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[RP] Bis...Bis.. Episode 2!

Maud
Maud se rendit vraiment compte de sa mise quand elle arriva au campement de la Maudificator II,
L'bonjour commandante, z'avez rencontré la foudre?
Falco était couvert d'écume ,. mais il ne croyait pas si bien dire le garde.
Hum.. Et ôtant ses gants après être sautée de sa monture Il a en tous le cas besoin d'un frottage à la paille et d'un bon picotin..
Et le garde, sans se démonter
Ben m'dame la commandante, ce s'ra fait comme vous voulez, mais j'disais ça rapport à vot' coiffure.
Elle avait juste fait un noeud dans ses cheveux après cette nuit et on était loin du chignon bien lissé qu'elle se faisait elle même chaque matin. Grumpf ! intérieur. Et main qui trouve deux ou trois mèches rebelles et pleines de noeuds.
Voilà, un vent violent a bien failli nous emporter, ce qui explique notre retard.
Pas un mot de plus et elle se rendit dans sa tente pour prendre connaissance des derniers rapports.
Depuis le temps que Maud commandait une armée, elle en était venue à rendre sa tente un peu plus douillette que le confort spartiate exigé.
Sa couche d'abord , large et couverte de pelisses de loup . une table pliante assez vaste pour y déployer cartes et rapports, deux ou trois chaises pliantes également pour les visiteurs. un grand coffre pour ses habits, un tapis parce que la nuit, elle aimait toucher autre chose que la terre boueuse sous ses pieds, deux braseros qui diffusaient la chaleur qu'il fallait et deux ou trois lanternes accrochées aux piquets .
Le pan de toile fermé , elle se laissa aller sur sa couche .

Il me manque déjà!
Malin, elle, la forteresse imprenable avait trouvé l'homme qui avait percé une brèche en une nuit. Et malgré les manoeuvres et sa vie bien remplie, les sentiments qui l'avaient prise étaient toujours là sans aucune intention de se tirer la malle .
L'évidence est parfois plus difficile à admettre qu'un défi et après plusieurs jours, elle lui fit parvenir ce courrier.


Citation:
Cher Aymeri,
Mon ami,
Mon aimé,

Vous raconter dans quel état j'arrivais après ma cavalcade depuis chevenon à mon campement vous ferait naitre sur vos lèvres ce sourire amusé que je vous connais si bien, et vous pourriez!

Toujours est-il que vous êtes vraiment revenu en bourgogne et que je suis à Cosne avec mon armée.
Mon aimé, la vie en armée n'est pas toujours des plus drôles sauf quand nous arrivons enfin à débusquer des fourrés la racaille et à l'amocher comme il se doit.

J'aimerais tant vous avoir à mes côtés.
si, ma tente de commandement est des plus confortables, quand nous campons dans les murs d'une ville en, je vais parfois finir mes nuits dans une auberge plus douillette. mais là, nous sommes devant Cosne et nous partirons patrouiller dans les environs très certainement.

A passer de beaux instants encore à vos côtés.

Maud

_________________
Bisac
Un courrier parvint jusqu'au château de Chevenon. Bisac fit sauter le sceau , qu'il reconnut en un clin d'oeil. Il est de ces images qui ramènent à des foules de souvenirs. Ceux d'une après-midi et d'une nuit passées à partager leurs sentiments. La poitrine masculine se mit à battre soudainement de plus en plus forte. Il parcourut la missive. Une invitation ? Il n'hésita point une seconde.

Mon épée et mon bouclier !! Prestement ! - Cria-t-il à l'une de ses domestiques. La femme acquiesça avant de se retirer. Morula, par contre, fit son apparition.

Où allez-vous mon seigneur ?

Je pars rejoindre une armée ma chère. Les campagnes militaires me manquent voyez-vous.

Morula leva un sourcil circonspect. - Ne serait-ce point les bras de la Vicomtesse Maud Saint-Anthelme qui vous manquent ? ... J'ai ouïe dire que la Vicomtesse de Sennecey était à la tête d'une troupe non loin de Cosne.

