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[RP ](public)février 1464 - Creusons la tombe du lys

Jean.jakou
[En sortie de cuisine archichouquettales, enfin presque]

Ouais, presque, parce qu'il fallait encore remercier de l'accueil, saluer les crocs de boucher et partir du mauvais côté.

Kenavo, votre Archiduchesse ! Et merci pour Albert-Eudes !

Merci ? Ben oui, Falco aurait achevé le sucrétaire d'Angoumois sans l'intervention divine de la dame.

L'équipée royale marchait en direction des hurlements, Mahaut devant, Jean derrière et trainant la patte avec son fardeau. Arrivés devant la tour, Mahaut fit soudain demi-tour.


Hé ! C'est pas par là... Faut suivre les cris d'agonie !

Il tapa du pied en geste d'impatience. Puis, avisant enfin l'angevin au boyau, il arrêta de protester et prit le chemin inverse qui menait aux cuisines archi-chouquettales. Le temps de trainer la patte jusque là, Mahaut et l'archiduchesse étaient à moitié dévêtues. Jean, plus rouge que le pied sanguinolent de Roger, se mit à admirer avec une attention soutenue les couteaux de cuisine étincelants, portant toujours le sucrétaire sur le dos et picorant de temps en temps une chouquette qu'il se fourrait dans le gosier.

Myrmillmze, tu gouttes sur le plancher ! Scusez-le hein... Messieurs, allons-y !

Jean se retourna et faillit se décrocher la mâchoire. Mahaut ressemblait l'archiduchesse et l'archiduchesse à un poney rose. Pour sûr, on ne les embêterait pas pour traverser Angers. Allaient-ils pour autant passer côté royaliste sans se faire découper par les copains ? Ils réalisèrent, hélas un peu tard, que le déguisement était si parfait que les acharnés du Lys tentaient d'abattre Mahaut.

L'archiduchesse ! Prenez-la ! Pour le roy !

Jean aperçut une dernière fois le brushing de Mahaut, qui dispararut bientôt derrière les piques françaises. Ne pouvant l'aider, Jean continua continua sa course vers les tentes françaises, Myrmille sur le dos, bousculé et bousculant les plus agressifs au point de casser un bâton sur le dos d'une dame, heureusement sans la blesser.


Courage, Roger ! Nous sommes presque arrivés !

Le Guyenno-Breton croyait apercevoir les lumières des tentes. Hélas, ce n'était qu'un reflet des remparts dans la Loire. Lorsqu'il se rendit compte de sa méprise, le pauvre Jeannot s'arrêta net, sans même chercher à se protéger de la caillasse angevine ou des énervés montés à l'assaut. Pris d'une nostalgie soudaine, il se mit à déclamer :

« Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison »*
Reverrai-je les menhirs... Aïe ! Hon !


On venait lui donner un coup d'épée au ventre, alors qu'il n'était même pas prêt à l'esquiver !

PHILISTINS !

Il lâcha Cyrmille au sol, et se tourna vers son adversaire. Quoi, il était encore si près du glacis qu'il y avait des angevins pour vous découper en rondelles ?

C'est vraiment pas mon jour, ma bonne dame !

Il porta la main à sa blessure. Un liquide chaud lui poissa les mains et exhalait une odeur plus familière qu'il ne l'aurait voulu. Il saignait donc, et il allait mourir, c'était certain ! Pris de vertige à l'idée de retrouver ses ancêtres plus tôt que prévu, il s'agenouilla au sol, agrippa la robe de l'Angevine et gémit :

Dites à l'archiduchesse que je suis à la pêche aux moules.

Il s'écroula, inconscient, et laissa les héros de faire découper sans lui.

*Vers de Heureux, qui comme Ulysse, de Joachim du Bellay. De circonstance vu le lieu.


16/04/1464 04:07 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Chair à canon. YEAH !
16/04/1464 04:07 : Fatal_terror vous a porté un coup d'épée. Vous êtes évanoui, espèce de poule mouillée !
16/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.
15/04/1464 04:08 : Votre bâton a été détruit par accident.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Soaz95. Ce coup ne l'a pas blessé.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.

_________________
Jean Landreger, dit le Jakou.
Aïe ! Aïe ! Aïe !
Senorita_fantasia
[Sur le Pont Cé -Côté Angevin]

Cette fois-ci, la Bulle pouvait participer au combat. Elle pouvait sortir son arme. Elle défendait sa future demeure qu'elle appréciait énormément.
Fanta avait la mission très importante de faire la belle sur le champ de bataille et distraire les ennemis

Alors est-ce qu'elle est folle ? Certains diront oui.
Est-ce qu'elle avait peur de mourir ? Ils diront sans doute.
Est-ce qu'elle est sans armure sur le champ de bataille ? Ils diront tous oui.

Depuis une éternité, la brune n'avait pas dansé avec la mort, et là c'était une superbe occasion. La lune était pleine ce qui lui laissait une belle visibilité tout en avançant vers les ennemis.
Elle remonta les pans de sa robe jusqu'à sa ceinture. On lui avait dit de pas s'armer de l'épée, mais c'était plus fort qu'elle.

C'est d'une main plutôt agile qu'elle poignarda le premier ennemi qui se dressait devant elle.

Citation:

16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Asaliva. Ce coup l'a probablement tué.

A-t-elle un remord ? Non.
A-t-elle eu peur de tuer ? Peut être.
A-t-elle peur d'avancer vers le chaos ? Non.

Alors elle continuait d'avancer, la rage l'aidait à avancer. Pour tous ses amis qui avaient été blessés, pour Bafouille qui était tombé le premier soir. Pour tout ceux qui voulaient sauver Angers. Pour... Hé !

Ses pieds continuaient de marcher, elle fixait les corps au sol. Peut-être qu'il y avait ici quelqu'un qu'elle connaissait, elle préféra chasser cette idée avant qu'un moment d’inattention la conduise à la mort.

Cette nuit allait sans doute durer une éternité. On pouvait entendre des cris de partout, parfois des pleurs, souvent des hurlements de victoire. Mais là ce n'était pas n'importe quel bruit qu'elle entendit....


"Merde. Ca m'dit quelque chose ça..."

Pas le temps de se retrouver qu'un autre Royaliste tentait de lui planter son épée dans le dos.
Ca, elle n'aimait pas. C'est fourbe. D'un revers d'épée, elle le frappa avant d'avancer vers la source de ce bruit.


Citation:
16/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Puk_cortderleeden.


