Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 18, 19, 20   >   >>

[RP ](public)février 1464 - Creusons la tombe du lys

Ninon_
A spring's tale


[Sous les Pont - de - Cé coule la Loire]*

La nuit est bleue. D'un joli bleuté, avec ça et là des étoiles d'argent comme disait certain poète qui avait un joli lit de clichés au bout de sa mélancolie.
On repart au combat, deuxième nuit d'assaut, plus ragaillardis que jamais et forts de notre première victoire. Sous le Pont - De Cé coule la Loire déclame-je afin de tromper le temps.

Ça m'arrive souvent de déclamer pendant les périodes de contemplation ou d'inactivité... Oui la vie a ses bons côtés par moments. Je coule une œillade friponne à ma brune qui flanquerait le tricotin à un bonhomme de neige... mais c'est pas le moment, ça repart encore plus terrible qu'hier soir...
Merde ça tombe chez nous... Rose... Rose ???


- ROOOOOOOSEEEE !!!

Et puis encore, Maryah, Gilemer, Damiosr... oh faut que ça s'arrête lààà !!! Eluh... elle est où ? Je la vois qui en passe deux au fil de son épée... puis d'autres qui tombent... Des armes qui se brisent, des boucliers qui s'entrechoquent, des corps qui surnagent au fil de l'eau...
La guerre ça rend barbare, parce que pour la combattre il faut se durcir envers tout regret et tout attachement à des valeurs délicates. Il faut vivre comme si ces valeurs n'existaient pas, et une fois la guerre finie on a perdu toute latitude de revenir à ces valeurs...

Qu'y avait-il de beau à se sentir un héros une fois l'acte commis dans un lieu, un chemin
, aux abords d'un château quand volent les cigognes ?
Je débloque un peu... un moment d’inattention à regarder ma brune pourfendant à tour de bras royaliste sur royaliste et paf je me prends un coup sur le flanc...




15/04/1464 04:08 : .mahaut. vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.


Surprise je regarde celui ou celle qui a... osé... une brune semblant surprise d'ailleurs d'avoir tranché ma viande... le temps de poser ma main sur la blessure, je ne peux éviter l'épée qui dessine un arc de cercle... et vlan ! Tout pour moi. La lame me tranche en deux l'abdomen dans le sens de la largeur et d'un coup d'un seul tout devient irréel avec des serpentins de lumière de temps à autre. Et puis lentement des vagues noires, onctueuses, bienfaisantes viennent me caresser la joue, pénètrent mes chairs...
Je crois que je suis coupée en deux comme le premier ver de terre venu, je pose mes deux mains sur une plaie béante. Bientôt on me verra en coupe, quel beau spectacle !




15/04/1464 04:08 : Sokly vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.


Je vais mourir ? Je venais à peine d'entamer mon amour pour Eluh... c'est con... le jour de mon anniversaire... à quatre jours de notre union... pour la vie...
Je m'affaisse, je ne me couche pas je m'affaisse, comme lorsque enfant dans les champs, après une longue nuit harassante je m'asseyais sur mes jambes pour reprendre haleine. C'est pas marrant la mort. Ça ne l'est jamais d'ailleurs, mais j'avoue que j'aurai préféré mourir dans les bras de mon Elue... c'était bien plus enviable...

Je voudrais crier mais je ne peux pas. Et puis j'ai mal et puis j'ai peur. C'est un cauchemar ! C'est pas vivable ça !!! Et puis une énorme vague rouge se met à déferler dans mon ventre, me submerge et s'évacue de ma bouche. Une sueur glaçée coule le long de mon dos. j'essaie de gagner du temps sur la mort en pressant mes petits poings contre la large ouverture qui ne sied pas du tout à mon esthétique. peine perdue... je ne puis plus rien pour mon salut ? Plus qu'une guenille impuissante ?

Je cesse de réagir en ôtant mes mains de mon abdomen et en frappant le sol, et puis une intense résignation, un calme souverain m'envahissent. Je tourne ma tête de côté espérant happer le souvenir de mon Eluhanne et je me mets à chialer doucement, sans vrai chagrin, parce que j'ai obscurément conscience de la stupîdité de la vie et de sa trajectoire insensée...
Je pose ma main sur le lacet de cuir qui m'est le plus cher au monde... celui où s'enchevêtrent deux lettres ; un E et un N, et puis ma croix poissonnière...


« Ninoonnnn !!!!!!!!!! je suis là !!! Parles moi !!!!! ouvres les yeux :!!!!! je t'en prie !!!! Non pas maintenant !!!!!! »

« Tu n'as pas le droit!!!!!! »

« C'est ton anniversaire...on devait se fiancer aujourd'hui... j'ai la bague... c'est prévu... il faut juste que tu dises oui...»

« A l'aide !!!!!!!! Par l’Éternel !!!! A L'AIDEEEEEEEE !!! »


Je n'avais pas le droit de mourir... Non... et puis cette bague qu'elle me passe au doigt... j'ai la force de lui murmurer...

- Mon Eluh... Tu es vraiment la meilleure en ce monde... la vraie... arf... je voulais avoir le temps de te le dire, de te le faire savoir... pardon ma douceur....

Non ça ne pouvait pas se terminer comme ça !!!!!!!

- Vite, emmène-moi voir Makk... je ne veux pas mourir... Faut qu'il me recouse... je te laisserai pas Eluh...

Je m'agrippe à sa manche... La perle d'eau de mer brille de mille éclats à mon doigt... Et puis le noir, si noir... l'oubli... le néant... avec pourtant des images floues me semble-t-il...
Eluhanne qui prend les choses en main...


*
Référence au poème de Guillaume Apollinaire "Sous le pont Mirabeau coule la Seine"

_________________
Cobra.
Armée des VS - Deuxième jour

Vont revenir ? Non ! Oui !
Les paris étaient ouverts, j'aurais gagné pour le coup !

L'état de Bafouille est rassurant en fin d'après midi.
Le besoin de me retrouver, avant de reprendre les armes au soir.....
....c'est fait mais la chape qui écrase ma poitrine ne part pas en quittant l'appartement.
La peur que je ressens n'est pas pour moi même, mais en rejoignant mes compagnons d'armes elle s'évapore lentement.

Les premiers assauts ne tardèrent pas, ma lame était couverte de sang, deux corps avaient succombés à la rage qui m'habitait.

Un hurlement de douleur parvint à mes oreilles quand Marie fut projetée au sol par un royalo, en deux enjambées je me porte à sa hauteur évitant le dernier coup fatal. L'homme me fait face et nous engageons un combat féroce. Les lames projettent des étincelles sous la violence des échanges. Je ne cède pas un pouce de terrain, savoir Marie au sol, décuple mon courroux, il recule et je porte enfin l'estocade, son regard grand ouvert croise le mien quand le métal de ma batarde s'enfonce dans ses chairs que son sang bouillonne et que sa bouche crache le carmin.

