Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Balade d'un brun qui cherche une blonde...

--Jehan_le_brun_deloinlabas


Ça faisait déjà presque une semaine qu'il était à Murat, ville peuplée de de gens aux moeurs inquiétantes. On se faisait la bise pour un rien, on se lançait des mots doux à vaut l'eau. Le brun n'en pouvait plus, obligé de boire des litre de boisson locale pour se forcer à rester, ou encore il restait terré dans l'écurie qui l'abritait durant son séjours.

La bougeotte, c'est que le Jehan avait le feu au séant. Pas du genre à rester dans le même coin plus de trois jours. De toute manière lorsqu'il lui prenait l'idée de rester plus longtemps, c'est les autochtones qui le viraient vite fait, bien fait.

Le beau ténébreux n'était du genre « fréquentable », du genre qui vous dépossède de votre bourse en vous frôlant deux secondes.

Allongé sur le tas de paille pas fraiche, il pensait à la blondasse qui lui avait donné rendez vous dans le coin. Elle voulait le voir qu'elle lui avait dit dans sa missive, il devait lui manquer. A cette pensée le jeune homme esquisse un sourire en coin. Il faisait souvent cet effet au jeunes femmes, elles s 'accrochaient...

Mais elle c'était différent. A maintes reprises il avait tenté de la mettre dans son pieux, en vain. Elle était même allé jusqu'à lui préférer son frère cadet. Il serre les dents en y repensant. Il avait joué l'indifférent mais ça le taraudait intérieurement.

M'enfin si elle avait fait appel à lui ce ne devait pas être pour ses beaux yeux. Elle devait avoir un plan à elle la catin. Un truc enrichissant mais qu'elle pouvait pas faire seule. Elle avait besoin de lui, il allait se faire désirer..

Pour le moment c'était elle qui se faisait désirer et lui il poireautait dans ce bled en compagnie de son frérot, le Robin.

Lassé d'attendre, il quitte son lit de fortune pour retrouver la populace locale. Une fois qu'il aurait plumé deux ou trois pigeons sur le marché, il reprendrait la route en direction du sud...

Le marché. Ballet de denrées en tout genre, les marchands qui criaient à vous assourdir : la loi du commerce c'était à celui qui avait plus de voix. Le doux froufrou des jupons, les jeunes femmes étaient de sortie pour le plaisir des yeux de notre gaillard.

Le Jehan ne savait plus où donner de la tête, il en oubliait de faire les poches aux passants jusqu'à ce qu'il aperçoit au loin une femme qui a l'air plutôt riche.
Une de ses dames richement vêtues et qui préféraient se mêler aux gueux pour faire leurs achats, ne faisant pas confiance au petit personnel. Enfin ça c'est ce qu'en déduit le jeune homme.

Il s'approche doucement dans le dos de la femme qui semble marchander au dessus d'une étale. Le regard sombre du Jehan capte de suite la bourse qu'elle tient négligemment.

Il s'apprête à s'en saisir quand une main vient se poser sur son poignet...


Hep t'fais quoi mon garçon?
--Zoubyl
[Promenade d'un frisé qui cherche sa frisette]
Soldat d'une armée solitaire, mercenaire, à lui seul il a la reputation de l'armée de tout le Royaume de France, c'est un géant, il est grand , il a une drole de demarche, il s'appel Zoubyl; on le nomme aussi Frisé ou l'homme qui restait toujours debout.

Zoubyl se promenait dans le BA, il en avait fait des rencontres des bonnes et des mauvaises, il juge les femmes comme on juge un legume :

bonne , pas bonne, une façon assez speciale à lui de tater les gentes dames.

Specialiste du VA et VIENT car un soldat ça reste debout mais faut bien que ça s'active sinon ça passe en position de prosternation ou dira-t-on une position de faineant, ça devient très mou et fatigué, puis impuissant, sans force pour combatre contre l'armée voisine l'armée de son aimé la Frisette, Tabounya...

Zoubyl était au garde à vous , près à lutter contre Frisette , celle à qu'il contera fleurette, et pourquoi pas bouclette si y a plus d'affinité.