Et continua... Et trouva ce qu'elle ne voulait pas trouver. Bafouille, au sol.
Elle maudissait d'un seul coup cette guerre qui risquait de lui enlever la personne la plus importante à ses yeux. La blonde avait pourtant jurée de ne plus se battre, de ne jamais reprendre une épée... Et elle était là au sol.
Se penchant vers son corps inanimé, elle sentit encore son coeur battre.

"Ma belle, j'vais te ramener à l'abri. Je vais te soigner."

Ses yeux se penchèrent sur la plaie de sa jambe. Elle retenait un sanglot malgré tout. Mais la guerre était là. Il ne fallait pas s'éterniser.
Fanta était sans bouclier, et c'est peut être pour ça qu'un autre ennemi tenta de l'achever au sol, pendant qu'elle était mourante. Il fut pas déçu du voyage puisque par colère elle accusa plusieurs coups sur son ennemi. Ne se préoccupant pas de sa mort. La seule qui était importante c'était Bafouille.


Citation:
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Izoal. Ce coup l'a probablement tué.
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Izoal. Ce coup l'a probablement tué.
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Izoal. Ce coup l'a probablement tué.
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Izoal. Ce coup l'a probablement tué.
16/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Izoal.


"'Tain COBRA T'ES OU ??! BAFOUILLE EST BLESSÉE !!"

Son épée était dans son fourreau, elle priait qu'on ne l'attaque pas, tira Bafouille un peu à l'écart et attendit sagement, retranchée du côté Angevin qu'on l'aide à l'amener à l'infirmerie. Une de ses mains se posa sur sa plaie pour tenter de la faire arrêter de saigner, et là, ce n'était pas une larme mais une multitude de perles salées qui s'écroulèrent sur le visage endormi de son ami.


"Tu avais juré..."

Puis elle retira ses larmes qui s'écroulaient, et se rendit compte qu'elle avait des éclaboussures de sang. Le sien ?
_________________
Payen
[Requiem - Saint-Aubin]

[Quelques jours avant la bataille...]

Le jeune reître de Gennes était accoudé au comptoir du repaire des hommes d'armes de la mesnie de Gennes.
Comme tous les jours depuis des semaines il passait son temps à boire et à jouer aux cartes.
Activité normale des hommes d'armes affecté à le défense d'un front.
Sauf que là ça faisait plus de deux mois qu'il ne faisait que ça...
La fourberie royaliste avait érigé la temporisation en art.
Du coup, le soudard angevins de base était obligé de vivre...en paix.
Expérience traumatisante si il en était.
Tout prêt d'écluser son quarantième verre de la journée, Payen entendit le grande nouvelle

Les soudards royalistes attaquent en masse! Gennois à vos postes!

Quasi en transe, Payen jeta la bibine par terre et enfila fissa sa tenue de mort.
L'armure était criarde, style lansquenet germain flamboyant.
Ce qui n'était pas pour déplaire au jeune reître qui termina de s’équiper avec un non moins splendide casque à pointe de métal blanc gagné aux cartes contre un lansquenet bavarois à Genève.
Le cavalier du diable était enfin prêt


Bataille des rives de la Loire


Le fleuve majestueux était rouge de sang de non innocents.
Et avec le bruit de des bombardes lointaines et la fumée de terres brûlés, on pourrait se croire sur l'Enfer Lunaire.
Tenant son rang dans la carré Gennois, Payen tout de fer vêtu tenait sa garde avec son épée à deux mains.
Certes il n'était pas très friand de ce style direct et préférait les attaques foudroyantes de cavalerie légère.
Mais pouvoir jouer au Doppelsöldner, c'est à dire foncer dans un carré de piquier pour y mettre le désordre à grand coup d'épée à deux mains, lui plaisait assez.
D'ailleurs l'ennemi était à peine deux mètres, il était temps de passer à l'action... pour aussitôt prendre un méchant coup de pique.


Citation:
Julian.de.calderon vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.


Aussitôt dégagé vers l'arrière, Payen fulminait.

Baste! Cette côte cassé et cette plaie ouverte ne sont que de détails! Je peux encore largement suriner du royaliste..hey!

Apparemment son camarade rang avait décide qu'il beuglé trop. Un bon coup pour l’assommer histoire qu'il ne perde pas encore plus de sang et surtout qu'il se la ferme était ce qu'il y a de mieux pour tout le monde...et surtout lui!
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Samsa.
    "Il ne faut jamais s'attaquer à ceux qu'on n'est pas sûr d'achever." (Maurice Barrès)



Cela faisait deux nuits que les combats avaient commencé, et Samsa, dans le corps de cavalerie, attendait toujours que le cor de charge retentisse. Depuis deux nuits, juchée sur Grisart, main sur la garde de son épée, elle attendait en rageant. La nuit dernière, Rose n'avait plus pu attendre, et y avait été au corps à corps, elle, l'archère. Elle en était revenue sans dommage, heureusement, et Samsa l'avait serré contre elle, rassurée.

Cette nuit, comme les autres, Samsa était prête, tenait d'une main gantelée les rênes de sa monture. Tout était en place. Soudain, le cor de charge retentit, et le coeur de la Cerbère s'enflamma. Elle allait charger ! Enfoncer les lignes, découper de l'angevin, tuer ! Aussitôt, ses talons s'enfoncèrent dans les flancs du cheval gris pommelé qui déploie une puissance moindre que Guerroyant, son habituelle monture donnée à la cavalerie "lourde", et les galops font trembler le sol. En première ligne, Samsa n'a pas peur. Elle n'a jamais peur. Les murs ne l'effraient pas, elle fonce toujours tête baissée en se disant qu'il va casser.

Mais cette fois, c'est elle qui casse.

Le gris pommelé prend de la vitesse alors que Samsa dégaine son épée. Son bouclier est sanglé à son épaule gauche, et elle est équipée de grèves, de canons d'avant-bras, de cuissots, de sa cotte de maille, d'une barbute et de ses gantelets de combat. Penchée en avant, n'importe qui passant à sa portée finirait fauché. Elle est cavalière de la Mort. Le cri de charge retentit, puissant, car la Cerbère a une voix naturellement portante, plus encore quand on l'a forgé aux batailles.


-WÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂÂ !!!

*BAOUM* lui répond la couleuvrine angevine.