Mon regard sombre se pose rapidement sur les alentours, les Français se sont encore repliés, ils ne sont pas encore passés cette nuit.

Frappe sur mon épaule de La Tatouée qui est à nouveau debout. Petit morceau de femme d'une solidité remarquable. Elle me sourit.

Tout va bien Serpent ! Respire !


Nous pouvons rentrer La Tatouée .....ils sont partis......


Je n'ai pas fini ma phrase que je peux entendre le cri d'appel à l'aide d'Eluh, je somme Marie de rentrer se faire examiner par un médecin et me dirige d'un pas vif vers elle.

Je croise son regard et voit Ninon inerte dans ses bras, la petite rouquine semble touchée, je palpe son pouls en retirant mes gantelets.

Elle respire..........Eluh......laisse moi la porter jusqu'à l'infirmerie.

Deux jours de combats et j'ai l'impression de faire les mêmes gestes qu'hier. Je soulève Ninon dans mes bras suivit d'Eluh livide en direction de l'infirmerie.

Ca va aller Eluh .......elle est solide Ta Ninon !
_________________
Orkaange
[Mon curé chez les nudistes... Enfin Mon poney chez les soldats plutot]




[La veille au feu de camp]

Ork ne décolérait pas depuis la bataille de la journée. Sa robe.. Non mais SA ROBE QUOI! ces angevins étaient vraiment des barbares, finalement, tonton avait raison. Affalée sur un rondin aux abords du feu de camp, elle racontait sa journée, étendard toujours planté à côté d'elle, une épaule dénudée sortant par la déchirure de sa robe, mimant l'assommage de la brute angevine qui avait osé rigoler à la blague crime de lèse robe de son copain, quand évidemment le chef se pointa. Sous le prétexte de vouloir rester au plus proche de sa troupe, il se tapait la cloche sévère le duc Guillaume! Bon fallait avouer, il payait volontiers son coup aussi. Mais toujours à faire la morale! Et gnagnagni rendez votre père fier, et gnagnagna jeune fille vous êtes la honte de l'armée, et au lieu de picoler vous feriez mieux de combattre efficacement, et "COMMENT CA VOUS SAVEZ PAS VOUS SERVIR D'UNE EPEE?.. Arf..; Merde.. grillée. La blonde avait beaucoup protesté, à grand coup de "JE PROTESTE ENERGIQUEMENT VOUS AVEZ PAS LE DROIT, J'SUIS LA NIECE DU ROI", mais comme d'hab elle s'était pris un taquet derrière les oreilles et une obligation de prendre un cours de maniement d'épée avec Biactol lors du prochain assaut. Dont acte. Elle avait donc redressé son casque, et préparé une pancarte "ceci est un entrainement, ne pas déranger", qu'elle avait attaché à l'oriflamme. Et puis y'avait eu le rassemblmement, et puis les troupes étaient reparties en pataugeant dans la boue jusqu'au pont. Ork s'était choisi un petit coin juste à l'entrée du pont de Cé, avait planté l'oriflamme pancarte bien en vue, et la leçon avait commencé


[Au pont de Cé, deuxième assaut royal]


-haaan Biactol, vous m'la baillez belle, c'est donc par là qu'il faut tenir l'épée?
-mais pourquoi.. POURQUOI bon aristote, ils m'ont collé avec vous? Qu'est ce que j'ai fait? J'ai été un bon aristocélien, j'ai été un bon soldat, un bon mari.... De quoi suis je puni?
-ATTENTION BIACTOL, sur votre gauche! Non! L'autre gauche! haaaan comment vous l'avez eu çui ci! encore un peu et ce ragondin s'attaquait à ma robe! Et arrêtez de râler, hein? et estimez vous heureux! Allez on reprend! Comment est ce qu'on dit déjà? En hardes? barde? charge? ha non je sais ne me dites rien! En garde c'est ça!
-MAIS ARRETEZ DONC DE FAIRE DES MOULINETS AVEC CETTE EPEE, vous allez blesser quelqu'un!
-Ha ben c'est l'but non? Ou alors j'ai encore rien compris. Ca sert pas à ça une épée? Vous l'utilisez pour d'autres buts? Faire des sushis par exemple?
-Vous savez que des fois j'ai envie de me jeter nu sur une épée angevine quand je vous vois?
-M'enfin! Vous avez de drôles de fantasmes, quand même! c'est la robe déchirée qui vous fait cet effet? J'aurais pu me changer si QUELQU'UN n'avait pas fait sa grosse feignasse et m'avait porté mes malles jusqu'au campement!
-...........
-Oh regardez! Une échelle! C'est un signe d'Aristote! On pourrait monter sur les rempart avec vous en pensez quoi? Vous imaginez? Ils sont tous occupés à se mettre sur la tronche ici ils nous verront pas et on sera des héros! 'tendez j'prend l'oriflamme pour le planter sur le haut du donjon de la plus haute tour du plus haut château
-Mais kelékon!
-HAN... Je vois mieux la bataille comme ça! Oh r'gardez! c'est le chef du chef!
-QUi ça? Le Grand Escuyer de France?
-Ouais il passe un sale quart d'heure là.. Sont à plusieurs à lui marcher dessus! Ouch ça doit faire mal ça
-MONTJOIE SAINT DENIS! TENEZ BON MON PRINCE JE VIENS VOUS SAUVER!
-Hééééééééé.. Vous pouvez pas m'laisser comme ça .. HEEEEEEEEEEEEEEE... J'ai l'vertige! BIACTOL! AU PIED! IL RISQUE RIEN C'TUN CHEVALIER LUI! pfffff......



Seule.. Elle se retrouvait seule avec son oriflamme sur une échelle... Mais bordel! Les échelles et elle faisaient deux. Pis elle était empéguée avec son oriflamme, et elle arrivait plus à redescendre! Si quelqu'un avait été présent, il lui aurait fait remarquer qu'elle n'était montée que de 50 cm, et qu'elle pouvait aisément sauter. Sauf qu'avec le casque mouvant, elle ne voyait rien. Les autres non plus faut croire. Pourtant, une blonde habillé en rose, accrochée à une échelle et agrippant un oriflamme pailleté, ça aurait pu faire une bonne cible pour les soldats. Elle avait l'impression d'être devenue invisible, et au bout d'une heure, commençait à se résigner à son sort.

Tout à coup, elle se sentit partir en arrière, agrippée par une ou plusieurs paires de mains. Un sac lui atterrit sur la tête ce qui lui fit prononcer une phrase mémorable qui restera pour l'histoire comme gravée dans le marbre :



-HEEEEE.... Mais qui a éteint la lumière?


