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[RP] Réunion de famille au Louvre

Tsampa
[Appartements dephinaux -le delphinarium- au Louvre.]

Un billet froissé au fond d'une poche.
Ça crisse sous les doigts.
Ça roule dans la main.
Jeu de devinette.
Et le sang qui disparait des joues du Dauphin de France.

Gaspariiiiiiiiiine !
Me faut mon manteau qui va bien, une robe qui va avec, des bottes.
Chaudes les bottes, on sait jamais. J'ai les pieds frileux, vous le savez bien.


La phrase n'est pas finie que la royale cousine est presque à poil devant les flammes de la cheminée qui carbure dans sa chambre, en simple chainse de lin.
Azur, azur encore, hermine, azur encore un peu. Et voilà. Simple et efficace. En deux mot : la classe delphinale.


[Devant les appartements royaux, le Louvre toujours, comme quoi le hasard fait bien les choses.]

En guise d'huissier, une altesse royale,les choses sont quelques fois bizarres.

Le bonjour, votre Altesse.
Je crois que je suis en retard.


Elle tend l'oreille, et au travers des battants, distingue nettement la voix de Lanfeust qui fait les présentations.

Non. Je suis en retard.
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Matpel
Tout ne se passait pas vraiment comme Matpel l'avait prévu, avouons le.

Et d'une, il ne s'attendait absolument pas à être convié à l'intérieur des appartements du Roy. Il avait escorté Elayne icelieu, et comptait bien attendre au dehors pour guetter l'arrivée du Comte Valnor qu'il savait imminente. Ce qui se passerait alors à l'intérieur de la pièce relèverait alors de ses seuls beaux parents.
Imminente, c'était le mot, le Pair n'était d'ailleurs qu'à quelques pas.


- Ma Dame, je vous présente mon gendre, Messire Matilin Llewelyn Pellean, dict Matpel, qui a eu la délicatesse de m'escorter en l'absence de mon époux le Comte d'Aubeterre. Messire Matpel est en outre le mari d'une des filles de mon époux, Dame Mahaut de Nabinaud à qui vous aviez envoyé une invitation. J'ose espérer que vous ne refuserez pas l'entrée à mon noble gendre et protecteur dont je me porte totalement garante.
- Messire Matpel fait donc lui aussi partie de la grande famille royale.


Houlà.

Elayne l'entrainait avec elle à l'intérieur des appartements. Protester ? Allons, on ne proteste pas face à Elayne. Matpel eut simplement le temps de jeter un regard de détresse et d'incompréhension à Valnor, qu'il aurait voulu saluer plus longuement d'ailleurs, mais n'eut d'autre choix que d'obtempérer.
La honte envahit Matpel. Il se présentait au Roy en simple roturier, déchu pour abus de retraite spirituelle de sa Vicomté de Verteuil et de sa ô combien chère Baronnie de Barbezieux. HAN ! Et des poules qui allaient avec *snif*. Il ne put s'empêcher d'avoir une pensée pour sa marraine, Méline Deschain, Elle qui fut jadis Hérault du Périgord Angoumois, devait se retourner dans sa tombe...
Moultes fois Matpel avait dû se rendre en territoire ennemi pour parlementer. Il avait aussi été amené à négocier avec des Ducs, des Comtes, des Evêques, des Chanceliers. Pourtant, jamais il ne s'était senti aussi démuni qu'à cet instant. Comme sonné, il n'entendit même pas que l'on annonçait sa présence et se contenta de suivre ses illustres beaux parents jusqu'au Roy.

Ce dernier leur lança.


Valnor, Matpel, le bonjour, c'est une surprise de vous voir également.

Matpel comprit seulement que sa présence n'était pas attendue. Donc pas nécessairement souhaitée. La honte à son sommet.
Le Roy avait beau se présenter sous des traits familiers, Matpel faisait la part des choses entre l'homme et l'institution qu'il incarnait. Et malgré les désagréments de la situation, l'honneur d'être en présence du Roy balaya tout autre sentiment.

Laissant tomber un genou au sol et baissant la tête, il dit :


Votre Majesté, mes hommages.

