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[RP ](public)février 1464 - Creusons la tombe du lys

Morgan_
La cheffe se mettait en tenue de combat: crâne sur la tête, il manquait plus que les tatouages amérindiens sur le visage, et on y était.
Oui elle était déjantée, et il faut bien avouer qu'il découvrait ce nouveau monde avec le sourire.


Bon va falloir pousser ce machin pour qu'il avance et puisse prendre un peu de vitesse, après, pour ceux qui poussent, ben faut courir parce que faut nous rattraper quand même sinon vous aurez l'air d'idioooooooooooooooots

San qu'il ne puisse l'expliquer, il sentait que c'était pour sa pomme, surtout quand elle faillit glisser.

C'était pas si malin que ça au final, je vais me casser la gueule !

Il pensa que le but était de faire glisser surtout les éventuels assaillants, pas elle, mais il se ravisa de dire tout haut, ce qu'il pensait tout bas. Ne pas la froisser. pas maintenant. Son grognement suffisait à l'effrayer sans qu'il ne veuille réveiller la colère en elle. Il tapa en touche en ajoutant, presqu'avec désinvolture.

La faute aux bottes !

Ben oui, c'est moins confortable pour elle que pieds nus, et en soi, la réponse prenait tout son sens surtout quand cela s'adressait à elle.

Allez zou ! Hooo hiisseee ! Faut qu'on prenne de la vitesse

Il se mit en place aux côtés de Dufresne. Ils avaient été malades au même moment, solidaires jusqu'au bout.

TAIIIIIIIIIAUUUUUUUUUUUUUUUUT !

Top départ! Le Canard pesait un âne mort, et malgré les dizaines de sujets qui poussaient sans relâche, on entendait surtout des grognements de douleur et d'efforts ininterrompus, jusqu'à dominer leur objectif. Le Volatile à roulettes quitta alors son nid. il n'avait plus besoin des hommes qui l'avaient nourri depuis tout ce temps, Il échappait à ses créateurs, et s'envola de ses propres ailes, laissant, essoufflés ceux qui n'auraient pas le courage de le suivre. Sans pitié, la bestiole. Non seulement, elle roulait à toute allure, mais en plus elle semblait parfois s'envoler, presque légère, avalant le chemin terreux dans un fracas sans nom.

CA Y EST IL ROULE !!! IL ROUUULE HAHAHAHAHAAAAA !!! MONTEZ BANDE DE MACAQUES !

Monter...évidemment. Pas qu'il n'y avait pas pensé, mais ça allait vite, presque trop. Et avec un barda de militaires, il était difficile de courir à vitesse maximale durant des kilomètres, malgré un physique imposant.
Courir, courir encore. Il ne pensait qu'a ça, essoufflé, mais pas encore en retard. Une main se tend en sa direction, il la saisit, presqu'au vol. Mise en abyme du Canard-soldat, qui décolla du sol à son tour pour échouer comme une merde sur l'objet presque volant non-identifié.

Bordel, ça va vite, presque trop.
Folie.
Engin de la mort.

Il ne voit rien, et opère de grands mouvements aveugles sur les extérieurs, espérant chopper quelques victimes au passage.
Ça sera surtout des dommages collatéraux, sur qui tout le monde s'acharna.
Mais ça, il ne le savait pas.


14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Wylfrid. Ce coup l'a probablement tué.
14/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Wylfrid.
14/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Empodio" dirigée par Eusebius_, l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_, et l'armée "Requiem." dirigée par Rose.
14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Anaon. Ce coup l'a probablement tué.
14/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre un groupe composé de Anaon et de Judas.
Rose
[Saint-Aubin – aux fortifications]


Une préparation méthodique, des équipes disciplinées, des hommes surentrainés, une collaboration au rythme presque musicale. Si en face ils avaient des problèmes d'intendance, à Angers, c'était presque surréaliste à quel point tous étaient liés dans cette détermination farouche de gagner. L’échec est inenvisageable pour eux... Du civil au soldat, du brigand au conseiller, du stratège à la lavandière, tous sont animés par la même rage de vaincre... Qu'il se dise qu'ils n'étaient qu'une bande de mercenaires sanguinaires et incultes, qu'on essaie de les dénigrer, d'amoindrir leur mérite... peu importe, l'osmose qui les poussait à tenir bon malgré tout était tout bonnement exceptionnelle.

Tout n'était pas simple, l'Anjou est dotée de personnalités hautes en couleurs et parfois même extravagantes ou étranges. Rose avait eu un peu de mal à s'y confondre mais s'adapter faisait aussi parti de la guerre et apprendre à mettre de l'eau dans son vin, sacrilège auquel elle n'avait jamais pensé, était ici de mise pour accéder à ce qu'elle appelait désormais "la consécration".

Ils avaient fait de l'église leur quartier général. Des plans, cartes, informations de tout ordres y étaient disposés dans ce qu'on aurai pu croire une anarchie totale, pourtant, tout y était très clair, limpide, même, pour un œil avisé. Et ils l'avaient, cet œil. Si certains prenaient ça à la rigolade, eux, avaient ce regard qui en disait long sur ce qu'ils attendaient de cet affrontement.

L'armée ducale serai piégée sur l'ilot ... Ses pensées se tournent instinctivement vers Ninon et Eluhanne qu'elle trouve pour leur donner les détails du plan. Elles ne seront pas abandonnées, jamais, ils seraient là, encerclant et interdisant le repli lorsque l'ennemi se rapprocherait d'eux... Qu'ils les prennent de front puisque l'île n'était accessible que par l'étroit pont... eux, seraient derrière et couvriraient leurs équipes.

La soirée est longue, les nerfs sont à vif malgré ce calme et cette désinvolture apparente qu'ils se donnent. Elle a mit du cuir sur les parties les plus sensibles de son percheron. L'animal, solide et fiable, est bandé du boulet au canon... de larges morceaux de cuir souple vont du garrot au poitrail passant par l'ars et retenu au passage de sangles. Elle s'applique à le rendre plus fort, moins vulnérable. Il en a vu d'autres, des cicatrices foncées le prouvent sur son échine et ses flans, mais le canasson ne recule jamais le moment venu.