Au diable vos sarcasmes Morula ! Je rejoins en effet la Vicomtesse.

Vos qualités de stratège lui font sans doute défaut ... - Bisac la coupa. -

Cessez donc ce ton douteux ! Je sais que je ne suis point le meilleur guerrier du Royaume mais vous auriez tort de moquer mes qualités de bretteur.

Il est vrai que vous avez participé à des conflits ... Mais bon, j'ai toujours du mal à vous imaginer dans une cote de mailles en train de ferrailler.

Serait-ce de l'inquiétude que je perçois dans votre voix ?
- Lâcha Bisac dans un sourire amusé.

Mais non ! Allons. Euh ... Je ne suis qu'à votre service ... Rien de plus..

Tsss ! Voyez ma chère comme vos pommettes rougissent. Signe de votre pêché de mensonge. N'ayez crainte, je ne suis pas imprudent et saurai revenir entier.

J'espère ! Imaginez donc que vous soyez occis ... Nous nous retrouvions sans logis ...

Bisac éclata de rire. - Ah ah ah ! Un instant je pensais que c'est par peur de me perdre que vous vous inquiétez mais que nenni c'est pour votre toit.

Ni l'un, ni l'autre n'était dupe. Morula appréciait son maître. Il y avait une relation autre que celle du simple service. Elle était à son service depuis tellement longtemps. Tellement d'ailleurs qu'elle se permettait ce que certains jugeraient comme familier.

L'épée et le bouclier, marqué des armes de Chevenon, arrivèrent. Bisac n'avait plus de cuirasse ou d'armure. Ses gens l'avaient vendu lorsqu'il était chez les moines.

Plusieurs minutes plus tard, l'épée au côté, Aymeri monta sur sa jument alézane. Son écu contre le flanc du destrier, une cape lourde sur les épaules et vêtu d'un pourpoint de velours, il éperonna son cheval et partit pour Cosne.

Il lui fallu deux journées de cheval pour gagner l'armée qui bivouaquait aux portes de Cosne. Bisac avisa les palissades de bois, le sommet des tentes et les drapeaux qui dépassaient de leurs fières têtes les piques des murs de bois. La porte centrale était gardé par trois hommes d'armes. Au vent, il entendit claquer l'étendard de la Vicomté de Sennecey. Le lion d'or semblait onduler au grès de la brise sur les trois fasces dorées.

Aymeri mit pied à terre. Il s'approcha et s'adressa aux trois soldats.


A qui faut-il parler pour s'engager ?

L'un des trois leva les yeux vers le seigneur.

Pourquoi mon sire, vous êtes intéressé ? Je suis un sergent d'arme.

Parfait. Oui je suis bel et bien désireux de rejoindre les rangs de la soldatesque de la Vicomtesse.

Ohé mon bon seigneur calmez donc votre fougue. Il n'est pas dit que vous serez des notre. Nous ne prenons pas parmi nous n'importe qui.

Est-ce à dire que je suis n'importe qui ?

Le soldat se reprit. - Non point. C'est que, tout noble que vous êtes, nous préférons recruter des vétérans ou des mercenaires d'expérience. Vous comprenez ?

Tout à fait. Apprenez que j'ai participé à plusieurs conflits par le passé. J'étais à la tête d'une compagnie d'infanterie pendant la guerre bourguigno-berrichonne.

Je n'en doute pas. Cependant ... Convenez qu'avec votre pourpoint brodé, vos bottes cirées et puis vous n'avez ni cotte de mailles, ni heaume ou cuirasse.

Un point pour le garde. Bisac hésita un instant. - Hum j'en conviens. Je n'ai plus hélas que mon épée et mon bouclier comme attirail.

Le garde reprit. Allons mon seigneur ... Partez, la chose militaire n'est point faite pour tout le monde.

