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[RP ](public)février 1464 - Creusons la tombe du lys

Yap.
[En route pour la place d'Angers]

-HEP HEP HEP ! On touche 'vec les yeux, mécréant ! Ce truc est précieux, OUAIS. C'est quoi ? Comment ça y a quoi dans l'tonneau ?! C'est du vin, CONNARD, et faites place, j'dois l'apporter à l'Archiduchesse ! Et OUAIS les gars soyez pas deg', nous on fait des missions TOP SECRET. ET AVANT QU'UN CONNARD DEMANDE, OUAIS C'EST NORMAL QUE CA GUEULE A L'INTERIEUR ! C'est une nouvelle variété, on fait des essais éthyliques. Comment ça j'me fous d'vot' gueule ? TROP PAS. C'est po les bouseux qu'feront genre qu'ils s'y connaissent en vin, HEIN ! Et pis, t'façon, j'vous ai po dit d'vous tirer là ? Nan ? BAH CASSEZ VOUS ON ESSAYE D'ETRE SRED LA !

450 mètres plus loin, une demi douzaine de curieux se pressaient derrière le corps d'élite angevin. A croire qu'il était impossible de circuler tranquillement dans la capitale avec un tonneau de vin. L'échevelée avait fini par capituler après avoir usée les trois quarts de son champ lexical de la menace, parce que les gens commençaient déjà à reprendre ses expressions, et elle n'était pas payée pour qu'on lui vole ses répliques. Fallait pas trop déconner non plus. Elle pensa même faire payer le droit de regard sur eux, mais Gilgor lui déconseilla car c'était pas bien d’arnaquer les petites gens, surtout quand on était membre de l'élite angevine. Yap répliqua qu'elle n'arnaquait pas, mais qu'elle proposait du divertissement aux gens malheureux à cause de la guerre, moyennant une modique somme de 3 écus le coup d'oeil, "c'est vraiment pas grand chose". Le bossu finit par lui faire un sermon sur le fait qu'il fallait être bon envers son prochain, prendre soin du peuple, apprendre les formes élémentaires de la politesse, et avoir un joli sourire. Yap lui proposa tout simplement d'arranger son sourire à coup de lame de rasoir en soulignant le fait que lui même ne respectait pas ces principes fondateurs. Gilgor réussit à la faire capituler en promettant de tout cafter à leur patronne dès qu'ils arriveraient sur la place.

Cette conversation dura tout le temps du trajet, si bien qu'au final personne n'eût à débourser le moindre denier pour comprendre qu'il y avait la nièce préférée du roi dans ce fameux tonneau. C'était sûre qu'en moins d'une demi-heure, toute la capitale serait au courant de l'enlèvement. D'ailleurs, après cinq minutes d'attente sur la place d'Angers, Yap surprit plus d'une fois des doigts qui les montraient, et elle eût même l'impression que la foule grossissait. C'était le moment ou jamais de tester le prochain single des Galette-saucisse. Elle se jucha sur le tonneau où résidait Orkange, couvrant ses appels à l'aide d'une voix tonitruante, agitant d'une main son sandwich de midi :

Galette-saucisse-oignon, késtumé dans ton bidooon ?!!
Galette-saucisse-oignon, kestumé dans ton bidOON ?!
Galette-saucisse-oignon, kestumé dans ton bidoOon ?!

MelchiOorre il met d'la grosse saucisse de pooOorc
CalYYCE est riche alors elle bouffe d'l'écreviiIIisse,
Alors que Janiiiiis lui se contente d'une chaude-piiiiiisse,
Et KAAAaay est pauvre, alors elle bouffe qu'd'l'aïîîîîîl...!

Galette-saucisse-oignon, kestumé dans ton bidoOoOoon ?!


Elle avait sommé Gilgor de faire la quête avec le chapeau.
_________________
Calyce
-Côté Anjou, toujours 3 jours auparavant (enfin 4 ou 5 ou 6 ou 7 ou 10 maintenant), toujours avec Trella-


Quand Trella dit :
- Ah non mais ma Chérie ça va pas du tout là.
Calyce entend : "Tu n'ressembles plus à rien. T'es chauve. La boule à Falco. Tes cheveux adhèrent encore à ton crâne seulement parce que tu pisses l'sang et qu'ça colle, forcément. On va te mettre en stand by, te cacher à Craon, le temps que ça repousse, SI CA REPOUSSE, hein. Tu vas faire peur aux petits enfants sinon."

Mourance dans le coeur Calycien.
Presque pire qu'avoir une épée royale qui lui trifouillerait les tripes.
Non en fait, n'ayons pas peur des mots, faut le dire : C'est clairement PIRE.
Mieux vaut la mort que la calvitie.
Mais c'est pas demain la veille qu'elle va mourir puisque Trella propose généreusement :


Bien sûr je te prêterai mes cheveux si tu veux, on va les coller, il n'y paraîtra même pas !
-Han, MERCI !
C'est magnifique. 'fin, peut-être que le rendu ne sera pas top-top mais c'est pas trop grave parce que Trella devra aussi se dépouiller d'au moins la moitié de ses tiffs. Donc, au pire, elles seront toutes les deux coiffées à la nawak-mode. Et peut-être même que ça fera fureur. Et ouais.

Et quand l'Etoile dit :
- Mais ça alors, j'ai compris leur tactique ! Ils ont envoyé des barbiers royalistes non pas pour nous tuer, mais pour rendre nos cheveux moches ! Pour nous faire des coupes de cheveux ringardes ! Parce qu'ils savent qu'on serait obligés de se suicider, nous les angevins, si on était obligés de sortir avec ces tronches !
Calyce entend :"Les Royalos sont des stratèges intelligents."
-HAHAHAHahahaHAHA ! HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA...AÏE...outch...Ouhlalala. Trella, j'sais que tu penses que je vais m'sentir mieux en faisant des blagues. Mais arrête de les faire aussi bonnes, steplé. Elles me font mal aux côtes.

Bon c'est pas tout ça mais faut qu'on aille arranger tout ça. Tu peux te lever ? ...Ah bah moi non. Pas grave, j'y vais en sautant !...Faut qu'on aille vite, sinon tu vas perdre tout ton sang par la tête et il faudra te mettre un entonnoir dans l'oreille pour le remettre dedans.
-T'inquiètes pas. Je vais te servir de béquille, tu m'donnes bien tes cheveux, toi. OUBLIE PAS ! j'peux me lever encore. Faut juste qu'on boite en rythme pour pas faire trop louche...Pis nooooon, si on devait me mettre un entonnoir quelque part ce serait dans le nez, hé.

Et c'est parti.
Visite chez le charlatan du coin (qu'elles pensaient être le médecin de l'armée). Quelques points de croix pour refermer la plaie sur le crâne de Dénéré et elles en ressortent avec un certificat d'arrêt-de-guerre temporaire. Une histoire de trois jours qu'il disait. Trois jours pendant lesquels elle remerciera Christos et tout son livret de famille pour avoir encore des cheveux qui ressemblent à des cheveux, en plus d'une petite prière spinoziste qui va bien, d'une offrande de rognure d'ongles à Mère Nature pour le côté druidique de la force et des bisous à Dieu Canard. Ce serait ballot de se réveiller rousse un jour parce qu'elle aura remerciée la mauvaise personne, hein.