15/04/1464 04:17 : Vous vous êtes levé du bon pied ! Vous êtes en forme et prêt à surmonter les épreuves de la journée !
15/04/1464 04:08 : Vous avez été enlevée par une lépreuse et une folle, mais personne vous a tapé. La preuve que vous êtes immmortelle
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.



edit : fautes

_________________
Sam_.
Y’a des jours où c’est long. D’autre ou c’est très long. Ici, c’est très très très long. Des jours que je poireaute à attendre ces foutus français. Non mais sérieux quoi, certains misent pour le mois d’Aout moi je mise pour l’année prochaine, ouais et je suis sûr que je vais le plumer c’te gros bill avec les 50 écus que j’t’ai mis.

Le cor sonne, ils arrivent, ils arrivent et ils me font perdre…Je hais les français, jusqu’au bout ils vont m’emmerder, mais bon le cor sonne et ENFIN ça commence. La suite, bah ça se passe très vite, je garde un œil sur le chef et les orpilleurs, plus en retrait j’assure sur d’éventuels p’tits malins qui passeraient entre les mailles du filet. Ouais en clair je coupe ce qui dépasse et j’adore ça, mais bon…qui nous a foutu ce tonneau ici ?

Non mais c’est vrai, qui à l’idée de nous mettre un tonneau là…il emmerde tout le monde, et puis c’est après qu’on fête la victoire ou alors avant, mais pas pendant. Et c’t’oriflamme c’est quoi ? Bon allé je m’en fous, je me laisse pas distraire par ce truc j’ai une guerre à gagner bon sang.

Citation:
HAN MA ROBE SONIA RIT QUI ELLE!


Hein ? y’a que ça qui sort, je comprends ce qui se passe, j’ai tourné la tête deux secondes et voilà que le tonneaux a bougé, c’est qui elle ? Elle sort d’où avec sa robe déchirée et son oriflamme louche ? Ah je crois que c’est le même, peut être…bon je m’en fous…Bordel la guerre c’est devant !

Citation:
Et vous? Vous trouvez ça drôle? BANDE DE PLOUCS d'ANGEVINS! RHAAAAAAAAA MA ROOOBE! VOUS ALLEZ VOIR c'QUE VOUS ALLEZ VOIR


Mais…C’est à moi qu’elle parle ou quoi ? Mais ouais je crois et en plus elle se rapproche…je fais quoi ? Je la plante ? Je la tue ? C’est la femme d’un Angevin ? J’la connais pas merde…qui ramène sa chieuse sur le front ? Mais ouais je crois que c’est à moi qu’elle parle, coup d’œil devant, puis vite vers la furie, en un quart de seconde elle a fait douze pas. Mais ouais c’est pour moi…elle me veut quoi ? Je la tape…je sais pas, j’hésite…

*BBIIIMMMM*

AAAHH MAIS BORDEL !! J’lâche l’épée et je me tiens le crane. Elle m’a défoncé la tête avec son foutu oriflamme, C’est qui c’te folle ? Elle m’a éclaté le crane !Maintenant c’est sûr, avant chaque combat je vais vérifier les tonneaux, mais là pour le moment je perds connaissance et quand je me réveillerai, ma plaie sera soignée et mon épée perdu…Y’a des jours comme ça où les tonneaux, ça devrait être interdit !

14/04/1464 04:07 : Votre arme a été détruite.
14/04/1464 04:07 : Orkaange vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.

_________________
Eluhanne
Enfin, de l'aide, la présence du persifleur rassure la brune, il a l'air de savoir ce qu'il fait. La prise de pouls semble rassurante. Ninon parle mais reste bien faible. 

Elle respire..........Eluh......laisse moi la porter jusqu'à l'infirmerie. 

Décontenancée, elle le laisse d'abord faire.

Ca va aller Eluh .......elle est solide Ta Ninon !

Les mots sont rassurants et amicaux, mais bien vite ne plus sentir sa rousse entre ses bras la déconcerte. La brune est en mode louve possessive dont on a blessé son petit. Personne ne doit toucher à sa rousse, elle ne veut, ni ne peut la confier à personne, c'est viscéral. C'est son bien le plus cher ; son trésor, son Graal, son ambroisie, son précieux. Alors obstinée et têtue qu'elle est, malgré ses jambes qui flageolent sous l'effort et le risque de tomber toutes les deux, elle reprend des bras de Cobra le corps de sa rousse et se fait un devoir de la conduire elle même jusqu'aux médicastres.

« Passe devant s'il te plait… Va les prévenir qu'on arrive… qu'on fasse chercher mon oncle aussi… il faut qu'il vienne... »
_________________
Falco.
Ile du Pont de Cé -Empodio - Sa Couleuvrine


Les royaux sont passés une première fois, écharpés au passage par Empodio, et allant s'empaler sur les Compagnies à St Aubin.
Puis ils ont reflué en désordre sur le pont, suivis de prés par les troupes de Rose élancées à leur poursuite sur le pont.

Au second assaut, le nombre se fait sentir.
Ils sont le double d'eux quand même!
Alors au débouché du pont sur l'île la marée du Lys s'étale, massive, innombrable.

Empodio est resté en position, il était trop tard pour refluer en bon ordre coté St Aubin.
L'aveugle l'apprendra plus tard, le Capitaine Eusebius a eu des empêchements pour sonner l'ordre...
Aléas de toute bataille ou rien ne se déroule parfaitement selon les plans.

La section Bois Doré ce sont 7 personnes et une Couleuvrine.
De part et d'autres, les autres sections sont alignées.
Alors quand le fracas royal s'approche il a peu de mots vers sa Baronne.


Occupons les par l'effroi, que les Compagnies leurs percent le flanc alors qu'ils contemplent votre excellent jouet, ma Dame.

Une escouade de 7 qui forme un ilôt sur l'ïle quand la vague adverse se jette sur Empodio.
A bout portant le tir résonne.

BAOUM

Encore un immense nuage sentant la poudre et des hurlements.
Plusieurs soldats royaux s'écroulent, rompant la ligne hurlante.
Mais sans la ralentir, elle se scinde pour se déverser à gauche et à droite.

Ils sont une cinquantaine à Empodio , c'est pas énorme comme mur contre une marée.
Car ils le veulent ce pont ces enfoirés!
Le premier assaut fut rompu, celui la pèse des tonnes.

Mais la section Bois Doré est épargnée par le flot.
Divine couleuvrine!
Il n'en est pas pareil ailleurs.
Ce jours le sang angevin va rosir la Loire à gros flots.
Ils tiendront bon.
Mais le prix sera sévère pour Empodio....


Puisse les Compagnie les étriller, ma Dame..Puissent t'elles!
Puissons nous en tuer deux pour chacun des notres qui tombe!
Foutre Nonne! Quelqu'un à à boire??

Au dessus d'eux, joli azur entrecoupé de nuages aux formes charmantes, un soleil doux et parfois un vol de cormorans..Ou de corbeaux.

_________________
Albin.
[Avant la bataille du 13 au 14 avril 1464, camp royaux]

Limite Albin était content de sa provocation envers Orka, lui que l'on traitait parfois même souvent d'insolent. Avec la Poney Rose, l'Ar Sparfel avait trouvé du répondant en face mais voila qu'il en remettait une seconde couche.

