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[RP] Le Grand Tournoi de Guyenne

Kheldar
L'heure était venue. Le Capitaine de Guyenne avait quitté sa demeure à Austen pour rallier Bordeaux où il allait annoncé les tirages et surtout l'ouverture du tournoi. Vêtu de ses sombres atours de cuir noirs et soutenu par un solide bâton de marche pour palier à l'équilibre précaire de ses membres meurtris, il avait invité sa fille à se joindre à lui. Le tirage au sort avait eu lieu et il allait le rendre publique, mais il n'oubliait pas que sa fille avait presque à elle seule, organisée le tournoi, elle méritait bien de l'ouvrir en sa compagnie. Elle avait également été aidée par la rousse qu'il avait fait mandé auprès d'elle pour l'aider dans sa tâche, lorsqu'elle n'était pas à son chevet pour veiller sur lui.
La lice de Bordeaux avait été préparée pour l'évènement, des banderoles bleues et ors ornaient les barrières qui dessinaient les contours de la piste sur laquelle allaient s'escrimer une quinzaine de combattants. Il espérait également que les nombreux stands qu'il avait fait monter attireraient les spectateurs pour donner d'avantage d'importance à la prestation des duellistes, tel les gladiateurs dans le colisée.

Sur le panneau d'affichage, il inscrivit ceci.

Citation:
Premier tour du Grand Tournoi de Guyenne.

Mortymere affrontera Nomi Lablanche d'Abancourt le mercredi 09 mars 1464 à 17heure

Narcysse Lablanche d'Abancourt affrontera Yorgos le mercredi 09 mars 1464 à 18heure

Alandrin affrontera Marc le mercredi 09 mars 1464 à 19heure

Louiselle affrontera Anaïs de Vandimion le mercredi 09 mars 1464 à 19h30

Thael Olrikson affrontera Nikita Novgorod le mercredi 09 mars 1464 à 20heure.

Eddard Lablanche d'Abancourt affrontera Benjen Windham le mercredi 09 mars 1464 à 21heure

Missanges affrontera Hadelize le mercredi 09 mars 1464 à 22heure
( le vainqueur devra se rendre sur Montauban pour affronter le Prince Sancte lors du dernier tour )

Les premiers nommés de Chaque duel à venir doivent défier leur adversaire pour la date et l'heure prévue. Pensez à défier votre adversaire la veille pour le lendemain pour ne pas être recalé par le Maîstre des lices.

Certains d'entre vous n'apparaissent pas dans les défis du premier tour pour cause d'un nombre impair de combattants dans leur catégorie. N'ayez craintes, les chanceux que vous êtes accèdent au second tour par le hasard du tirage.

_________________
Missanges
[Veille du tournoi]




Josep s’était proposé de suivre tous les renseignements relatant ce grand tournoi de Guyenne et de venir m'informer…

- Miss Miss !! C’est affiché ! Tu tombes contre Hadelize de Gerlaud, Dame de Pouylehaut et de Touffailles

- Ha !! Tu peux raccourcir un peu j’aurais l’air moins con !

-J’ai tout préparé. Une belle tente pour pouvoir te changer et te préparer. Dans un coin j'ai posé des coussins. Si tu voyais la lice c’est trop beau. Y a des banderoles bleues de partout comme tu aimes. Tu vas t’y plaire...

- Me plairais bien en taverne aussi…

Tandis que Josep allait chercher du ravitaillement, je me dirigeais vers la lice pour un petit repérage. Connaissant les goûts de Josep la tente serait sans doute la plus belle et la plus grande.

Pavillon Nord…Josep avait dit pavillon Noooooooord !

Je marchais essayant de localiser l’endroit où la tente avait été installée. Je vis déjà un groupe vêtus de tuniques à écailles, lance en main s’entraînant à frapper de longs sacs de toiles de jute. Un homme au visage joufflu, aux vêtements usés et froissés me dévisagea éclatant d’un rire moqueur.


• C'est vous la tente blanche ? Et il partit d'un grand rire moqueur • Z’êtes perdue, M’dame ? Ici c’est le quartier des hommes !
Gnia gnia… Je le dépassais sentant son regard moqueur.
• Attention aux flaques de boue, M’dame vous allez salir vos habits !