Voilà.


-Dans les rues andégaves, quelques jours plus tard (4 ou 5 ou 6 ou 7 ou peut-être 10)-


Reposée.
Prête à en découdre.
Contre qui ?
Ils sont partis.
Pas pour chercher, le goûter, non.
Ils sont partis, PARTIS.

C'est Kayhan qui va être déçue, encore. Va falloir en percer des fûts pour noyer sa déception. Mais Enored annonce un lot de consolation. Petit, poilu, blanc : Un chien. Royal le clebs, attention. Mais quel grand malade que ce Roy qui s'en va en oubliant là une pauvre bête innocente quand même. Imagine t-il seulement ce qui va en rester ? RIEN.

Bref. La chasse est ouverte.
Dénéré est partante pour participer. En trinôme avec Trella et Mimoudou 1er au bout d'une laisse de soie. Mimoudou c'est le LE canard au plumage noir comme l’ébène et doux comme du doudou, qui a du flair. Nourri à la viande de mainois séchée depuis son plus jeune âge, il a un don pour la reconnaître de loin. Très loin.

Elle lui fait quand même renifler une chaussette de mainois récupérée sur un pendu y a longtemps :


-Cherche le chien, allez cherche. C'est un bon canard ça, un booon canard...
A Trella :
- Doit pas y avoir trop de différence entre l'odeur d'un chien du roy pis d'un mainois, hein ?

Ca doit marcher puisque le Canard tire sur la laisse en cherchant, vraisemblablement, à entraîner les jeunes femmes vers la place publique...

Un tonneau.
Une Yap qui beugle.
Ah non, elle Galette-Saucissise !
Rhapsode à l'Angevine.
Conquise, Calyce applaudit.
Sponsor à mort, elle a envie de crier "un sans-crudités pour moi, siouplé".
Elle en balance même une bonne poignée d'écus sur l'Artiste pendant que le Canard, lui, frappe du bec contre le tonneau.


BRAVO ! BRAVOOOOOO


Et le chien ?
Le chien qui, au fait ?

_________________
Falco.
Empodio -Porte Toussaint
Hmm.... Chef... Bon là il est plus dégueulasse que blanc mais...
Je gage qu'après un seau d'eau par le museau, il sera aussi blanc que le fessard d'un picard.
Essayez de l'appeler par le nom que vous avez dit là. Vulcain... Volcan... Valcum... Marde... Faites et j'vous dirai s'il réagit.


Vulcan?
Chien?
Toutou?
Vulcan?

Une truffe mouillée se pose dans sa paume.
Merde.
Il tourne la tête pour lancer à Kayhan un non regard désespéré.
La Porte Toussaint, son glaçis, ses tourelles, sa herse, ses vaches qui crottent aprés avoir ramené les Couleuvrines du Pont de Cé.
Parait qu'il faut attendre.
Il deteste ça.
Ne pas exploiter la victoire et laisser à l'autre le choix d'oublier qu'il a été battu.

Ma Kay, sommes dans la mouise.
Pas que ce chien vaille cher, non, non.
Ni que les angevins veuillent le bouffer en BBQ.
Mais parce que tous le monde s'en fout.
Nous avons vaincu de la vapeur.
Détruit un nuage, anéanti de l'idée avortée.
Ce chien de vaut rien car son proprio a une valeur égale à celle d'un cornichon de piknik tombé dans le sable.
Je le garde.
L'homme n'est plus rien.
Mais l'homme a peut etre amour pour son chien.

Ils sont devant la Canard Laquais.
Un genre de cantine alcoolique.

On fait quoi demain?
_________________
Jean.jakou
[Dans un tonneau de vin]

Pendant qu'à Angers, les locaux cherchait à faire du royal canin de la pâtée pour enragés, un certain Guyenno-Breton continuait sa croisière à bord du HAB* Vin d'Anjou sur les rivières de l'archiduché. Il découvrait d'une manière originale les boucles du Loir tout en s'enivrant des vapeurs de boisson locale.

Car la situation de John-John à bord de son navire de fortune aurait pu être pire. Oui, l'espace était plutôt étroit et non, il n'y avait pas vraiment de place pour installer le goûter. Il avait cependant réussi à basculer le tonneau pour garder la tête en haut et à ouvrir une petite aération avec son couteau à saucisson. Il pouvait donc respirer à peu près et donner à son voyage une ambiance de fête en chantant à tue-tête :


Lanfy, Lanfy le Roi
Où es-tu Lanfy Lanfy le Roi
Bougnat fantôme toi qui rêvas
D'Angers et qui jamais n'arriva
Là-bas !


Inutile de dire qu'il ne chantait pas tous les jours ce genre de choses pendant qu'il était en convalescence dans le Maine !

POC !

Le tonneau percuta un morceau de bois qui dérivait et tournoya sur lui-même. De l’œil-de-bœuf qui lui servait d'aération, Jean crut apercevoir un château sur la rive. Était-il seulement arrivé à Durtal ? Impossible ! Il aurait juré avoir parcouru plus de chemin que cela. Bien entendu, ce pouvait tout autant être une impression confortée par le fait qu'il commençait à s’ankyloser dans son fût.

Il haussa les épaules, puis continua à massacrer le répertoire de chants populaires pour se donner du courage.


Lanfy s'en va-t-en guerre, Mironton, Mironton, Mirontaine,
Lanfy s'en va-t-en guerre, Mironton, Mironton, Mirontaine,
Ne sait quand reviendra !


Pendant ce temps, et sans que Jean le sût, son tonneau entrait dans les eaux de la Sarthe. Preuve qu'il fallait toujours faire confiance en ses douleurs articulaires, surtout dans les situations les plus improbables.

*Her Archiduchess' Barrel : quand un tonneau devient un navire !
Marzina
[Seule au monde]

Les français s'étaient fait attendre. Et pas qu'un peu! Et pour attendre, que peut-on faire? Sauter comme des lapins, ou se bourrer la gueule. N'ayant pas le mari sous la main mais bien une bouteille, la Blonde avait repris les bonnes vieilles habitudes et sifflait dans la cave de l'hôtel particulier de son cher et tendre les réserves de chouchen qu'il avait durement constitué en cas de coup dur.
Une attente aussi interminable toute seule avec les chiards est forcément un coup dur. Ainsi, pendant que l'ainé frappe la plus jeune qui se met à brailler, la mère modèle se bourre la gueule en savourant le vol des caves du mari. Elle en oublierait presque les cris, pour un temps. Mais pour un temps seulement, car l'alcool aidant, la migraine pointe le bout de son nez. Plissant le nez, l'Altesse se rend bien compte qu'elle ne peut ni exploser le nez de l'ainé, ni tout simplement égorger son héritier adoré, elle décide de battre en retraite et s'extirpe de la cave en manquant se viander sur chaque marche, non sans avoir au préalable glissé deux bouteilles dans sa besace pour le goûter, et gardé une bouteille à la main pour la survie de cette ascension périlleuse.

A peine met-elle un oeil à l'extérieur qu'il se fait aussitôt agresser par la lumière du jour.


"GAST! Qui a allumé les chandeliers?!"