Certains recherchent la blonde , lui c'est la frisée, la belle, l'humide, peau de pêche, c'est dans le BA qu'il lui avait fixé un rendez vous coquin et galant, entre frisés il pouvait y avoir pas mal de chose, entre duel corp à corp ou une bonne joute verbale pour le maintenir debout le Zoubyl.

Il se contrefiche de la politique de ce comté, encore plus de ce qui peut se passer, pour lui c'est un passage , veut juste plongé son corp dans celui de sa compagne frisé.

Puis pourquoi pas piquer quelques bourses au passage, et tater de bonne demoiselles.

Pour le moment le jeune mercenaire, toujours en garde à vous, patienter sagement ....



ô Tabounya, vient que je te caresse, vient que je compte tes boucles , vient que je te conte fleurette, je veux que tu sois mon drap cette nuit je serais ta lune, je veux que tu sois l'eau et que je sois ton puit, je veux que tu sois ma colombe et pas ma pigeonne, comme l'autre folle de Hmama, je veux que tu sois mon rayon de soleil, qui me fera bronzer toute la nuit à la place du jour. Je veux que t'abandonnes dans mes bras , puis on verra ....ce que ça donnera toi et moi!


Il chantonnait son ôde à l'amour, pas très troubadour et encore moins romantique, mais le Zoubyl desirait la Tabounya.

Il se pose au pied d'un arbre, et se met à revasser des divers choses qu'il pourra faire avec la frisée, du tricot, joué à la belotte, faire des bataille de boule de neige en été , faire de la planche à voile à Mt Brisson, manger des pommes d'amour à Aurillac , faire des feux de bois à Murat, puis pourquoi pas detrousser quelques passants avec elle.

C'était l'amour à la Zoubyl.
--Manon_la_mutine
Le faire attendre, mariner, poireauter, là était tout l'attrait...
Alanguie sur un lit, les draps de lin négligemment repliés dévoilant une cambrure bien marquée, les bras repliés de façon à ce que ses paumes puissent recueillir son visage aguicheur.
La blondinette profitait de la petite brise de l'aube, celle-ci entourant les volcans au loin de volutes de brumes qui s'évaporeraient dès l'apparition de l'astre lumineux. Comme des gueux qui fuiraient face à une armée.
Esquisse de sourire, il était là, elle le savait, elle le sentait, jamais il ne lui avait fait faux bonds et pourtant il était le seul auquel elle refusait catégoriquement ses faveurs.
Faut dire que de tripots en tavernes lugubres elle en avaient vu des visages, entre autres...Des brigands de tous bord elle en avait enlacé...Le jupon volage moyennant compensation c'est ainsi qu'elle gagnait sa vie, pas de quoi pavoiser mais suffisamment pour vivre. Orpheline, elle n'avait pas eu la rencontre heureuse, et les formes se galbants avec l'âge on avait pas hésité à en tirer profit.
Fataliste la Manon s'en plaignait pas ! L'oreille attentive elle récoltait les confessions de la béatitude virile sans jugement, un peu comme à confesse sans l'absolution des pêchés.

Mais lui...

Il avait ce quelque chose de différent, ce regard mélancolique qui trahissait un passé plein d'ombrage sans qu'il n'en parle. Sans savoir comment il la touchait bien plus qu'elle ne se l'avouait.
Cette décharge de chaleur quand ses pensées dérivées vers lui, les frissons qui la parcouraient à son contact et qu'elle refrénait invariablement pour ne rien laisser paraitre.
Mais plus que cette attirance infondée, inconcevable et vouée à l'échec, elle avait besoin de lui.
Les infos qu'elle avait récolté lui permettrait de mettre un peu de beurre dans les épinards mais sans lui, elle n'y parviendrait pas. Pour ça qu'elle s'était résignée à lui écrire et à le revoir ici et maintenant.
Soupir lorsque ses pieds embrassent le sol. Appréhension quand le tissu effleure ses hanches pour se vêtir. Sourire quand elle entoure nonchalamment ses cheveux d'une simple étoffe de soie leur laissant la liberté de badiner sournoisement avec la naissance de ses reins.