Il y a d'abord un long sifflement, puis une seconde explosion, un mélange de terre et de feu. Le sol disparait devant Grisart qui, stoppé avec violence dans sa course, s'écroule sur la Cerbère. Sa jambe se fait broyer par 400kg, une partie de ses côtes s'écrasent sur le bouclier sanglé et la tête frappe le sol, faisant passer dans la nuque un coup trop fort pour qu'elle reste intacte. Un cri de douleur lui échappe, monte dans le ciel. Un parmi d'autres. La Bordelaise tente de s'extirper de sous le cadavre de Grisart mais, affaiblie et prise au piège, elle n'a que le temps de voir la silhouette en face d'elle qui arrive en courant. Un tas de ferraille certes mais un tas de ferraille armé qui s'apprête à l'achever.

Oh non mon vieux, ce ne sera pas si simple.

Entrant dans un état digne de la rage du Berserk, la Cerbère attrape son épée tombée non loin. Une main la maintient à la garde tandis que l'autre se pose sur la lame, et elle l'interpose entre elle et l'ennemi. Le choc, sans surprise, est extrêmement violent, et la lame royaliste cède. Et maintenant ? Elle doute que ce soit en dégainant son couteau à sa ceinture qu'elle réussira quelque chose, mais elle agit quand même. La main droite saisit l'arme et la jette lame en avant vers l'armure de plaque de l'homme qui réagit autant que si on venait de lui lancer un gravillon. Il recule cependant, et la Cerbère, sonnée, moitié détruite par la rage et son état grave, fanfaronne comme si ça venait d'elle. Mais derrière, il y a les autres royalistes, les fantassins, qui sont là, forçant l'ennemi à reculer; ce sont eux qui sauvent Samsa. Autour, les tirs de couleuvrine continuent. La raison revient à la Cerbère. Il faut qu'elle sorte de là, avant d'être tuée par une lame, une flèche ou un boulet perdu. Tout brûle en Samsa mais, dans un dernier effort, dans une dernière fois cette nuit, elle use de tout ce qu'il lui reste : sa voix.


-Première Secrétaire Royale à terre ! S.R A TERRE ! S.R... à... terre... Rose...

Ce n'est pas tant pour dire qu'elle est importante. Elle sait qu'elle n'est rien, juste une agent royale. Elle appelle ainsi pour être certaine d'attirer l'attention, avoir la certitude qu'elle s'en sortira, qu'elle retrouvera Rose, qu'elle retrouvera l'occasion de se battre. Finalement, c'est Rose qu'elle appelle dans un dernier halètement, parce qu'elle sait que même si personne ne vient se préoccuper de la Secrétaire Royale, Rose, elle, viendra se préoccuper de Samsa, viendra la soigner, la sauver, la ramener avec elle.
Les côtes bordelaises n'ont pas supporté l'effort du couteau et de l'épreuve de souffle, et la nuque forcée de se tendre non plus. Succombant à une douleur implacable, le corps appelant de la Cerbère retombe, mou, inconscient, faible, brisé, et piégé par sa monture.



16/04/1464 04:07 : Votre arme a été détruite.
16/04/1464 04:07 : Winterblast vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
16/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.


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Koreldy
Le prix du sang :

Soir après soir, les assauts étaient donnés sans relâche. Le parvis du pont commençait à tirer sur le rouge, le gris s'effaçant au fil des assaut et le sang déversé séchant.
Encore une fois, la troupe avançait vers l'ennemi, la mort voir leur destin, celui qu'Aristote avait choisi pour eux.

L'épée à la main, le duc se retrouvait encore dans les premiers, parce qu'il ne concevait pas de faire la guerre derrière à se cacher. Le gout de la guerre, de la bataille était une sensation qu'il avait quelque peu oublié, une sensation qui le reprenait méchamment et une certaine soif de sang lui revenait en bouche, une soif qu'il s'était promit de ne pas retrouver.

L'épée s'abattait de façon rigoureuse et efficace sur l'ennemi pour se frayer un passage sur l'ile. Le pont avait été pris depuis la veille et les combats s'intensifiaient sur l'ile. Les cadavres étaient souvent rejetés à la mer lorsque le calme était revenu, entre deux assauts. Par endroits, ils servaient de fortifications, empilés les uns sur les autres tel des pierres.
Derrière lui, les éperviers avançaient sans hésitation se fiant à son instant et au chemin qu'il traçait au travers des angevins. Un premier cri retentit alors qu'ils étaient au prise avec des soldats de l'armée Empodio.


La grande amazone est tombée, sortez la de là.


Le duc sans hésitation vociféra en direction des soldats royalistes qui déjà hésitaient.

CONTINUEZ D'AVANCER, VENGEONS LA GRANDE AMAZONE, QUE LE SANG ANGEVIN COULE!

Alors qu'il disait cela, un angevin fonçait sur lui. Le duc fit un pas de coté et déjà le bouclier fut projeté vers le sieur qui se le prit en pleine face. Alors que le bouclier déjà quittait la cible rencontrée, sa main gauche s'abattit et son épée transperça le bougre.

Citation:
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Dumas.. Vous l'avez sérieusement blessé.


Sans se poser de question, le duc continua d'avancer, comme si rien ne s'était passé. Tuer était devenu un geste normal pour le duc au fil des années, car il savait pourquoi il était là et finalement quel destin en ce jour, Aristote lui avait réservé.


POUSSEZ PLUS EN AVANT

Le duc savait qu'il fallait les inspirer. Ne pas faiblir, ne pas montrer d'hésitation et toujours avancer. Chaque femtomètre, chaque picomètre, chaque nanomètre, chaque micromètre, chaque millimètre, chaque mètre était important. L'expérience militaire du vieux loup était un plus et il le savait. En ce jours, les soldats tombaient, la lutte était féroce, peut être trop. Alors qu'il se démenait, il entendit un cri, une voix, une voix qu'il connaissait que trop bien.

AAAARggggghhhhhh

Un instant le duc comprit qu'il avait pris de la distance avec les éperviers. Un pas en arrière, il repoussa son opposante avec hargne. Il lâcha son bouclier qui l'entravait à ce moment là et colla une droite dans le bas ventre de la dame qui tentait de reculer avec la main qu'il venait de libérer.
Profitant de l'avantage offert par la combinaison, la main gauche de Guillaume s'abattit encore une fois et tailla dans le vif de la dame. Le sang coula et elle glissa rapidement sur le sol dans un cri de douleur.


Citation:
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Estrella.. Vous l'avez sérieusement blessé.


Inquiet, le duc partit dans la direction où il estimait la provenance du cri qu'avait poussé Erwany, ramassant au passage son bouclier.