Même le Roy Lévan ne l'avait jamais reçu alors que Matpel était à son service, laissant la princesse Armoria s'en charger à chaque occasion. Finalement, Méline ne lui en voudrait peut-être pas tant. Ce n'est pas tous les jours que l'on est reçu par le Roy, et après tout, il ne s'était pas fait jeter dehors par les huissiers, donc sa présence était tolérée.
Ce point étant pour l'instant réglé, vint le moment de dévisager les deux pestes qui ne lâchaient plus leur oncle - oui on a du mal à s'y faire - d'une semelle. Matpel n'avait pas à intervenir, ce n'était pas à lui régler la situation. D'autant qu'Elayne semblait garder la situation sous contrôle. Forcément, comment pouvait il en être autrement ?

Le Roy poursuivit


Voici mon fils Hector, ma belle fille Constance, ma fille adoptive Lilly, mon petit fils Imbault, lui même fils d'Arthur qui nous a malheureusement quitté. Et enfin Aurianne, notre cousine du côté Nanteuil

Matpel salua bien bas chacun des membres qui lui avait été présenté. Un sourire courtois accompagné d'un

Enchanté.

Mais les mondanités furent vite brisées ...

-A vrai dire, tont... Majesté, mon regretté époux Matpel est mort il y a fort longtemps. Nous le savons tous, n'est-ce pas ? Bon, peut-être pas, mais ça se tentait. Je ne sais qui est cette personne tenant à se faire passer pour lui, mais je trouve la plaisanterie fort douteuse. N'ayez crainte, si cet homme essaye de s'en prendre à vous à travers cet honteux stratagème, je vous défendrai de ma vie !


La pique était assénée et la brune qui se dressait désormais devant lui d'un air menaçant quoique fuyant... était bien mignonne, ma foi. Le toupet d'un roquet, très attendrissant. Et pour une fois, ses choix vestimentaires n'étaient pas de trop mauvais goût.
Leurs retrouvailles avaient été ... oui ben ratées, disons le, il n'y a pas d'autre mot. Au point que l'un et l'autre n'envisagent que leur conjoint fût remplacé par un imposteur. Mais à cette distance, Matpel put sentir l'odeur de Mahaut. Et bien malin celui ou celle qui peut tricher sur ce point.
Sûr de l'identité de sa femme - mais non moins inquiet pour le Roy, du coup - il esquissa simplement un sourire et répondit


As tu reçu mon pouème ?
Valnor
Comme le bon vin peut vite tourner au vinaigre. Quand on pense au nombre d'heures passées dans les alcôves des salons diplomatiques et l'expérience qu'il en avait tiré, Valnor se dit que s'il avait su que c'est à ce moment précis qu'il en aurait eu le plus besoin il ne l'aurait lui-même pas cru.

- Votre Majesté, veuillez excuser le caractère fantasque de ma fille, elle aime à user de métaphores et d'autres volutes sémantiques pour nous faire comprendre qu'elle et Messire Maptel ne sont plus en bons termes malheureusement. Les affaires de l'Amour, vous comprendrez. Il va s'en dire que le présent gentilhomme est bien l'homme qu'il prétend être.

Valnor lança un regard vers Mahaut puis il balaya du regard la petite assemblée.

-Nous de devrions pas importuner Sa Majesté avec nos petites histoires.

Mission suivante, s'approcher de la Brune et lui ôter toute liberté de manœuvre.
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.mahaut.
Ah le traître ! Le pleutre ! Le...plaître ! Il aurait pu réagir en soldat, tenter de la désarmer (chose qu'il aurait pu faire en moins de 2 secondes, la brune étant un ennemi redoutable), ce à quoi elle aurait pu hurler "à moi la garde !" et l'arrivée de gardes surentraînés et musclés lui aurait alors permis de gagner du temps (et de voir des gardes surentraînés et musclés). En plus, elle avait toujours rêvé de pouvoir crier "à moi la garde !". He bien non, il lui refusait même cela. Au lieu de ça, mossieu la prenait lâchement par les sentiments, lui rappelant le courrier qu'elle avait reçu quelques semaines de ça.

