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[Campements] Joutes du Lyonnais-Dauphiné

Gailen_d_arduilet
[Retour au campement]

Il écouta les sages paroles de la jeune femme, se gardant bien de lui avouer que les pourparlers étaient déjà engagés avec plusieurs prétendantes et que l’une d’entre-elles était même à l’origine de son abandon en la cathédrale d’Aix. Se relevant il emboîta le pas de la blonde.

Vous avez raison, il est temps de prendre possession de mes quartiers et de m’informer sur les horaires du tournoi. Ce serait idiot d’être venu ici pour être éliminé par forfait dés le premier tour. Je vous priverait de la joie de me voire manger le sable de la lice.


Les deux insouciants donnaient beau spectacle à leur retour dans le brouhaha du campement qui s’installait. Vêtements couverts de brins d’herbes et autres résidus herbacés de leur pose champêtre, la blonde ponctuant la scène par des pieds nus et des bottes à la main. Arrivés devant la tente principale il marqua un temps d’arrêt.

Je ne sais pas si un tableau d’affichage a déjà été installé. Il est sans doute du rôle d’un écuyer de courir le campement à la chasse aux infos, mais en tant qu’amie, il me semble opportun de vous laisser le loisir de revêtir une tenue plus fraîche et appropriée avant de vous confire l’une ou l’autre mission.

Pendant que les deux discutaient, pensant la tente vide, que pouvaient donc bien faire Bart et Marguerite ?
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Albin.
[Campement isolé du rejeton Ar Sparfel]

Quelques minutes de repos dans la tente et Albin ressorti revigorer. Il jeta un œil vers le ciel où les rayons de soleil brillaient en permanence.
Posant la main devant ses yeux de sorte à ce qu'il puisse voir un peu ébloui par le soleil.

Albin apercevait une dame qui semblait un peu perdue. Il s'approcha alors d'Aryanha.

Vous semblez perdue dame! Puis je vous aidez? Vous cherchez quelqu'un en particulier? Vous êtes jouteuse?

Il adressa un sourire avant de se présenter.

Pardonnez, je me suis pas présenté. Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou enchanté Dame?

Il voyait bien qu'à la prestance c'était quelqu'un qui est d'un niveau social élevé. Est elle notre elle aussi? Une bourgeoise? Mais point gueuse en tout cas.
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--Bart
[Campement d'Arduilet - En tente glaciale : Marguerite et Bart

--Koen a écrit:
Tout est prêt, bien évidemment ! Faites amener les malles du Comte ici et la tente des hommes d’armes se trouve à côté.


Le garde personnel du comte regarda l'homme de spectacle donner sa représentation sans même lui accorder la grâce de hausser un sourcil ou de bouger un poil de moustache. Il s'était levé comme s'il avait été piqué par une abeille particulièrement agressive. Peut être était-ce parce qu'il occupait la place du maître ?

Il laissa le gamin partir, sans un mot et croisa ses bras, roide, attendant de voir ce que la petite allait faire. Si elle devait être au service du maître, elle allait devoir faire ses preuves très rapidement si elle ne voulait pas se faire sortir par ses propres soins. Sous son oeil scruteur, elle avait entamé de faire le lit. Elle semblait un peu nerveuse de sa présence, mais il faudrait bien qu'elle s'y habitue. Une fois sa besogne terminée, il se dirigea d'un coup, d'un bond vers l'entrée de la porte pour aboyer que l'on amène les malles dans la tente. Puis, se retournant vers la jeune servante toute neuve :


Z'allez pouvoir ouvrir les malles du maître et préparer sa tenue pour ce soir

L'ordre avait été prononcé sans ton particulier. Il avait repris sa place, tel une statue, les bras toujours croisés, regardant les gardes arriver et déposer les malles, la moustache refermée.