Arrivé sur place le duc vit que les éperviers avaient fait bloc autour d'Erwany qui était au sol. Il y avait du sang partout. Le duc se pencha sur Erwany, tout en regardant Ursulin qui était déjà penché sur elle et faisait pression sur la blessure.


Ursulin, Ursulin, tire là de là et ramène là en dehors des combats. Attends nous la bas.

Le duc se releva.

Toi, toi et toi. Vous l'accompagnez pour la ramener. Vous revenez ensuite.

Puis regardant les membres de l’épervier.

On y retourne.

Une certains rage l'avait envahi. Ses amis tombaient un à un. Sa soif de sang grandissait à mesure que les minutes passaient et il savait que cette pente était glissante. Mais qu'importe, le duc trancherait jusqu'à ce qu'il tombe où qu'il ne reste rien.
En ce jour, il ne savait pas s'il allait tenir la promesse qu'il avait faite à sa femme, celui de rester en vie, il ne savait s'il allait revoir sa petite fille, encore une fois. Mais sans remord ni peur, le duc mena ses hommes plus en avant vers leur destin.

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GuillaumeIV de Bruck dict le Fougueux Vous ne l'aimez pas? C'est pas grave, je vous assure, il y a de grande chance que lui ne vous aime pas non plus!
Orome.


    - Armée Les Crocs du Basilic II -

Enfin ! Les assauts sont lancés. Depuis le temps qu'on attendait. Je n'en pouvais plus d'attendre. J'en avais marre de tourner en rond avec l'armée. J'ai même failli de mourir d'ennui ^^. Nous avons rejoint les autres armées sur le Pont de Cé. Ultime passage avant d'atteindre Angers.

Un premier assaut. Raté. Aucune coup porté sur la racaille angevine. Un soldat chez moi touché mais pas blessé.
Un deuxième assaut. Raté encore une fois. Deux blessés chez moi. Hop ! On les sort d'ici pour les mettre en lieu sûr.

Mais bordel ! Je veux taper de l'angevin moi ! Je suis venu pour ça.

Un troisième assaut. Cette fois je quitte les rangs. Non pas que j'abandonne. Mais je vais carrément m'approcher de l'ennemi et tenter le combat rapproché en profitant de la mauvaise visibilité dûe à cette fumée causée par ces tirs de couleuvrine.

De courir vers le pont jonché de morts. Ma femme qui gueule pour que je revienne. Vinguette ! Ca canarde sec en face ! L'air est irrespirable. Mes yeux piquent. La même sensation à ma gorge. Je toussote. Bonjour la discrétion moi qui voulait être discret.

D'apercevoir une silhouette qui s'avance vers moi. Même pas le temps de dégainer mon épée. Alors système D et de lui coller mon poing dans la figure. Fulguro poing ! Elle a bien dû le sentir celui-là ^^.. Dans ta face !


16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Fraisine. Vous l'avez légèrement blessé.

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Triora
Le champs de bataille continue. Ces chants de mors. Le fracas des armes et des boucliers détachés de la cheminée. Le bruit de la poudre explosant. Les incendies dévorant chair et bois comme une goule avide et affamée. Des vies seront détruite sous la hache. Les mutilés mourront ou ne pourront être remis au travail. Pourtant le sol sera fertile avec le surplus de cadavre qui serviras de terreau ... Si le terrain n'est pas salé.

Eloigné de la ville, sur une colline en hauteur, défile le cimetière. Debout sur une crypte désolée au milieu des tombes souillée et pillée se trouve une gargouille de peau. Difforme et tordue. A peine la taille d'un enfant grotesque habillée de haillons bruns malodorant couinant sur les mouvements des rongeurs qui y séjournent. La capuche abattue sur le visage laid et crasseux. Dans sa mi main un bâton qu'elle agite en parallèle a son autre main en écoutant les hurlements de douleur au loin et en observant le champs de bataille.

Presto ! Presto ! Mais quel douce musique a mes oreilles ! Et sans user de bois ... A cappella !

Riant comme une hyène éssoufflée en faisant des cercles du bâton et de son doigt. Un ignoble sourire mauvais aux lèvres. Le vent soufflant sur la colline. Une canne de marche posée sur la porte de la crypte produit un son étrange ... Le vent s'imiscant sur le crane de cerf produisant un souffle d'agonie et agitant les têtes et os de vermine qui sont attaché au bout de bois servant a marcher.

Attaca barbaro !
Lluwella
Armée Empodio Pont de Cé

Au coeur de la bataille, tout n'est que bruit et fureur, accompagnés d'une kyrielle d'émotions qu'on a tout juste le temps d'analyser. L'instinct et les réflexes dominent, pas le temps de réfléchir, et si on dispose d'un répit d'une seconde ou deux, la seule chose qui passe par la tête c'est : comment survivre?

Lluwella détestait ça. Cette débauche de souffrance, de sang qui coule, de blessés et de cadavres. C’est une mêlée infâme, changeante et difficile à suivre. On voit à peine les mouvements des corps, les cris, la peur, ni le flux et reflux d'un assaut. La vie était trop précieuse pour la gâcher ainsi.

De plus, Lulu était de trop petite taille pour n’être pas encore plus écrasée par cette masse grouillante et hurlante. L’épée n’était pas son arme de prédilection. Bien sûr, depuis la dernière guerre angevine, elle s’en était fait faire une sur mesure, et elle avait embauché un maitre d’armes pour lui enseigner le maniement de la rapière, et se débrouillait un peu mieux qu’autrefois.

Elle ne pouvait pas cependant laisser attaquer son cher duché sans participer à sa défense. Néanmoins, elle préférait toujours utiliser son arc, tant que c’était possible.
C’était donc postée près des couleuvrines un peu en retrait de la mélée sur le pont qu’elle arrosait l’ennemi de flèches, lors des assauts royalistes successifs, frappant les armures et les côtes de maille, sans vraiment se rendre compte du succès ou non de ces traits.


16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Puk_cortderleeden. Ce coup l'a probablement tué.
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Melusine1671. Vous l'avez sérieusement blessé.
14/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Wylfrid.
14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Kateyll. Vous l'avez sérieusement blessé.

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Rose.de.montjoye..
    Cause I want to fade out with you
    Parce que je veux disparaître avec toi
    I would fear nothing
    Je ne craindrais rien
    I would fear nothing
    Je ne craindrais rien

Fear Nothing - Selah Sue

"Les Crocs du Basilic II"

La veille Rose avait abandonné son arc et ses flèches pour avancer au front. Effectivement, ca faisait plus d'un mois qu'elle était là, plus d'un mois qu'elle attendait ce "fameux jour"...
Limite si elle avait été un homme elle pourrait dire qu'elle attendait impatiente en se grattant les couilles... Mais à défaut d'en avoir hein...Bref.