• Gnia gnia !


Un autre groupe de personnes me dévisagea en riant. Soudain je vis la tente et mes yeux se figèrent. Je sentis une envie de meurtre
Oh p'tain ! Je vais le tuer
Josep arriva tout essoufflé affichant un grand sourire


- Alors tu aimes ?

- Sérieux c'est une tente ça !
- Ben tu dis toujours fait simple ! J'ai fait simple !!
- Ben parfois simple cela veux dire pas trop simple
- On s'y perd avec vous les femmes, un coup oui veut dire non et un coup non c'est oui. Simple c'est simple !

Quelle mauvaise foi masculine, les femmes c'est toujours simples...

- Ah au fait il faut donner quelques victuailles à l'église pour le tournoi !
- Pourquoi ?
- Je crois que c'est pour l'extrême-onction.
- Hein !! Ben tu es gai ce matin toi !! Donne rien autrement ça va me porter la poise.

Je fis un courrier,

Citation:
Dame Hadelize,


Nous, nous sommes inscrites toutes deux pour le grand tournoi Ducal et le tirage au sort nous fait nous rencontrer.
Je viens de réserver la lice pour le 09 mars à 22 h suivant les consignes données.

Je vous souhaite bonne chance et au plaisir de croiser le bâton.

Bonne journée

Bien cordialement

Miss

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Jean.le.jakou
A quelques encâblures de là, dans une contrée dont ni le nom ni l'emplacement ne saurait être nommé sous peine d'être désolé pour le principal protagoniste de l'affaire, un pigeon de bonne taille s'écrasa sur l'arbre près duquel s'était installé Jean. Un milicien avait-il tiré sur l'oiseau ? Le volatile avait-il apprécié la couleur du chapeau de Jean au point de ne pas voir l'arbre ? La bestiole avait-elle mésestimé la force du vent ? On ne le saurait jamais et dans le fond, on s'en fichait.

Un pigeon s'était écrasé près de Jean, et il s'était trouvé que, par le plus heureux des hasards, il portait un message qui lui était adressé. On l'attendait demain à Bordeaux, pour un duel au sommet.


Ah oui, mais non ! L'exclamation du Guyenno-Bretonneux fit sursauter une vache limousine qui lui beugla quelques insultes en retour.

Le Jean, qui par oisiveté avait entrepris un dangereux voyage, avait complètement oublié cette histoire de tournoi dans laquelle il s'était pourtant engagé ! Mais dans quelle galère s'était-il donc encore embarqué ? Il grogna et pesta contre lui-même. Il était obligé de renoncer au tournoi. Dommage, on l'avait mis face à une Lablanche d'Arbancourt, et ça aurait été pour lui l'occasion de se faire massacrer peaufiner ses techniques de combat.

Il loua donc un pigeon, deux feuillets (l'un pour le capitaine, l'autre pour sa concurrente), une plume et de l'encre. Sa mémoire de serin commençait sérieusement à lui coûter cher.


Citation:
Cap'tain,

    je suis bien au regret de devoir me faire porter pâle : je me suis porté volontaire pour monter à la brèche. Je suis dans un coin, charmant bien que peuplé de plus de vaches que d'habitants, mais trop loin de Bordeaux pour revenir à temps. Je joins une bafouille pour ma concurrente.


Jean.


Citation:
Dame ma concurrente bien heureuse à la lice,

    ne m'attendez pas à l'heure dite, je n'y serai pas. Couardise ? Je ne justifierai pas ma conduite : il n'y a rien à justifier, juste à essayer de pardonner si vous le pouvez. J'essaierai de rentrer un jour à Bordeaux, si les canons angevins ne m'ont pas trop aimés. Nous pourrons alors, si vous le désirez, voir qui de nous deux aurait gagné.


Jean.


_________________
Jean dit le Jakou dit Le Serin.
Bah, c'est toujours mieux que "Lou Ravi de la Crèche", non ?
Millie.d.equalon
Elle avait été prévenue par le capitaine que le tournoi avait débuté.
Elle ne s'était pas inscrite, car lors de son dernier passage en lice de Bazas contre l'un de ses filleuls, elle l'avait tellement massacré, deux fois dans la même journée tout de même, qu'il avait eu du mal à s'en remettre. Elle s'était promis de ne plus jamais y retourner.
Mais en tant que spectatrice c'était totalement différent.
Après avoir fait le tour de l'endroit où le tournoi se déroulait, elle se trouva une place d'où elle pouvait bien voir les combats et s'installa.