Portez les couleurs de fouchonne couic si vous le voulez mais pas sur que les angevins aient meilleurs goûts que les miens pour deux raisons.
La première, ils sont angevins. La seconde...


Trop tard, Orka était déjà partie et Albin regagnait sa section pour une nuit qui s'avérera mouvementé de tous les côtés mais le Albin, lui, finissait le combat frustré d'être passé au travers les gouttes et de n'avoir pu taper du monde. Il avait été là présent un peu en retrait sur son destrier portant armure et son écu arborant ses armes, poster non loin de Mini Chérie, et, gardant un œil sur sa cousine et vassale.
Juste là quoi !


[Nuit du 14 au 15 avril 1464, toujours côté royaux]

La journée avait permis du repos après les combats de la nuit précédente malgré la fatigue quand même bien présente de ces plusieurs semaines en armée et ces mois sur les routes de manière générale.
Calme, détente mais vigilance tout de même dès fois qu'une troupe angevine vienne semer le trouble au coeur des campements.

La nuit tombait, rien ne s'était passé, quelques petits mots échangés entre survivants autour du feu de camp puis on remettait ça.

Nouvelle nuit de frustration pour l'Albin. Tout d'abord il avait assisté impuissant à la chute de Mini Chérie, trop débordé à se défendre puis par le fait que sa vassale, elle, avait massacré un ennemi. D'ailleurs Albin devra féliciter Mery pour cette prouesse.

En voyant Mini tomber au combat, l'Ar Sparfel enrageait encore plus, c'est un nouveau coup qui lui est porter au coeur après Hersent, Sarah c'est maintenant Mini, il ne manque plus que Mery et on pourra finir de l'achever.


Évacuez la PSE vite, la PSE est tombée !


Dans le feu de l'action c'était les seuls mots qui étaient parvenus à sortir de la bouche du tourangeau qui restait près de sa chérie afin de protéger et veiller à son évacuation puis son rapatriement dans une ville afin qu'elle puisse recevoir les soins adéquats .
_________________
Manon_, incarné par Falco.
[Armée de La Mandra - Pont de Cé]

Si le premier assaut avait ragaillardi les troupes malgré les quelques pertes, le second transpirait clairement force, volonté et courage. La peur d'y laisser sa peau face au danger réel des combats à venir semblait bien loin des préoccupations de ceux qui se tenaient autour d'un feu de camp en cette veille qui se voudrait pourtant plus sanglante que la précédente.

L'esprit insouciant, portée par la ferveur de ses frères d'armes et l'ambiance d'avant victoire dont ils s'imaginaient assuré, les cordes vocales de la comtesse s'étaient exceptionnellement mises en oeuvre pour accompagner sa jolie dans un chant qu'elle ne connaissait même pas, d'un rendu si peu terrible que même les oiseaux prirent la fuite.
L'insouciance, les rires, les encouragements... loin, très loin de la réalité.

Pourtant, au pied de ce pont qu'il fallait à tout prix franchir, la même énergie se respirait dans chaque rang, au son des cors, des épées frappées contre les écus qui se répercutaient de section en section, des ordres, recommandations et vérifications que l'on entendait en écho sous les nombreux oriflammes flottant au vent. En chef de la section Toulousaine, la Lescurienne n'y alla pas de son propre discours. Chacun d'eux connaissaient parfaitement les consignes et savait sur qui veiller en priorité.

Julian à ses côtés, les autres derrière fin prêts à en découdre, l'assaut fut enfin donné.
Puis, la guerre dans toute sa barbarie. La mêlée, le choc des épées, les cris de rage ou de blessure, parfois le bruit de l'eau au dessous accueillant impact matériel ou humain, le sang qu'étale une énième giboulée dans ce foutu pays.

Face à elle, un adversaire de taille. Tout en force, elle ne peut que parer ses coups jusqu'à voir se briser son écu. Trop accaparée à avancer, elle n'a pas réalisé qu'elle s'était éloignée de son protecteur. Erreur inqualifiable. L'épée fait face à l'ennemi à présent et cogne avec la finesse d'un apprentissage pourtant maîtrisé. Il l'accule dans le chaos des autres combattants. Elle ne vaincra pas, au fond d'elle, elle le sait parfaitement. Elle ne verra que son épée se briser sous un dernier coup d'estoc désespéré avant que la douleur n'irradie le côté gauche de son cou, à en goûter son propre sang, et qu'elle perde conscience.

C'est au Mans qu'elle reprendra ses esprits après rapatriement, la gorge lourdement bandée, fort inquiète pour les siens.


15/04/1464 04:08 : Melchiore vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
Bjornn
[Requiem - Saint-Aubin]

Il aurait dû la prendre sa porte.

Voilà des mois qu'il poireautait en attendant enfin une attaque. Le train-train quotidiens avait envahi sa vie et pour passer le temps il ne lui restait que les victuailles que sa Siamoise lui ramenait de la chasse et les bouteilles de rhum qu'il volait à Rose dans sa taverne. Autant dire qu'il passait une moitié de la journée à se saouler et l'autre à dessaouler. Qu'on se comprenne, il ne se plaint pas l'Björn, ça lui va bien d'être ivre à longueur de temps, ça calme ses pulsions.

Rose avait donné ses ordres. L'armée l'a écoutée. Du peu que Björn traine en Anjou et surtout dans l'armée, il n'a jamais trouvé une seule raison de ne pas l'écouter. C'est un peu la voix de la sagesse des Buses, celle qui ne parle pas beaucoup mais qui parle bien. Quand elle ordonne tu pose pas de questions car il n'y en a aucunes à poser. Sauf ce jour ou elle annonça à notre bonhomme qu'il devait rejoindre le groupe de Liette.

Mais... Pourquoi? Avait-il mal fait son job? Etait-il un boulet en fonte à traîner dans le champs de bataille? Ou bien voulait-elle réellement qu'il appuie Liette et soit à ses côtés pour la défendre comme il avait défendu Rose dans leur récente campagne. Quoi qu'il en soit il avait une mission, un but.

La première attaque fût menée tellement loin de lui qu'il ne pu qu'à peine distinguer les fanions des armées adverses. L'ennui est de retour. Pourquoi Rose ne voulait pas faire comme les autres. C'est lors du second assaut qu'il comprit mais trop tard.

Dans une guerre entre mercenaires et paysans c'est pas facile de reconnaître les un des autres. L'Björn bousculait, tapait, frappait, il gardait un œil sur Liette s'assurant qu'elle ne soit pas submergée mais à chaque coup il fallait contrôler que la prochaine gorge tranchée ne soit pas celle d'un allié ou d'un ami. Plus le combat allait et plus la rage s'emparait du Björn. Il lui en fallait plus et plus encore mais c'est pas avec des coups de poings et des coups de pieds qu'on gagne une guerre. C'est en anéantissant l'ennemi par le sang et la souffrance. Commençant à se sentir inutile, il le vit s'approcher de Liette d'un peu trop près, d'un peu trop de côté, d'un peu pas trop bien pour qu'il laisse faire.

