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[RP] Allégeance pour le comté du Béarn

Melissandre_malemort
Invitation envoyé, trône astiqué, huissière dûment apprêtée... Tout était près pour accueillir la future comtesse dont le Premier Secrétaire disait tant de bien.

Ce jour, son charmant collègue Richard officierait à ses cotés.
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Richard.de.cetzes
Le Cetzes arriva au sein de la salle du trône et salua, à la fois avec chaleur et profond respect, son altesse royale Mélissandre. Convenablement habillé, il était prêt à recevoir la future comtesse en ces lieux royaux.

Votre altesse, comment allez-vous, en ce jour ? Je suis bien content de vous retrouver.
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Lucie

Mon petit un est le staccato des souliers sur le sol du palais royal ; mon petit deux est un bruissement de soie, doux et léger comme la neige qui couvre les cimes de ses Pyrénées bien-aimées ; mon petit trois est une tête haute surmontée d’une paire d’yeux menthe à l’eau exprimant une incommensurable fierté ; mon petit quatre est une âme en proie à une tempête de sentiments comme on en a rarement vu : joie, peur, ébahissement, orgueil, détermination, vulnérabilité... ; et mon tout forme une Lucie sur le point de prếter allégeance à la couronne de France pour sa province d’adoption.

Ainsi donc, introduite auprès du Second Huissier et de son collègue, la Fleurie prend une inspiration, s’arme d’un sourire et s’approche du duo auquel elle adresse un signe de tête hautement respectueux.

    - Le bonjour, fait-elle d’un ton qui se veut calme et mesuré, avant d’ajouter, parce qu’il parait qu’il est poli de se présenter : Je suis Lucie de Saint-Jean.


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Richard.de.cetzes
Richard s'avança vers la future comtesse et inclina la tête, en guise de salutations sincères.

Mes respects. Je suis Richard de Cetzes, huissier royal en charge de votre cérémonie. J'espère que votre voyage jusqu'au Louvre fut sans la moindre embûche. Je suis à votre entière disposition et répondrai à chacune de vos questions, si besoin est.
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Lucie

La demoiselle aux fleurs n’est définitivement pas encore habituée aux marques de respect qu’elle reçoit depuis peu mais, alors que le naturel la pousse à dire à l’huissier qu’il n’est guère nécessaire de s'incliner ainsi, elle se retient et se contente d’offrir au jeune homme un sourire qui se veut chaleureux. Après tout, elle n’est plus juste elle, mais la représentante du Béarn et son joli petit comté, quoiqu’ayant trop souvent joué les enfants rebelles, mérite bien les honneurs.

    - C’est un plaisir de vous rencontrer, sieur, et je vous remercie de vous enquérir de mon voyage. Il s’est bien déroulé, si l’on omet le froid perçant de ce mois, souffle-t-elle donc, avant d’enchaîner. Je ne me pose, pour l’heure, pas de questions, si ce n’est sur l’identité de la personne auprès de qui je vais délivrer mon allégeance ?

Par ce que c’est là, la grande question en vérité. Le roi viendra-t-il lui-même pour accepter l’allégeance d’une province qui, dans un passé encore bien récent, a cru pouvoir s’arracher aux bras aimants d’un royaume qui, pourtant, demande bien peu et donne beaucoup, ne serait-ce que par le prestige qui l’auréole ?
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Lanfeust86
Le Béarn.
Voilà bien une province au combien intéressante de part le passif indépendantiste qu'il a lui même connu lorsqu'il était huissier et héraut.
Une nouvelle régnante signifiait, il l'espérait, un peu de renouveau et de pourquoi pas réchauffer un peu les relations entre Paris et Pau.

Le Roy arriva dans la salle du trône après avoir salué Méissandre, il attendit patiemment la suite des événements.
Il y avait de quoi dire durant cette allégeance.
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Melissandre_malemort
- Je vais bien Richard, toujours.

Souriant à son ami, Mélissandre inclina ensuite la tête pour Lucie. La jeune fille paraissait encore si jeune, si fraiche. Il était à espérer que sa douceur influe sur la politique du Bearn et que la suite soit plus calme.

Après une révérence au Roi, la princesse laissa à son collègue le soin de gérer la cérémonie.
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Richard.de.cetzes
Tout le monde était là. Le Roi avait fait son arrivée, promptement. Richard lui accorda une révérence. L'office allait donc pouvoir débuter.