Ca pique sévère, le retour à la réalité. Mais les yeux finissent par s'habituer un peu, tandis qu'elle les cligne niaisement. C'est un peu vide dans le coin...Alors elle ère, en se demandant où sont passés les gens. Elle a déjà oublié qu'elle a abandonné ses enfants affamés à la cave. Elle met un pied devant l'autre, une bouteille dans une main, dans l'autre la hache de guerre qu'elle a utilisé pour fracturer la cave. Un hoquet s'échappe de ses lèvres. L'apocalypse a frappé, et personne, non, PERSONNE, n'a pensé à venir la prévenir! Bientôt elle entend du bruit, et le bruit est signe de vie. Viennent ensuite les odeurs de poudre et de sang. Elle s'enfile une nouvelle gorgée de chouchen, et achève un français qui vient de se prendre une mornifle et qui a eu le malheur de tomber devant elle. Un bon coup de hache à la base de la nuque et on n'en parle plus...

Une nouvelle gorgée d'alcool. Difficile de dire ce qui se passe ici, mais ca se bat. Y'a au moins...cent mille personnes au premier coup d'oeil. Soupir de lassitude. Ca en fait du monde, entre elle et l'odeur de chouquette qu'elle sent là bas, plus loin. Alors elle tape dans le tas, se fraye un chemin à travers cette forêt vierge de corps de français, et parvenue à traverser une première masse, s'écroule par terre derrière une charrette, et se met à cuver en ronflant.

Bientôt elle est réveillée par un truc chaud et humide qui vient se coller sur son visage...Ni une ni deux, elle abat sa hache sur la chose, juste avant de s'enquérir:


"Qui ose me toucher?!"

Elle cligne des yeux, voit une vague forme animale qui agonise sur le sol. Quelques soubresauts indiquent que la mort n'a pas été instantanée...En bon médecin, la Blonde anesthésie l'animal en laissant filer sa lame sur la gorge de la bête. Et soudainement elle se voit, là, portant cette peau de bête sur elle comme dans les meilleures années de combat, ses années de rebellitude adolescente, et là...et là elle a déjà hissé la bête sur son dos, une patte sur chaque épaule, la tête ensanglantée du chien posée sur la sienne. Et elle se dirige vers l'odeur de chouquettes. Même de loin, et même bourrée, elle sait reconnaitre la silhouette de l'époux. Elle grogne pour repousser tous ces hommes qui chantent et lui refilent la migraine, et s'adresse à l'Irlandais, brandissant sa bouteille vers lui:

"Vous sauriez tanner cette bête?!"

Du plat de la hache, elle tape l'animal sur son dos.
Puis, enfin, elle reconnait l'Archiduchesse.


"Vous voulez un câlin?" qu'elle demande avec un grand sourire en ouvrant les bras, la robe couverte de sang coagulé.
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--Cmyrille.
Allait-on enfin lui éviter de perdre pied ? Rien n'est moins sûr mais au moins lui semblait-il, au travers du brouillard dans lequel il erre, qu'une dame se tient devant lui et lui cause. Ou quelque chose comme ça.
Bon c'est pas très clair mais il entend des mots, même s'il ne les comprend pas. Probablement une paysanne angevine qui baragouine dans un patois loirain bizarre.

Le temps de traiter l'information, en gros quelques minutes, il relève la tête, tend la main vers sa possible sauveuse qui range un truc à sa taille.


- Maaaallll...
Pied.
Pas... couper...


Voilà, simple, clair, efficace. Symptôme, diagnostic, traitement.
Il repose la tête dans l'herbe, parce que finalement c'est agréable quand on est aux portes de l'agonie. Mourir du pied. Ça serait con quand même... Alors il attend qu'on l'aide, parce que clairement là, il a la flemme de se lever, rapport au trou dans le pied, aux litrons de sang qui colore la terre, à la douleur qui irradie dans sa toute sa jambe, tout ça. Et puis si jamais il fait pas semblant d'être à moitié crevé, seraient bien capables de le finir sur place ces barbares.
Enored
[Sur le monticule face au dormeur qui dort pas]

Le dormeur ne dormait pas tant que ça, il était à moitié éveillé, à moitié comateux, en même temps avec la flaque rouge qui s'agrandissait autour de son pied et … Pas couper c'est pas l'envie qui lui manque à l'Irlandaise. Gorge nouée, poings serrés, l'image de son Breton agonisant dans son campement de fortune s'impose à son esprit, papillonnement de paupières pour chasser la vision désagréable.

Coup d’œil vers les miliciens, ils ne sont plus très loin. Petite moue agacée elle les entend déjà … préfère ne pas y penser et reporte son attention sur le blessé, elle peut pas le laisser continuer à perdre son sang. Soupir. Long soupir. Trouver quelque chose pour arrêter le sang qui coule, par réflexe, elle cherche le lacet d'Alaric qui retenait ses cheveux en catogan quelques jours auparavant encore … sauf que le truc avait plongé dans les douves angevines au pied du château.


Merde, un truc vite ...

Un coup d’œil aux alentours pour découvrir un cadavre non loin, un aller-retour jusqu'au macchabée le temps de lui emprunter la ceinture dont il n'avait plus besoin, la voilà agenouillée à côté du mi-comateux, mi-éveillé au pied troué.

J'sais pas si vous m'entendez, mais j'vais faire c'que je peux pour arrêter le sang de couler, sinon vous ne ferez pas de vieux os.

Et l'Irlandaise de passer la ceinture au dessus de la cheville en serrant sans doute un peu plus fort qu'il ne le faudrait, mais au moins le sang avait l'air de ne plus couler. Fallait faire attention à la barbaque de la soirée grillade. Elle prit la dague qui était dans sa botte pour délester le blessé d'une de ses manches et entourer le pied troué quand elle entendit dans son dos.

Dame Bourgmestre, nous sommes là !
Pfeu ! J'vous ai déjà dit …
Vous n'avez rien d'une dame et vous n'aimez pas les titres récitèrent les miliciens en chœur, braves petits c'en était émouvant Mais on sait pas faire ...
Grumpf! grogna la rousse
Il est pas Angevin votre blessé ! Pas la peine de s'en occuper m'dame Enored
Angevin ou pas, c'est mon prisonnier. Mettez machin sur la civière ! Faut qu'on le ramène au Baron de Durtal il a dit soirée grillades !
Il y a déjà une Béarnaise à faire bouillir avec !
Formidable, il ne nous manque plus que le royal cabot et ça sera parfait !

L'Irlandaise se releva et observa les hommes agir prestement et sans ménagement. En temps normal elle aurait râlé, mais c'était un royaliste quoi. Un dernier regard vers le Pont … regard un peu trop embué … le premier jours des combats l'avaient plongée en enfer. Soupir. Battement de paupières.

On y va?
Allons-y Alonso! lança la rouquine
Aucun de nous ne s'appelle ….
J'sais ! J'm'appelle ni dame ni bourgmestre oh !

Et les miliciens de plonger leurs regards gênés vers l'herbe rouge et verte … Merde ! La diplomatie tout ça !

En route messieurs, il faut retrouver Finn et lui ramener machin au pied troué. Ouvrez les yeux en route, on cherche toujours le royal Toutou !