Cyphus
Comment il s'est laissé embarquer, il ne sait plus, mais le résultat est là, tout une expédition vers Lyon et pas beaucoup de sommeil.
D'ailleurs quand sa vassale lui présente sa cousine il n'est pas très en forme. Il s'incline, il est encore tout endormi.
-Euh bonjour Dame Hersent! Brunehaut m'a beaucoup parlé de vous maintenant je pourrais mettre un visage sur votre visage.
Et bonjour sieur enchanté.
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Geoker
Aux abords du campement de Saint Gilles

Geoker sort, cherche Alceste. Il pensait qu'il serait réveillé pendant sa sieste, mais non, rien, même pas l'annonce des participants ou quoi que ce soit. A moins que le valet se soit perdu quelque part. Mais il n'eut pas à faire beaucoup de chemin quand Sean lâche la main de son tuteur pour entamer une course mais il est arrêté net par l'autre bras du Comte qui le tient promptement, et le soulève, pour finir yeux dans les yeux :
Je t'ai dit de rester près de moi.
Effectivement, il est d'humeur massacrante, ce n'est pas le moment de l'ennuyer. L'enfant l'a bien compris, en oublie de pleurer et attend silencieusement d'être au sol pour montrer ce vers quoi il voulait se diriger : Ulrika pas au mieux et Alceste.
Il a envie de dire à Sean d'oublier Ulrika que probablement... mais sa pensée reste suspendue. Non, il n'a pas souffert autant, retrouvé une forme de bonheur et lâcher les choses à cause d'une dispute... oui mais elle a osé le menacer, comment ce sera perçu...
Il lui suffit de croiser le regard de la blonde et cela lui fait oublier tous le reste, il s'avance vers elle oui mais simplement pour la prendre dans ses bras et l'embrasser, si c'est ce qu'elle veut...

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pécore érudit.
Eloso
Tandis que son cheval est desharnaché, et ses affaires rangées, il s'asseoit sans façon au pied d'un chêne. Bénie soit Victoire, qui a pensé à s'installer auprès d'un bosquet, ce qui leur fournira ombre et fraicheur.

Tout est en forme, ta grâce. De la monture au cavalier, en passant par les armes. Après... Le sort, ou le Très-Haut, auront leur mot à dire quant à l'issue des combats. Mais je tacherai de lancer au mieux le tournoi pour tes couleurs.

Il s'étire en grognant.

Dis, tu as prévu pour le ravitaillement ? Parce que je suis un peu sec... Et impécunieux, comme toujours.
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Cassandre_
[Retour au campement d’Arduilet – ils annonçaient des rafraichissements ?]

Un sourire vint se ficher sur son visage lorsqu’il parla de manger le sable. Elle ne relèvera pas, le soupçonnant de jouer volontairement les caliméro. Au lieu de cela, la Blondinette lui ôta quelques brins d’herbe séchée qui avaient élu domicile sur ses vêtements, évitant soigneusement la zone fessière, pour se protéger de tout geste malheureux, pouvant prêter à confusion.

Effectivement, il est plus judicieux que je me change avant de partir à la chasse aux informations. Savez-vous où je puis…

Tout en lui répondant, ils pénétrèrent sous la tente où l’atmosphère quelque peu tendue l’arrêta net dans son élan. Surprise de trouver Bart en charmante compagnie, elle ne termina même pas sa phrase. Au lieu de cela, elle se mit en retrait pour laisser tout le loisir à Gailen de prendre les rênes.

Cependant, en bonne effrontée qu’elle pouvait se révéler être, Cassandre adressa un sourire angélique à Bart quelques minutes plus tard. Depuis qu’elle était toute petite, elle aimait chercher gentiment les grognons au risque de s’en prendre une. Bien que ça ne soit jamais arrivé. Et de lui chuchoter avec douceur :


Bart, vous allez finir par faire peur à la jeune femme si vous continuez à avoir cet air renfrogné.

Les émeraudes firent ensuite le tour de la tente. Et de continuer à s’adresser à l’ainé qu’elle avait dû mettre de bonne humeur.

Par le plus grand des hasards, sauriez-vous où ont été déposées mes affaires ?

Notez bien que la Blonde ne le prenait pas pour une agence de renseignements mais n’ayant pas encore le don d’ubiquité, il était difficile pour elle de le deviner. Et si les femmes ont encore été oubliées, cette fois-ci on n'est pas à l'abris de voir la Blondinette prendre sérieusement la mouche et de contre attaquer.
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Aryanha
[Dans le campement, coté spectateur…il en faut bien non ? ]


Finalement, elle se trouva pas loin du "Campement isolé du rejeton Ar Sparfel", comme elle aurait pu se retrouver près d'un autre campement,
mais comment le savoir vu qu'elle ne connaissait pas les couleurs ni les noms, ou évasivement pour certains.
Au début elle pensa qu'il s'agissait d'un écuyer et alors qu'elle allait prendre ses grands airs et prendre l'inconnu de haut, elle l'entendait se présenter.