- As tu reçu mon pouème ?


Bam. La brune rougit aussitôt. Et s'en voulut de montrer qu'elle rougissait. Parce qu'allez répondre non après ça. Non pis c'était trop facile. Evidemment qu'elle avait reçu le pouème. Elle l'avait même lu toute seule, sans aucune aide. Elle avait même lâché un sourire béat de ravissement après avoir vérifié que personne ne la regardait. Mais elle avait aussi compris une chose. Roudoudou voulait ses poules. Et ses poules... avaient eu un petit accident de parcours. Du genre à finir en Limousin. Le Limousin n'est déjà pas terre hospitalière, alors pour des poules vous n'avez pas idée. Et les titres, hein ? Les titres qu'elle avait perdu à cause de nonnes un peu trop pointilleuses sur ses sorties de retraite ? Genre il allait revenir et dire "oh ma choucroute étoilée du soir, ne t'en fais pas, ce n'est pas comme si j'avais lutté à la sueur de mon front et en donnant mon corps à la couronne pendant des années pour les obtenir. Tiens, buvons un coup et comptons les étoiles en forme de pâquerettes" ? Non, évidemment que non. Bon, les pâquerettes, on pouvait avoir un doute, chacun sachant les âmes de midinettes que peuvent cacher les capitaines. Mais les titres... Elle avait encore le sien donné par Papapair -elle jeta un coup d'oeil à papapair et réalisa que c'était peut-être une simple question de minutes- mais lui n'avait plus rien. Un gueux.
Elle plissa discrètement le nez pour vérifier. Il n'avait pas l'air de sentir mauvais pourtant. Sa passion des bains était peut-être encore intacte.
En tous cas il fallait répondre, la famille royale entière se taisant pour les laisser se retrouver. Ben voyons. Un gueux ! Epouser un gueux ! Qui écrivait des pouèmes, certes, mais quand même ! Elle ne pouvait décemment pas...


- J'ai effectivement reçu un pouème, mais j'en reçois tellement... lâcha-t-elle, priant le ciel pour que sa soeur s'étouffe sur un petit four pendant ce temps-là. Elle évita de nouveau soigneusement son regard pour se concentrer sur sa tenue. Ah tiens, il n'avait plus de chausses roses...
Elle releva vaillamment son verre de poing, le maintenant à deux mains devant elle face au blond vénitien (si, si, regardez bien, il est blond vénitien quand on ferme les yeux). Le roy toujours derrière elle, elle se tourna à moitié pour le prendre à témoin, sans lâcher son verre vide.


- Vous êtes sûr que c'est lui ? Vous le connaissez ? Quelqu'un peut répondre de lui et me garantir que c'est bien mon défunt époux ? On ne me la fait pas, ce pourrait être un homme en quête de titres qui s'accroche à moi pour obtenir un peu de ma noblitude. Noblance. Noblesse, voilà. Ça s'est déjà vu, vous savez... Mais vous ne pourrez rien obtenir de moi, messire, même avec vos beaux sentiments ! Les mariages et les titres ne survivent pas à la mort. Je sais, j'ai essayé. Ah ! Et elle releva le verre vers le nez de son ex-mari en évitant toujours de le regarder. Allez savoir, il était peut-être en train de la regarder en souriant. Et il était mignon quand il souriait, ça lui faisait comme une fossette sur le coté et... Non. Non non non non. Protéger le roy avant tout. Et trouver comment admettre que c'était lui sans perdre trop la face devant tonton et les cousins. Pas gagné d'avance avec un égo de poney. Heureusement, elle pourrait compter sur ses proches, qui... Ah non, raté.