Une dernière fois les équipements sont vérifiés, on abandonne là le fignolage des fortifications, l'amoncellement qui semble précaire mais pourtant leur assurant un déroulement idéal des événements. La nuit est déjà presque terminée lors-qu’enfin les premiers bruits de sabots se font entendre. D'abord sourds, puis plus épais, plus lourds. Elle se tend. Finam et Finn, confiants, s'amusent encore à rire de ces ennemis un peu idiots et peu habitués à l'art que eux, aujourd'hui, maitrisent parfaitement.

Peu importe le sourire qu'elle affiche discrètement en entendant la remarque amusante, elle ne sous estime jamais ses ennemis, même si elle sait pertinemment que les royalistes ont plus de gueule que de raisonnement, plus de simagrées que de bon sens et surtout plus de paysans et de bourgeois que de soldats, elle sait que la vie réserve parfois des surprises inattendues et rarement de bonnes.

Enfin l'assaut ... si elle ne couvre pas du regard la totalité de son équipe, elle en avise l'essentielle et lorsqu'elle envoie son canasson au delà des fortifications, elle sait que sont prêts d'elle Cat et Unega, Liette couverte par Bjorn, Sean qui ne les quitte pas des yeux, Aly qui va enfin pouvoir défouler sa rage sur autre chose que des lapins ou encore Blanche et Jo... Elle a demander à Archi de ne pas avancer, posant sur lui un regard sévère lorsqu'il s'imagine pouvoir venir avec eux jusqu'au contact... Le gosse, une mine revancharde sur la trogne est envoyé auprès de Mordy avec pour mission de venir les secourir s'ils étaient en danger.

Les regards sont plus déterminés que jamais, les lames plus affutées... toute la rage de l'attente se concentre dans des gestes précis, des mouvements assassins, la tension cumulée jusque là se transforme en adrénaline et elle se déverse sans aucune pitié...Il n'est plus l'heure de la réflexion, l'ennemi est sur le pont, ils progressent vers l'Empodio, le plan fonctionne et il ne reste plus qu'à les cueillir à revers lorsqu’ils se rendent compte qu'ils se font prendre comme des bleus...

Les premiers coups tombent, une première nuée de soldats se retrouvent à terre, déjà reviennent d'autres, qui ont compris la supercherie... Elle aperçoit l'ombre de Cob se dessine à l'arrière des fortifications, un corps inerte dans les bras, le ventre se noue, silhouettes furtives, détacher son regard pour se re concentrer est compliqué mais pas impossible... il n'est pas l'heure de penser et de céder à ses pulsions...

Un mur d'hommes se dresse pourtant face à la seule issue possible pour les royalistes. Et elle en fait partie. Après s'être débarrassés des retardataires en faisant gicler le sang, c'est toute une ligne pieds à terre qui avancent désormais, épées en mains, lourdes et menaçantes, les buses rabattent les bleus contre les rives, sur le pont, ne leur offrant comme seules issues la mort ou se jeter à l'eau...Pendant que Gennes et ses hommes avancent, elle prend le côté droit avec les siens, tranchant dans le vif de ceux qui tenteraient de fuir ....

Le sang se mêle à l'eau, si paisible en principe, si fourbe, aussi, cette eau qui a vu couler tant de cadavres de tous genres et qui les absorbe sans état d’âme... Inlassable...Le dénouement est tout prêt, la mort frappe, calculatrice et froide...
Maryah
La Guerre.
Encore quelques instants de paix avant que le Choc ait lieu. Armées angevines remontées à bloc contre armées royalistes convaincues de leur action. L'Histoire est en marche.

La Guerre.
C'est ce moment où l'on voit sa vie défiler devant ses yeux. Où l'on se rappelle les bons comme les mauvais souvenirs, et tous les événements qui nous ont amené là où on est.
Elle repense à tous ceux qu'elle a perdu dans les combats : les piques, la horde sanguinaire, les sicaires et lions de juda ...
Des fois, il lui semble qu'elle a été de tous les combats. Elle sait exactement comment ça commence, et elle se doute de comment ça finira. Cette fois-ci, elle a pris toutes ses précautions. Une nouvelle stratégie, peut être la dernière. Elle s'est fâchée avec plein de monde, elle s'est mise à l'écart volontairement. Elle ne manquera à personne et personne ne lui manquera.
Mieux que ça même ! Personne ne la défendra.
C'est elle contre la Grande Faucheuse. Face à face.
L'instant fugace où Déos décidera si elle est vainqueur ou vaincu.

La Guerre.
C'est une revanche. C'est une déchirure. Et à la fois, une réconciliation avec la vie. Ce moment où on mesure si bien comme tout est éphémère. Elle repense à différentes personnes : Rose, Marie, Ninon, Makknoh, Cobra, Bafouille, Eleo, Emrik, Bibus, Niallan .... Seront-ils là demain ? debout ? Sera t-elle là pour le voir ?
Niallan ... le dernier nom la fait frissonner. Imaginez un instant que le sort s'acharne, que Niallan meurt, elle aussi ... et peut être Torvar mort là bas sous les épées de Fatum. Un p'tit Chevalier, seul. Tout ce bazarre effacé. Pas de mère obstacle. Un mal ? un bien ? Un mal pour un bien ?

La Guerre.
C'est aussi le doute. Le moment où tu peux se terminer. Le moment où on oscille entre la Vie et la Mort.
Et elle doute fort la Bridée.
Le courrier de Samsa l'a marqué et elle n'a personne à qui en parler. Est-elle du bon côté ? Se bat-elle réellement pour la liberté ? pour l'indépendance ? pour des jours meilleurs ?
Contribue t-elle vraiment à construire un royaume meilleur pour son fils ? Ou participe t-elle à la mise en place d'un Roy à la place d'un Roy ? d'un autre tyran à la place du Tyran ? d'un autre privilégié à la place du privilégié ?
N'est-elle pas en train de semer le chaos pour le chaos ? l'anarchie ? la chute d'un monde ? ...