Citation:
Vous semblez perdue dame! Puis je vous aidez? Vous cherchez quelqu'un en particulier? Vous êtes jouteuse?

Pardonnez, je me suis pas présenté. Albin d'Ar Sparfel, Seigneur de Baillou enchanté Dame?


Prétentieuse, elle lui claqua le bec en répondant :
Je ne suis point perdue ! je désire juste un écuyer ou à la limite un palefrenier pour s'occuper de ma monture.

Un instant elle se pinça les lèvres, le messire restait charmant alors autant descendre de ses grands chevaux.
Enchantée donc messire de Baillou.
Quant à moi je suis Aryanha Farnese, baronne de Grancey.
Je suis venue en tant que futur jouteuse et si vous pouviez me trouver quelqu'un qui puit prendre soin de Stalone
...elle présenta son destrier d'un bref mouvement du menton....vous seriez mignon.
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Marguerite.
    [Campement d'Arduilet]


Tout au long de ma remise en place du lit de Monsieur le Comte, je sentais une paire d'yeux qui me fixait. C'était le vieil homme d'armes qui avait l'air si froid et si mécontent. Il me rendait nerveuse, ah ça ! Mais je tachais de ne pas perdre mon sang froid, et de rester en pleine possession de tous mes moyens. Ce n'était pas chose aisée, sachant comme je me sentais soumise à la pression de cette période d'essai, mais enfin si je voulais avoir une chance de rester il fallait que je prenne sur moi pour avancer.

A son ordre, je relevai la tête, et tachai de lui répondre par un sourire.


    - Bien messire. Au fait... Je suis Marguerite.

Je regardais les malles, intriguée. Comment pouvait-on emporter tant de choses pour quelques jours passés sur un campement ?! J'en ouvris une première, mais ne tombais que sur des pièces métalliques, j'en déduisis que cela devait être l'armure de Sa Grandeur. Que je me promis de revenir admirer lors d'un moment d'oisiveté, car de ma vie, je n'en avais jamais vu, même si on me l'avait bien conté. J'ouvris donc une seconde malle, celle-ci pleine de linge et d'affaires de toilette. Mais alors me vint une question... Quand il disait "tenue pour ce soir", entendait-il par là des vêtements de nuit, ou une tenue plus habillée pour se rendre à des festivités ?

J'allais lui poser la question, quand deux personnes s'approchèrent de la tente. Instantanément je me figeai, et écoutai d'une oreille attentive leurs paroles... Cela parlait de panneau. Les voyant paraitre, je fus moins surprise de voir une jolie blonde que le jeune homme qui l'accompagnait. Étaient-ils de la mesnie eux aussi ? Rapidement, je me fis une idée : Le jeune homme était trop bien mis pour être un simple domestique. J'en conclus donc qu'il devait être le fils, ou peut-être, le neveu du Comte. Et cette demoiselle était peut-être... Sa fiancée ? En tous les cas, ils semblaient complices.

Mais je n'eus pas le temps de pousser mes investigations plus avant, car il me fallait baisser la tête pour les saluer poliment. Cependant, je ne pipais mot, car je savais qu'il était d'usage que la personne ayant le rang social le plus élevée parle la première, ouvrir mon grand bec aurait sans doute été vu comme un signe d'impertinence.

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Hersent
[Campement Rosnay-Ar Sparfel... Bourmont quoi^^]



Les nouvelles données par le Duduc sont concises, sans fioriture et du coup, l'Ar Sparfel en est pour ses frais d'ambiance marine et de souffle d'aventures de vieux loups de mer.

Humpf, vu comme ça, c'est certain que tu ne risquais pas de te faire molester et dévaliser.

Et elle est sauvée par l'arrivée de la cousinette Brunehaut qui devenait un peu plus causante lors des tournois.