Les miliciens acquiescèrent et bringuebalèrent le blessé jusqu'à l'entrée de la ville. Au loin, des cris, c'était donc par là qu'il fallait se diriger. D'un signe de tête elle fit signe aux miliciens de la suivre et se fraya un chemin jusqu'à un trio : une archiduchesse en … heu … une couleur assez étrange et innommable mais c'est l'archi quoi … une Marzina chouchènée et un Finn ayant du mal avec le heu … nan franchement cette couleur c'est juste pas possible. Un regard vers Finn donc parce que la couleur de la robe de l'Archi fait mal aux nyeux ...

Chef ? Pas de royal Toutou pour le moment, je ne désespère pas mais un invité pour la soirée grillades !

Et l'Irlandaise de désigner Machin au pied troué sur la civière.
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Orka
Une horreur tout simplement. Ces derniers jours avaient été un enfer pour la baleine. Abandonnée par Biactol qui voulait faire son fayot et aller sauver le grand Ecuyer de France. J'ten foutrait moi du grand écuyer de France ! Juste un gars qui s'occupe des bourrins pis qui est d'une taille supérieure à la normale ! Pis justement comme il est grand il peut se débrouiller tout seul le gars! Alors que allez descendre d'une échelle avec des Loup Bouttins c'était mission Impossible ! Et pis l'impensable était arrivé. Elle s'était fait enlever. Et piquer ses chaussures SES CHAUSSURES ! Les électro pop, modèle unique, avec les petites écailles trop classe qui voulaient dire "approchez pas j'suis dangereuse". S'en suit de longs jours dans un cachot sordide, pire que chez les nonnes, sans un oreiller de plume, sans draps de satin rose, (tous dans la malle 42 étiquetée "nécessaire de guerre"), sans nourriture correcte, à boire du picrate qu'ils osaient appeler du vin, et surtout SURTOUT Pieds nus ! Ork avait beaucoup protesté, à grands coups de "VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE CA A LA NIECE PREFEREE DU ROI", de "Je vous signale que la convention helvète relative aux droits des prisonniers de haut lignage comme moi qui suis la nièce préférée du roi, stipule que j'ai le droit à deux chouquettes aux framboises par jour", et de "VOUS ETES TOUS DES PLOUCS, RENDEZ MOI MES LOUPS BOUTTINS !", mais force était de constater que les cris marchaient pas bien sur ses deux geôlières. Elle avait même énervé très sérieusement l'une d'entre elles, celle qui lui avait piqué son oriflamme, en refusant de répondre à ses questions. Du coup elle s'était mangé un coup de bannière sur la tronche, et avait pris l'option " Je m'éteins, respectez au moins mon droit à mourir dans la dignité". Sauf que les deux neuneus avaient été malignes pour une fois. Elles avaient annoncé l'arrivée d'un panier garni rempli de chouquettes et autres mets délicats et la blonde avait immédiatement ressuscité,pour s'apercevoir qu'elle s'était fait avoir en beauté. elle avait donc repris les choses en main, s'était recoiffé rapidement, avait rejeté ses cheveux en arrière, pointé la poitrine en avant, sorti son plus beau sourire et avait commencé à négocier :

-Ecoutez Mesdames, soyons raisonnables. Je vous propose un marché. Il parait que vous avez ici une archi-paillette qui sait reconnaitre la classe et le bon gout! je vous propose de m'emmener à elle. En contrepartie, je vous offrirai un relouquingue complet ET gratuit à la Baleine Rose, l'agence qui le vaut bien. A charge pour vous d'payer les fringues évidemment, sur lesquelles je prends 10%... Aheum, on s'égare; Et si vous pouviez me rendre mes chaussures, je ne peux décemment pas me présenter devant votre archicouette pieds nus. Pour la robe, je n'ose vous demander d'aller m'en chercher une*arrêt sur image, contemplage des deux crasseuses devant elle et rétropédalage mental* Quoi que non ce serait trop demander, vous avez été de telles hôtes jusque là que je ne voudrais pas abuser de votre gentille hospitalité. Donc on fait comme ça ? Allez-y mes braves, je vous attends ici. Vous serez gentille par contre de m'apporter une ou deux bouteilles de votre délicieux vin d'Anjou, celui que vous m'avez fourni me semble un peu bouchonné
-Tu t'fous d'not' gueule la tâche rose ? T'nous prends vraiment pour des cons ! Allez vazy crache le morceau ! Ousqu'il est le trésor du roi ?


Vu la tronche des deux donzelles en face, elle s'était très vite jeté par terre, feignant un nouvel évanouissement, tout dans la théâtralité, une main sur le front, en murmurant "vite mes sels, je défunte" et elle avait entendu la porte claquer. Un jour plus tard, la dénommée Yap était revenue avec un tonneau pour qu'elle grimpe dedans. Le trajet avait été chaotique, et Ork apercevait la foule qui s'amassait autour du tonneau par la bonde. Elle avait donc vu ici une opportunité de se faire délivrer, et avait hurlé tout le trajet, en pure perte. Quand enfin les cahots cessèrent, elle entendit des pas sur le toit de son abri, et une chanson s'élever. Rhaaaaaa.. En plus d'être des sauvages, ils savaient pas chanter. Elle se démenait comme un beau diable dans sa boite, tapant des pieds et des poings sur le haut du tonneau pour qu'il cède, ce qu'il finit par faire au grand bonheur de la blonde. Dans un énorme fracas, on vit alors Yap s'écrouler en pleine gloire, et telle vénus sortant des ondes, on vit une blonde à forte poitrine tout de rose vêtue émerger du tonneau, jetant des regards curieux sur la foule amassée. Puis un grand sourire charmeur apparut sur son visage, et Ork prit la parole :


Bonsoir braves gens! Mon dieu je ne m'attendais pas à un tel accueil! VOUS ETES LA ANGERS? A LA DEMANDE GENERALE, JE VAIS VOUS CHANTER MON TUBE ROYAUMEMENT CONNU... kof kof kof...... LIBEREEEEEEEEEE DELIVREEEEEEEEEEEEEEEE


Ben oui. Quand la situation est désespérée, elle savait que y'avait un truc qui marchait : le culot! Pis tant qu'à mourir, autant que ce soit avec classe!
_mahaut_
- Finn ! Finneuh ! HELENE !

Le cri du coeur ainsi lâché fit tourner la tête de la brune. Enfin tant bien que mal.

- Aie ! Arrêtez de tirer mes cheveux ! En plus vous tirez du mauvais côté ! C'est qui Hélène ?


Des Hélène, il n'y en avait pas de trois sortes dans le monde de la brune. Soit c'étaient des Elayne, donc des belles-mamans qui râlaient sur votre comportement, sur vos poules, sur votre père qui était trop faible avec vous, sur votre mauvaise influence sur votre demi-frère, bref, Elayne. Soit il y avait les Hélène. Celles qui s'appellent Hélène. Qui sont des filles comme les autreuh.
A priori, personne dans la foule n'avait encore lancé "Que tout le monde se calme, tournée de tisanes pour tous !", on devait donc avoir à faire à la seconde sorte d'Hélène. Celles pour qui seul sur le sable les yeux dans l'eau, leur rêve était trop beau, avec l'été qui s'achève en plus, elle partira dans son pays loin là-bas. Hélène, quoi !