- Votre Majesté, veuillez excuser le caractère fantasque de ma fille, elle aime à user de métaphores et d'autres volutes sémantiques pour nous faire comprendre qu'elle et Messire Maptel ne sont plus en bons termes malheureusement. Les affaires de l'Amour, vous comprendrez. Il va s'en dire que le présent gentilhomme est bien l'homme qu'il prétend être. Nous de devrions pas importuner Sa Majesté avec nos petites histoires.
- Hein ? Mais pas du tout nous sommes en très bons termes ! Nous l'avons toujours été ! C'est juste qu'il est mort. Avec ses 3000 écus. Donc l'homme qui est là devant nous n'est forcément plus mon époux. Donc je m'inquiète pour la sécurité de Tonton. Enfin de Sa Majesté. Ahem. Mais c'était un joli pouème quand même...



edit pour m'adapter au post de Valnor

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Matpel
Il souriait bêtement. Béatement. C'était bien elle qui se tenait finalement juste là, devant lui. Lors d'une réunion de famille, en présence du Roy. Une issue aussi incroyable qu'inattendue. Ses mots, ses attitudes, aucune place laissé au doute. Même pas besoin qu'elle n'éructe, ivre morte, pour attester que sa femme - ou ex-femme ? - était bien là.
Ah oui, c'est vrai. Tout ça n'était pas clair. Il se remémorait les mots de Sifflard, son prêtre attitré désigné:


* F'est normal que tu fois perdu, mon fils. Les voies du Très Haut font impénétrables, et v'envie les fhanfeux qui ont pu essayer. Fe que tu dois retenir, f'est qu'il te met à l'épeuve et qu'il t'affuble d'une miffion que toi feul doit découvrir et accomplir, maintenant que tout t'as été retiré. Plus aucun titre, plus aucune rifhesse, et tu n'auras même plus la forfe de foulever l'épée que tu maniais adroitement jadif. Ta faveffe est ton feul bagave dévormais. D'ailleurs pour me payer ton nouveau Baptême, rends-moi fervife et ramaffe moi donc ce favon qui vient de gliffer derrière toi. *

Oui bon bref. Sifflard quoi. Ce n'est pas le propos. Tout ça pour dire qu'il était donc probablement vrai que son mariage avec Mahaut n'était plus, dès lors, d'actualité.
Réalisant que de nombreux regards étaient désormais braqués sur eux, Matpel eut un frisson désagréable. Ils étaient en train de se donner en spectacle et cela devenait fort incommodant.
Suivant son premier instinct, Matpel prit le visage de Mahaut entre ses mains et posa ses lèvres contre les siennes. Oui ben c'est quand même sa femme, merde. Enfin presque. Bon ça allait bien aussi, cette confusion, et il était temps de prendre les choses en main. Il murmura à Mahaut et relâchant son étreinte :


Combien de fois t'ai-je dit de ne pas te tenir si près de ton adversaire ? Tu n'as pas le temps de réagir en cas d'attaque.

Lui-même ne se sentant pas serein, il décala légèrement son bassin pour éviter un coup de genou - réflexe, bien sûr - qui aurait pu nuire à sa dignité. Et quitte à monopoliser l'attention, il fit un pas en arrière et se tourna vers Valnor. Il prit un bouffée d'air et porta ces mots haut et fort :

Comte Valnor. Vous avez toujours été un modèle pour moi. Pour toutes les qualités que vous incarnez : bravoure, loyauté, dignité, parmi tant d'autres. Mais aussi de part la grandeur de vos actes et de vos choix.
Alors même que vous ignoriez mon nom, vous me serviez déjà d'exemple. De mentor, à votre insu. Chacune de vos victoires inspiraient mes choix de vie.
C'est un immense honneur que vous m'avez rendu en me considérant comme l'un des vôtres. Et jamais vous n'avez changé cette attitude, malgré les difficultés que j'ai rencontrées. C'est un respect infini qui me lie à vous, et à la Comtesse Elayne, Ainsi qu'à chacun des membres de cette famille.
Si le lien qui m'unit à votre fille est aujourd'hui remis en question - y compris par la principale intéressée - mes sentiments pour elle n'ont ni terni ni diminué, bien au contraire.
Comte Valnor, je vous demande de me faire une nouvelle fois honneur, officiellement et devant les plus illustres témoins que l'on peut imaginer, en m'accordant - de nouveau - la main de votre fille.