Faut dire que les Royalistes lui en avaient passés de l'onguent afin qu'elle reste avec eux, car le nombre pouvait faire le poids...le nombre pouvait faire le poids...FOUTAISE.
Rose n'est pas patiente qu'on se le dise. Alors elle avait baissé sa visière et discrètement elle avait passé son capitaine, baissant la tête et elle était partie au corps à corps, fin à l'épée quoi.
Le combat n'a pas duré des plombs non plus, mais il aurait pu la laisser sur le carreaux c'est vrai, lorsqu'elle fut évacuée car elle avait été secoué, le plus qu'elle craignait ce n'était pas de mourir, oh non pas du tout...Elle..elle craignait Samsa.


15/04/1464 04:08 : Willaparis vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.


Oui, Rose craint Samsa, du moins sa colère.
Car l'Epineuse avait dit qu'elle serait prudente, qu'elle ne ferait rien pour risquer sa vie et donc sa relation avec le Cerbère. Mais qu'est ce qui est plus fort que l'amour? Et bien la guerre !
Et Rose avait ça dans le sang, pas volontairement mais dans ses veines. Lors de son retour au campement, elle souriait bêtement et Samsa compris rapidement. Une perquisition en règle de la paume de sa main, fouillant chaque millimètre de sa peau.
La Cerbère fut rassurée et Rose contente d'être partie au front avant elle.
L'impatiente.

Mais la nuit suivant le front fut tellement agréable et reposante que Rose le matin était prête à repartir, mais à l'annonce que le Capitaine n'avait pas "besoin" d'archer, juste les cavaliers, elle avait tiré la tronche.
Il avait raison, une attaque différente chaque jour afin de permettre aux autres de se reposer, à contre-coeur elle avait laissé Samsa partir, car si sur les deux il y en avait une qui était plus pressée que l'autre c'est bien Elle, le Cerbère.

Mais pensez-vous clairement, sincèrement que Rose allait rester dans la boue sur les chemins pendant que ses camarades tombent ? JAMAIS.

Flèches, arc, l'épée en bandoulière et discrètement en filoute elle avançait sur les autres qui étaient partis plusieurs heures avant elle. Plus elle approche plus son coeur bat la chamade, au loin la fumée, des cris, des hurlements, l'odeur du sang, elle inspire et respire, épée en main elle charge sur le premier crétin qui s'avance sur elle, elle fera mouche lors de ses chargements.
Elle relève la tête machinalement, elle ne voit pas l’étendard du Roy, elle peste se demandant où elle est, où ils sont.

Puis un homme la percute car bien-sur tout le monde court dans tous les sens, a-t-elle raté le meilleur de la fête ?!?


- Première Secrétaire Royale à terre. SECRETAIRE ROYALE A TERRE.

Puis plus loin un autre ordre, comme un écho venant siffler jusque son oreille.

- On ramasse les blessés... REPLI IMMEDIAT...je répète... REPLI IMMEDIAT.

Rose s'affole, elle court, elle cherche.

Elle ne la trouve pas, trop d'hommes en combats, trop d'hommes qui tombent. L'image de la guerre dans toute sa splendeur...ou pas. Elle relève parfois sur son passage des têtes qui sont face contre terre, on ne sait jamais.

- SAMMMMM..........SA..........

Un pousse un hurlement qu'uniquement un sourd ne peut pas entendre, elle se demande qu'elle secrétaire est à terre. Un coup d'épaule par ici, un coup d'épaule pas là, l'épée tranchante en main elle avance, tant pis pour ceux qui veulent s’empaler sur elle, elle n'est pas d'humeur à tergiverser.

Lorsqu'elle croise ses compagnons d'armes, ses proches compagnons pas ceux de la Mandra, elle soupire, cherchant des yeux sa femme.


- Où est Samsa Capitaine?
- Pas croisé Samsa.

Plus loin, un attroupement, elle s'approche en courant des hommes la regarde son coeur éclate dans sa poitrine, pas possible, non pas ELLE. Les hommes s'écartent elle pose un genou à terre et..Non ce n'était pas Samsa, un gros soupire de soulagement.

- MONTJOYE !!!............. MONTJOYE .........!! ROSE !!

L' Imbuvable se relève, reprenant sa respiration s'avançant vers son ami et compagnon d'armes.

- Samsa a été blessé, grièvement. Ils viennent de la charger et de l'évacuer, salement amochée.

Et là le monde s'écroule, l'impensable. Fin si c'est pensable hein, car mine de rien c'est la guerre pas une partie de crapette chez mamie. Les prunelles s'assombrissent, elle fixe son interlocuteur.
Attention Loutre méchante.


- Elle va comment? Grièvement c'est comment ?

Elle pose ses mains sur les épaules de son ami et le secoue vivement.

- Parle bordel de MERDE ! Parle on t'a arraché un bout de langue ou quoi ?! Quand ?!

Sans attendre une réponse claire, nette et précise qu'il n'aurait surement pas de toute façon, la l'Epineuse tourne les talons à la recherche de celle qui venait de faire glacer le sang de la Rose en l'espace d'une seconde.
Rose
[Requiem - Saint-Aubin]

Le coup fait vriller sa conscience, l'espace d'un instant tout n'est que lumière, tournoyement puis...plus rien...

Si quelques instants plus tôt elle est au cœur d'une horde de guerriers en transe de vouloir trop donner la mort, si elle l'a donné plus par désir que par devoir, l'instant suivant est obscur, contraste évident.

Des coups de crosse ou de bouclier à dit Sean. L’œil est salement amoché et est assez enflé pour rester fermer, la pommette remonte, bleue, jusqu'à la tempe, la lèvre inférieure, il l'a suturé. Un travail rapide et efficace de sa part mais la gueule de la Rose n'a rien d'une fleur... sans parler de son humeur, plus exécrable que jamais...

Elle sent son cœur faire douloureusement battre tout son visage, son crâne, sa nuque... mais elle est entière...elle vit, respire, bouge et même si c'est au prix d'incroyables efforts, elle ne laissera jamais les siens en découdre seuls ...

Le regard Falcotien se tourne vers le Chat ...


On y retourne... viens !!!