Liette!!!

Les bras en l'air, l'épée en main, il sauta sur cette ignominie nommée royaliste mais son épée ne trouvera pas refuge dans la chaire et le sang de ce malin. Au moins Liette l'aura vu et lui aura démonté la gueule pendant que Björn s'étale dans son élan avec le flanc ouvert. L'ennemi l'a gravement blessé en tranchant la peau juste en dessous de ses côtes du côté droit. Il ne voyait que des pieds autour de lui qui couraient dans tout les sens. Le souffle saccadé et cette drôle impression de vivre quand la mort vient te chatouiller le menton en te disant; T'es prêt? Je t'emmène?

NON, Je Reste! a-t-il répondu à la faucheuse avec toute la rage qu'il pouvait avoir.

Reste que, il aurait du la prendre sa porte...
_________________
Nox
[Saint Aubin - Fortifications
Nuit du 14 au 15 avril.




A la nuit avait succédé la nuit; C'est du moins ce qu'il avait semblé à Nox tant le repis qu'il avait pu avoir entre les deux assauts français lui avait semblait court. Un peu de sommeil, de quoi se nourir et boire ainsi que se nettoyer. Tout le monde n'avait peut être pas juger cela utile mais le Noir comptait bien sur son apparence pour faire au moins la moitié du travail. Pour qu'un moral se sape, il fallait y mettre les formes.

C'est donc dans son grand linceul sombre, vêtu de la même manière que pour les premières passes d'armes, que Nox avait repointé son nez dans les premières lignes de la Maison de Genne. A grands coups d'espadons et des gestes coordonnées, la masse de reîtres continuait son travail ingrat mais efficace de muraille vivante. Ingrat ?! Nox ne s'en plaignait pas. Chacun pouvait le voir et il se plaisait à imaginer la peur qui habiterait ceux qui croiserait le regard vide de son heaume à pointe avant de passer l'arme à gauche.

Mais peut être rêvait-il trop. Suite un choc non identifié, son épée lui échappa des mains et il sentit la morsure du métal entre ses côtes. Maintenant ?! Pas si tôt ! Il n'avait pas encore fait revivre le mythe du Noir. Il n'avait pas assez tué, n'avait pas fait assez trembler ses ennemis. Ca ne pouvait pas finir comme ça. CA NE POUVAIT PAS FINIR DU TOUT !!!

En proie à une terrible rage, Nox jeta son bras droit vers la silhouette adversaire. Il l'attrapa au cou et le ramena lentement vers lui. La lame qui lui gelait les tripes s’enfonçait un peu plus loin en lui mais qu'importe, il ne partirait pas ainsi ! Ses doigts gantées de fer se resserre autour de leur prise. Sa force commencerait rapidement à lui échapper. Alors il observa son adversaire, tous les détails importants pour le jour où il le recroiserait sur un champ de bataille. Une armure riche, un casque qui ne laissa pas bien voir le visage mais des armoiries. C'était un noble, facile à identifier.

Un souffle funeste glissa du heaume à l'aspect terrible. La voix de Nox chuinta, traînante mais nette.


Le Noir reviendra. Et s'il te croise, tu mourras !

Puis, d'un mouvement un peu lent mais encore empreint de force, il repoussa son assaillant ainsi que sa lame. Il fit demi tour et fendit les rangs, en quête de soin. Un sang rouge s'échappait de sa plaie à l'abdomen mais Nox, lui, ne voyait que du noir. Le noir qu'i l'habitait désormais. Sa rage n'était contenu que par cette armure qui lui donnait un aspect si froid, si inébranlable. Au fond de lui, il bouillonnait.
Demain, il sera sur le champ de bataille quoi qu'il arrive. Demain, il tuera jusqu'à plus soif !


15/04/1464 04:08 : Bbred vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
--_mahaut.
[Cuisines chouquettales – Angers]



- Je déclare les cuisines de la tour Ouest zone neutre ! Punaiseeeeuuuh , pile quand je suis pas sur les remparts ! Mais c’est quand même pas possible d’être aussi contrariant qu’un français !...
- C'est dans notre contrat, à la naissance. C'est bien précisé qu'on devait être contrariant.
Elle se tourna vers son compagnon guyenno-breton. Quoi, pas vous ?
- Non mais c’est vrai, vous c’est pareil, non ? Vous venez à peine d’arriver qu’ils chargent ! Y a de quoi se demander s’ils ont pas fait exprès de nous éloigner quand même ! Et Rogers Eudes ? On va pas le renvoyer tout cassé à ses troupes, ça se fait pas enfin ! Ça se fait ?
- Ah oui, Roger Eudes, mince. Toujours contrariant, lui, un vrai français. Angoumoisin, même. Aristote soir loué, il la bouclait. Non parce qu'il aurait été capable de dire que c'était de sa faute en plus. Alors que non, jamais. Question de principes. Heureusement, Jean-Choupidou décida de se charger du problème.

-Hélas, oui. Comprenez bien, votre archiduchesse : « des guerriers comme ça, ça fait défaut »* dans nos armées. Et faut quand même bien avouer... On remplit des armées avec n'importe quoi du côté royaliste, si vous voyez ce que je veux dire...

Elle hocha violemment du chef. N'importe quoi. C'était bien précisé dans le contrat également. On pouvait devenir n'importe quoi. Du genre soldat. Ou ivrogne. Ou les deux.

- Écoutez, avec votre permission, on vous rend votre paquet, on récupère notre compagnon et on le ramène de l'autre côté. Le daim est sauf, grâce à vous !
- HAN ! Mais... c'était vous ?


Interloquée, la brune regarda avec attention l'archichouquette. Oui... mon foie oui, c'était bien possible. Elle avait la classe suffisante pour avoir un nécessaire à daim. Ses yeux se remplirent de larmes de gratitude aussitôt. S'approchant à grands pas, elle serra Katina dans ses bras en murmurant : C'était la collection London fever. Taille 37. Elles sont en train de se remettre doucement dans ma tente. Merci.

Voilà, mission accomplie. Elle avisa Jean en train de charger Myrmillmze sur son dos en chourrant des chouquettes.

- Je suis navrée mais nous devons regagner notre place. Là bas, derrière... tout ça fit-elle en désignant vaguement l'endroit d'où montaient des hurlements. Ce fut un plaisir, un véritable plaisir. Messieurs-dames des cuisines, ce fut une joie de vous rencontrer ! Jolis crocs de bouchers, hâchoirs nickels, on sent qu'on est dans l'excellence. Une autre fois je viendrais tester vos chouquettes en pièces montées. Mais pour l'instant, veuillez nous excuser... Nous avons poney.