Arrivée au marché, balancement insolent de ses hanches qui vaut à la blondinette les foudres des épouses méfiantes. Elle n'en a cure et leur offre un sourire narquois en retour.
Son regard se porte sur cette silhouette bien dessinée, les épaules robustes et la main leste, elle l'observe un moment du coin de l'œil, mordillant sa lèvre amusée par son manège autour de cette gouvernante aigrie au faciès renfrogné.
Au moment fatidique elle se dévoile à lui ensserant son poignet et lui susurre.


Hep t'fais quoi mon garçon?

Moue faussement réprobatrice sous le regard surpris.
L'étreinte se fait caresse jusqu'à la rupture, le temps d'un clin d'œil et la blondinette s'évapore dans la foule en riant.
Prise de contact fugace, impossible de parler sur le marché, trop de regards et d'oreilles tendues et l'entraine dans son sillage vers plus de tranquillité.
--Zoubyl
[que le temps est long à attendre son aimée la frisée, dure pour un soldat solitaire en garde à vous dans un coin perdu du BA]

Zoubyl était toujours allongé, il reve de la peau de pêche de sa douce Tabounya, ses cheuveux hirsutes et frisées noir comme l'ebene, puis ses levre pulpeuse rouge vif, puis ses grands yeux en amandes, ses douces courbes , ses formes genereuses, tout ce qui pouvait maintenir un soldat debout.

Il était temps de voir son sablier, qui coulait lentement mais surement, le temps passé, le soleil s'était levé et couché plusieurs fois, le piètre troubadour l'attendait toujours sa muse, son Inspiration, son coeur, son âme, il decide de rebrousser chemin, ce n'est pas ce soir qu'il efleurera de ses levres sa douce aimé.

La frisée s'était jouée de lui, pour la Xème fois, elle lui avait fixer un rendez vous, poser un jolie lapinou, de quoi le faire languir et de quoi la desirer encore plus , la Tabounya était une chipie, et il amait ça, aguicheuse, et dominatrice à la fois, le geant Zoubyl se retrouvait comme un pleutre.

Décidé à quitter un peu le BA, Zoubyl , s'en va en regardant toujours derriere lui, esperant voir la silhouette de son coeur.



ôde à Tabounya,
je suis pas un poête
mais que je t'aime , que je t'aimeeeeeeeeeeeee
je veux sentir ton corp près du mien,
je veux te caresser et t'aimer comme je le fais jamais!
je veux toucher tes bouclettes,
je veux que tu sois ma colombe une nuit!
que tu t'envole le lendemain si tu veux!
je t'aimeeeeeeeee
je t'aimeeeeeeee
je veux que tu saches que je serais toujours au garde à vous pour toi!
je veux que tu saches que je lutterais pour rester debout pour toi!
je veux que tu saches que je maintiendrais la cadence de nos luttes de corps à corps!
je veux que tu saches que j'en parlerais le moins car j'en ferais le plus!
que je t'aimeeeeeeee, que je t'aimeeeeeeee
je veux que tu saches que si tu trouves ce poemes ridicule,
que tu ne t'appeles pas Tabounya
que tu n'as pas de frisettes hirsutes à la place de tes cheuveux raides et ternes,
je veux te prevenir qu'il ne faut pas te moquer car je ne suis pas un poete et que elle!
ma tabounya elle sait que je ne suis pas un conteur de fleurettes, mais plutot un conteur de frisettes!
repose ce poeme où tu l'as trouvé , Tabounya le retrouvera je suis sûr!

ton Zoubyl
ton aimé!
ton pigeon!


Laissant un parchemin, un peu roulé et abîmé sur une place un peu publique, visible de tous, Zoubyl n'a pas honte d'exprimer ses sentiments!
--Jehan_le_brun_deloinlabas


[Qui se ressemble s’assemble ?]