- C'est moi.


Parvenant au prix d'une mèche arrière à se libérer, la brune tourna la tête pour voir qui avait cassé son rêve de pré-adolescente en donnant à son Hélène la voix d'un Irlandais bourré de testostérone.
Ha ben un irlandais, tiens, elle aurait dû s'en douter.


- Ah Choovansky, vous tombez bien ! On a capturé une plouc subloirienne du Béarn qui essayait de s'échapper avec une de vos robes. On n'pouvait décemment laisser la haute couture angevine s'évaporer dans la nature ou pire, chez les peuplades inférieures – qui plus est sans payer la taxe douanière. Ils seraient capables d'en faire des rideaux. Et vous devinerez jamais : c'est la nièce préférée du roi ! On va la faire mijoter un peu là... vous en voulez un morceau pour votre ours ?

Suffoquée sous l'insulte, la brune donna des coups de pieds pour qu'on la fasse descendre et qu'elle puisse venger son honneur. Plouc. Non mais plouc ! Déjà on ne disait plus plouc depuis 1437, alors, hein, c'était bien un signe. Quant à la mode, heureusement qu'elle était là pour habiller leur archichouquette adorée parce que sinon bonjour la monotonie dans le paysage ! Personne ne portait de rose ! Et ils osaient parler de peuplades inférieures...
Malheureusement, personne dans la foule ne jugea bon de la faire descendre des bras de ses adorateurs sauciers même si globalement la foule restait à proximité de son irlandais.
C'est ainsi qu'elle entendit la phrase fatale :


- Mais... vous êtes toute nue !
- Ah ! Non, attendez ! Je connais ce phénomène ! C'est la classe ultra-poneysque qui vous aveugle de sa mode ultra avant-gardiste. C'est normal, ça fait souvent ça. Elle est pas toute nue, elle vous illumine. Je sais, c'est trompeur. Vous pouvez baisser les yeux si vous préférez. Dites j'ai senti quelqu'un me mettre la main aux fesses, je vous préviens, ça va mal se mettre !

Du regard, elle chercha à accrocher celui de l'archichouquette en cheffe, cherchant en vain à lui faire passer plusieurs messages à l'aide du code sourcilial des espions (celui où on parle avec les sourcils au lieu de la bouche pour ne pas divulguer sa mission secrète)(comme quoi elle avait eu raison de l'apprendre au lieu de suivre des cours de grec à l'université, il faudrait qu'elle le dise à Elayne un jour)(Elayne, pas Hélène)(même si c'était une info intéressante même pour un Hélène)(mais les Hellènes préféraient sans doute le grec de toute façon)(bref.) :


- J'ai fait ce que j'ai pu mais c'était comme si tout le monde était en guerre !
- Personne ne nous a soupçonnées de trahison, on a réussi !
- Non, je ne sais pas où sont mes escarpins.
- Désolée pour la soie, je crois qu'il va falloir la repasser à fer doux sur l'envers avec une pattemouille.
- Oh, y'a une tâche sur ma-ta robe !
- Vous vous rendez compte qu'il a un nom de fille ?
- Au fait, je suis suspendue en l'air vous avez vu ? C'est rigolo, hein ?
- Mais du coup il s'appelle Finn Sauveur ou Hélène Sauveur ?
- Oh, regardez, une peau de bête pleine de sang !
- Ah au fait je crois qu'ils veulent me bouffer.
- Avec de la béarnaise.
- Notez, y'a pire comme accompagnement, ils auraient dit "sauce à l'oseille" j'aurais lancé un assaut de plus à moi toute seule.
- On a fini la guerre ?
- Je mangerai bien une chouquette sans vouloir demander.
- Si vous pouviez choper celui qui me met une main aux fesses ce serait gentil de lui trancher la main, j'ai le postérieur délicat.
- Ah, et je suis blessée ! Au doigt !

Bref, elle agita ses sourcils. Personne ne réagit particulièrement (si ce n'est un cri étouffé suite à la main prise dans le mini-piège à ours qu'elle avait au niveau de sa jarretière). En revanche, elle sentit comme un mouvement de foule la déporter sur le côté quand du côté de la place s'éleva un cri :

- Bonsoir braves gens! Mon dieu je ne m'attendais pas à un tel accueil! VOUS ETES LA ANGERS? A LA DEMANDE GENERALE, JE VAIS VOUS CHANTER MON TUBE ROYAUMEMENT CONNU... kof kof kof...... LIBEREEEEEEEEEE DELIVREEEEEEEEEEEEEEEE

Et m.erde. La blonde était là. Pas moyen d'hériter tranquille. Et en plus elle était apparemment libre de ses mouvements tandis qu'elle-même était maintenue par des dizaines de mains. Et en plus elle chantait. Il fallait rétablir l'équilibre en sa faveur. Aussi cria-t-elle avec toutes ses forces :

- BOUFFEZ-LA ! Y'a plus à manger sur elle ! Si, si, regardez ses seins ! Vous voyez bien qu'on peut nourrir un village angevin pendant 4 mois avec ça.


Ça ne réglait pas son avenir proche mais au moins sa soeur n'allait-elle pas rester debout très longtemps. On avait de petites joies dans la vie, il fallait savoir les savourer.

- Na ! lâcha-t-elle avec un petit sourire satisfait. Dites, vous ne voulez pas me poser deux minutes, au moins le temps de faire bouillir la marmite ?
--Cmyrille.
Le ramassage se passa finalement plutôt bien. C'est vrai quand on y réfléchit, l'inconfort de se faire transbahuter n'importe comment du sol jusque sur un genre de brancard, puis trimballer sans ménagement dans un champ boueux puis sur les pavés, avec tous les cahots, sauts et autres situations dangereuses pour la stabilité de l'entreprise que cela implique, est finalement tout relatif quand on se vide de son sang par le pied.
Mais au moins, il a appris que la Dame qu'il a cru deviner en face de lui à un moment où sa tête émergeait de l'herbe, ben c'est la mairesse d'Angers. Information forcément intéressante pour qui a la vilénie chevillée au corps. Oui, cheville, pied, tout ça se rejoint, c'est très logique vous allez voir.

Puis une intervention incongrue vient interrompre le cheminement de ses pensées.


- Chef ? Pas de royal Toutou pour le moment, je ne désespère pas mais un invité pour la soirée grillades !

- Han coule ! Y'aura du rosé ? Ça fait des années que j'en ai pas bu du d'ici.


Il se redresse alors, un grand sourire aux lèvres. La perspective du premier barbec' de l'année, ça met toujours en joie. Surtout si y'a des grandes tables en rond autour du feu, plein de gens qui mangent des sangliers et qui boivent du rosé. Il se rend compte alors que y'a du peuple là où ils se sont arrêtés. Que le "chef" en question ressemble à gros bourrin barbu, bien loin de l'image d'un chef cuistot capable d'organiser un grand banquet. Que visiblement il y a une héroïne de la bataille qui est portée par la foule à la manière des plus grands troubadours du Royaume et qu'une troubadour justement est en train d'entonner une chanson de la victoire, quoique particulièrement horripilante et mal chantée. Enfin c'est la fête quoi. On dirait le Maine. [Cette dernière phrase sera censurée dans une version ultérieure pour ne plus choquer la sensibilité des plus angevins.]