Mazette mais qui voilà!!! Ma Brunette en personne et dignement accompagnée. Kelso, c'est Brunehaut, tu sais, je t'en ai souvent parlée et puis tu l'avais aidée à ne pas avoir un TOP en traversant l'Orléanais quand tu oeuvrais là-bas!!! La pauvre, c'était son premier voyage, la bande de fous d'Ysangrain et Xilon était venue la charcher à Thouars. Sophie, sa future suzeraine était morte d'inquiétude lorsqu'elle a appris que Brunehaut revenait seule de Champagne.

Brunehaut leur présenta son suzerain:

Le bonjour Vostre Grandeur, c'est un réel plaisir que de mettre enfin un visage sur votre nom. Depuis le temps que Brune me parle, dans ses lettres, de vous et de votre épouse. Au fait, toutes mes félicitations pour l'arrivée du dernier né. Ardent, n'est-ce pas??? Quel joli prénom, de bon augure pour avancer dans la vie.
Cher Comte, appelez-moi Hersent, oubliez le Dame devant, vous êtes le suzerain de ma cousine, donc presque de la famille!


Léger coup de coude dans les côtes du Duduc qui risquait de sortir une parole malheureuse au sujet des Poitevins. Il fut poli mais sans plus, quel ronchon acariâtre il pouvait être. Se comporter ainsi devant un Comte!!! Bon, on mettrait cela sur les longs mois en mer, loin de toute civilisation, du coup, les bonnes manières se perdent vite. Enfin, si tant est qu'il en eut jamais...de bonnes manières, mais cela faisait partie du charme du personnage.

Merci Kels, tu fais bien de te charger de la lecture du tableau d'affichage comme ça quand tu reviendras, le campement sera monté... sans ton aide, les oriflammes plantés... sans ton aide, le repas en train de mijoter... sans ton aide... et nous saurons qui des deux entrera en premier en lice parce que, quelque chose me dit que ce ne sera pas simple le prêt d'équipement. Pas certaine que l'armure puisse être mixte, enfin, on trouvera bien une solution, Jehan est bricoleur à ses heures perdues.

Elle laissa le Rosnay partir vers le tableau d'affichage, pas la peine de l'avoir dans les jambes à grogner, à se mêler de tout pour rien, à semer la pagaille dans les préparatifs, bref, à faire son Kels'!

Bien sûr Brune, tu peux dire à ton écuyer de monter votre campement en face du nôtre. Faut pas vous formaliser de l'attitude du Duduc de Rosnay, mais les gens du Domaine Royal ont toujours un a priori envers les Poitevins et autres ressortissants de provinces vassales tout bas notamment celles qui ont fait partie du Ponant mais chuuuuttt.

Hersent s'aperçut que le suzerain de la cousinette était bien fatigué, aussi enjoignit-elle à Jehan d'aider l'écuyer poitevin afin que le campement fut prêt au plus vite: le pauvre Comte ne tenait plus debout, le voyage avait eu raison de lui.

Brune, tu veux bien m'aider un peu à planter l'oriflamme de mon blason. Il n'y aura pas celui du Duduc, parce que c'est tellement le capharnaüm chez lui que je n'ai même pas essayé de chercher son équipement de jouteur et encore moins son oriflamme. Par contre, j'ai toujours avec moi celui de la GM Bourmont. On le mettra à côté du mien.

Et les deux cousines de s'activer de leur côté tandis que les deux campements prenaient forme.


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Albin.
Albin sentait la prétention, de la froideur dans la manière de s'exprimer de la Baronne. Cependant c'était bien mal connaitre le Albin qui lui aussi avait par moment un caractère bien trempé. Il s'en laissera pas compter mais gardait son sang froid tout de même.


Que Dame accepte mes modestes excuses mais je n'ai point d'Ecuyer, enfin mon écuyère n'est point présent ni mon garde sinon je leur aurait demandé de s'occuper de votre monture.

Devant le calme qui se faisait, et comme on dit "après la pluie, le beau temps" le tempérament de la dame semblait moins hautain.

Ravi de vous connaitre Dame la Baronne. Futur jouteuse? Voila qui est fort intéressant.

Il prit les rênes de la monture.