Légers soupire de soulagement en voyant les yeux bleus de la Manon posés sur lui… Elle était là enfin. Le contact avec sa peau le fait frémir un instant, il secoue la tête comme pour chasser ce sourire attendrie qu’il lui offre malgré lui. Il était attachait à celle qu’il appelait la catin bien plus qu’il ne le laissait paraitre. Elle n’avait rien de semblable à ces filles de joie que l’on rencontre partout, elle avait cette façon de marcher qui donnait l’impression qu’elle dansait, ce regard expressif qu’elle savait déguiser, tantôt mutin, tantôt chaste ou encore il se faisait racoleur, celui qui plaisait à sa « clientèle » Jehan lui, préférait le mutin, il aimait croire qu’elle le réservait pour lui ce regard là, défiant , insolent et qui lui donnait cet air inaccessible. Et plus elle était inaccessible plus il avait envie d'elle.

Lors des longues nuits où il était sobre le brun se mettait à penser à la blonde, un manque envahissait son être, sentiment nouveau qui le perdait... Il se demandait ce qu’elle pouvait bien faire, dans quel lit et quel était le pignouf qui avait la chance de promener ses mains sur le corps de la Manon. Faveur qu’elle ne lui accorderait jamais à lui. De jalousie il affichait grimace qui venait tordre les traits fins de son visage. Jaloux. Alors une une bouteille à la main, il finissait la nuit saoul comme toutes les autres nuits. La blonde avait quand même réussi à lui faire oublier toutes les autres femmes, plus particulièrement cette brune angevine qu’il affectionnait depuis l’enfance, rêverie de gamin sur laquelle il avait mis un trait. Il laissait s’exprimer ses besoins d’homme entre les bras de femmes quelconques, insipides, ses pensées tournées vers la farouche blondasse…

Elle était là, il la regarde,interdit, jusqu’à ce qu’elle fasse volte face, l’invitant implicitement à le suivre. Il oublie la bourse de la riche dame. Sourire amusée aux lèvres en entendant son rire, elle se moquait et lui la suivait tel chien suivrait son maitre…ensorcelé mais sachant pertinemment qu’il n’aura rien d’elle, pas même un sourire sincère. Il se contenterait de sa présence, froide et distante. En même temps il ne tenait pas à se montrer transparent non plus, il savait se montrer dédaigneux, c’était même sa nature, il ne changerait rien, même avec elle.

Après avoir suffisamment marché pour être à bonne distance du marché, le Jehan la rattrape en posant fermement la main sur le frêle poignet, la faisant se tourner d’un geste, face à elle, regard maintenant indifférent voire arrogant, ravalant une furieuse envie de coller ses lèvres contre celles de la jeune femme

Bon personne ne pourra t’entendre ici blondine, dis moi ce qui t'amène, pas envie d’y passer des lunes…

L’attention de jeune homme fût alors attirée par un papier qui volait au gré du vent. Il s’en saisit quand celui-ci était à sa porté, il lit et finit par éclater d’un grand rire , laissant découvrir ses ses dents blanches pas encore usées par le temps… Il devrait peut être faire pareil tient, un poème « Ode à la catin ». Il tend le petit parchemin à compagne, sourire en coin.

Tiens de quoi te faire rire la ribaude


« Doit vraiment être désespéré le pov’gars et les pov'noms quoi »pense t-il…



ôde à Tabounya,
je suis pas un poête
mais que je t'aime , que je t'aimeeeeeeeeeeeee
je veux sentir ton corp près du mien,
je veux te caresser et t'aimer comme je le fais jamais!
je veux toucher tes bouclettes,
je veux que tu sois ma colombe une nuit!
que tu t'envole le lendemain si tu veux!
je t'aimeeeeeeeee
je t'aimeeeeeeee
je veux que tu saches que je serais toujours au garde à vous pour toi!
je veux que tu saches que je lutterais pour rester debout pour toi!
je veux que tu saches que je maintiendrais la cadence de nos luttes de corps à corps!
je veux que tu saches que j'en parlerais le moins car j'en ferais le plus!
que je t'aimeeeeeeee, que je t'aimeeeeeeee
je veux que tu saches que si tu trouves ce poemes ridicule,
que tu ne t'appeles pas Tabounya
que tu n'as pas de frisettes hirsutes à la place de tes cheuveux raides et ternes,
je veux te prevenir qu'il ne faut pas te moquer car je ne suis pas un poete et que elle!
ma tabounya elle sait que je ne suis pas un conteur de fleurettes, mais plutot un conteur de frisettes!
repose ce poeme où tu l'as trouvé , Tabounya le retrouvera je suis sûr!

ton Zoubyl
ton aimé!
ton pigeon!
--Manon_la_mutine
[La vengeance ! Un plat qui se mange froid...]