Et vaillamment, elle ouvrit la porte et découvrit le volume sonore des combats. Devant la tour, un jeune angevin passa en courant, traînant derrière lui ce qui semblait être un boyau royal. Elle se retourna d'un bloc vers les cuisines.

- Changement de plan, on reste !

Elle alla s'asseoir devant la table, ignorant le garde angevin et ses compagnons restés debouts (ou portés). Prête à rendre service, elle prit un saladier qu'elle entreprit de touiller vaillamment avec sa cuillère. Avisant le silence, elle releva la tête.

- Ah... On peut pas, c'est ça ?
- Non.
- Juste un peu ?
- Non.
- Mais vous savez que si on sort d'ici on va se faire tuer par vos compatriotes ?
- C'est le but de la guerre, ma dame.
- Oui mais là, on est à l'intérieuuuur d'Angers, voyez, et nous, on devrait être à l'extérieur, en train d'essayer de rentrer ! Voulez pas nous escorter pour pas qu'on se fasse tuer à l'intérieur mais plutôt à l'extérieur ?
- Non. Les ordres sont les ordres. Aucun royaliste ne doit entrer vivant.
- Mais soyez pas obtus, vous voyez bien qu'on veut pas entrer ! On veut sortir ! Au fond, on veut la même chose, vous et nous.
- Heu... chuis pas sûr-sûr mais je crois que non.
- Charmant garçon. Je peux le taper ?
Demanda-t-elle à l'archiduchesse en chopant une chouquette au passage.

Comment faire pour ne pas se faire tuer par des angevins ? Ils ne respectaient rien c'était bien connu. Ni personne, d'ailleurs. Sauf leur archichouquette, évidemment. Mais bon... mais bon...
Elle se releva et se planta devant Katina.


- Vous faites un petit 36, n'est-ce pas ? Un 34, même ? Elle baissa d'un bon demi-ton à son intention. 38, ça marche ? Un 38 qui taille petit ? Non parce que les chouquettes, c'était comme le foie gras, c'était vicieux du côté des hanches. Bon, ça devrait faire l'affaire ! Venez ! On va échanger nos vêtements, comme ça, personne n'essaiera de nous tuer à l'intérieur des remparts. C'est brillant, mon dieu, qu'est-ce je fais ici au lieu d'être dans la tente de l'équipe stratégie, je vous le demande un peu.

Elle commença à défaire sa robe, en plein milieu des cuisines. Devant elle, le garde angevin restait bouche bée tandis que sa propre archiduchesse retirait sa propre tenue.

- On est bien d'accord qu'on ne tue pas quelqu'un en petite culotte, n'est-ce pas ?
- Euh... oui... 'fin chais pas... je sais pas, j'ai pas eu de consignes là dessus, je...
- Han, pis y'a des lacets à croiser dans le dos, j'adore ! Machin, aidez-moi voulez-vous ? Rendez-vous utile, vous voyez bien que mes compagnons ont les bras chargés. Myrmillmze, tu gouttes sur le plancher ! Scusez-le hein... allez-y, serrez, serrez, je suis svelte comme les blés ! Serrez ! Aie ! Non mais des blés mûrs, hein ! Calmez-vous ! Pfiouuu...


Une fois vêtue de la robe archichouquettale, elle rouvrit la porte des cuisines, saluant l'équipe de cuisine.

- Ma dame l'archiduchesse, ça vous va à ravir ce rose ! Vous avez vu les petites fleurs ? Roses aussi ! Plus soutenues, oui. C'est chou, non ? Je vous la laisse, prenez-en soin comme à la mirabelle de vos yeux. Messieurs, allons-y !





[Sur le point de passer la Porte Toussaint, dans le sens contraire des aiguilles d'une armée royale]




- Allez-y, massacrez-les ! Pas de moitiés !
- Quartiers.
- Quartiers ! C'est pareil, c'est des morceaux.


Elle s'était faite sans problème à son rôle. Pensez, passer pour une archiduchesse devant qui tout le monde s'inclinait, c'était comme si on lui demandait de marcher sans tomber. (Oui, bon, des fois, d'accord, elle avit eu des problèmes mais le sol des tavernes était reconnu pour être fourbe).
Les portes s'ouvrirent devant eux et ils passèrent parmi les rangs angevins, personne ne prêtant réellement attention à eux, occupés par les assauts des royalistes.


- N'oubliez pas ! Je collectionne les dents !

Non, vraiment, c'était un très bon rôle.
Mais à force d'avancer, ils arrivèrent près du pont où les plus acharnés des royalistes se trouvaient. La plupart au sol, certes, mais quand même. Et c'est là qu'elle réalisa.


- L'archiduchesse ! Prenez-la ! Pour le roy !
- Hein ? Mais comment ça mais comment mais non ! Vous voyez bien que je ne suis pas angevine, voyons, je n'ai pas de chouquette à la main ! Mais enfin ! Hé ! Je suis la nièce préférée du Roy ! Vous portez mon boléro !
- A mooooort !
- Hééééé ! Mais non, mais ça va pas du tout ! Je suis royaliste voyons ! Regardez, j'essaye de rentrer !


Elle se retourna d'un coup, faisant signe à JeanJakou d'emmener Cmyrille vers les rangs français, du côté des tentes de soin. Les perdant de vue dans la cohue, elle agrippa son épée et avança vers les portes, évitant les coups autour d'elle à grands coups de :

- Pardon, scusez, pardon ! Je suis de votre camp ! Oui, aux deux. Pardon, poussez-vous ! Ohéééé ! Poussez-vous je veux rentrer ! Non mais prenez votre temps je suis pas pressée... Attention, vous saignez des yeux, c'est pas bon, vous devriez peut-être porter des lunettes ou faire des pauses toutes les deux heures. Poussez-vous !
- Attrapez-la, c'est une angevine !
- Mais non, voyons, regardez ! J'avance pour rentrer dans le château, c'est bien le but, non ?


Elle leva son épée qui rencontra malencontreusement une rousse.

Oh, mince. Heu... pardon ? Je suis navrée, je voulais juste... 'fin bon... pff... DITES, JE PEUX RENTRER FINALEMENT ? cria-t-elle à destination des angevins. Non parce que c'était un coup à salir la robe archichouquettale ça. Alors que c'était de la soie sauvage. Tss.


15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Ninon_. Vous l'avez sérieusement blessé.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.



Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé l'armée "Empodio" dirigée par Finn, l'armée "La Dona " Laka Evezh! "" dirigée par Leyah, l'armée "Les Chevaliers de l Aube" dirigée par Coleen_de_colmarker, l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_, l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Le purgatoire.." dirigée par Ladyphoenix, l'armée "OR vincit omnia III" dirigée par Sakurahime, Joris104, l'armée "La Mandra" dirigée par Thibali, et l'armée "La pomme dauphine" dirigée par Tsampa.
Bella.snow
[Requiem
Saint-Aubin]


La première vague était passée aussi vite qu'un éclair. La blonde n'avait même pas eu le temps d'arracher un seul cheveux de Bleus, que ceux ci s'étaient déjà faits battre en retraite.
La vache , 3 armées contre 6 , et ils n'ont pas réussit à passer. Ça devait être humiliant de se retrouver à leur place.
A cette pensée , la Platine se mit à sourire , malgré sa frustration de ne pas avoir pu taper du Lys.