- BOUFFEZ-LA ! Y'a plus à manger sur elle !


Tient, coutume bizarre. Au lieu de bâillonner le troubadour pendant le banquet, ici on mange le troubadour. Pourquoi pas... Il se tourne donc vers la source de tout ce bruit pour jeter un œil à la bouffe avant qu'elle ne cuise. Et c'est la que tout bascule. Il chope instantanément le poignet de la bourgmestre et la tire vers lui, regarde méchamment le "chef" et lance d'une voix menaçante :

- Plus un geste !
Je retiens en otage votre bourgmestre !
Il ne lui arrivera rien si vous faites tout ce que je vous dis bien comme il faut.
...
Et déjà, PERSONNE NE BOUFFE MA FEMME ! BANDE DE RACAILLES DE SUCEURS DE CHOUQUETTES !!!



Il laisse alors un instant à tout ce petit monde pour bien évaluer la situation présente. L’œil reste toutefois menaçant. Et son rythme cardiaque baissant peu à peu, il se rappelle qu'il est dans un brancard, avec un pied en chaussette et qu'on a subtilement oublié d'embarquer ses armes depuis le champ de bataille.

Oooohh ! C'est joli la façon dont vous avez enroulé la chemise avec la ceinture pour la faire tenir. Mais c'est pas là que ça se met normalement.


Oui, dans l'absolu, ne jamais montrer à l'adversaire qu'on s'est rendu compte qu'on a fait une connerie.
Katina_choovansky.
Angers, place publique, pendant qu’à quelques mètres, Gligor fait la quête pour Yap





C'est moi.

« La femme à barbe » aussi, ça aurait pu marcher, mais ça les aurait entrainés dans un discours sans fin et la nièce préférée du roi allait se retrouver intégralement tondue avant qu’ils n’aient fini de débattre.


Ah Choovansky, vous tombez bien ! On a capturé une plouc subloirienne du Béarn qui essayait de s'échapper avec une de vos robes. On n'pouvait décemment laisser la haute couture angevine s'évaporer dans la nature ou pire, chez les peuplades inférieures – qui plus est sans payer la taxe douanière. Ils seraient capables d'en faire des rideaux

Il aurait juste pu dire « une meuf avec un brushing » que Katina aurait reconnu PasMahaut du premier coup.

Et vous devinerez jamais : c'est la nièce préférée du roi !
On va la faire mijoter un peu là... vous en voulez un morceau pour votre ours ?
demanda l'irlandais
- « Oui alors justement, au sujet de la nièce préférée du roi… »
Mais... vous êtes toute nue !
- « Mais pas du tout ! », protesta-t-elle « Regardez y a même des petites fleurs, genre presque rouges », argumenta-t-elle en montrant les broderies sur une manche. Comment lui expliquer qu’il fallait rencontrer la délégation mode pour enfin comprendre que le rose, cette couleur abstraite, existait…
-« Ah ! Non, attendez! » éclata la voix de Mahaut comme une envolée d’oie sauvages dans un ciel d’automne. « Je connais ce phénomène ! C'est la classe ultra-poneysque qui vous aveugle de sa mode ultra avant-gardiste. C'est normal, ça fait souvent ça. Elle est pas toute nue, elle vous illumine. Je sais, c'est trompeur. Vous pouvez baisser les yeux si vous préférez. Dites j'ai senti quelqu'un me mettre la main aux fesses, je vous préviens, ça va mal se mettre ! »
- « Aaaaaah, vous voyez !! » s’exclama Katina « c’est avant-gardiste qu’on dit ! »
- « "Vous voulez un câlin?" » demanda une voix féminine qu’elle identifia sans problème comme étant celle de madame O’Mordha.

Le regard dévia sur Marzina, avant de compter en une seconde les 126 taches de sang sur sa robe (car quand il s’agissait de fringues, Katina valait tous les rain-man du monde avec leurs boites d’allumettes à la con et en plus, elle, elle passait pas deux heures à demander « Qui ? Qui est le joueur en première base ? Qui ? »


- « C’est joli ce couvre-chef », fit elle en désignant d’un doigt l’animal mort qu’elle avait confondu avec un chapeau. « Hyper raccord en temps de guerre, mais vous avez toujours eu bon gout, vous, c’est pour ça… juste, je me demande si on pourrait pas les laver avant de les proposer chez les chapeliers d’Angers… »

Quand l’arrivée d’Enored amena son regard sur Rogers Eudes, la brune resta un instant perplexe avant de secouer la civière :

- « Ah bravo ! Si c’était pour revenir aussi vite, fallait pas partir du tout, Rogers-Eudes ! Ces béarnais alors, aucun savoir vivre ! Marzina, vous tombez bien, on a un blessé à soigner, Falco l’a tout salopé avec sa couleuvrine… ça vous gêne d’opérer en état d’ébriété ?

Question rhétorique, y avait-il un seul médecin angevin qui opérait à jeun ?

Retroussant la dentelle rose de ses manches roses, l’Archiduchesse fit signe aux gourmets angevins de laisser descendre leur otage, tentant de se justifier :


- « Reposez la doucement au sol, elle vaut des thunes ! »

Mots magiques en Anjou.

- « Plus elle est abimée, moins on nous paiera ! »

Parler directement au cœur, c’est tellement plus pratique.

- « Et arrêtez de lui tripoter les fesses enfin, pelotez lui les seins plutôt… »

Idée géniale car Mahaut devait faire sensiblement le même gabarit qu’elle. Avant qu’ils ne les trouvent, elles avaient de la marge…

- « MON DIEU, ELLE EST BLESSÉE AU DOIGT, MAIS FAITES QUELQUES CHOSE, SON ONGLE EST CASSÉ !!! »

Prête à sortir son matériel de manucure sur le champ, la Montmorency fut pourtant interrompue par une voix qui s’échappait de la liesse générale et qui forçait les regards à s’agglutiner sur elle

Bonsoir braves gens! Mon dieu je ne m'attendais pas à un tel accueil! VOUS ETES LA ANGERS? A LA DEMANDE GENERALE, JE VAIS VOUS CHANTER MON TUBE ROYAUMEMENT CONNU... kof kof kof...... LIBEREEEEEEEEEE DELIVREEEEEEEEEEEEEEEE


- « Aaaah, ça doit être elle la nièce préférée du Roy », fit elle, satisfaite, à l’attention du petit groupe formé sur la place, leur butin poneytesque compris, ne se doutant pas de l’esclandre possible qui allait suivre. « C’est Yap et Desideratum qui l’ont chopée, vous vous rendez compte ?... Par contre, FAITES LA TAIRE », beugla-t-elle à l’attention du Corps d’Elite angevin. « C’est que je vais pas pouvoir sauver les miches de tout le monde, moi… »

Le regard se porta sur le blessé agonisant dans sa civière.
Vite, une diversion :


- « OH LA LA, MAIS CE SERAIT PAS LE SOLDAT PRÉFÉRÉ DU ROY, CA ? » demanda-t-elle, l’air le plus surpris possible sur le minois en pointant un doigt manucuré sur Cmyrille, lui jetant un coup d’œil qui disait « je suis désolée, mais vu que vous êtes déjà blessé, un peu plus ou un peu moins, hein ?... » ou « Vous avez vu, c’est un jour à arc en ciel ça ». Ben ouais, c’est pas toujours facile d’interpréter un regard
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Jean.jakou
    « Un royaume de solitude m'a placée là pour toujours »
Philologue anonyme.