Sillonnant les rues, la blondasse se retourne de temps à autre pour être qu'il est bien là, regard lumineux qui donne à ses iris bleutés une profondeur que seul lui peut faire émerger.
Les voilà à bonne distance des badauds quand d'une main déterminé et rugueuse il la stoppe dans son élan, l'obligeant à lui faire face, la blondinette en a le souffle coupé.
Sa chevelure doré comme les épis de blé avant la fauche retombe naturellement autour de ses épaules, minois redressé vers le ténébreux.
Ô combien il l'agace, passant d'un sourire attendri à cet air impatient et si détaché qu'il affiche à présent lui ayant comme effet sur elle une douche froide.
Sotte ! Elle n'est qu'une catin, plissement de nez rageur, comment aurait-elle pu s'imaginer qu'il en soit autrement ?
Elle qui s'offre pour quelques écus, libérant les tensions de ces messires, assouvissant leurs pulsions...Comment aurait-il pu la voir autrement...

la Manon se mord l'intérieur de la lèvre jusqu'à sentir ce goût métallique qui lui emplit la bouche, profitant qu'il lise un bout de vélin égaré. L'éclat de son rire chassant les ombres sur le visage de la blondasse lui rendant son sourire, elle récupère le vélin curieuse le lisant à son tour.

Déclaration enflammée comme la blonde n'en aura jamais.
Ses atours et sa façon de les utiliser semble être la seule chose qui mettent les hommes en émoi jusqu'à la quintessence du plaisir puis comme si elle s'éteignait brutalement une fois leur besogne accomplie ils s'en détournent.
Peut-être pour ça qu'elle ne lui cède pas, de peur que lui aussi s'en détourne...
Sourire en coin pour donner le change, elle laisse le message reprendre son cours.


En voilà un qui n'a pas peur des mots...

T'as raison, ici ça sera parfait, je t'ai d'jà assez perdre de temps !
Donc voilà je t'ai fait venir pour que tu tue un homme.


S'essayant sur un muret et l'invitant à en faire de même, la Manon se lance dans le récit expliquant la raison de sa requête. Son regard passant de lui à ses jupons qu'elle triture du bout de ses doigts, elle raconte.
Dévoilant pudiquement ce qu'elle n'a jamais dit à personne.


Quand j'étais môme, je vivais avec une vielle dame dans le Maine, elle était bonne avec moi vraiment...
La brave Germaine m'avait recueillie et me considérait comme sa propre mioche, c'tait pas la vie facile mais j'étais heureuse.
Les années passèrent et un beau jour le Maine fût envahi par de vils angevins, mettant le village à sac, séquestrant enfants et violant les femmes et ma bonne Germaine avec le poids des années sur les épaules quand ils ont réduit sa maison en cendre elle y est restée, s'effondrant sur le pavé...


Larme de rage qui perle le long de la joue de la blondasse qui détourne légèrement la tête, inspirant une bouffée d'air avant de poursuivre.

Ce qui furent à la tête de cette armée de fêlons se nommaient Penthièvre, et aujourd'hui un des leurs est ici en ville j'ai entendu son nom il y a quelques jours en taverne.
M'en fout si il n'y était pas son simple nom suffit à le voir mort.


Lui laissant le temps d'ingurgiter sa diatribe, les iris l'observent partagés entre inquiétude et l'envie irrépréhensible de le toucher, de le sentir.