On lui avait dit que ceux ci auraient trop les pétoches pour revenir.. Mais vu les étendards au loin , ils n'ont sans doute pas compris la leçon. Peut être veulent ils prouver leur bravoure , leur courage et leur détermination? Une chose est sûre , c'est qu'ils ont au moins le mérite d'y croire.

Une légère brise d'air froid fit flotter quelques mèches blondes , laissant apparaitre ses yeux remplis de défis et un sourire cruel aux lèvres. Elle les attendait , elle était prête. Aux premières loges en plus.. En première ligne , elle pourrait faucher à sa guise , et qui plus est , ouvrir le bal ! A défaut de ne pas pouvoir ouvrir un vrai bal , elle pouvait au moins ouvrir la première danse de la bataille.
Autour d'elle , les angevins étaient armés jusqu'aux dents , prêts à tout défoncer , avec une impatience presque palpable. Quel angevin ne serait pas prêt à casser des dents de Lys après tout hein ?

Le voilà enfin. Le moment tant attendu. Les lames qui s'entrechoquent , le bruit des armes qui se brisent , des cris , des râles , des derniers soupirs de ceux qui rendent l'âme.
Attrapant et massacrant tous les bleus sur son passage sans aucune forme de pitié ou de compassion , elle cherchait toujours plus de proies. Pour une fois qu'ils pouvaient s'amuser à taper du Bleu , pourquoi s'en priver? Ces marionnettes ne savent sûrement même pas pour quelle bonne raison ils sont là , pourquoi leur supérieur les ont envoyé là.. à la morgue.


"Rassure toi , la mort est un beau cadeau que je te fais , tu seras mieux en enfer qu'aux services de bons à rien" susurra t elle à l'oreille de l'une de ses victimes avant de l'achever.

Levant la tête , elle vit Rose manger le sol. Une brise de panique s'empara d'elle puis elle se ressaisit. Pour la ténébreuse brune , une grosse tarte , c'est une pichenette de rien du tout , et elle pouvait vous convaincre que son hématome aussi gros qu'un éléphant était en fait un minuscule bleu. Alors l'inquiétude de la blonde laissa place à la colère. Qui c'est ce salopard qui l'a amoché?


En plus , elle le lui avait interdit pourtant , de se faire amocher ! Tout comme le reste de la lance , que ce soit Cat , Sam , ou quelqu'un d'autre , ils n'avaient pas le droit de manger la terre ! En plus c'est pas bon pour la santé. "Rofl , après cette grosse tarte , je lui apporterai des poires , tsseh."

Tentant de se frayer un passage jusqu'à celle ci pour pouvoir zigouiller le type , le malpropre responsable , elle massacra de plus belle , et s'acharna sur un pauvre type , sûrement pas un soldat mais tant pis , il n'avait pas à se retrouver là , trop résistant à son gout. Plus elle assène et plus il vit ou quoi?

Citation:
Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.
Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.
Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.
: Vous avez engagé le combat contre Bigot.


Un cri la stoppa net , reconnaissant la voix : Elu appelait à l'aide. Mais où elle est?

C'était la zizanie , on ne s'y retrouvait plus , les soldats couraient de partout , des corps jonchaient le sol , la pénombre ne les aidait pas plus ..
Mais de toute évidence , les Bleus ne passeraient pas , une fois de plus ..
Koreldy
Mais où diable est le Roy?

Jour 2: Le ballon est en place.... ou pas!

Le gout du sang, l'odeur de la poudre, les cris et parfois même la douleur. Des images et des visions à faire pâlir mais rien de trop contraignant pour le duc qui était habitué du champs de bataille.

Les troupes royales avançaient sur le pont de Cé, de façon foutrement désordonnée. Signe que la valse royale n'avait point répétée et que le capitaine du navire était parti sans demander son reste... Mais d'ailleurs, le Roy, il était où dans tout ce bordel?

Alors qu'il passait sur un corps sans doute royal, le duc tilta un instant qu'il n'avait pas vu le roy faire un discours à ses troupes, ni exhortés ses soldats à trucider l'ennemi. Si l'on poussait le résonnement, aucun des chef d'armées ne l'avait fait. Mais qui donc dirigeait le navire en ces moments incertains? La couronne était-elle finalement qu'une ombre?


BAOUM

tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


Un bourdonnement résonna dans la tête de Guillaume qui avait été projeté au sol par la lignée de corps qui avait été touché. Il ne savait pas trop d'où ça venait mais le coup l'avait un brin secoué. Le tout avait balayé en un instant ses pensées qui fusaient et il pesta un moment contre lui même alors que la situation redevint normale.

Voyant d'autres soldats dans le même état que lui, le duc brailla.[/i]

Debout, debout sinon vous êtes des hommes morts!

SUS AUX ANGEVINS


Le Duc était de retour debout et les lignes se reformaient déjà. Un instant, il réajusta son écu pour le porter plus haut ne sachant quand la prochaine salve allait retentir. En attendant le duc continua d'avancer avec le gros de la troupe, les éperviers derrière lui. Leur nombre était un avantage notable, même si cela s'apparentait grandement à de la chair à canon en cet instant.

Alors que le duc luttait dans la foule, un cri lui parvient aux oreilles.


Évacuez la PSE vite, la PSE est tombée !


Un regard rapide vers Erwany, lui avait reconnu la voix d'Albin, un signe de tête et le duc ne se fit pas prier.


Éperviers, avec moi!


Le duc mena la compagnie jusqu'au cri du juge diseur qui était relativement proche. La compagnie fit bloc pour protéger la retraite de la PSE. D'un regard compatissant le duc croisa celui du juge diseur. Le pauvre devait se ronger le frein voulant sans doute se porter au chevet de sa dame.
Une fois la chose faite et après une tape gentille dans le dos d'Albin, les éperviers reprirent le cours de la bataille rapidement.


15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.

_________________
GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Vous ne l'aimez pas? C'est pas grave, je vous assure, il y a de grande chance que lui ne vous aime pas non plus!
Maryah
Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir *



La nuit n'est ni blanche, ni noire. Cette nuit, elle est rouge sang. L'obscurité règne quand les combats éclatent sur le pont de Cé, que seule la blancheur de l'éclat des armes vient traverser. Des Hommes tombent à terre un peu partout, les cris de haine recouvrent les gémissements et les derniers souffles.

