Jean.jakou
[En sortie de cuisine archichouquettales, enfin presque]
Ouais, presque, parce qu'il fallait encore remercier de l'accueil, saluer les crocs de boucher et partir du mauvais côté.
Kenavo, votre Archiduchesse ! Et merci pour Albert-Eudes !
Merci ? Ben oui, Falco aurait achevé le sucrétaire d'Angoumois sans l'intervention divine de la dame.
L'équipée royale marchait en direction des hurlements, Mahaut devant, Jean derrière et trainant la patte avec son fardeau. Arrivés devant la tour, Mahaut fit soudain demi-tour.
Hé ! C'est pas par là... Faut suivre les cris d'agonie !
Il tapa du pied en geste d'impatience. Puis, avisant enfin l'angevin au boyau, il arrêta de protester et prit le chemin inverse qui menait aux cuisines archi-chouquettales. Le temps de trainer la patte jusque là, Mahaut et l'archiduchesse étaient à moitié dévêtues. Jean, plus rouge que le pied sanguinolent de Roger, se mit à admirer avec une attention soutenue les couteaux de cuisine étincelants, portant toujours le sucrétaire sur le dos et picorant de temps en temps une chouquette qu'il se fourrait dans le gosier.
Myrmillmze, tu gouttes sur le plancher ! Scusez-le hein... Messieurs, allons-y !
Jean se retourna et faillit se décrocher la mâchoire. Mahaut ressemblait l'archiduchesse et l'archiduchesse à un poney rose. Pour sûr, on ne les embêterait pas pour traverser Angers. Allaient-ils pour autant passer côté royaliste sans se faire découper par les copains ? Ils réalisèrent, hélas un peu tard, que le déguisement était si parfait que les acharnés du Lys tentaient d'abattre Mahaut.
L'archiduchesse ! Prenez-la ! Pour le roy !
Jean aperçut une dernière fois le brushing de Mahaut, qui dispararut bientôt derrière les piques françaises. Ne pouvant l'aider, Jean continua continua sa course vers les tentes françaises, Myrmille sur le dos, bousculé et bousculant les plus agressifs au point de casser un bâton sur le dos d'une dame, heureusement sans la blesser.
Courage, Roger ! Nous sommes presque arrivés !
Le Guyenno-Breton croyait apercevoir les lumières des tentes. Hélas, ce n'était qu'un reflet des remparts dans la Loire. Lorsqu'il se rendit compte de sa méprise, le pauvre Jeannot s'arrêta net, sans même chercher à se protéger de la caillasse angevine ou des énervés montés à l'assaut. Pris d'une nostalgie soudaine, il se mit à déclamer :
« Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison »*
Reverrai-je les menhirs... Aïe ! Hon !
On venait lui donner un coup d'épée au ventre, alors qu'il n'était même pas prêt à l'esquiver !
PHILISTINS !
Il lâcha Cyrmille au sol, et se tourna vers son adversaire. Quoi, il était encore si près du glacis qu'il y avait des angevins pour vous découper en rondelles ?
C'est vraiment pas mon jour, ma bonne dame !
Il porta la main à sa blessure. Un liquide chaud lui poissa les mains et exhalait une odeur plus familière qu'il ne l'aurait voulu. Il saignait donc, et il allait mourir, c'était certain ! Pris de vertige à l'idée de retrouver ses ancêtres plus tôt que prévu, il s'agenouilla au sol, agrippa la robe de l'Angevine et gémit :
Dites à l'archiduchesse que je suis à la pêche aux moules.
Il s'écroula, inconscient, et laissa les héros de faire découper sans lui.
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Ouais, presque, parce qu'il fallait encore remercier de l'accueil, saluer les crocs de boucher et partir du mauvais côté.
Kenavo, votre Archiduchesse ! Et merci pour Albert-Eudes !
Merci ? Ben oui, Falco aurait achevé le sucrétaire d'Angoumois sans l'intervention divine de la dame.
L'équipée royale marchait en direction des hurlements, Mahaut devant, Jean derrière et trainant la patte avec son fardeau. Arrivés devant la tour, Mahaut fit soudain demi-tour.