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Alandrin
Bon, le tirage avait été fait. Il avait une chance sur deux d'éviter un combat mais la chance n'avait pas voulu de lui pour cette fois. Et il ne connaissait pas son adversaire, même de vue. Par contre, la dame qui rencontrerait le vainqueur, il en avait entendu parler. Et finalement, l'éviter ne semblait pas si mal que cela. Parce qu'il sentait venir la dérouillée à grande vitesse. Si jamais il passait ce premier tour.

Il fila donc s'inscrire à la Lice au jour et à l'heure prévus. Il fallait aussi qu'il en informe son concurrent. Il espérait s'en sortir, parce que la dernière fois qu'il avait fait un combat à l'épée, même si c'était un entraînement, il s'était joliment fait botter le cul le colosse. Et il n'avait pas envie de remettre le couvert tout de suite.

Il se rendit aux alentours de la lice pour voir comment tout avait été préparé. Le Capitaine avait fait ça bien. Enfin sa fille plutôt. Parce que lui le pauvre, il en avait pris plein sa mouille en voulant entrer dans Bordeaux. Il se plaças sur le bord, attendant le prochain combat. Il y avait toujours quelque chose à apprendre d'un combat dont on est spectateur.

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Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.
The_tears_of_the_fox
Le grand jour étais arrivé. Et la Plantanièvre se réveilla, la matinée déjà bien entamée. Affalée dans le lit de sa chambre d'hôtel, elle essaya avec tant bien que mal de s'extirper de ses doux rêves envoutants.

Ce sont le chant des cloches de l'église qui la firent sauté hors de la literie.

Grumphhhhhh !!!!... J'vais encore réussir à être en retard ! Faut que j'me bouge les fesses où sinon le duel va me passer sous l'nez !

Avec une gueule de bois pas possible, la renarde lança un regard vers la commode afin de se trouver la tenue adéquate pour ce jour.

Son choix se porta finalement sur une vulgaire cotte de maille arrivant sur ses fesses, agrémentée de jambières et gantelets. Pas le temps de chercher son heaume ! Sa main caressa la poignée de porte puis s’exclama : "Mon épée !!!"

La rousse dévala les escaliers de l'hôtel à une vitesse folle, épée et bouclier en mains avant de se diriger vers la lice.

La lice !... La lice !... Putain, où se trouves t'elle bon sang !... Et ses mains se plaça devant sa bouche... Beurk !!!... Une envie de vomir se pointa !!!... Beurk !!! Hasard où coïncidence ?... Un puits se trouvais juste à quelques pas d'elle. Gênée par sa chevelure, elle ne se gêna pas pour dégobiller devant les quelques personnes présentes autour d'elle.

Après son acte d'humiliation, Love ne pris pas le temps de défier ces personnes hilares du regard et repris le chemin de la lice.

C'est sur les lieux qu'elle se rendis compte que son prénom ne se trouvais finalement pas sur l'écriteau.

C'quoi cette connerie ?!!!... Heyyyyy !!!... J'me suis insc...

Hey quoi ???!!!...
Puis, tout bas : "Certains d'entre vous n'apparaissent pas dans les défis du premier tour pour cause d'un nombre impair de combattants dans leur catégorie."

Bennnn, j'lais bien r'marqué heinnnn!!!


"N'ayez craintes, les chanceux que vous êtes accèdent au second tour par le hasard du tirage."

Hummmm !!!... Zêtes entrain de m'dire que je ne pourrai combattre que dès demain !!! Ah non !!!... Après-demain !!!

UN DÉDOMMAGEMENT, ET DE SUITE OU SINON... ch'fais tout crâmer !!!!

La gamine... Où se trouves la gamine brune-chatain ?

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Hadelize
La lice à défaut de joute, Hadelize s'était dit que ce serait amusant. Pas trop de concurrents en lice justement, sa gouvernante avait surveillé le tirage au sort et revenait assez contente de ne pas voir sa damoiselle partir à Montauban. Plus tard arriva une lettre de son adversaire qui la fit sourire. Provocation?