Qui sème le vent récolte la tempête. L'assaut est puissant, l'ennemi enragé. Plus rien à voir avec l'escargot Royalo. Les pulsions font rages, la violence de l'attaque était à prévoir.
C'est là que la Bridée aurait du se rappeler qu'elle peut faire peur en lâchant quelques mots bien sentis, qu'elle peut repousser d'un simple regard, ... moui ... en taverne peut être. Ou en douce sur les marchés. Ou au hasard d'un champ quelconque. Pas forcément sur un champ de bataille.
Toute sa volonté, toute sa rage contenue, ses idées de vengeance ou d'égalité, que valent elles face à plusieurs armées royales entrainées ?

Les combats sont rudes. Elle n'a pas ses repères. Elle regarde ces compagnons d'armes occasionnels, sur qui compter ? Très vite, elle se fait déborder. Ils se font déborder. Elle ne voit plus Emrik, ni Marie. Il n'y a plus qu'une chose, une vision, l'Ennemi.


Plus d'idée
Que le silence pour respirer
...
Où les nuits sont si longues qu'on en oublie le temps
Tout seul avec le vent


Fière, droite, sauvage, elle repousse un assaillant, deux, dix, ... mais combien sont ils encore ? Va t-elle au passage massacrer quelques périgourdins ? vieilles connaissances ? Samsa ? Le conteur ? Ou vont ils la massacrer ?
Pas l'temps de penser. L'agilité fait sa force, mais sa force n'est pas suffisante face aux guerriers en armure qui se présentent. L'épée est levée et abattue une centaine de fois, tandis qu'elle virevolte et que sa cotte de maille encaisse au rythme des assauts.
L'Enfer c'est les autres.

L'enfer c'est lui. Cet homme dont la carrure n'est pas à pâlir. Elle essuie les coups tant bien que mal, avant que le soldat, ce géant, porte un coup décisif sur son flanc droit. La cotte de maille a pris cher, elle comprend que le coup porté a marqué, le déchirement de la chair, le sang chaud qui coule et rend le contact du fer plus froid.
Les renforts angevins sont là. Un pour tous et tous pour un. L'assaillant est pris à partie par plusieurs soldats de son armée, et la bridée ne peut s'empêcher de remercier Déos.
Juste le temps de reprendre son souffle et porter sa main à son petit ichtus, signe de sa foi réformée. Poisson d'argent, alors qu'en terres toulousaines se tient le Synode de l'année. Elle l'a raté.


Loin des regards de haine
Et des combats de sang
Retrouver les baleines
Parler aux poissons d'argent
Comme, comme, comme avant


Mais il y a un autre soldat royaliste qui lui ne va pas la rater. Les coups pleuvent, elle encaisse, un peu, beaucoup, puis beaucoup moins. Elle pare comme elle peut, elle grogne, elle tourne, jusqu'à CE coup qui la verra tomber.
Ni de taille, ni d'estoc.
Le gant royalo s'est levé, amenant bien haut l'épée au dessus de sa tête, elle s'est jetée sur lui, comme au combat de boue. Mais l'Ennemi c'est pas comme Eleo au combat de boue, il fait cinq fois son poids, il n'a pas reculé d'un cil !
Le pommeau de l'épée assaillante s'abat fortement sur le crâne de l'Epicée, il lui semble que sous le choc, les os craquent ... le sang coule ...


J'ai la tête qui éclate,
J'voudrais seulement dormir,
M'étendre sur l'asphalte et me laisser mourir ... **


Elle s'étend. Elle tombe, sans force, sans vie.
Juste le temps d'un murmure qui s'échappe de ses lèvres tremblantes :

...Percy ...
Juste le temps d'entendre un cri ...
HOMMES A TERREEEEEE

Juste le temps où le temps se suspend,
et nous surprend.

Le temps s'arrête et lui rappelle qu'elle a oublié ...

Ce que c'est d'être vivant
Je m'en irai dormir dans le paradis blanc
Où l'air reste si pur
Qu'on se baigne dedans
A jouer avec le vent
Comme dans mes rêves d'enfant
Comme, comme, comme avant


La fille du Vent est tombée,
La tête éclatée,
Le flanc en sang ...

La Guerre,
C'est l'Enfer.



* Le paradis Blanc, Michel Berger
** Le monde est Stone, Starmania

15/04/1464 04:08 : Arnocatalan vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

15/04/1464 04:08 : Crildrion vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé
.

_________________

Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
Bafouille
[Troisème jours de bataille sur le pont de Cé]


Elle venait de quitter Maryah a l'infirmerie. Sa place était la bas maintenant qu'elle avait son bras gauche en écharpe. Le premier jour, elle avait fait partie des rares blessées du côté de l'Anjou. Une des rares a être tombée mais ce n'était une surprise pour personne. L'expérience lui manquait, la guerre n'était pas faites pour elle et pourtant elle était remontée dans les rangs de Marie. Prête a aider derrière a soigner et ramasser les blessées avec d'autres. L'infirmerie commençait a se remplir de gens qu'elle connaissait, l'inquiétude la bouffé littéralement et elle priait pour ne pas trouver Fanta dans les blessées léger ou grave. Elle priait pour ne pas avoir a ramasser Cobra. La guerre détruisait tout sur son passage et les plus faibles étaient les plus malmenés. Vous aurez compris dans quelle case se trouve Bafouille. Dans la case des faibles mais elle l'assumait c'était déjà ça.

La troisième nuit de combat, elle était sortie de l'infirmerie en entendant les premiers choc. Bientôt les blessées se compterait par dizaine, bientôt elle aurait les doigts dans le sang a prodiguer les premiers soins. Bientôt beaucoup de chose allait se passer comme le fait qu'elle tomberait encore sous une lame en voulant aider un soldat a se relever.

Quitter l'infirmerie était une mauvaise idée ? Accordé.
Se diriger vers le pont de Cé est toujours une mauvaise idée ? Soit.
Essayer de trouver Fanta et Cobra du regard sans bouger est bête ? Accordé une nouvelle fois.
Se baisser pour ramasser le fameux soldat est une bonne chose ? D'accord.

Mais il ne fallait pas oublier le premier Royaliste qui l'attaque. Elle qui a déjà un bras en écharpe, elle qui n'a pas sorti son épée et qui n'en aura pas le temps. Prenant ce qui lui tombe sous la main, soit un bout de bois, la Blondinette frappe a la tête le soldat Royaliste qui a coup sur ne s'y attendait pas et recule de quelques pas. Au moment où elle se retourne pour essayer d'aider l'homme a terre, elle sent le fer trancher sa cuisse profondément. Poussant un cri de surprise et de douleur, elle tombe a terre et le soldat lui fracasse la figure avec le bouclier pour tenter de l'achever.

Un nouveau trou noir l'englobe. La Rogal n'est plus que douleur.


16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Kaal. Vous l'avez légèrement blessé.
16/04/1464 04:07 : Theodrec vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 13, 14, 15, ..., 18, 19, 20   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)