Pas la peine d'insister, évidemment qu'ils y retournent... pas le temps de penser aux dommages collatéraux, juste un regard vers lui pour s'assurer que tout va bien et elle récupère sur son passage ceux qui peuvent encore retourner au combat ... Tous... en fait... pas un seul CO n'accepte de rester au repos ... et comme si elle avait eu besoin d'un encouragement supplémentaire, alors qu'ils traversent déjà à coups de lames une ligne bleue, elle entend l'appel...

--Samsa. a écrit:
Première Secrétaire Royale à terre ! S.R A TERRE ! S.R... à... terre... Rose...


Le rire est nerveux...Elle se tourne vers la femme, à terre, semble la reconnaitre...puis non... puis ... les mots raisonnent ... sans doute le choc...

Et voilà ...ils se signalent pour que je vienne en personne les achever ... Ne sont ils pas cuits à point ? ...

Entre deux regards, elle décide de laisser vivre la pauvre fille, l'usurpatrice arrivant en courant pour faire, de toute façon, les basses besognes... Et puis, en laisser vivre quelques uns avec la honte d'avoir échoué, le tout est plus amusant que de les achever comme des bêtes finalement... Quand on pense qu'ils ont rassemblé tout un royaume pour déloger les habitants d'un duché de quatre villes et qu'ils n'en sont même pas capables... C'est tellement cocasse que même elle qui n'a qu'un humour sarcastique pourrait les plaindre...

La confusion ne dure pas, aucun intérêt de s'y attarder... il doit bien y avoir d'autres titrés à dézinguer du côté des royalistes ...Cogner, marteler, rabattre plus encore ce gibier comme à une battue aux chevreuils... en moins majestueux .. évidemment. L'eau les guette et ils vont bientôt ne plus avoir d'autre choix que de sauter et retourner à la nage de là où ils sont arrivés...

Un cri ... Le roy s'est fait ouvrir le foie !!! Bordel...la petite Leelou, timide et discrète secrétaire qui n'avait jamais tenu une épée jusque là vient de se faire l'homme le plus ... le plus ... le plus ... inexistant du royaume !!! Le mot roy n'a pas le sens voulu parfois et si elle aurai aimé pouvoir ouvrir en deux sa tête ou lui arracher la langue avec les dents, l'ironie est encore plus fendard alors qu'une recrue novice fait le boulot que tout un pays rêve symboliquement de faire ....

Ils se replient, le corps est transporté, elle assiste à ça de loin, entre deux coups de fer bien moins virulents qu'elle l'aurai aimé mais là il faut bien l'admettre, il lui faudra un peu de repos pour reprendre pleine capacité de ses forces...
Westeris
[Armée des Vrais Saigneurs, Pont de Cé]

In war, not everyone is a soldier*

Non, elle n'est pas soldat Westeris. Bien au contraire, pacifiste dans l'âme elle déteste les conflits. Ayant assez vécu pour ne pas ignorer la réalité de la vie, elle est assez naïve pour espérer pouvoir y échapper. En vain. La réalité finit toujours par dissiper les illusions, tôt ou tard.
Bercée par un brin d'idéologie et d'idéalisme, elle a accepté de prendre les armes et d'intégrer la lance de Cobra. Pour défendre, sa terre d'adoption et ceux qui lui sont chers.

Elle est elle-même surprise par la vitesse à laquelle sa conscience a cédé. Chaque assaillant qui tombe sous les coups de Phoenix, son épée, lui apporte une sorte de fierté, ou tout du moins l'impression de ne pas être inutile. Sachant trés bien qu'elle ne fait pas le poids face à un spadassin entraîné, elle reste en arrière-garde et s'occupe des petits malins qui tentent de profiter du désordre pour se faufiler jusqu'au château. Et elle y réussit plutôt bien, il faut le reconnaître : trois déjà sont tombés, sans qu'elle en ressente le moindre remord. Esquiver aussi elle sait faire, pour le moment pas la moindre estafilade.
Mais défendre... à quoi bon intégrer une armée si on est incapable de protéger ses compagnons d'armes. D'abord Bafouille, la première nuit, puis Marie, Ninon à côté d'elle, Maelys, Archimède dans une autre armée, la deuxième...
Durant cette troisième nuit, elle avait aperçu Bafouille, bras en écharpe, secourant les blessés. Son attention s'était ensuite reportée sur les combats. Mais quand elle s'est de nouveau retournée, elle l'a vue... gisant sur le pavé... et Fantasia au-dessus du corps ensanglanté aux prises avec un adversaire. Elle ne pût que courir l'assister en achevant l'homme au sol.
Elle était si proche, et n'avait rien vu, rien pu pour protéger Bafouille... Comme Fraisine, pourtant à quelques dizaines de mètres d'elle.

La même angoisse, la même crainte, encore et toujours, persistante, tenace. Quelles seront les nouvelles au lever du jour, qui sera le prochain? Peu importe elle, c'est pour les autres qu'elle frémit.

Elle n'est pas soldat, Westeris. Plus que la fureur de vaincre, c'est la peur de perdre ceux qu'elle aime qui la tenaille, la ronge nuit après nuit.
Maudite guerre...


* tiré du jeu This war of mine
Ecurey
Armée Empodio Pont de Cé

Depuis plusieurs jours les armées royales avaient envahi l'archiduché d'Anjou, mais aucun véritable combat n'avait encore eu lieu.

Bien sur il y a eu les combats face à des passants, qui n'avaient rien à faire là, ou à l'armée Gatymasse. Une erreur de chemin, un suicide ou bien une autre raison. Ces combats lui laissent un goût amère.

Les jours passaient, et toujours rien ou presque.

Le Roy et les dirigeants royalistes préférant sans doute jouer au tarot, ou osselet pendant que les Angevins amassés en nombre à défendre Angers les attendais pour les choses sérieuse. La bière coulait à flots, l'ambiance restée bonne, même si l'attente fut longue.

Ecurey porter toujours sa traditionnelle tenue de soldat bleu et rouge comme bon nombre de soldats. Les jours passa puis arriva la date du 14 avril :

Le sang et crie d'horreur débuta.

Ecurey soupira un bon coût, et sortie son épée. Maintenant c'est l'heure du tuer du royaliste. Il cria un bon coût
Pour l'Anjou !

Citation:
14/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Wylfrid. Ce coup l'a probablement tué.
14/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Wylfrid.
14/04/1464 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "OR vincit omnia III" dirigée par Nina27, l'armée "Les Crocs du Basilic II" dirigée par Dnapo, l'armée "Les Chevaliers de l Aube" dirigée par Coleen_de_colmarker, l'armée "La Mandra" dirigée par Thibali, l'armée "La Dona " Laka Evezh! "" dirigée par Leyah, et l'armée "La pomme dauphine" dirigée par Myriamlagrande.