Je vais m'occuper et venez vous êtes mon invitée alors cela vous permettra de découvrir un peu plus comment ça se passe.

Mignon mignon, il en pensait le contraire et voulait pas l'être mais galant il en restait tout de moins un minimum.

Ma tente n'est pas bien loin accepteriez vous mon invitation en toute galanterie?

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Rotule.baccard
[ Campement Baccard ]

Le jour des festivités était arrivé, le Baccard avait hâte de pouvoir concourir au tournoi, d’autant plus,  que celui-ci était organisé sur les terres du Lyonnais Dauphiné, terres chères à son cœur.

Les participants arrivaient des quatre coins du royaume et cela promettait un beau spectacle,  aussi prometteur qu’était la flamboyance des couleurs des toiles des campements émergeant avec fierté de tout ses nobles participants.

Bon cela faisait un moment que l’Impatient n’avait pas croiser, et le risque qu’il se vautre aussi rapidement qu’il était arrivé  était probable.  Mais pour Rotule, même si cela lui était arrivé souvent de finir étalé au sable de la lice dès le début, il en demeurait pas moins qu’il n’y songeait même pas. Non, de son insouciance ce qu’il lui comptait s’était de pouvoir retrouver le plaisir de l’adrénaline de ces festivités.

Bien que son château était a quelques lieues de la lice Saint Georges, son campement avait été préparé sous les directives avisé de son écuyer.

Sa  douce Malemort  aux cheveux d’Eben lui avait dit qu’elle viendrait le retrouver dès que possible,  et pour cela il avait fait venir  des nougats à la cerise afin qu’elle déguste ses friandises tout en caressant le ventre portant la vie qu’il s’empresserait de venir embrasser au même titre que ses douces lèvres. Dès que le couple serait abrité  derrière les tentures de gueule dont l’entrée était surmontée d’un auvent au créneau d’or, et de sable. Pour y être protégé du regard de la foule.

Son destrier était en soin, les pièces de son armures étaient préparées, il ne restait plus qu’en ce jour d’été au ciel azuréen libre de nuage, de voir la voiture Ducale frappée aux armes du Lyonnais Dauphiné stationner pour que Tule accueille sa bien aimée de Duchesse avant qu’il prenne connaissance de l’ordre de passage et qui il allait croiser.
Wendoline
[Campement Wendy]

Lorsqu'elle arrive à la Lice Saint Georges, tenant son frison d'une main, de l'autre son chapeau dont elle tente de s'éventer elle reste un moment stupéfaite. Que de monde !! On dirait une fourmilière. Jouteurs, écuyers mêlés, montures, oriflammes, un camp multicolore.

Rien à voir avec les précédentes joutes auxquelles elle a jusqu'ici participé. D'ici impossible de voir si elle reconnaît un quelconque étendard. Eh bien elle fera campement séparé et une fois de plus sans écuyer puisque Connor est parti chez les moines, trop fatigué qu'il a dit^^.

Courageusement elle s'avance, cherche rapidement des yeux un endroit disponible pour l'accueillir. A quelques pas une tête pas inconnue même si elle n'est pas si connue que ça. Mais elle n'a pas oublié leur rencontre en Champagne lorsqu'elle y était procureur. Ils voyageaient en famille et la jeune demoiselle de fille qui l'accompagnait l'avait beaucoup amusée. Son épouse souffrante était semble t-il alitée, du moins c'est ce que sa mémoire lui dictait. A voir son allure il avait depuis fait bien du chemin, elle aussi, me direz-vous, enfin juste quelques pas supplémentaires la concernant.

Elle lui adresse poliment un sourire pour ne pas le déranger dans ses pensées alors qu'il scrute le spectacle qui s'offre à lui d'un air semble t-il satisfait.

Repérant un carré libre elle pose tout son bardas, attache le licol d'Urbain au bout de lice prévu à cet effet afin de s'occuper en tout premier de sa monture et le libérer de tout son harnachement.

Ensuite viennent les soins quotidiens beaucoup plus drastiques après la distance parcourue. Petit à petit sous ses mains alors qu'elle brosse avec énergie, elle sent l'animal se détendre. Jeune cavalière on lui disait "un bon pansage vaut un repas". Elle sourit intérieurement, flatte sa monture de la main et sort de sa poche..... une pomme qu'elle lui offre.