Toujours est-il qu'en cette veille d'affrontement, elle vaque à ses occupations comme à l'accoutumée.
Demain ses gens lui installeront une tente sur le bord du terrain avec même, la présence d'un serviteur qui se vantait de ses connaissances en médecine.

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Jeroen
Le grand tournoi avait enfin commencé.

Il c'etait pas mal questionné, interroger s'il pouvait, devait y aller, mais avec un emploi du temps qui pourrais devenir chargé, même très chargé, à la tête d'une armée et celle qui protège la Capitale, il avait jugé plus raisonnable de passer son tour. Il aurait sans doute l'occasion d'ici peu de participer a d'autres activité, mais en ce jour, il etait venu assister aux combats en lice, voir les Guyennois s'affronter pour savoir qui serait le meilleur a ce petit jeux, et il, allait sans doute prendre plaisir a voir pareil spectacle.

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Mortymere
J'avais donné ma parole et je n'étais pas homme à la reprendre. Je vins au lieu prévu.
Mais ce que je craignais arriva : je rencontrais une femme. Trop tard, je ne pouvais reculer. J'essaierai de ne pas lui faire de mal. Je pris une plume et un bout de parchemin et lui fis un petit mot pour l'avertir de mon défi

Citation:
À Nomi Date d'envoi Le 08 Mars 1464 à 22h31
Objet tournoi
Expire le 10 Avril 2016
B'soir

Le capitaine est v'nu m'voir pour participer au tournoi. J'ai dit oui et me v'là à devoir me battre contre vous. J'ai donc lancé le défi pour demain 17 h. J'vais faire attention de ne pas vous faire mal;

Mortymere
Nomi
L'inscription est faite, les frais sont payés, les dés sont jetés et les carottes sont cuites.
Le tournoi c'est demain, et Nomi se prépare. Déjà, elle a choisi sa tenue, donc le plus gros est fait. Ensuite, elle doit se mettre physiquement en condition. De quoi qu'on a besoin, quand on bourrine des inconnus ? De bras puissants et de poignets solides, té. Pour les bras, elle fait comme d'habitude : elle lève le coude. Souvent. J'vous garantis qu'elle relâche pas l'effort. Zélée, la mouchetée, du type à bachoter jusqu'à plus marcher droit ! Pour les poignets, elle se tourne les pouces, ça aussi elle a l'habitude. Et comme on est jamais trop bien préparé, elle parfait sa musculature en écrivant des lettres.

Une au Jeannot qu'elle n'aura pas l'occasion de taper demain pour cause d'absence justifiée avec un mot des parents dans le carnet de correspondance et tout et tout.

Citation:
De : Nomi, lanceuse de pigeons
A : Jean, poseur de lapins


Monsieur mon rendez-vous manqué,

Je vous attendrai quand même, des fois que ce soit un stratagème futé pour me surprendre en dernière minute en jaillissant d'un buisson.
Mais si vraiment vous ne venez pas, je vous pardonnerai sans trop de peine, ayant une mémoire assez lamentable. Si vous étiez suffisamment couard pour ne pas oser m'affronter en lice, je présume que vous trouveriez autre chose que la guerre en Anjou comme excuse. Sinon, ce serait comme contourner une mare sous prétexte qu'on a peur de l'eau et se jeter dans l'océan ensuite : un peu con.
Je note quand même que vous me devez un duel.

Courage en Anjou,

    Nomi.


L'autre, elle l'entame avec un peu moins de sérénité.
Parce que c'est pour Mortymere, son adversaire de remplacement. Bon, déjà, quand on prévoit de se tataner la façade avec quelqu'un le lendemain, on lui écrit pas des poèmes d'amour, ça pourrait sonner un peu hypocrite. Et puis en plus, le Momo lui a écrit un "je vais essayer de pas vous blesser" qui l'a un peu ébranlée. Essayer d'pas me blesser ? Mais c'est le but du jeu, me blesser, vieux ! Est-ce que quand tu t'inscris à un tournoi de tir à l'arc tu dis aux gens que tu vas essayer de tirer à côté des cibles ? Du coup, elle suppose que c'est encore une de ces brutes-épaisses-mais-courtoises qui partent du principe que les filles sont des poupées de porcelaine qui ne savent pas se battre. (Dans le cas de Nomi il a raison, elle ne sait pas se battre, mais faudra se lever vachement tôt pour qu'elle le reconnaisse).

