Cmyrille
[La Flêche, ou pas, on sait plus à force.]
Deuxième nuit à veiller sur le précieux.
Pour son dévouement de la veille, Sainte Boulasse l'avait grandement rétribué puisqu'il avait trouvé une petite bourse remplie d'écus non loin de son poste de surveillance.
Ce soir, il s'attendait à vivre une énième nuit tranquille, d'aucun dirait ennuyeuse. Quelques bruits de la forêt pour compagnons tout au plus. Sauf que là, les bruissements étaient plutôt appuyés. Comme si une bête lourde et pas discrète passait non loin. Un de ces fameux ragondins dont tout le monde parle ? Alors il couvre le précieux de sa cape, trouve quelques branchages abandonnés à terre par l'hiver pour le camoufler et s'en va en guerre contre les ragondins.
Après quelques instants à battre le fourrés il entend de nouveau ces sons étouffés. Il prend la direction de leur source et finit par entendre distinctement :
- Oh mince, chuis coincée. Vous avez une armure ? Vous voulez bien tirer sur ma lance pour la défaire ? Ohé ? C'est votre cotte de mailles qui doit être prise, ça va vous faire un accroc... Hé ! Bon, je tire fort, hein ?
Cmyrille vient d'en apprendre une bonne. Les ragondins angevins parlent le françois. Nan mais où va-t'on, si même les animaux du coin parlent la langue des royalistes et que la population humaine refuse de se mettre au pas ?
Alors il s'approche prudemment. Très. Faudrait pas se faire surprendre non plus. On ne sait pas de quoi ça peut être capable ces bêtes là. Il voit alors une forme sombre au sol, dans la boue, sur le chemin non loin de son poste d'observation.
- 'Tain ils sont vraiment énormes ces bestiaux...
Il s'approche alors et au fur et à mesure que sa vision fait le point sur la chose qui gît dans la boue, il se rend compte qu'en fait, c'est une bonne femme. Et qu'elle a l'air tout à fait morte. Un petit coup de botte en passant pour vérifier l'état mouvementaire de la dite personne.
Moui, c'est crevé ce machin. Et pour une fois, il a pas envie d'y mettre les doigts pour récupérer deux pièces ou un bijou. Trop de ferrailles dessus, ça prendrait un temps fou. Non il préfère s'intéresser aux traces de pas qui s'éloignent du lieu de lodieux crime. Deux paires de traces distinctes. Une qui semble être des godillots tout ce qu'il y a de plus réglementaires dans l'armée et une autre qui ressemble à des bottes, ou un truc dans le genre. Alors oubliant complètement son précieux, resté en arrière, il se lance dans une chasse au criminel en terre ennemie.
_________________
Deuxième nuit à veiller sur le précieux.
Pour son dévouement de la veille, Sainte Boulasse l'avait grandement rétribué puisqu'il avait trouvé une petite bourse remplie d'écus non loin de son poste de surveillance.
Ce soir, il s'attendait à vivre une énième nuit tranquille, d'aucun dirait ennuyeuse. Quelques bruits de la forêt pour compagnons tout au plus. Sauf que là, les bruissements étaient plutôt appuyés. Comme si une bête lourde et pas discrète passait non loin. Un de ces fameux ragondins dont tout le monde parle ? Alors il couvre le précieux de sa cape, trouve quelques branchages abandonnés à terre par l'hiver pour le camoufler et s'en va en guerre contre les ragondins.
Après quelques instants à battre le fourrés il entend de nouveau ces sons étouffés. Il prend la direction de leur source et finit par entendre distinctement :
- Oh mince, chuis coincée. Vous avez une armure ? Vous voulez bien tirer sur ma lance pour la défaire ? Ohé ? C'est votre cotte de mailles qui doit être prise, ça va vous faire un accroc... Hé ! Bon, je tire fort, hein ?
Cmyrille vient d'en apprendre une bonne. Les ragondins angevins parlent le françois. Nan mais où va-t'on, si même les animaux du coin parlent la langue des royalistes et que la population humaine refuse de se mettre au pas ?
Alors il s'approche prudemment. Très. Faudrait pas se faire surprendre non plus. On ne sait pas de quoi ça peut être capable ces bêtes là. Il voit alors une forme sombre au sol, dans la boue, sur le chemin non loin de son poste d'observation.
- 'Tain ils sont vraiment énormes ces bestiaux...
Il s'approche alors et au fur et à mesure que sa vision fait le point sur la chose qui gît dans la boue, il se rend compte qu'en fait, c'est une bonne femme. Et qu'elle a l'air tout à fait morte. Un petit coup de botte en passant pour vérifier l'état mouvementaire de la dite personne.
02/04/1464 04:10 : Vous avez frappé Kirya14. Ce coup l'a probablement tué.
02/04/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Kirya14.
02/04/1464 04:10 : Vous avez engagé le combat contre Kirya14.
Moui, c'est crevé ce machin. Et pour une fois, il a pas envie d'y mettre les doigts pour récupérer deux pièces ou un bijou. Trop de ferrailles dessus, ça prendrait un temps fou. Non il préfère s'intéresser aux traces de pas qui s'éloignent du lieu de lodieux crime. Deux paires de traces distinctes. Une qui semble être des godillots tout ce qu'il y a de plus réglementaires dans l'armée et une autre qui ressemble à des bottes, ou un truc dans le genre. Alors oubliant complètement son précieux, resté en arrière, il se lance dans une chasse au criminel en terre ennemie.
_________________