Il en est de même pour moi, rassurez-vous. Il est important de s'informer sur la qualité du voyage de chaque invité. L'identité de la personne auprès de qui vous délivrerez votre allégeance est sur le trône, là. Avez-vous une autre question avant que nous débutions ?
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Lucie

L’arrivée du roi, saluée par une révérence de la Fleurie, répond à la question de cette dernière avant que l’huissier n’ouvre la bouche. Tâchant de garder un air parfaitement neutre, elle tourne les yeux vers le Cetzes et, puisqu’elle a été informée du déroulement de l’office par la comtesse sortante, elle lâche un très sobre :

    - Je n’ai pas d’autres questions. Nous pouvons y aller.

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Richard.de.cetzes
Il hocha la tête. L'office débutait.

Lucie de Saint-Jean, nouvellement portée à la tête du Béarn, choisie par le peuple et reconnue par le conseil nouvellement élu.
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Helene.blackney
    L'idée m'était venue suite à une discussion sur le fromage. J'avais trouvé la spécialité que j'allais présenter ce jour. Avant de partir avec les mets, je répétais mon explication devant mon miroir. C'était pas si facile que ça de plaire à sa Majesté. Toujours avec un peu d'anxiété, j'arrivais en salle du trône, saluée par les huissiers. Je leur lançais avec un clin d'oeil.

    - Vous avez faim j'espère

    Car je prenais plaisir aussi à servir tous les membres de la maison royale. J'aimais bien avoir l'image de cette blonde gourmande qui adorait faire goûter à ses amis.
    Je me faufilais discrètement, le Roi était plongé dans ses pensées qui devaient être ô combien importantes. Je me tenais droite, toute ouïe pour écouter cet hommage.

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Héraldiquement non conforme...à venir.
Lucie

Le ton est donné, il faut se lancer et c’est donc à pas lents – c’est que ce n’était pas vraiment le moment de se vautrer – que la Fleurie s’approche du trône. Elle est si anxieuse qu’elle a l’impression que ses poumons sont comprimés par des blocs et pierre et le sang lui bat les tempes si fort qu’un instant, elle craint de s’évanouir. Mais, s’accrochant aux mots de l’Amoureux qui lui a assuré qu’elle serait parfaite, elle se ressaisit et, petite chose gracieuse, s’incline face au roi, ses jupons formant comme une corolle de soie autour d’elle. Cette révérence, très assurée, est teintée d’un profond respect, mais en rien obséquieuse.

    - Votre majesté, permettez-moi de vous féliciter pour votre, encore récente, élection et vous dire que c’est un honneur pour moi que de prêter serment en ce jour. J’ai le vif espoir que les semaines à venir nous permettent de voir le Béarn se rapprocher de la Couronne.

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Lanfeust86
Le Roy entendit son huissier annoncer la nouvelle régnante du Béarn et le rouquin observa l'entrée d'une jeune demoiselle.
Il lui adressa alors un sourire pour la rassurer car elle semblait assez anxieuse.

Lucie de Saint Jean le bonjour.
Nous vous remercions pour vos félicitations elles sont appréciées et Nous sommes très heureux de savoir que vous attachez une grande importance au rapprochement entre le Béarn et la France.

Nous savons que le passé a été tumultueux mais l'avenir ne peux être que meilleur et sachez que nous comptons nous rendre en Béarn comme dans toutes les provinces du Royaume.

Mais je vous en prie, Nous vous écoutons à présent.
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Lucie

L’annonce de la venue du roi dans les mois à venir, doublée du souhait conjoint du régnant de voir s’opérer un rapprochement, arrache un sourire à la demoiselle aux fleurs. Voilà qui, à n’en pas douter, offrira une formidable occasion d’animer son comté et déjà, elle imagine fêtes, balades dans les Pyrénées et autres dégustations de Jurançon. Mais avant cela, le serment qu’elle prononce avec conviction, le regard levé vers la rousse majesté.

    - En ce jour, devant vous et devant Dieu, moi, Lucie de Saint-Jean, élue par le peuple et portée à la tête du Béarn par son conseil, je promets consilium, auxilium et obsequium à la Couronne de France représentée par le Roi, Sa Majesté Lanfeust de Troy.

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Lanfeust86
Le Roy écouta alors le serment de la jeune régnante qu'il pensait sincère dans ses propos et cela le rassurait.
Il ne lui restait plus qu'à répondre.

Nous entendons votre serment Dame.

Nous, Lanfeust de Troy, Roy de France, acceptons votre allégeance et Nous vous promettons en retour à vous Lucie de Saint Jean, Comtesse du Béarn, la protection, la justice et la subsistance durant l'ensemble de votre mandat.

Et de se lever pour aider la nouvelle Comtesse à se relever afin de lui apposer le baiser vassalique, symbole de l'union entre un vassal et un suzerain.

Nous vous souhaitons un mandat prospère pour votre province et Nous vous invitions à apporter les conseils de Béarn au sein des feudataires.

Un bref signe du Roy à Hélène qui pouvait ainsi s'approcher.
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