Pour dissiper les doutes, elle lui rédige donc une jolie missive, bien féminine, avec des coeurs sur les i.

Citation:
De : Nomi, créature fragile,
A : Mortymere, preux chevalier,

Mon très cher Mortymere,
puis-je vous appeler Momo ?

17h, c'est noté ! Je suis touchée, Momo, par la délicatesse que vous manifestez à mon égard. Je me sens - dois-je le confesser ? - terriblement vulnérable dans le monde brutal, poussiéreux et odorant qu'est la lice. Aussi, il m'est doux d'apprendre que mon adversaire saura m'affronter avec la retenue et la révérence qui conviennent à ma frêle endurance. Je viendrai munie d'un bracelet de marguerites hivernales que j'aurai tressé de mes petites mains délicates, pour vous l'offrir en gage de ma gratitude.

Par contre de votre côté prévoyez de l'onguent, des bandages et suffisamment de cordes vocales pour appeler votre mère, parce qu'à titre personnel je compte bien vous exploser la tronche.

Cordialement,

    Nomi. ♥


Hop, les pigeons filent à tire d'ailes et elle retourne répéter son cri de guerre.
_________________

                        Avatar : dennia - Texte : Scarecrow (clique sur la bannière, mon enfant)
Kheldar
[Le Jour J]

Parcourant la foule qui commençait doucement à se masser autour de la lice, le colosse prit le temps de saluer les têtes connues.

Hadelize, parfait c'est vous qui allez clore la première journée avec Demoiselle Missanges n'est ce pas?

Il ajouta, après coup.

J'interdis seulement la décapitation, ça fait désordre après...

Poursuivant sa marche, il tomba sur le Vétéran Alandrin.

Bien! Marc m'a tout l'air d'un rude gaillard, vous aurez là un défi de taille!

Tombant sur le Duc.

Cher Duc, vous tombez bien, votre place est réservée sur l'estrade, avec le commentateur, le sonneur et bien sûr votre douce si elle passe dans le coin.

Alors qu'il s'apprêtait à rejoindre l'estrade pour un bref discours, il vit que Millie s'était déplacée. Il ne la connaissait guère mais il était de pair que connétable et capitaine se devaient de s'entendre. Et au delà de cette nécessité, une réponse à une invitation se devait d'être honorée.

Bonjour Connétable, merci d'avoir fait le déplacement. Espérons que d'avantage de nos collègues trouveront le chemin du tournoi.

Tout les combattants n'étaient pas arrivé, mais tant que les deux premiers étaient dans les parages il n'y avait pas lieu de s'inquiéter. Mais avant de monter sur l'estrade, il lui fallait rassurer l'une des combattantes, dénommée Love qui n'aurait pas droit à son combat aujourd'hui.

Damoiselle, n'ayez craintes vous n'êtes pas la seule dans votre cas, vous pourrez combattre dès demain c'est promis! Le Prince Sancte attend à Montauban que son futur adversaire le rejoigne, il en aura pour une bonne semaine, voyez comme vous êtes chanceuse!

Et de la quitter avec un bref sourire.

Mortymere, fort bien, méfiez vous de ma cousine, c'est une Lablanche et elle vous fera face avec bien d'autres armes que celle qu'elle aura dans ses mains!

Trêve de civilités. il était temps de monter à la brèche! Grimpant sur l'estrade surplombant la lice, le Capitaine fit quérir le sonneur pour réclamer l'attention générale. Lorsque ce fut chose faite, il prit la parole.

Combattants, Spectateurs, Bienvenue au Tournoi en lice de Guyenne!

Aujourd'hui nous verrons de valeureux duellistes ferrailler, rendre coups pour coups, tomber, et se relever sous nos encouragements.

Les règles sont simples. Pas de morts. L'on combat jusqu'à ce que l'adversaire demande grâce ou ne soit plus en état de reprendre le duel. Si un combattant ne peut plus se relever sans crier grâce, je me réserve le droit de mettre un terme au combat pour sa sécurité.