Matpel posa un genou à terre devant Valnor comme il venait de le faire devant le Roy. En attendant la réponse du Comte d'Aubeterre, il se demanda si sa marraine aurait été fière de lui, mais chassa vite cette idée en l'imaginant s'ouvrir les veines.
Orkaange7876
Pour une fois, la blonde était sans voix depuis plusieurs minutes. Voire même depuis un bon quart d'heure, ce qui, vous en conviendrez bien volontiers, ne lui ressemblait pas du tout. Elles avaient été introduites dans le salon de réception, et Ork, après qu'elle ait salué tout le monde d'une révérence plus qu'acceptable, vu ses talents en la matière, s'était posté le plus près possible du buffet. On en était au round d'observation. Une main dans les peits fours, l'autre sur une coupe, la bouche pleine de petits canapés délicieux, les yeux lasers de la baleine vagabondaient dans la pièce, notant le moindre détail afin de pouvoir restituer le tout lors des nombreux récits qu'elle en ferait à postériori. Rien de tel pour se faire payer à boire en taverne que de raconter leur visite chez tonton. On lui parlait, elle répondait à peine, son imagination prenant le dessus.

*-Alooors racooonte c'était comment?
- Nan nan là je peux pas, la teneur de la conversation était confidentielle, tonton, enfin le Roy voulait nous consulter sur les positions géostratégiques des loyalistes face à l'Anjou.
-Rhoo allez quoi fais pas ta radine, tiens c'est ma tournée allez racoooonnteeeuh!
-Ha ben si vous me prenez par les sentiments alors! mais pas la piquette habituelle alors la tournée hein? Depuis qu'on habite au Louvre, on est habituées aux boissons les plus fines!*


Toute à ses rêves de puissance future en taverne, la blonde ne prêta pas tout d'abord attention à la petite porte dérobée qui s'ouvrait, ni à l'arrivée du roy. C'est quand elle se retrouva debout au milieu de toute l'assemblée un genou à terre qu'elle réalisa qu'IL était là. Hiiiiiiiiiiii. Vite faire comme les autres, baisser la tête, ne pas se précipiter en hurlant TONTOOOOOON. Non. De la classe et de la retenue. Tout ce qu'Elayne avait essayé de leur inculquer toutes ces années. Elayne.... A force d'invoquer le malin, forcément, ça vous retombe toujours sur le coin de la figure.

- Sa Seigneurie Valnor de Lande Morte, son épouse Elayne de Troy, leur gendre Messire Matpel. Damoiselle Aurianne de Nanteuil.


Haaaaaaaannn. Les ennuis arrivaient par paquet de trois. Enfin par paquet de deux pour la blonde; Matpel c'était autre chose. Une énorme épine dans le pied de la brune, mais une source de divertissement des plus bienvenue pour Orka. Vite vite son cerveau machiavélique se mit en branle. Elle se releva, adressa un grand sourire au Roy, et se posta à côté des cousines, caressant le chien d'une main distraite, et leur murmurant, tout sourire :

-Hiiiiiii. Papa et Elayne, avec mon beau frère. Enfin beau frère, je sais pas trop. Pour définir la situation maritale de ma soeur, c'est compliqué. C'est comme dans le livre de soeur Harlequin "Mariée... ou presque"; Mais si vous savez bien! Deux ans plus tôt elle a failli épouser cet homme insupportable d’arrogance ! Quand elle aperçoit Matpel, à la frontière de la Bretagne le souvenir de cette lamentable erreur revient aussitôt à la mémoire de Mahaut. Il l’a peut-être abandonnée devant l’autel, c’est vrai, mais, de toute façon, quel avenir aurait-elle eu avec un mari qui ne l’épousait que par devoir ? Alors, même si son cœur bat la chamade lorsqu’elle croise le regard de son ex-fiancé, elle ne se laissera pas détourner de son objectif : elle est là pour présenter ses respects au Roy et enfin enterrer le passé.* Ou alors comme dans "Un mariage surgi du passé" C'est quand un soir de fête à Périgueux, une rencontre bouleversante, un coup de folie, et voilà comment, deux ans plus tôt, Mahaut s’est retrouvée mariée à un Baron, avant qu'il meurt et qu'elle perde tout ses titres. Enfin, du moins croyait-elle qu'il était mort. Car elle vient de se rendre compte qu’elle était toujours, d’un point de vue légal, la femme du blond vénitien Matpel, qui la sidère lorsqu’il lui impose un étonnant chantage : elle obtiendra le divorce à condition qu’elle reste à ses côtés le temps que les élections en PA ait lieu. Et surtout, qu'elle l'aide dans son plan pour en devenir le comte.**Haaaan va y'avoir de l'action! Prenez un petit four et une coupe et installons nous pour commenter!