Jean s'amusait comme un fou à bord du Vin d'Anjou, le fier tonneau qui avait fini par s'engager sur les eaux de la Sarthe, puis de la Maine. Toujours bout-en-train, il entamait une farandole avec les mains, exploit qu'il ne comptait pas réitérer de sitôt. Il chantait toujours, cette fois pour couvrir les bruits de son ventre qui réclamait à manger. Et dire que dans la précipitation, il avait oublié son livre à chouquettes à l'infirmerie !

Jean allait entamer la troisième strophe d'une chanson à la gloire d'un roi du passé tout en enchainant des pas de mais ahurissants lorsqu'il entendit des cris. Au même moment, son tonneau toucha le fond et arrêta sa course.


Tiens, mais où suis-je ?

Il jeta un coup d'oeil à l'ouverture pratiquée dans le tonneau et reconnut en un instant la capitale angevine.

Sainte Mélasse !

Il donna un formidable coup de poing dans le bois qui, épuisé par les facéties de la croisière, finit par céder. Jean passa la tête, puis le reste du corps, et posa un pied incertain sur les bords de la rivière. Quelques pas plus tard, il était dans les rues d'Angers, trempé, grelottant et titubant vers les clameurs de la foule en folie. Le spectacle qu'il découvrit acheva le peu de bon sens qui lui restait après son parcours en tonneau. Il donna un coup de coude à l'un des passants et lui dit, hilare :

Gast, z'avez vu les costumes des acteurs ? C'est qu'on se croirait le samedi à Brode-Ouais !

Il avança d'un pas décidé vers ce qu'il prenait pour la scène et sortit de sa poche une fourrure blanche et noire, ou noire et blanche (une hermine quoi) et se mit à l'agiter vigoureusement tout en beuglant, larme à l’œil et main sur le cœur :

A la volonté du peuple, et à la santé du roitelet
Remplit ton verre de vin rouge et à deux mains mange une chouquette !


OH ! Mais c'est l'archisuperchouette en rose, Mahaut en archichouquette et Robert-Eudes en sucrétaire sanguinolent ! YOUHOU ! Je vous avais pas reconnu dans la lumière !!!


Il interpela une dame qui, sans qu'il le sût, était sa correspondante de guerre pour lui demander :

La grosse dame en rose, elle joue le renne des neiges, c'est ça ? Bon, ben elle imite plutôt bien le cri de la bête, par contre le choix du costume laisse à désirer...

C'est alors que quelqu'un le saisit par le col, passablement énervé par son verbiage.

Argh ! Mais allez-vous me lâcher à la fin ?
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Jean-Trépané, dit le Trépanou.
Youhou, glou-glou.
Yap.
    T'étais trop super, géniale, trop top, trop fraîche, vachement cheesie & classieux ; elle était ok funkie, trop drôle samedi, trop cool, extra sympa, puissant ; ça le fait ça le fait*, GRAAAVE


Cette cascade est réalisée par des professionnelles, n'essayez pas de la reproduire à la maison sans avoir préalablement vérifier auprès de la Ligue de Protection de la Faune Andégave (LPFA) qu'aucun volatile ne se trouve accessoirement dans un périmètre de 3 mètres de la scène. Vous encourez de subir des choses mal-intentionnées de la population autochtone. Sisi, c'est très grave. Mais pas de panique, personne n'a rien vu ; car on applaudit TOUS très fort l'apparition surprise de la nièce préférée du roi : ORKAAAAANGE !! Tadam !

-PANIQUEZ PAS ! Tout est sous CONTRÔLE.

C'est sur cette certitude que Yap renaquit de sa petite coupure pub (c'était la transition pour annoncer l'invitée surprise) en levant haut les bras comme pour accompagner une hola imaginaire, parce que y avait l'air d'avoir du public vachement chaud devant ! Dans un tourbillon de plume, l'échevelée reprit en canon au moment où Orkange attaquait le deuxième couplet parce que fallait bien gagner du temps avant que tout le monde ne se rendre compte que ça ne faisait pas parti du spectacle. La p'tite boule parano de la caboche à Yap lui murmurait qu'on viendrait sans douter lui piquer sa prisonnière pour la livrer aux autorités qualifiées afin de récolter le petit pactole en échange. Avant que ça n'arrive, la noiraude ramassa à quatre patte les thunes jetées par son Sponsor, ne manquant pas de lui adresser un pouce levé suivit d'un clin d'oeil, style "tinkéte c'dans la poche, t'auras 3%. Et t'as vu, j'ai fait l'saut d'l'ange ?! Ca marche vach'ment bien hein !" (c'était un long clin d'oeil). Bras dessus/bras dessous (éliminez la mention inutile) avec l'internée/externée rose (pareil), et attrapant sa frangine au vol, histoire d'avoir l'air moins con :

-Décidée, Séquestrée,
Mais regarde qui voilàààà !
Libérée, Délivrée,
A l'aide m'dame la patrooonne !
NOUS SOMMES LA !
Et j'en ai bien peur,
Elle va nous échappeeeer !
Comme je l'ai rêvé !


Ou comment faire passer un message subliminal à l'Archichouk dont elle percevait le coin du brushing au milieu d'un attroupement composite. Fallait envoyez des renforts, parce que la baleine rose commençait à vouloir quitter son tonneau (et non tonnelet, car c'était trop petit pour le gabarit mammaire d'Orkange). Et qu'en plus, en parlant de tonneau, Yap était vachement d'accord avec le dernier monsieur. Chanter ça donnait soif, et en plus, c'était bientôt l'heure du goûter !


-QUE PERSONNE NE BOUFFE PERSONNE ! Avant, on BOIT ! M'dame Orkange, z'iriez bien retourner au fond du tonneau voir si y a pas une goutte de vin qui traîne quelqu'part ?! Comme ça, on fait comme si on avait rien vu, et on oublie tout ça ; tenez, j'même cru voir un bout d'chouquette là au fond. Oh et des mocassins en cuir de moufette ! Y aurait po marqué "Versak'chier" dessus?


Les frangines n'avaient aucun intérêt que leur prisonnière capte que la moitié de sa famille venait de débarquer ; elle était déjà chiante, mais là, elle serait encore plus incontrôlable.
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Enored
[Au milieu de la foule près de la civière]

- Han coule ! Y'aura du rosé ? Ça fait des années que j'en ai pas bu du d'ici.

Un sourire en coin vers le brancard, du rosé ... c'est pour les fillettes, mais si ça pouvait lui faire plaisir.


On sait recevoir, si vous voulez du rosé, il y en aura, aucun problème.

L'envie n'était pas aux amabilités, mais la dernière volonté du futur becqueté quoi, il fallait la respecter. Du rosé ... franchement, mais ils ont quoi, tous avec le ... fin cette couleur là quoi ... rose ... rien que d'y penser ça détruit trois neurones !