T'veux bien m'aider ?
--Jehan_le_brun_deloinlabas


Le sourcil arqué, l’œil sombre du Jehan devient mi- interrogateur, mi-amusé . Tuer un homme ? Rien que ça… Elle le dit comme si elle lui demandait d’aller cueillir une pomme. Il refuse son invitation à la rejoindre sur le muret en secouant doucement la tête puis l’écoute… Touché par la vulnérabilité de la blonde alors qu’elle raconte son histoire.

L’impression qu’elle laissait tomber les barrières invisibles qui l’entouraient, elle se livrait à lui… Pendu à ses lèvres, attentif, pincé au cœur quand il voit la larme glisser sur le visage de la jeune femme. Un pas vers elle, envie de la serrer contre lui, elle a l’air si fragile, cependant il se ravise en la voyant détourner le regard… Il respecterait sa pudeur.

Un angevin, un Penthièvre qui plus est… Tâche ardue devant laquelle il aurait fuit en temps normal. Le Jehan était tout sauf suicidaire et lutter contre un Penthièvre c’était un peu ça à ses yeux , il se pendrait que se serait pareil. Mais la vue de la Manon les yeux humides, un bloc de pierre qui fondait comme neige au soleil, c’est l’image qu’il avait d’elle à ce moment.

Le brun se racle la gorge et s’approche d’elle, lui sourit doucement avant de lui prend une main. Le tout avec une douceur qui lui était inhabituelle. En temps normal la première question qui lui serait venu aurait été « qu’est ce que j’y gagne moi ? ». Là un seul désir, celui de voir s’évaporer toute source de tristesse pour la blondinette. Pour sur il l’aiderait…


On le trouve où ce Penthièvre ?... T’s sais quoi je pense qu’on sera plus tranquille en face d’une bonne chope… Allez viens la Manon, je connais un tripot malfamé dans le coin, on y s’ra tout aussi tranquilles…J’y ai même vu un lépreux, c’est dire...

Il la regarde encore, protecteur, oubliée cette froideur qu’il voulait lui montrer. Il la saisit par la taille pour l’aider à descendre,léger frisson qui lui parcourt l’échine,douce et surprenante chaleur qui l'envahit, il était contre elle. Court instant de bonheur pour le Jehan … Il la pose délicatement à terre et l’invite à le suivre en s’écartant.

Ils marchent un bon moment avant d’arriver à l’auberge qu’il avait remarqué quelques jours auparavant. Il en était devenu presque un habitué. Salue de la tête en direction du tavernier, il commande deux chopes avant d’aller s’installer à une table au fond, loin des oreilles indiscrètes et des yeux baladeurs qui pourraient se poser sans vergogne sur la Manon… Jaloux le brun...
Aurelien_de_dhoye
[Montbrisson , étendard pas encore en berne]

Voila que Aurélien quittait la taverne , dur après-midi qui s'annonçait , vendre ci , vendre ça , bien des choses plus que à sa porter , c'est qu'il savait y faire , et pour bien réussir tout ceci , il avait prit soin de s'offrir un excellent plat de viande et légumes plus que savoureux dans la taverne . Tu parles , un bout de gigot pourri et des choses qui devait être des tomates , j'avoue tout de même avoir des gros doutes la dessus , mais ce foutu idiot de Penthièvre à tout bouffé , l'avait bien faim dira t'on ... Quoique , il a toujours sacrément la dalle celui la , à bouffer chaque jour dans son manoir de Saumur pour quelque trentaine d'écus alors que à coté de pauvre mendiant , des foutus manouche se nourrissait d'une mie de pain , ou encore d'un pauvre épie de maïs ... et lui les regardait souffrir par la fenêtre et toujours sa l'amusait , le malheur d'autrui il n'en avait cure , que ne comptait sa propre personne et l'honneur de sa famille comme de son duché si cher à son sang adoptif. En tout cas du respect , il en avait , mais à différent degré , pour les différents rang sociaux , on ne lui avait pas appris à apprécier les mendiants , c'est pas tout seul qu'il se ferait cette éducation , il avait bien d'autre chose à faire ... comme commercer.