Et puis la Guerre ... c'est l'Ennemi.
En l'occurrence, ce sont tous ces Hommes en armure qui leur arrivent dessus comme une énorme vague en plein océan.
Les réflexes sont là. L'épée se lève, le bouclier aussi, les appuis se font plus solides, le doute se transforme en rage.
L'Ennemi c'est lui. Ce gars en jupons courts. Etrange tenue. Etrange Accent. Il est l'Etranger ... comme cette part qu'elle déteste en elle. L'Etrangère, la Déracinée. Si elle se pare de virilité, il semble affirmer sa féminité.
Rapidité, souplesse, esquive, elle enchaine les coups. Elle encaisse aussi. Elle n'aurai jamais aussi mal physiquement que moralement.
Une ancienne ritournelle ... loin du froid du Bourgogne, où elle est tombée sous les coups des armées teutonnes et a failli ne jamais remarcher.

La Guerre.
Cette fois-ci.
C'est à la Vie, à la Mort !





14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Mickael. Ce coup l'a probablement tué.

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Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
Samaele
[Saint-Aubin - Fortifications]
    Cette fois c'est la bonne. Samaële est plantée à quelques pas de Rose, elle est là de son plein grès mais en voyant la horde de royalistes déferler en direction du pont elle a comme un doute: est ce que c'était vraiment malin de ne pas mettre d'armure?

    Assurément, non.
    Il faut dire à sa décharge que lors de la prise d’Alençon elle s'était retrouvée empêtré dans le métal si bien qu'elle avait du se déshabiller en pleine bataille pour se débarrasser de la carapace. C'est donc assez logiquement qu'aujourd'hui, elle n'avait revêtu que ses vêtements quotidien, à peine rehaussé de quelques pièces en cuir renforcés, histoire de dire qu'on fait la guerre quoi.
    Et maintenant elle regrette un peu.
    La gamine ressemble à une crevette au milieu d'un banc de homard, et pour couronner le tout, en bonne trouillarde qu'elle est, elle tremble!
    Mais pas question de paraitre ridicule aux yeux de ses compagnons d'armes! En guise de justification de ses frémissement craintifs, elle balance d'un air faussement détaché:
    Fait pas chaud hein!?
    On pourrait même croire que ça caille graaaave vu les frissons qui parcours sa chair en détresse... En réalité elle a plutôt chaud, trop chaud même. Les bouffées de chaleur la font légèrement transpirer avant l'heure, et à 15 ans, c'est pas la ménopause....

    L'attente fut longue, puis finalement les deux camps se mêlerent dans un fracas métallique. C'est l'heure de paniquer!
    Les coups fusent de toute part, Samaële se débat plus qu'elle ne se bat dans ce bazar monstrueux aux airs de boucherie. Sans jamais prendre le dessus, elle se voit réduite à esquiver les coups de ses agresseurs. Elle amorti les chocs, pare les giboulées de lames hostiles, évite quelques projectiles, mais l'épuisement fait rapidement d'elle une proie facile.
    Et le chasseur est là: Jeune femme aux cheveux dorés, lame à la main, elle avance vers Samaële et lui assène un coup violent que la gamine à tout juste le temps de parer. Le choc la projette quelques pas en arrière et tandis que l'assaillante avance, Samaële recule, recule, titubant de fatigue.
    C'est le moment de dire "pouce!" Sauf que non, ca ne marche pas et la lame ennemie plonge une nouvelle fois dans sa direction. Epuisée, elle ne trouve que la force de se déporter sur le coté évitant ainsi le coup mortel mais laissant l'acier ennemi lacérer son abdomen.

    La douleur lui arrache un cri, et tandis que ses compagnons se précipitent vers la blonde adversaire, Samaële rampe sur le sol boueux pour s'extraire de là, maugréant un flot d'insultes à l'encontre des royalistes et ne pensant qu'a une chose: Se planquer et attendre que ca passe!
    Fichue guerre!

14/04/1464 04:07 : Melusine1671 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.

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Nox
[Saint Aubin - Fortifications]

Y avait-il plus formidable manœuvres guerrières que celles opérées par la Maison de Gennes. Toutes ces heures passées à s'entraîner avec ces espadons. Nox n'avait jamais été très emballé par l'utilisation de ce genre d'équipement : trop frontal et encombrant ... dans tous les sens du termes. Mais force était de constaté qu'aujourd'hui, le stratagème mis au point par Finam fonctionnait.

Pour l'occasion, l'ancien normand avait fait faire ... et un peu volé aussi ... une armure à l'identique de celles de sa famille. Cette armure complexe, dissimulée sous un énorme manteau noir et ce heaume à pointes ! Nox avait fait en sorte que tout ressemble trait pour trait à l'amure de son père et il espérait bien que certains s'en rendraient compte.
Il y avait plus de 6 ans que le Noir n'avait pas fait une apparition sur un champ de bataille. La dernière fois qu'il était venu sur Angers, c'était à la tête d'une armée royale qui avait pris la ville et fait de fameux prisonniers.
Aujourd'hui, Nox était le nouveau Noir, assez fier de son héritage, et il marchait contre le Roy. Sous son heaume, cette idée lui décrocha un sourire.

Déjà les troupes françaises marchaient contre eux. Il les voyait, près à se jeter dans la gueule du loup. Nox cria dans son heaume, s'assurant d'être bien audible de ses compagnons d'armes.

Tous les normands sont pour moi ! Qu'ils plient le genou devant le Noir !

Puis le Comte Finam beugla ses ordres à plusieurs reprises.
Garde basse!.. Avance!

A chaque fois, les réitres de Gennes appliquèrent scrupuleusement la consigne, offrant un l'ennemi un front mortel, infranchissable. A la troisième reprise, un français plus téméraire, ou plus secoué que les autres, fit le pas en avant de trop. L'espadon de Nox vint s'abattre sur lui avec un fort élan. Il n'aurait su dire si la vicitme était brisée ou littéralement tranchée en 2 vu la violence de l'impact. Il était déjà concentré sur la suite.

Et de un !


Vous avez frappé Layla_. Ce coup l'a probablement tué.
Koreldy
Loireeee Loirreeee... Noirrreee.... Il va faire tout noireeeee!