Chevenon n'en démordrait pas.

Bon ! Allez prévenir la Vicomtesse qu'Aymeri de Bisac souhaite la voir.

Pardon ? Le garde le regarda, interloqué. - La Vicomtesse n'a point l'habitude de recevoir à tout va, même un noble.

Elle m'attend.

Le sergent regarda tour à tour ses camarades. Désignant l'un deux.

Allez va prévenir Sa Grandeur qu'on la demande à la porte principale du camp. - Alors que le soldat s'éxécutait, le chef regarda Bisac. - Laissez moi vous dire que si vous m'avez monté un bobard, la Vicomtesse va mal le prendre. Elle ne goutte guère être dérangé pour rien par un quidam ...
_________________
Maud
Là!
Un doigt pointé sur la carte
C'est là que nous irons et ensuite...
Son index glissait sur les routes de bourgogne tracées minutieusement par un homme d'armes à Sennecey.
Couic!
Et un geste en travers de la gorge. La devise de Maud n'était pas un vain mot et ça commençait à se savoir . Pas de haine ou de hargne, mais juste la conviction profonde que les brigands n'avaient pas leur place dans leur duché . On pourrait dire que c'était presque un de ses divertissements favoris à la jeune vicomtesse : chasser le brigand.
Madame la vicomtesse....
Et de se retourner, le sourire aux lèvres en pensant au départ
Hum Sergent?
Au garde à vous et bombant le torse
Madame la commandante, y a un quidam qui veut absolument entrer dans le campement.
Bras croisés, elle écoutait son sergent d'armes, parce que les recrues qui se montraient spontanément au campement n'étaient pas légion .
Vous avez bien fait de le tenir à distance mais il a l'air de quoi?
Eh oui, plus ils étaient expérimentés à la chose militaire, plus l'armée avait une bonne force de frappe et , l'esprit économe de Maud ajouta: et ils mangent pareil!
Eh bien, madame la vicomtesse, il a une bonne mise, c'est pas un gueux. J'ai bien vu ses bottes, elles valent au moins six mois de solde!
Le sourcil droit de maud s'arqua
Je vois! il a dit autre chose ?
Si c'était juste un dandy, l'armée s'en passerait
Il a dit qu'il avait fait la guerre contre le Berry
les deux sourcils arqués
Mais c'est bien ça! Ce n'est pas comme un nouveau né à qui on presse le bout du nez et le lait en sort. Il est armé?
Hochement de tête du sergent , il était toujours pas convaincu l'homme d'armes
J'ai vu une épée au fourreau m'dame commandante, mais ça veut rien dire! elle pourrait être en fer blanc!
Amusée par la méfiance de son sergent
Et son nom est en carton aussi? Il est bourguignon au moins? Et comme elle connaissait presque tous les nobles de bourgogne.
Il a dit comme ça qu'il s'appelait Aymeri de Bisac, ça sonne pas bourguignon ça madame!
Il omit volontairement que l'homme avait dit "la vicomtesse m'attend". Comme un brin jaloux ou protecteur. Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un sergent d'armes aussi.
Vous ne pouviez pas le dire plus tôt!
ah bah oui le ton de sa voix trahissait bien son émotion là
Ben vicom....
Où est-il?
A l'entrée principale du cam....

Montrant son index et son majeur ensemble au sergent
Deux jours....
Deux jours de quoi? Y a que Maud qui savait et le sergent d'armes déconfit la suivit alors qu'elle courait presque au travers du campement. Et ça la calma. Faut dire aussi que elle ne pouvait être que contente de l'attitude de son sergent. On n'entrait pas comme dans un moulin .
C'était bien lui . Hopla on se recompose le visage

Aymeri, le bonjour à vous... trop familière en face de ses hommes , ah non! Et heureuse de le voir, elle ne peut s'empêcher de le taquiner un peu.
Mon sergent d'armes me dit que vous seriez partant pour une promenade champêtre dans nos rangs

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