Ah et le voila arrivé au marché , étale placé et , oh bien belle surprise , toutes les stères de bois vendus avec un bénéfice considérable ont enfin trouvé preneur , alors que ce même marché s'emplit tout à coup de bois , c'était qu'il est malin l'angevin coté affaire et place toujours le bon produit au bon moment pour rafler les grosse mise ... ben oui , la valeur de la stère à déjà descendu de vingt denier depuis que les siennes ont disparu. Hop hop hop , fallait encore liquider le reste de peaux et de fruit , c'est qu'il était pas des plus friand de fruit dans le coin , c'était bien plus rentable du coté de Murat , par contre le marché des peaux est enfin revenu à son avantage , pas moins de dix sept peau vendus ces deux dernier jour , et l'or s'amassait dans sa bourse , alors qu'il ressortait pour financer quelque pan de l'armée de l'ami Lelmax.

Les affaires se faisaient et ce foutu marché était bondé de monde , du plus beau au moins beau , du plus culotté à la plus à poil et coté sexy , il y avait de la jolie donzelle , entre la nobliaux et sa robe dernier crie qui pousse bien ses seins et la catin qui roulait du cul au coin des tentes , elle par contre habillé bien moins classe , c'était pas du couturier parisiens pour sur. Et son regard fini par se poser sur cette jolie fille , déjà bien accompagné , mais par quoi ? un gueux ? un puant ... Allez ne prenant que son courage de profiteur de ces belles dames à deux mains , il se dirigea vers le couple , avec son allure qui arrache les yeux , genre Brad Pitt , dans ses plus beaux film , façon Top Gun.


Salut ma mignonne ... ça te dirait un p'tit tour ?
_________________
Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
--Manon_la_mutine
Elle s'était épanchée bien plus qu'elle ne l'aurait voulu et se sentait un peu ridicule d'avoir baissé sa garde devant lui, il n'avait même pas chercher à profiter de la situation, ce qui en soit le rendait encore plus attirant.
Ce picotement qui lui avait parcouru le ventre quand il l'avait soulevé pour la relever l'avait encore plus déstabiliser, elle aurait tant voulu rester au creux de ses bras puissants et protecteurs mais ils avaient quelque chose à régler.
Elle l'avait suivi nonchalamment jusqu'à la taverne, légèrement rebutée à l'idée d'y croiser un lépreux quand même mais les chopes de bière avait eu raison de sa mélancolie rétrospective et elle affichait à présent un sourire mutin au beau ténébreux faisant fi des gueux environnants, aucune envie de racoler quand elle était avec lui .


On devrait p'tete essayer de retourner vers le marché, à ce qu'il parait il commerce pas mal...

Ecus lancés au tavernier, v'là la blondine et le brun de retour entre les étals, démarche chaloupante, cheveux au vent et décolté gourmand.
Les iris qui scrutent les marchandises et leurs revendeurs à la recherche d'indice au côté du brun.
Mordillement de lèvre, ses muscles saillants et son regard sombre et déterminé...comment se concentrer face à un tel spectacle.
la blondine secoue sa tignasse dorée avant de se rapprocher d'un étal bien achalandé aux côtés du brun quand un autre brun fait son entrée en scène.
Port altier, vêtements finement brodés, démarche déterminée pour sur celui-là n'est pas né dans la fange ! Pas moche en soi mais tellement insipide face au ténébreux qu'elle sue par chaque pore de sa peau halée par les voyages.
Regard bleuté lancé vers le ténébreux pour mieux se rappeler qu'il ne lui donnera jamais ce qu'elle désire...
La blondine respire à plein poumon, ne jamais mordre une main potentiellement nourricière.


Salut ma mignonne ... ça te dirait un p'tit tour ?

Là au moins pour une entrée en matière, le brun avait au moins la franchise de pas tourner autour du pot, la remettant aussitôt à son rang de catin, pas vexée pour deux sous la Manon elle sait ce qu'elle est et d'où elle vient.
Sourire aguicheur, la Manon cligne des yeux, sa main passant délicatement pour jouer avec quelques mèches de sa tignasse.
Pourtant elle n'arrive à refréner un haussement de sourcil, cet accent, sans lui être familier il sonnait à son oreille comme quelque chose de déjà vu, d'insaisissable...