La veille non loin d'Angers :

La troupe avait marché pendant des heures dans les marais angevins mais le moral ne semblait pas faiblir pour le moment. Un instant le duc était impressionné par la force morale des hommes et des femmes mobilisés. Nul doute que le fait de se rapprocher d'Angers avait redonné du baume au cœur. Mais bien qu'enfin ils prenaient route pour aller se frotter à l'ennemi, des craintes se lisaient sur certains visages.

Le duc attentif, faisait au mieux pour calmer les craintes, donnant conseil, changeant d'objectif et de sujets pour les personnes les moins solides moralement.

Alors que la distance diminuait à grand pas, la troupe fit halte pour checker les derniers préparatif. Ils avaient fini par quitter les marais angevins et se rapprochait de plus en plus de la Loire. Le duc savait que la passer pour entrer dans Angers ne serait pas une mince affaire. Il avait visité la ville plusieurs fois et se souvenait des défenses déjà présentes et se dit que si ça se trouvait, d'autres défenses avaient été mises en place encore. Cette pensée, il ne la partagea pas avec ses compagnons, elle restait pour lui. L'homme était habitué aux champs de batailles ainsi qu'au danger. Il avait peur de bien peu de chose en ce jour, il en avait vu sans doute trop.

En attendant, il chassa ses pensées et fit le tour des soldats de sa section un par un. Il vérifia l'équipement de chacun, les fit affuter correctement leurs armes, parfois la façon dont il la tenait en combat et donna quelques conseils ci et là. Il discutait avec chacun pour les sonder et prendre la température histoire de savoir s'il pouvait compter sur eux au moment propice. Car une fois dans la bataille, il ne faudra pas reculer, ni hésiter, il faudra brandir et abattre son épée contre l'ennemi. Percer et trancher sans remord ni arrière pensée. L'objectif n'est pas de faire de l'art mais bien de faire dans l'efficacité. L'ennemi doit tomber et ne pas se relever.


Dans la nuit, proche du pont de Cé :


Un son de cor, le bruit de branches qui craques, un sabot qui se fait entendre et la marche, la marche de centaines de bottes qui se font entendre. Un à un les étendards s'alignaient et les troupes prenaient place tel que définit par les presque grands stratèges royaux.
En tête de section guillaume était harnaché pour faire la guerre. Non pas dans une armure rutilante comme certains de ses comparses mais dans un style plus "décontracte" en soit. L'homme tenait plus du bretteur que de la brute et à cet effet, il se devait d'être plus léger, mais aussi moins protégé. Le duc était ainsi, il aimait mettre sa vie en danger mais sans pour autant être une tête brulée. Cotte de maille passée, gant de cuir et canon à bras étaient passés sans hésitation. Il avait aussi un écu assez grand et assez épais pour résister à une arquebuse. A sa ceinture pendaient son épée ainsi que plusieurs dagues, au cas où, en plus de celle qu'il cachait dans sa botte gauche. Un petit sac étrange trainait à sa ceinture.

Bouclier à la main, le duc s'était retourné devant les membres de sa section. Tirant son épée, le duc se mit à parler.


Regardez les, Regardez les, ces hommes et ses femmes sont les vauriens qui s'en sont pris à des enfants et des vieillards au Maine et en Alençon, qui ont pillé sans remords et tués des gens sans défenses au nom d'une soit disant indépendance! En ce jour, nous sommes venu pour les châtier de leur pêchers et leur rappeler ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas!
La bataille sera terrible mais nous ne reculerons point, nous ne faibliront pas! Nous nous battons ensemble et ensemble nous vaincrons! SUS AU ANGEVINS


A ces mots, le duc frappa son épée sur son écu et de concert les hommes de sa section fit de même mais pas que. L'écho se fit entendre dans toute la troupe et plus loin, il n'était pas le seul à avoir donné le rythme et les royalistes semblaient vouloir faire comprendre aux Angevins qu'ils étaient là et qu'ils étaient en nombres. La nuit allait être longue, la journée aussi, la semaine voir le mois tout dépend de combien durera le siège en attendant, la marche vers le pont de Cé commença.

Sans doute ni question, le duc avait resserré sa prise sur son épée et portant son écu dans sa main droite, il fila à la suite des membres de la troupe vers l'ennemi et peut être la mort, vers le destin qu'Aristote lui avait réservé.


14/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Empodio" dirigée par Eusebius_, l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_, et l'armée "Requiem." dirigée par Rose.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Vous ne l'aimez pas? C'est pas grave, je vous assure, il y a de grande chance que lui ne vous aime pas non plus!
Katina_choovansky.

Sur le champ de bataille. (*)



Marie Gertrude en avait gros.
Si elle avait su, elle n'aurait jamais dit "Oui" aux deux tarées qui étaient rentrées dans la chambre de l'Archiduchesse au moment où elle tentait de braquer une robe en lui demandant si elle était prête... Au moins, en taule, elle aurait été à l’abri...

Elle jeta un regard nerveux aux deux frangines. Celle qui lui faisait le plus peur, c’était celle avec le napperon…
Elle n'avait pas encore été démasquée car son déguisement était au final capable de tromper l’œil le plus aguerri (une robe qu’à rien à faire sur un champ de bataille, un énorme heaume qui lui couvrait tout le visage pour pas être grillée et une chouquette à la main. Brillant n’est-il pas ?), sauf que les gardes du corps, c’était somme toute très aléatoire comme rencontre… Fallait leur survivre avant de survivre à la guerre…
Le napperon vola et par réflexe, Marie Gertrude, lavandière cleptomane de son état (comme quoi elles n’étaient pas toutes mortes dans cet incendie suspect, bande de mauvaises langues), le ramassa tandis que la toupie angevine braillait :


« J'ai comme l'impression que c'truc fout la merde ! Prenons le, on tabassera le roi avec comme fait c'te française ! EN AVAAAAANT !!

Bon sang… mais qu’aurait fait l’Archiduchesse à ce moment-là ?
Se concentrant de toutes ses forces, Marie Gertrude leva un pouce en direction de Yap et agita la chouquette qu’elle tenait dans la main pour l’encourager.






Pendant ce temps-là aux cuisines du château d’Angers, où Mahaut balance son groupe à l'insu de son plein gré.