Elle ne était là de sa réflexion, quand elle se sentit légèrement tirée par le poignet. L'Irlandaise crut un instant qu'il s'agissait de P'tit Louis, le gamin des rues qu'elle avait ramassé et dont elle se servait comme messager. Estomac noué. Mauvaise nouvelle ?

Plus un geste !
Je retiens en otage votre bourgmestre !
Il ne lui arrivera rien si vous faites tout ce que je vous dis bien comme il faut.


Hein ? Quoi ? Otage ? Et la rouquine de regarder la main faiblarde qui la tient. Ah ouais ... otage ... lui laisser un léger espoir et reculer de deux pas pour lui faire plaisir. Trop gentille ? Non. Amusée. Un demi sourire plus loin, voilà qu'il se met à hurler ... Il y connait rien à rien le type, bien sûr qu'on va la bouffer la Béarnaise et lui avec oh !

Regard toujours posé sur la main qui la tient, et l'Irlandaise de se demander comment elle va séparer la menotte de son poignet. L'épée la démange (si c'est possible, quand on ne fait qu'un avec sa lame, comme certaines ne font qu'une avec leurs Loup Boutin) ... un bon petit coup bien placé au niveau du poignet du vilain blessé au pied troué ... Mais là au milieu de tout le monde ça risque de faire désordre et ...

Oooohh ! C'est joli la façon dont vous avez enroulé la chemise avec la ceinture pour la faire tenir. Mais c'est pas là que ça se met normalement.

Sourcil arqué. Il commence à l'agacer sérieusement. C'est cet instant précis qu'elle choisit pour abattre le tranchant de sa main libre sur le poignet du preneur d'otage et se libérer.


Vilain petit merle moqueur, si vous n'appréciez pas la façon dont je me suis occupée de votre patte folle, j'peux arranger ça et donner un gentil petit coup d'épée juste au dessus de la cheville hein ! Ca sera vite fait bien fait.

Sauf que voilà, pas possible d'opérer librement le pauvre blessé au pied troué, l'Archiduchesse s'approche de lui et secoue la civière. Elle veut le bercer ? Elle a l'air de le connaître. Quand elle proposa à Marzina de soigner "Roger-Eudes" l'Irlandaise eut pitié du bonhomme et murmura très très bas :

Si le docteur vous propose un truc à bouffer, dites non ... vous n'y survivrez pas ...

« OH LA LA, MAIS CE SERAIT PAS LE SOLDAT PRÉFÉRÉ DU ROY, CA ? »

Mais qu'est-ce qu'ils ont tous à gueuler bordel !

Et l'Irlandaise de s'éloigner un peu de la civière. La phrase qui tue quoi ... elle avait trouvé le soldat préféré du roy. Belle prise donc, mais les conséquences risquaient d'être tumultueuses et elle était juste épuisée ...

Les deux qu'elle avait fait de côté l'avaient menée vers un olibrius trempé, dégoulinant et hurlant qui se trouvait à présent à sa gauche.

Archisuperchouquette ça c'était un mot à retenir. Elle allait le lui dire même quand il ajouta un truc innommable "rose" quand à la tentative de renne de neige, elle n'y prêta pas attention, elle était restée focalisée sur le fameux "rose"


Fichtre! vous avez quoi tous avec c'te ... couleur ... nan en fait, c'est même pas une couleur c'est juste une abomination, ça n'existe même pas ! Vous êtes trempé vous allez attraper la mort et votre ... "ro..." nan j'arriverai pas à le dire ... ça ne vous sauvera pas ! Z'êtes pas Angevin vous ...

Elle allait poursuivre quand le pas Angevin trempé correspondant de guerre se fit tirer en arrière ... et l'Irlandaise de se tourner vers l'attrapeur de correspondant de guerre pas reconnu pour lui lancer un regard noir.

On le lâche, j'étais en train de lui causer oh !

Et la rouquine de reconnaître un des miliciens improvisé en brancardier, regard encore plus noir lancé pour éviter toute réponse et se faire obéir sans un mot avant de poser ses yeux noisette sur l'homme détrempé. Ce visage... Était-ce possible ? Elle devait confondre... Après tout, elle n'avait pas récupéré toute sa mémoire.

Vous avez l'air de les connaître ... c'est dangereux d'être là mon gars ... d'ailleurs ... j'vous déclare "invité" à la soirée grillade vous aussi !
_________________
Jean.jakou
[A Angers]

L'homme baraqué lui lâcha bien vite le collet et recula d'un pas en tremblant un peu. Diantre, la jeune femme n'était pourtant pas large comme une Normande !

Vous avez l'air de les connaître ... c'est dangereux d'être là mon gars ... d'ailleurs ... j'vous déclare "invité" à la soirée grillade vous aussi !

Jon-Jon, qui n'avait compris que le mot grillade (ce qui au passage était toujours mieux que rien), sourit et battit des mains, tel un gosse à qui on venait d'offrir un peu trop de sucreries.


Vrai ? Oh, c'est bien chic de votre part ça ! Pour tous ceux qui pensent que les Angevins n'étaient pas accueillants, ben vous êtes la preuve vivante qu'ils se fourrent le doigt dans l'oreille jusqu'au coude !

Le jeune homme se retint à temps de prendre Enored (qu'il ignorait être sa correspondante) dans les bras. Il était trop trempé et avait mariné bien trop longtemps dans le tonneau de vin pour ça. Au lieu de ça, il agita la main en mesure et en direction du trio Yap/Desi/Orka qui entamait un tour digne des meilleures foires tout en noyant la pauvre mairesse dans les commentaires inutiles :

Tout de même, si on m'avait dit que j'entendrais bramer des rennes des neiges en plein mois d'avril... C'est merveilleusement formidable, au final Angers. Et rudement animé ! Et cette foire, c'est typique d'ici ? Non vraiment je veux pas dire mais ça change drôlement de Millau !

Il fit une pause, le temps d'essuyer une goutte (d'eau ?) qui perlait de sa moustache.

Et puis ici les gens sont simples ! Ils vous envoient des chouquettes archi-chouettes, des livres sur les chevaux et même des courriers pour vous dire de venir. Oui, un tas de courriers... haut comme ça ! Il leva la main légèrement au-dessus de la tête, ce qui ne faisait pas si haut que ça au final. D'ailleurs vous allez rire... Il gloussa brièvement. Ben une fois j'ai reçu un courrier destiné au petit roi des béats, mais le relais des postes de l'armée française devait être tenu par un Limougeaud à ce moment-là... 'fin bref, j'ai reçu un courrier de votre maire alors qu'elle l'envoyait à l'autre.

Il rosit un peu.

Désolé, je cause, je cause, à croire que c'est tout ce que je sais faire. Mais je crois que j'ai un peu abusé des vapeurs de vins. J'étais enfermé dans un tonneau, vous voyez... D'où les odeurs de vinasse. J'ai rien bu, mais on pourrait croire que je suis rond comme un chapeau.

Il rit bêtement, eut un hoquet.
__________________
Jon-Jon.
Vous dira tout, tout, tout sur le Vin d'Anjou.
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