Le l'en demain une nouvelle attaque, puis une retraite disons stratégique.

Citation:

15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Bigot. Ce coup l'a probablement tué.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre Bigot.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Poli_de_motteville. Ce coup l'a probablement tué.
15/04/1464 04:08 : Vous avez été attaqué par l'armée "La pomme dauphine" dirigée par Myriamlagrande, l'armée "Les Chevaliers de l Aube" dirigée par Coleen_de_colmarker, l'armée "La Dona " Laka Evezh! "" dirigée par Leyah, l'armée "Les Crocs du Basilic II" dirigée par Dnapo, l'armée "La Mandra" dirigée par Thibali, et l'armée "OR vincit omnia III" dirigée par Nina27.


Les hordes de royalistes essayés encore de passé le surlendemain, avant de ce replier une foi de plus.

Citation:

16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Puk_cortderleeden. Ce coup l'a probablement tué.
16/04/1464 04:07 : Vous avez frappé Puk_cortderleeden. Ce coup l'a probablement tué.
16/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre Puk_cortderleeden.
16/04/1464 04:07 : Vous avez été attaqué par l'armée "La Dona " Laka Evezh! "" dirigée par Leyah, l'armée "La Mandra" dirigée par Thibali, l'armée "Les Crocs du Basilic II" dirigée par Dnapo, l'armée "OR vincit omnia III" dirigée par Nina27, l'armée "La pomme dauphine" dirigée par Myriamlagrande, et l'armée "Les Chevaliers de l Aube" dirigée par Coleen_de_colmarker.
Falco.


Armée Empodio -Ile du Pont de Cé - La Couleuvrine


Au troisième assaut, les royaux donnent tout.
Une charge de chevalerie ébranle le pont, fendant l'infanterie, semant un désordre indescriptible.
Elle est stoppée net par le troisième coup de Couleuvrine.
Deux monde se heurtent sur la Loire.
Anjou , ses lansquenets, ses reitres, son artillerie contre les Ordres de Chevalerie et les vieux Osts composés de volontaires. La renaissance contre le médiéval mourant.

Sur leur position le calme régne, il semble que monter au corps à corps au devant d'un canon ne tente guère.
Mais partout autours le combat s'intensifie.
Car à présent les Angevins poussent. Le Lys découvre l'unité des Compagnies, leur ordre et métier.
Ca pousse et ça repousse de l'ïle dans un concert de hurlements.
Les chanceux sont ceux sur le Pont, les autres se retrouvent acculés aux eaux tourbillonnantes de la Loire.
Les pertes deviennent vertigineuses...
L'assaut royal est devenu assaut angevin et la ligne de front, pourtant étroite, craque de toute part.
Les angevins avancent, enjambent les cadavres, délaissent les blessés, pour continuer à faire fondre la masse adverse.

Pour le Vicomte aveugle c'est la fin de partie.
Faire tirer la couleuvrine est impossible à présent et il n'est pas en état pour aller sauter dans la masse grouillante.
C'est terminé cette époque la...

Il ne peut assister à la chute du Dauphin, du Roy, du dernier carré de nobles assez fous et fidèles pour l'avoir suivi dans cet enfer.
France est en train de perdre la bataille qu'elle ne devait pas.


Il y aura assez de Blasons pour paver toute la Salle du Plaid Archiducal.
Ma Dame...Compagnons de la section Bois Doré..Je crois qu'il se passe quelquechose d'immense en ce moment.N'en perdez pas une miette, vous qui pouvez le voir.

_________________
Ladyphoenix
[Bureau ducal Angevin, milieu de matinée.]


- La stratégie, j’aime pas ça du tout. Vous savez, Jeanne… Là, tout de suite, j’aimerais bien être Française. Juste une seconde, pour ignorer absolument toute notion de stratégie, de logique, d’organisation ; pour obéïr au doigt et à l’œil à un crétin que je n’aurais pas l’outrecuidance de contredire de peur de perdre mon fief tout en balançant contre lui dans son dos, en me faisant passer pour une sauveuse à distance… Tout ça, tout ça, quoi. Etre Française pour ne pas réfléchir, parce que ça ne sert à rien si ça ne sert mes intérêts personnels.
- Mais vous êtes Angevine, ma Dame. Et la Duchesse, en prime.
- Oui. Ah, la la. C’est parfois dur de faire partie du Peuple Elu.
- Comme je vous comprends, ma Dame.
- Vous avez pas idée de ce que c’est que de ne pas pouvoir essuyer mes jolies poulaines sur le groin royal. Je suis persuadée qu’on devrait un peu corser le truc, parce que là, ils sont pitoyables. Quelque chose de rigolo, de ludique… Attendez… Est-ce qu’on a des rubans ?
- Oui, bien sûr. Combien en voulez-vous ?
- Je dirais 20m.
- 20 mètres ?! Pourquoi voulez-vous 20 mètres de tissu ?
- Ben… Je me disais qu’on pourrait y aller à l’aveugle et faire ça façon piñata… Au moins, ça nous ralentirait un peu… Voyez, je fais ça avec mon fils de sept ans quand on joue à cache-cache… Je compte au ralenti, il a l’impression d’être meilleur.
- Votre grand cœur vous honore, ma Dame.
- *soupir de la Duchesse* Je sais, ouais. Carrément. Il est tombé, alors ?
- Oui. C’est votre Leelou, d’ailleurs.
- Ma secrétaire personnelle ? M’étonne pas… Elle a toujours été habile de ses mains. Cela dit… J’imagine que ce mec là ne sait monter à cheval que depuis deux semaines. Prenez donc un godet de vin, ma chère, et retirez-vous. J’ai des courriers à rédiger. Je ne vais pas publier une annonce tout de suite, j'ai peur d'être médisante. Imaginez que ça vienne chouiner que "la duchesse angevine est vraiment cro méchante, dis !" Ca me ferait marrer, mais quand même. Je vais attendre demain pour qu'on se fende la gueule un peu plus encore.






Chère Leelou,

Une fois n’est pas coutume, vous n’aurez pas à vous charger de porter l’un de mes courriers mais simplement de le parcourir. Je suis fière de vous. Qui aurait cru qu’une femme si peu amène à trouver son propre chemin pourrait se rendre directement vers l’imbécile couronné d’en face et lui faire mordre la poussière, tout en rentrant entière au bercail ? Il y a du génie là-dessous, ma chère, du génie ! Vous trouverez ci-joint les deux meilleures bouteilles de ma cave, pour célébrer vos exploits. L’on parle de vous dans tout Angers, je suis même persuadée que la nouvelle de votre réussite a dépassé depuis longtemps nos frontières.