Moment de silence dans la cuisine où tous les regards convergèrent vers l’Archiduchesse.
Derrière elle, une troupe armée de couteaux à poissons, de hachoirs, et de plaques à chouquettes sortant tout juste du four.
Ce qui risquait de se passer ? C’est que toutes les chouquettes fraiches allaient valser de partout quand les cuisiniers se jetteraient dans la mêlée et s’il y avait bien un truc que Katina ne supportait pas, c’était qu’on gaspille l’alcool et la bouffe.
Écartement des bras en signe d’apaisement général

- « Le premier qui me fout une chouquette en l’air, j’en fais une bobine à broderie pour le Momie… »

Parce que le recyclage utile, c’était important.

- « Et si cet effet curly devait pâtir de notre accueil, » fit elle en désignant le brushing de Pasmahaut, « j’en prends un au hasard et je dis à Falco qu’il veut avoir quelques renseignements sur la Réforme… »

Frisson collectif d’angoisse.

- « Je déclare les cuisines de la tour Ouest zone neutre ! » annonça-t-elle en incitant les marmitons et les sœurs à relâcher la tension d’un geste de la main.

Et d’avancer vers le duo encore valide pendant que le petit monde des cuisines reprenait sa routine non sans surveiller la scène du coin de l’œil quand soudain, une porte s’ouvrit à la volée sur un garde essoufflé :


- « Votre Archi Grace ! …la guerre ! … Elle a … commencé ! »
- « Punaiseeeeuuuh , pile quand je suis pas sur les remparts ! Mais c’est quand même pas possible d’être aussi contrariant qu’un français !... » Se tournant vers la délégation mode d’un air entendu. « Non mais c’est vrai, vous c’est pareil, non ? Vous venez à peine d’arriver qu’ils chargent ! Y a de quoi se demander s’ils ont pas fait exprès de nous éloigner quand même ! Et Rogers Eudes ? On va pas le renvoyer tout cassé à ses troupes, ça se fait pas enfin ! »

Toussotement du garde.

- « En fait si, ça se fait, votre Archi-Grâce… »
- « ...
Ca se fait ? »
fit-elle à mi-voix à Pasmahaut et Jean-Jeannot en leur jetant un coup d’œil interrogatif.



(* parce qu’il faut bien expliquer comment elle s'y trouve selon Yap alors qu' elle est aux cuisines du château ^^ )

_________________
Finn
[Saint-Aubin/L'île]


La couleuvrine de Bois doré avait bien tonné sur l'île, signe que les troupes du Lys franchissaient le pont. À l'arrière, aux fortifications de Saint-Aubin, on attendait plus qu'un mouvement de repli de l'armée ducale destiné à étirer les forces ennemies en longueur et ainsi attirer un front royal restreint dans leur nasse. Mais de repli il n'y eût pas, Empodio semblant préférer rester sur l'île pour y ferrailler à un contre six. Fatalement, la résistance ducale prenait l'eau et quelques français commencèrent à gagner Saint-Aubin tandis qu'Empodio se retrouvait prise entre deux feux. Il fallait s'adapter. Pour une fois qu'une opération leur offrait quelque surprise, ils n'allaient pas chipoter pour un menu accroc au plan.

Le Clair-Obscur de Rose occupait le flanc droit tandis que ses Orpilleurs flanquaient le gauche. Au centre, Gennois moissonnaient à grand renfort de moulinets. Si l'Irlandais préférait d'ordinaire hisser sa compagnie sur des chevaux en une cavalerie légère et mobile, cette fois-ci il n'en était rien. Son caractère économe l'avait poussé à ne pas envoyer moult montures onéreuses à la boucherie que devait être cette première bataille qu'on avait envisagé la plus féroce. Les Orpilleurs allaient donc à pattes, protégés de cuir, de mailles et de quelques pièces d'acier éparses. Bien que rompus à la discipline guerrière, les Orpilleurs restaient bien souvent ces têtes brûlées qui tenaient difficilement le rang une fois l'ennemi en vue. En cela le combat de cavalerie leur seyait mieux. Lui s'était caparaçonné d'acier en tout point, son vieil harnois avançait en tête de ses gens vers ce qui s'annonçait comme une première victime : un homme déguisé en Dame Blanche ; ou l'inverse. On lui aura vraiment tout fait. Le baron de Durtal abaissa la visière de son armet avant d'engager son adversaire, lequel s'avéra plus délicat à estourbir que ne le laissait penser sa curieuse mise. Les parades du français, dignes d'un noble escrimeur, le firent grommeler plus d'une fois alors que sa bâtarde rencontrait le vide. Quand l'Insulaire trouva enfin la faille, il y engouffra sa lame en profondeur avant de balancer du pied le corps chancelant de l'ennemi au fleuve. Il n'était pas question de laisser celui-là revenir le hanter.


14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Ricco. Vous l'avez sérieusement blessé.


Sur l'île, un enfer de lames et de poudre les accueillit. Il inspira avec une certaine délectation dans ce décor d'apocalypse avant de faucher un homme qui n'avait rien à faire là mais dont il furent nombreux à sanctionner l'imprudence. O Mordha était dans son élément et alla jusqu'à s'offrir un troisième trophée.

14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Wylfrid. Ce coup l'a probablement tué.
14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Domdom. Vous l'avez légèrement blessé.


Ahah ils reculent !

C'est couvert du sang encore fumant de l'ennemi qu'O Mordha vit la marée française se retirer progressivement. L'ennemi ramassait ses hommes tandis qu'il célébrait leur première victoire d'une petite danse en l'honneur de leurs vaillants invités.
Une petite danse qui ressemblait peu ou prou à ça.

_________________
Enored
[Dans l'enfer de l'île]

Elle atteignait le pont alors que la voix familière raisonna à nouveau, cette fois-ci elle saisit chaque mot.

Tu es en train de faire une connerie ma fille ... il va bien ça ne peut être autrement.

La rouquine arqua un sourcil et se rendit compte du ridicule de la situation.


Môman ?


Souffla-t-elle bouclier levé, nez froncé ... une connerie ... certes... en plus elle devenait cinglée elle entendait une morte parler. Ca ou sa conscience quoiqu'il en soit le choc fut suffisamment violent pour qu'elle reprenne ses esprits en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire (ou l'écrire).

