosive, il fallait avertir La Comtesse Elayne, la sur du Roy.
Malgré toute ses tentatives, Matpel ne put épargner à Elayne la brutalité de la situation.
S'il s'agissait bien de Mahaut et Orka, et que ces dernières se rendaient effectivement au Louvre, c'était catastrophique. S'il s'agissait d'usurpatrices, c'était encore pire !
...
Non, en fait, à bien y réfléchir, le premier cas de figure était plus inquiétant ...
La réponse d'Elayne ne tarda point :
Citation:
Très cher Gendre,
[...]
C'est avec grand plaisir que j'accepte votre escorte jusqu'au Louvre. Je n'y suis pas invitée (peut-être parce que je n'ai pas répondu à de nombreuses invitations jusqu'à présent), mais sachant que mes deux belles-filles ont déjà pris la route, je crains le pire. Et pour éviter le pire (une révolution par exemple), il vaut mieux que nous nous y rendions tous les deux.
A très bientôt,
Elayne
[...]
C'est avec grand plaisir que j'accepte votre escorte jusqu'au Louvre. Je n'y suis pas invitée (peut-être parce que je n'ai pas répondu à de nombreuses invitations jusqu'à présent), mais sachant que mes deux belles-filles ont déjà pris la route, je crains le pire. Et pour éviter le pire (une révolution par exemple), il vaut mieux que nous nous y rendions tous les deux.
A très bientôt,
Elayne
Le paquetage de Matpel était déjà prêt, son épée finement aiguisée. Pour sûr, Elayne ne serait mise en danger par sa faute. Hors de question. L'enjeu était trop important, l'échec inenvisageable.
Durant le voyage, aucun incident ne fut à déplorer, fort heureusement. Faisant désormais face aux huissiers, Matpel se permit de prendre la parole.
Messires, Je suis Matilin Llewelyn Pellean, dict Matpel. J'escorte et précède la Comtesse Elayne de Troy, Sur de sa Majesté le Roy.
S'écartant désormais pour ouvrir le passage à sa Belle-mère, Matpel ne put s'empêcher de jeter quelques regards par dessus les épaules des huissiers pour vérifier avec plus ou moins de succès qui occupait les appartements royaux.