Elle termine son pansage en vérifiant avec une attention toute particulière les pieds d'Urbain, un bon curage, pas de blessure et une sole propre.

Elle peut enfin aller chercher de quoi lui faire un matelas confortable de paille qu'elle étalera en fin de journée, de l'eau fraîche et son avoine mêlée à du foin.

A présent il lui faut s'attaquer à son campement puisque son écuyer lui a fait défaut une nouvelle fois. Et c'est une Wendy échevelée, écarlate, épuisée aussi qui peut enfin après un bon moment dont on taira la durée exacte planter fièrement son oriflamme.



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Gailen_d_arduilet
[Campement d'Arduilet : Dans la grande tente)]

Alors que Cassandre revenait à des considérations bien féminines : « Ou dois-je me changer, que dois-je porter, j’ai rien à me mettre », (je laisse les lecteurs mâles imaginer la suite aussi bien que moi ….) Ils pénétrèrent la tente comtale. Bart, d’habitude solitaire et taciturne était en bien bonne compagnie. Une jeune femme bonne que Gaïlen n’avait encore jamais vue se tenait là. Cassandre, dont la passion pour les rapaces n’a d’égale que son amour des bestioles aigries se dirigea directement vers le vieux flamand.

C’est quoi ce monde sous mon toit ? S’écria stupidement le comte.


Vous, là. Qui êtes vous ?
(Montrant ridiculement marguerite du doigt alors qu’ils ne sont que quatre et qu’il connaît parfaitement les deux autres)

Accompagnez donc damoiselle Cassandre à sa tente et aidez là à se changer. Ensuite, revenez donc ici pour en faire de même avec moi. Puis faites nous amener quelques fruits, il me faut des forces pour le tournoi.

Tout en se dirigeant vers la table et le siège laissé vide par Koen :


Bart, le campement est il installé et sécurisé ? Je suppose que si vous avez trouvé le temps de rester ici à reluquer le fessier de cette jouvencelle c’est que tout est en ordre ?

Non, il ne s’était pas présenté. Il n’était pas non plus de mauvaise humeur, mais le comte restait le comte et son rang lui imposait une certaine distance avec les gens du rang, Cassandre excepté. Oui, la blondinette avait gagné place de luxe dans l’entourage comtal. Il s'assit et consulta les documents laissé sur le bureau de campagne par l'intendant. S'adressant encore à l'hermite des polders :

Dites à Koen qu'une fois tout en ordre il peut rentrer à Meymac, je n'aime pas savoir le domaine sans un responsable à sa tête. Ne dit on pas qu'une fois le chat parti, les souris dansent ?
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Ceci est un jeu. MP si je vous oublie.
Aryanha
[Dans le campement, coté spectateur...Et près du Campement isolé Ar Sparfel ]


C'est dans un sourire affecté qu'elle accepta et laissa faire Messire Albin Ar Sparfel, il prit les rennes de Stalone pour s'occuper de la monture et s'approchant du campement du dit seigneur, elle l'écoutait tout en retirant ses gants de cuir de cavaliere qui lui tenaint si chaud aux mains.
D'un balancement gracieux de ses hanches qui donnait à son pas une allure tout aussi élegante qu'agréable au regard, son cou gracile qui se penchait de temps en temps pour mieux éntendre le messire, elle lui repondit dans son accent chanteur aux sonorités italiennes :


Vos excuses sont acceptées messire Albin...vous permettez que je vous nomme ainsi, n'est-ce pas ?
J'ai très envie de jouter alors étant dans la région je me suis permise de venir voir ces joutes de plus près, je n'aime pas arriver en terrain inconnu.


Elle sourit vraiment soudain plus à l'aise, à vrai dire, le messire n'était pas un ogre et semblait doté d'un savoir vivre.

Et vous ? vous allez jouter ?

Et puis, le voilà à l'inviter près de sa tente...ma foi, elle aurait été une damoiselle encore pucelle, elle aurait pu s'en offusquer, mais elle était veuve , veuve sûrement bien trop jeune mais ce statut lui garantissait respect et tranquilité.

J'accepte votre invitation en toute bienseance.
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