Elle avisa une lame au sol, la récupéra et ... un peu trop lourde, un peu trop grande, mal équilibrée ... une épée française donc à n'en pas douter, mais au moins elle pourrait n'était plus désarmée. L'instinct avait repris le dessus.

Sans s'en rendre compte elle était arrivée dans l'enfer de l'île. Ca sentait la poudre, le sang, la boue, la sueur... que du bonheur. Tout en portant des coups, plus pour rester en vie qu'autre chose, elle ne pouvait malgré tout s'empêcher de chercher un visage familier. Ce ne fut pas un visage mais une voix qu'elle entendit.

Ahah ils reculent !

Un sourcil arqué et une moue dubitative plus loin elle se rendit à l'évidence, ils reculaient. Elle laissa l'épée trop grande, trop lourde, trop mal équilibrée, française donc, tomber au sol et tourna son regard vers la fameuse voix.

Elle aurait sourit, voir même rit au pas de danse du baron si, non loin de lui elle n'avait pas reconnu la silhouette familière allongée au sol. Ce n'était donc pas une rumeur. Elle resta figée de stupeur. Impossible. Improbable. Ce n'était pas, ne pouvait pas être lui. Et pourtant il n'y avait aucun doute. Gurwan était là, au sol, à quelques pas du baron dansant qu'elle ne voyait plus. Un murmure puis un cri.


Gurwan non ... pas toi aussi ... non ... Gurwan NOOOOOOOON !

Ce qui se passa ensuite n'eut plus d'importance pour la rouquine elle tomba à genoux, prostrée ...

Impossible, dites moi juste que c'est pas vrai ...
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Kem
[ Avec Armée "Les vrais saigneurs"... ]

Des soldats, partout. Des cris, des échos de fracas d'épées. Du sang, des cris. Et au milieu de ce chaos, Kem restait de marbre, attendant son heure. Elle espérait qu'aucun ne flanche, malgré le nombre qui se déployait. Elle sourit, elle n'avait pas peur! Les enfants étaient en sécurité, et elle se sentait forte comme cent hommes. Elle leva son épée, en garde haute, lorsqu'un homme déboula devant elle sans prévenir. Après une courte bataille, un coup bien placé, et l'homme tomba à ses pieds. Trop facile! Ennemi, ou voyageur imprudent? Dans le noir, elle ne pouvait le dire. Essuyant la sueur sur son front, sans voir qu'elle étalait du sang ennemi, elle se remit en garde, prête à pourfendre du royaliste, comme parée d'une peinture de guerre. Lorsqu'elle sentit quelque chose frôler sa jambe. Sale bête! Le chat noir qui la suivait partout. Bon sang, qu'est ce qu'il foutait là ce con de chat! Il va se faire trucider!


15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Bigot.

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Jean.jakou
[Angers, Cuisines et (In)dépendance]

Cyrmille évanoui, les deux dames à la mode s'étaient mises à parler chignons et escarpins. Car il semblait évident, au moins pour le Breton de Guyenne, que l'archiduchesse était la propriétaire du nécessaire à escarpins qu'il avait encore sous le bras.

Ce qui sembla encore plus évident, c'était que les pseudo-royalistes en goguette étaient démasqués et que la pince de crabes, ou l'étau, se refermait sur eux. Les plats de chouquettes (débarrassés de leur contenu) allaient-ils voler ? L'équipée périgourdo-angoumoisi-guyennaise (le trio de choc avaient décidément réussi à rendre possible une situation improbable) devait-elle prendre en otage le nécessaire à escarpins pour essayer d'échapper aux couteaux de cuisine de l'ennemi ?

« Je déclare les cuisines de la tour Ouest zone neutre ! »

L'archi-chouette en avait décidé autrement. Jean s'essuya théâtralement le front du revers de la main et soupira d'aise. Il ne finirait pas sous les coups des bouchers et de leurs sœurs.

Ce fut le moment choisi par une porte pour s'ouvrir à la volée. Les copains avaient profité que trois inconscients s'absentent pour commencer la partie ! Ah les gueux ! Il hocha la tête d'un air entendu. L'archiduchesse avait raison : on aurait dit que les royalistes avaient fait exprès de charger pendant que l'équipée sauvage se chargeait d'une mission mode de la plus grande importance.

« Et Rogers Eudes ? On va pas le renvoyer tout cassé à ses troupes, ça se fait pas enfin ! Ca se fait ? »

Le petit Jean soupira :


Hélas, oui. Comprenez bien, votre archiduchesse : « des guerriers comme ça, ça fait défaut »* dans nos armées. Et faut quand même bien avouer... Il parla un peu moins fort, faisant semblant d'être discret pour ne pas froisser Mahaut (la nièce préférée du roi) tout en sachant pertinemment qu'elle entendrait tout. On remplit des armées avec n'importe quoi du côté royaliste, si vous voyez ce que je veux dire...

Il cligna de l’œil. Ils avaient pris Jean, hein. Et si ça, ça ne montrait pas l'étendu du désespoir du côté français...

Écoutez, avec votre permission, on vous rend votre paquet, on récupère notre compagnon et on le ramène de l'autre côté.

Il donna le nécessaire en soufflant avec émotion :

Le daim est sauf, grâce à vous !

Puis, il attrapa les bras de Roger-Lapin, le chargea sur les épaules.

Ouf ! L'est pas léger, lui !

Jean-Jean fit quelques pas, Angoumois sur le dos. Arrivé à hauteur d'un plateau chargé de chouquettes encore tièdes, il plia le genou, comme écrasé sous le poids évanoui qu'il portait. Un mouvement habile du poignet lui permit d'éviter de faire valser le plateau. Il profita de l'élan pour ramasser quelques choux qu'il mit dans sa poche. Il se redressa péniblement.

Vous venez, Pasmahaut ? Si nous trainons trop, les autres vont finir par nous prendre pour des Angevins.

Le pire, c'était que Jean était persuadé qu'ils en étaient capables !