Régicide, je salue la performance. Vous me raconterez s’il a pleuré.

Bien tendrement,

Lady.






Ce pli rédigé, elle s’attela à répondre à ses courriers du jour, écrivit à tous les Angevins postés à Angers, ainsi qu’à quelques-uns de ses amis tenus éloignés mais officiant dans l’ombre pour l’Anjou. Oui, décidément, c’était une belle journée. Finalement, elle y alla de son petit pli à l’Archiduchesse.







Chère vous,

On les a encore marrave sévère, mais alors… Quelque chose de propre... J’ai fait préparer un petit cadeau à envoyer au campement français, je suis certaine qu’ils aimeront. J’ai cru comprendre que Leelou voulait conserver la couronne royale, sans doute une lubie féminine, aussi ai-je trouvé fort à propos de faire monter une couronne mortuaire, toute de lys. J’y ajouterai un petit ruban blanc, couleur du deuil, pour que chaque Français présent ait conscience qu’on pense bien à eux tous. Je pensais à « Souvenir des bords de Loire », qu’en pensez-vous ? Je me demande si on ne devrait pas faire une collecte pour leurs troupes, histoire qu'elles se rachètent une dignité?

Quand j’y pense, j’ai presque pitié d’eux. Déjà qu’ils ne voulaient pas venir, se prendre la déculottée du siècle, c’est la loose totale. Franchement, j’aurais honte à leur place. Du coup, j’ai aussi pensé à bander les yeux de nos troupes, pour faire une piñata. Vous savez, comme pour le prestige, tout ça… Trouver un niveau plus difficile, quelque chose qui soit vraiment un peu risqué… Un p’tit challenge fort à propos, parce que là, nos gars, ils les ont tellement attendus qu’ils vont être déçus.

Si les Royalistes nous la jouent trois p’tits jours et puis s’en vont, on va devoir trouver quelque chose pour ne pas que le taux de suicide grimpe en flèche. On a promis une guerre aux nôtres, on se retrouve à une kermesse de mouflets de primaire. Vous croyez que certains volontaires pourraient se déguiser en Français pour aider ? Honnêtement, je me demande quoi faire. D’abord, ils ont joué à la bataille navale tous seuls. Ensuite, à colin-maillard dans les mines en attendant qu’on compte jusqu’à dix alors qu’on n’était même pas là… Je ne dis rien pour les « éperviers, sortez », les Poitevins m’en voudraient et en plus, ils sont même pas assez pour faire deux équipes, les gars. Et là, en plus, ils viennent se suicider sur nos murs ? J’ai presque de la peine pour eux, vraiment. Et pour les copains, qui doivent trouver ça encore plus frustrant que l'attente.

Dommage que le lys soit le symbole Français. Ca aurait pu être une perruche, ou un aigle... Allez, un coq, même, bien que je n'ai vu aucune fierté dans leurs cris d'agonie. Je ne sais pas, un volatile quelconque. Voyez vous, les oiseaux se cachent pour mourir. Au moins, eux, ne sont pas ridicules.

Sinon… Ca vous dit un petit goûter pour fêter ça ? On a encore déchiré en prestige, c’est la fête, une fois de plus. On n’est pas prêts d’être faibles militairement, aucune raison de s’inquiéter. Ca fait plein de raisons sympas pour partir pique niquer tranquilles.

Bien à vous,

Lady.





Une fois les courriers sablés, elle les remit à Jeanne en lui indiquant à qui les porter. Celle-ci sortie, elle ne put voir la Duchesse postée à la fenêtre du donjon qui donnait sur les lieux de batailles nocturnes de ces derniers jours mais entendrait sans doute jusqu’à sa mort l’éclat de rire monumental d’une Ladyphoenix n’en revenant toujours pas qu’on puisse être assez stupide pour s’acharner quand on a en face plus fort que soi. Un regard amusé à la lourde du bureau de la Duchesse, Jeanne pouffa de rire elle-même, et secoua la tête en murmurant dans les couloirs du château « Ni Roy ni maître. Même eux n’en n’ont plus, c’est dire ».
_________________
Finduilas., incarné par Orome
Finduilas. a écrit:
Jamais sans lui

Elle avait attendu tout ce temps mais au moins elle fut à ses côtés. Ses pensées furent tout le temps tournées vers ses enfants, qui furent en sécurité, très loin de tout ça. Finduilas pensa beaucoup aux deux plus jeunes, Orëll et Daurielle. Ils eurent atteint leur premier printemps il y a seulement quelques jours.

Sa place est auprès d'eux et non pas sur un champ de bataille, mais jamais Finduilas n'aurait laissé partir son homme seul dans cette boucherie inévitable.

Elle n'est pas une aguerrie au combat, elle est avant tout mère de famille et une femme aimante, mais elle est prête à en découdre avec cet ennemi, qui avait mis à sac son duché, il y a encore moins d'une année. Son homme lui avait enseigné le maniement de l'épée, mais la boulangère qu'elle est, préféra le rouleau à pâtisserie. L'air de rien, cet ustensil peut faire très mal.

Finduilas ne se voyait pas emporter son accessoire de cuisine pour combattre les angevins. Cela aurait pu être très drôle de voir la débarquer sur ce champs d'horreur, poussant son cri de guerre, le rouleau à la main en courant après l'angevin. Une femme furieuse peut s'avérer très dangereuse.

Sa place ne fut pas du tout dans les combats. Elle se chargea d'aider à évacuer les blessés qui tombèrent comme des mouches face à un ennemi lourdement armé et très organisé, quand elle vit son homme s'éloigner, prêt à foncer sur l'ennemi.


Mon dieu qu'il est fou ! Oromëëëëëë ! Reviiiiieeeeeens !

L'homme n'eut rien entendu ou il en fit tout simplement à sa tête. Allez savoir... Puis elle entendit un appel parmi d'autres hurlements.

Citation:
- On ramasse les blessés... REPLI IMMEDIAT...je répète... REPLI IMMEDIAT.


Déjà ? Elle pensa que c'était le mieux à faire, mais il n'est pas question de laisser Oromë se faire massacrer dans cette zone hostile. Elle s'équipa d'un bouclier et d'une épée puis le rejoignit tout en enjambant les cadavres.

Oromë !




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