Bibiche75
Citation:
Croyez bien que cela n'était pas mon intention, je suis la mère supérieure de l'orphelinat d'Arles et je ne veux que le bien des enfants.
Et voilà. Bibiche venait la confirmation de ce qu'elle soupçonnait. Les enfants avaient bien fait une fugue. Elle ne voulait que leur bien qu'elle avait dit! Oui peut-être, mais pourquoi avoir fui l'orphelinat s'ils étaient si bien, alors? Elle-même avait été élevée chez les soeurs de Genève et elle n'était partie qu'une fois adulte, à 17 ans. Non.. quelque chose avait dû se passer pour que les enfants s'enfuient à la vue de cette femme.
Bien ma Mère. Je reste là pour jeter un il alentour, des fois que je les apercevrai.
Et comment qu'elle allait surveiller! Elle la laissa partir à la recherche des petits et elle décida de grimper sur un arbre. De là-haut, elle aurait une meilleure vue de l'ensemble du verger et gare si elle voyait quelque chose qui ne lui aurait pas plu. Il ne fallait pas oublier qu'elle faisait partie de la Maréchaussée et qu'elle ne voulait que le bien-être des villageois ou autre visiteurs.
Bibiche se demandait comment monter sur l'arbre vu qu'elle n'avait pas prévu de prendre son échelle. Elle fouilla le sol et prit des branches qui trainaient çà et là. Elle fit un monticule plus ou moins costaud et monta dessus. Fort heureusement pour la Nîmoise, elle était d'un poids plume. Elle s'agrippa à une grosse branche et avec quelques efforts, elle arriva à poser une de ses jambes puis l'autre. La Brunette s'accrochait au tronc et elle termina son escalade une fois sur la cime de l'arbre. Elle regardait autour d'elle mais n'aperçut aucune silhouette enfantine. Les fruits sentaient bon. Du coup, elle en profitait pour en cueillir pour les enfants quand elle les reverrai.
Tout en cueillant, son regard se portait sur l'ensemble du verger. Toujours rien. Elle finit par se résoudre à changer de coin. Elle commença sa descente quand, tout à coup, son ancien vertige la reprit, comme autrefois. Elle avait eu le malheur de regarder en bas, au pied du cerisier sur lequel elle était montée. Les sueurs froides coulaient dans son dos. Elle était tétanisée. Elle n'avait plus d'autre choix que celui d'appeler à l'aide.
Au secours! Y aurait-il quelqu'un pour m'aider à redescendre?
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