*Ligne tirée du film : Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? On a les références qu'on peut...
Fraisine
15/04/1464 04:08 Vous avez engagé le combat contre Joris104.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Bigot. Vous l'avez légèrement blessé.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Bigot.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Cpt.picard. Vous l'avez grièvement blessé.


Soaz95

15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Joris104. Ce coup l'a probablement tué.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Joris104. Ce coup l'a probablement tué.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Joris104.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.



[ Avec Armée "Les vrais saigneurs"... ]


Elle sifflotait dans son coin, même si les derniers jours avaient été difficile, rien ne pourraient entamer sa bonne humeur.
Et apercevoir les étendards royalistes au loin la ravissait d'autant plus. Si la veille elle n'avait rien pu faire, alourdit par cette saleté d'armure, ce soir elle n'en portait plus.

Bouclier en main, épée dans l'autre, pointe au sol, elle attendait. Une petit brise caressait sa peau nue et soulevait ses cheveux libre autour de son visage. La lueur faible des torches éclairait à quelques mètre devant elle, pas plus.

Elle observe autour d'elle, recherchant ceux et celles qu'elle connaissait Marie, devant, dressée fièrement devant l'oriflamme noir des VS. Elle reconnue de dos de Westeris, et un peu sur sa droite Kem. Elle ne pouvait pas voir plus loin.

Cette fois, le choc fut terrible. Six armées se jetant sur eux.

Surprise elle même, elle lèves son épée et lance un "Pour l'Anjou !" noyé dans la masse, mais lui donnant la force de décoller ses pieds de la boue.

Elle croise d'abord un petit vieux, il déambule là, une épée dans une main, sa canne dans l'autre elle je jette sur lui, alors qu'il vient de repousser un angevin, profitant de son inattention elle lui assène un coup de bouclier suivi d'un bon coup d'épée bien placé. Bim, un de moins.

Et la, un type débarque sur elle, et engage le combat un brun, un poil maladroit , mais qui la fait reculer sous la violence de son assaut. Les coup tombent sur son bouclier et vite, son bras nu la fait souffrir, elle grogne mais ne trouve pas de solution. Elle n'est pas une guerrière bordel ! Et le voila qu'il se retourne vers un autre angevin, sans doute trop lassé de martyriser son bouclier. Elle en profites, frappe sa cuisse et bim, il tombe sous les coup de ses compagnons d'armes.

Elle redresse la tête, ses cheveux trempés par la sueur et cette espèce de bruine matinale collant à son visage. Du coin de l'œil, elle reconnait Kem, ainsi que la petit Soaz. Elle décide de rester avec elle et d'engager le combat contre un troisième Royaliste, une jeune garçon, sans doute pas plus vieux qu'elle, il est vif, alerte et lorsqu'elle prends enfin le dessus, il fuit.

Au loin, elle entends le cors sonner, la retraite? Déjà ? Les hommes se replient. A quelques mètres elle aperçoit Soaz, véritablement terrifiante, larder de sa fine épée le corps du jeune homme qu'elle à elle même laisser filer. Alors elle l'attrape, la guidant jusqu'à l'abris des remparts d'Angers.

Demain sera une nouvelle bataille.
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Eluhanne
[armée Empodio - Pont de Cé]

Deuxième jour de combat sur l'île, les royalos tentent une nouvelle fois de forcer la ligne angevine, malgré l'échec de la veille. A défaut d'intelligence, on peut au moins leur reconnaître une certaine constance. L'affaire est cette fois plus chaude, visiblement l'armée royale a acheté un peu de courage durant la nuit. La mêlée fait rage, et la brune au milieu tente de tenir son rang au milieu d'Empodio. Les coups pleuvent de tous cotés, le fer s'entrechoque, les lames taillent et percent les corps, les boucliers sonnent sous les coups, et elle pare, esquive et frappe sans relâche.



15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.


Une première victime s'effondre devant elle . Comme un détonateur, l'appel du sang, la rage et la fureur la submergent, elle avance en hurlant, prise dans l'intensité du combat, seul meurtrir compte à présent. Une nouvelle fois elle touche.



15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Balsouche. Ce coup l'a probablement tué.


Le fracas des armes et les hurlements du combat font lentement place aux seuls cris des blessés. Les royalos refluent à nouveau, sous les hourras et les quolibets. Une fois encore, ils ont brisé leur élan sur les fières défenses angevines.

Eluh se calme lentement, reprend doucement ses esprits et calme sa fureur. De nombreux morts et blessés jonchent le sol. Un regard circulaire. Où est Ninon ? Dans la furie du corps à corps, elles ont été séparées. La brune la cherche du regard, elle n'est nul part. Un premier regard qui se dérobe de la part d'un soldat. Une vague connaissance qui tourne aussi les yeux. Une sale impression monte en elle, le goût du fiel gagne sa bouche, une peur sourde l'envahie. Puis un membre de leur section qui sans un mot, le visage fermé, lui montre une direction. Et là bas au sol, ce corps affalé et sanglant, cette chevelure qu'elle reconnaîtrait entre toutes. Un cri d'animal blessé s'échappe de sa poitrine, son bouclier et son épée lui échappent des mains pour tomber bruyamment au sol, la voici courant vers sa compagne pour se jeter au sol à coté d'elle
.

« Ninoonnnn !!!!!!!!!! je suis là !!! Parles moi !!!!! ouvres les yeux :!!!!! je t'en prie !!!! Non pas maintenant !!!!!! »

Elle l'enlace tendrement , se plaque contre elle, tente de lui communiquer la chaleur de sa présence, presse de sa main la plaie qui navre son abdomen.

« Tu n'as pas le droit!!!!!! »

Le destin lui semble alors si cruel et ignoble. Elle en maudit Déos. Dans quatre jours, elles doivent se marier, et aujourd'hui sa rousse fête ses dix sept printemps.

« Pas aujourd'hui.... je voulais.... nous avons oublié les fiançailles mon ange... ça me semblait le jour idéal pour le faire... tu es une « grande » maintenant... »

Dans son désespoir, elle essaye de sourire de se raccrocher au moins à ça. Sa main libre s’égare sur la chevelure flamboyante.

« C'est ton anniversaire...on devait se fiancer aujourd'hui... j'ai la bague... c'est prévu... il faut juste que tu dises oui...»