Hé ! C'est pas par là... Faut suivre les cris d'agonie !
Il tapa du pied en geste d'impatience. Puis, avisant enfin l'angevin au boyau, il arrêta de protester et prit le chemin inverse qui menait aux cuisines archi-chouquettales. Le temps de trainer la patte jusque là, Mahaut et l'archiduchesse étaient à moitié dévêtues. Jean, plus rouge que le pied sanguinolent de Roger, se mit à admirer avec une attention soutenue les couteaux de cuisine étincelants, portant toujours le sucrétaire sur le dos et picorant de temps en temps une chouquette qu'il se fourrait dans le gosier.
Myrmillmze, tu gouttes sur le plancher ! Scusez-le hein... Messieurs, allons-y !
Jean se retourna et faillit se décrocher la mâchoire. Mahaut ressemblait l'archiduchesse et l'archiduchesse à un poney rose. Pour sûr, on ne les embêterait pas pour traverser Angers. Allaient-ils pour autant passer côté royaliste sans se faire découper par les copains ? Ils réalisèrent, hélas un peu tard, que le déguisement était si parfait que les acharnés du Lys tentaient d'abattre Mahaut.
L'archiduchesse ! Prenez-la ! Pour le roy !
Jean aperçut une dernière fois le brushing de Mahaut, qui dispararut bientôt derrière les piques françaises. Ne pouvant l'aider, Jean continua continua sa course vers les tentes françaises, Myrmille sur le dos, bousculé et bousculant les plus agressifs au point de casser un bâton sur le dos d'une dame, heureusement sans la blesser.
Courage, Roger ! Nous sommes presque arrivés !
Le Guyenno-Breton croyait apercevoir les lumières des tentes. Hélas, ce n'était qu'un reflet des remparts dans la Loire. Lorsqu'il se rendit compte de sa méprise, le pauvre Jeannot s'arrêta net, sans même chercher à se protéger de la caillasse angevine ou des énervés montés à l'assaut. Pris d'une nostalgie soudaine, il se mit à déclamer :
« Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison »*
Reverrai-je les menhirs... Aïe ! Hon !
On venait lui donner un coup d'épée au ventre, alors qu'il n'était même pas prêt à l'esquiver !
PHILISTINS !
Il lâcha Cyrmille au sol, et se tourna vers son adversaire. Quoi, il était encore si près du glacis qu'il y avait des angevins pour vous découper en rondelles ?
C'est vraiment pas mon jour, ma bonne dame !
Il porta la main à sa blessure. Un liquide chaud lui poissa les mains et exhalait une odeur plus familière qu'il ne l'aurait voulu. Il saignait donc, et il allait mourir, c'était certain ! Pris de vertige à l'idée de retrouver ses ancêtres plus tôt que prévu, il s'agenouilla au sol, agrippa la robe de l'Angevine et gémit :
Dites à l'archiduchesse que je suis à la pêche aux moules.
Il s'écroula, inconscient, et laissa les héros de faire découper sans lui.
*Vers de Heureux, qui comme Ulysse, de Joachim du Bellay. De circonstance vu le lieu.
16/04/1464 04:07 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Chair à canon. YEAH !
16/04/1464 04:07 : Fatal_terror vous a porté un coup d'épée. Vous êtes évanoui, espèce de poule mouillée !
16/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.
15/04/1464 04:08 : Votre bâton a été détruit par accident.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Soaz95. Ce coup ne l'a pas blessé.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.
16/04/1464 04:07 : Fatal_terror vous a porté un coup d'épée. Vous êtes évanoui, espèce de poule mouillée !
16/04/1464 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.
15/04/1464 04:08 : Votre bâton a été détruit par accident.
15/04/1464 04:08 : Vous avez frappé Soaz95. Ce coup ne l'a pas blessé.
15/04/1464 04:08 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Requiem." dirigée par Catnys, l'armée "Empodio" dirigée par Finn, et l'armée "les Vrais Saigneurs" dirigée par Marieladamnee_.
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Jean Landreger, dit le Jakou.
Aïe ! Aïe ! Aïe !
Aïe ! Aïe ! Aïe !