Empoignant sa coupe bien fermement, Ork se préparait au spectacle, sourire jusqu'aux oreilles. Elle jetait un regard triomphant sur l'assemblée médusée par un tel spectacle. Elayne avait l'air en catalepsie, et papapair ramait pour détourner l'attention de l'assistance. C'était sans compter sur Mahaut, qui relança le débat. En effet un problème de taille se posait. En théorie il était mort et bien mort le rouquin. Mais la baleine supposait que la brune avait d'autre desseins quand elle focalisait l'attention sur lui. Peut être pour faire oublier qu'elle avait été destituée des titres durement gagné par son exvfutur peut être mari? La blonde ouvrit la bouche pour le faire remarquer quand Mat la prit de court, plantant un baiser sur les lèvres de Mahaut, et la redemandant en mariage. Oooooh ! Comme dans "la saveur d'un baiser"! Un instant interdite, la blonde reprit vite ses esprits! Faudrait pas que ça se termine trop bien trop vite cette affaire là quand même. Elle se rapprocha d'Elayne, respectant quand même une certaine distance de sécurité afin de ne pas se faire happer par la poigne de fer de belle maman. Elle se pencha vers elle,d'un air innocent, murmurant d'une voix assez forte pour que tout le monde l'entende


- Elayne vous êtes resplendissante permettez moi de vous le dire! Etre soeur d'un Roy vous convient à merveille. N'est il pas encore plus magnifique que lors de son mariage? Enfin je comprends votre émoi. Il est certain qu'un pareil spectacle devant votre frère heurte votre sens de la bienséance. La défense de ma chère soeur est pitoyable, car il est vivant et bien vivant, comme l'atteste papa! Mais dites moi belle maman, ne serait ce point parceque Mahaut a perdu les titres de son ex feu mari, ainsi que ses poules, qu'elle se défend ainsi? Qeulle honte pour vous et pour papa quand j'y repense!






Désolée pour mon absence de cette dernière semaine. Rattrapage du rp au vol!
* et ** : librement adapté des résumés des merveilleux livres de la collection Harlequin aux noms éponymes;

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Florentin
Florentin s'attendait à voir un valet arriver. Ce fut finalement une caravane de laquais, qui voulaient tous voir la famille royale en ses appartements.

Après avoir salué le Roy, le Premier Maître d'Hôtel laissa le premier valet faire goûter ses victuaille à Bathilde, et traversa l'antichambre, choppant un autre valet par le col.
Désormais dans le couloir, l'officier royal expulsa, bâton à la main, cette foule de curieux et ne garda que 3 valets pour le service.


Revenant avec discrétion, et après que quelques bouchées aient passée l'étape "goûteur", le Premier Maître d'Hôtel s'inclina...


Votre Majesté, pour agrémenter le charme de votre discussion, vous pourrez vous sustenter en dégustant des beignets de pomme, et des loukums à la rose. Afin de décrisper les mâchoires et faciliter l'expression, vous pourrez également vous régaler de jambon cru et de pain à l'huile d'olive. Et comme nulle voix enrouée ne sait être suffisamment écouté, sont servis en cuillère des fruits secs et des fruits à coques enroulés dans du miel.

Enfin, un estomac vide étant incompatible avec une discussion sereine et fructueuse, je vous propose des tartines légèrement grillés de terrine de canard, du saucisson de Lyon et un ensemble de froamges de l'abbaye de Noirlac.



Le Premier Maître d'Hôtel proposerait d'autres victuailles selon le déroulé de la conversation...
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Premier Maître d'Hôtel du Roy
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