'lut l'étranger...Un p'tit tour hum...ça peut se faire...Toute possibilité et envisageable et négociable...

Iris qui descendent vers une bourse bien rebondie, voilà qui promet d'être une journée rentable pour la blondasse.
--Jehan_le_brun_deloinlabas
Chassez le naturel, il revient au galop. La catin n’était qu’une catin, elle passait vite des larmes aux rires. Il lui trouvait même un certain talent de comédienne, elle tenait à le trouver l’angevin, engeance Penthievrique.

Les yeux noirs ne quittait pas les courbes parfaites de la blonde, elle lui donnait l’impression d’être une ondine qui se glissait entre les étales, comme une sirène dans les la mer ou encore la jolie petite chèvre de messieurs Seguin qui gambadait dans la bruyère. Sauf que contrairement à la chèvre, la Manon ne laisserait jamais approcher par le loup qu’elle voyait en le jeune homme. C’était cette impression qu’il en tirait, il était un vilain méchant, loup, un pestiféré qu’elle rejetterait toujours, lui préférant des hommes inintéressants…

En parlant d’homme inintéressant vlà t’y pas qu’un jeune minot montre son nez, et ose poser ses yeux sur la blonde et même lui parler… Le Jehan affiche une grimace, envie de tordre le cou du jeunot , mais il sait que la Manon l’enverra voir ailleurs si elle y était, ils étaient occupé là… Ah ba non, douche froide pour le beau brun, elle accepte . Il hausse un sourcil, il avait accepté de l’aider pas de tenir les chandelles pendant qu’elle se faisait sauter par…par ce truc infecte à l’accent …angevin. Il hausse les épaules avant de se mettre entre eux, sourcil froncé sur la blonde


Heu plus tard la blondasse…là on a autre chose à faire, tu sais le truc là…l’homme qu’a tué ta grand-mère toussa

Oublié la douceur dont il avait fait preuve précédemment, là il utilisait un ton sec, il la regardait avec un certains mépris, étonné lui-même par cette jalousie qui l'envahissait face à un asticot richement paré. Il s'adresse maintenant au dit asticot, agacé

T'entends pas quand on te parle?...on a dit plus tard!!
Aurelien_de_dhoye
[Montbrisson , étendard en berne]

C'est qu'elle était bien mignonne la blonde , un poil charnu , ce qu'il faut la ou il faut , au moins du 95E niveau des seins , de quoi palper , voila qui rendait l'angevin plus jovial que jamais , et toujours aussi classe dans son regard de beau ténébreux , façon Michael Douglas . Et l'autre clanpin de gueux qui le matait à coté , mais il voulait quoi lui ? Tu veux quoi toi ? J'te colle une baffe , ou que j'étripe ? Allez du balais , elle est pour moi cette donzelle . Mais c'est qu'il y tenait ce bougre de puant , il la voulait pour lui seul , et pourtant elle avait déjà offert son délicieux sourire au Penthièvre , un brin sexy , ondulent supérieur , la langue juste visible , oh oui ! Que c'est beau , et l'autre malade de Jehan qui coupe . Mais mertu veux quoi ?


Hum ...


Il lève les sourcils et tient son regard vers la jolie minette , et l'autre qui continue son discours , il se tourna légèrement pour faire face à cet homme qui semble bien déterminer à le voir bouger du marché et de le faire retourner à son étale. Et maintenant il voulait que l'escroc de commençant bouge ses fesses ?


Foutresaintgeorges de mes trippes ! Mais c'est quoi cette catin qui a son potichon collé au cul ?...

Va t'gratter la blonde ... j'te paye quedal avec c'crétin à coté ...


Il retourna sa veste ( dans tout les sens du terme ) et repris route vers son étale , mais voila déjà que le gamin le rappelait aux affaires dans les faubourg , fallait reprendre direction de la colline , ou y'avait quelque conneries à régler avec cette armée .

Quoi la démonter ? ... Mouarf , et j'y ai foutu toute ma tune ... sa race , me font grave chier ces politicards ! ... L'est temps de se tirer la.

_________________
Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)