D'une main tremblante, elle déboutonne sa brigandine et en sort un bague d'argent sertie d'une aigue marine qu'elle passe délicatement à l'annulaire de sa compagne.

« Une perle d'eau de mer... la promesse que nous retournerons voir la mer sur notre plage en Bretagne... »

Les larmes la submergent, elle tente de la soulever du sol dans ses bras pour l'emmener loin de cette furie, là où on pourra la soigner.

« A l'aide !!!!!!!! Par l’Éternel !!!! A L'AIDEEEEEEEE !!! »
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Tiernvael.de.kerdren
    Le vrais saigneurs : De l'art de la première fois.

      Le lion en chasse pour tuer ne rugit pas.
        Proverbe Nigritien



Il fallait tenir.
Il fallait souffler.
Il fallait rester silencieux et croire que demain sera meilleur.
Que les cieux seront miséricordieux et que la Mère leur pardonnera de ne pas avoir su ramener la volonté ennemie dans le droit chemin de la paix.
Peu importe, c'est avec le goût âpre et salé du sang dans la gorge qu'ils se rendront compte de leur erreur : on ne tue pas un peuple à l'identité aussi forte.
Ce soir-là, avant l'assaut, lorsque tout était encore calme en taverne, Tiernvaël avait fait une promesse toujours à la même.
Il comptait bien montrer qu'il n'avait qu'une parole et que s'il baignait ses interlocuteurs de nombreux bons mots, il les pensait tous.
Tout allait se réaliser, tout était déjà consommé lorsqu'elle avait prononcé ces mots sanglants entre ses canines taillées comme des rasoirs.
Sans doute, dévorait-elle à chaque syllabe un peu plus l'âme de l'infortuné qui n'avait été que pousser à faire cette guerre idiote. Idiote ? Oui car c'est la défaite assurée, cela a déjà été dit.


L'armure aux couleurs de Brocéliande, or et vert, est enfilée au dessus de ses collants. Jaouen étant resté à son appartement rennais, le jeune homme devait vérifier lui même que tout était bien en état, convenablement attaché et que nulle ouverture ne laisserait à l'adversaire le plaisir d'ôter la vie à celui qui la chérissait chaque jour.
Le chant du cor résonna pour cueillir la charge française.
Ce fut le début de la danse de Barbusse : de longs poignards, des étincelles et cette obscurité qui les happait tous.
Ce soir, c'était lui qui frapperait de sa lame d'Ankou un mauvais hère.
Les coups pleuvaient sur lui et c'est dans une cérémonie plutôt macabre qu'il signa le tas de chairs ensanglantés, qui aurait pu un jour faire le bonheur de ses amis ou encore devenir père, d'un K. Pourquoi ? Kerallec, histoire que le type se venge sur Granny ? Kachina, qui le lui avait demandé ? Katina, et un "Gloire à l'Archiduchesse" ? Kheur, "Amitiés, fait à Angers 15/04" ? Non, non, c'était la promesse : son premier serait juste Kerdren. Référence à Juste Ida, t'as vu ? Charité bien ordonnée commence par soi-même.


La mine juvénile se para d'un sourire carnassier. Il était fier.
Non, ce n'était pas la joie d'avoir enlevé sa pierre à l'édifice français.
C'était beaucoup plus animal. Il ressentait ce flot d'émotions électrisantes dans la mort d'autrui, dans les cris de douleurs, dans la puissance exaltante de retirer sa rapière d'un linceul métallique.
Ceci fait, il reprit conscience que la mêlée se poursuivait autour de lui et que certains de ses amis pouvaient tomber.
Il recula, laissant à plus hardi que lui le soin de défendre sa position et il se munit de son cor angevin pour que le courage du Canard ne faiblisse pas.
Que les épées et la haine continuent à couler comme l'eau sur ses plumes et que rien ne puisse arrêter ses fiers coups de bec.



VBROuuOoooommMMmB !
Et quelques secondes plus tard, le temps de reprendre son souffle :

VbrouiiiiIIIIiiiim !

C'est un peu mieux quand on s'est entraîné toute la journée. Mention : assez bien.


15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Joris104.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Bigot.

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Neptune_
[A quelques pas au Nord d'Angers]

Elle semblait forcément lointaine la Normandie.
La nuit était à peine tombée qu'une brume se déposait déjà sur les clairières environnantes. Ca ajoutait un petit "je ne sais quoi" de ténébreux à la pittoresque ambiance qui régnait sur place.

La section avançait à pas lents, guettant le moindre bruit, la moindre activité de ceux qui, pour eux, étaient les opposants. On ne se parlait pas, ou alors par geste... Juste un mouvement de main bref pour dire ... "Tiens ! va de ce côté pendant que moi je vais de l'autre pour te couvrir au cas où tu tomberais sur une embuscade et que je pourrai détourner l'attention de tes assaillants ..." Oui ... on pouvait dire beaucoup de choses avec un simple mouvement de main...

Les cliquetis de ferraille résonnaient un peu partout sur la vaste plaine qu'ils foulaient. Le jour tombant et la brume s'épaississant, on ne savait pas qui était qui. Seules quelques indications pouvaient nous permettre de deviner à qui on avait à faire.

"A mort les Royalistes !!" Ah ! Surement un opposant !
"Pour le Rey, Montjoie !!!" Bon, là, c'est un allié...

On frappait un peu à l'aveugle, mais on frappait juste.
Mais ce soir là, ni plus forts, ni plus faibles... on avait juste frappé.

De longues heures séparaient déjà le début des assauts à leurs fins. Rares étaient les occasions de pouvoir garder un oeil sur ses frères et soeurs qui luttaient à nos côtés. L'espoir, il n'y avait que ça... On espérait juste que chacun aille bien et que personne ne soit blessé.

La section semblait saine et sauve. Un regard vers Pam suffisait à lui faire croire que tout s'était bien passé. Elle était debout, l'épée à la main. Elle semblait scruter l'horizon. Son regard suivit instinctivement le sien.

Et un peu plus en amont, il vit Poli, allongée à même le sol, presque inerte...

Il y eut un soir, il y eut un matin, ce fût l'aube du deuxième jour...


15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.

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