Mais trêve de palabres! J'appelle les deux premiers combattants, Mortymere et Nomi!

Et de faire sonner la corne avant de laisser sa place au commentateur.

Dommages et blessures

0 pts de dégâts : parade ou esquive de la part de l'adversaire
1 à 2 pts de dégâts : légère estafilade ou hématome.
3 à 6 pts de dégâts : blessure légère ( entaille, fêlures... )
7 à 8 pts de dégâts : blessure moyenne ( plaies légères, côtes cassées... )
9 à 12 pts de dégâts : blessure sérieuse ( entailles sérieuses )
+ de 12 pts de dégâts : blessure grave ( membre cassé, plaies ouvertes, intervention d'un médicastre recommandée d'urgence à la fin du combat! )

_________________
Lau
Un grand tournoi de lice était organisé en Guyenne. Lau, qui n'était pas sorti depuis un moment, hormis en taverne, s'était dit pourquoi pas y aller. Elle s'approcha de la lice et vit déjà beaucoup de monde. Celle-ci était bien décorée avec les banderoles bleues et ors. Elle aperçut Missanges qui se préparait au tournoi et décida de ne pas aller la déranger. Elle connaissait certaines personnes, d'autres non. Elle salua d'un signe de tête les gens puis aperçut Millie au loin qui attendait le début. Ouf, au moins quelqu'un que je connais bien ... Se dit notre Lau. Elle s'approcha d'elle et lui sourit.

Bonjour Moman !


Elle s'installa à ses côtés et lui fit une bise.

Je n'ai rien raté j'espère ?


Au même moment, l'organisateur annonça le début du combat.
Hoeldetrajan
Cousin Keldar était dans le coin. Hoel lui aussi. Il n'avait pas voulu jouer a qui aurait la plus grosse, car il préférait de loin se rendre sur de vrais lieux de joutes voir de guerre.

Mais l'idée de voir se massacrer pour le plaisir les gens l'amuser un peu. C'est donc simplement qu'il se pointa... Pour voir qu'une partie de sa famille était inscrite.

Un petit salut de la tête à la famille et aux amis. Sur la liste, il vit que Missanges était-elle aussi prête a en découvre. Il prit cause pour l'ancienne Bretonne. Il avait toujours aimé cette femme et espérait qu'elle devienne un jour maire d'une grande ville de Guyenne.

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Louiselle
Ne disait-on pas : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ? La gloire, elle la connaîtrait un jour peut-être, dans un fort, fort lointain futur, ou peut-être jamais. Mais le péril, elle se disait qu’il ne tarderait pas à pointer le bout de sa douleur. Combattante loin d’être des plus aguerrie, même si elle s’améliorait à mesure que passait les semaines, elle ne s’imaginait pas avoir une chance de gagner contre son adversaire. Anaïs de Vandimion avait déjà remporté une victoire en Lice en laissant d’après le compte rendu du combat, un rival en assez mauvais état.

Elle avait donc au fond d’elle, peur. Sentiment des plus humains qu’elle se devait de surmonter, ou du moins, de ne pas montrer. Elle faisait partie de l’armée de Guyenne, elle ne pouvait se permettre de se laisser submerger par la peur un beau jour sur un champ de bataille. Non. Elle devait apprendre à contrôler ses émotions, à ne pas les montrer, et à surmonter ses peurs. Ce duel, même si elle restait sur le carreau, elle irait avec la tête haute tout en prenant bien ses appuis afin que ses jambes ne flanchent pas. Et puis… Advienne que pourra.

_________________
Narcysse
[La veille]
Dans une chambre d'Austens:

Damoiselle Narcysse?
Elle est morte!
... Damoiselle ne faites pas l'enfant ...
Mais je SUIS une enfant!

Soupir - Non Damoiselle, à seize ans vous n'êtes plus une enfant.
Grognement -J'peux pas y aller!
Et pour quel motif?
J'ai ... heu ... aqua-poney! C'est ça! Aqua-poney.
Vous n'avez pas de poney ...
Mais ....


Une tête pâle sort timidement de dessous l’édredon du lit.

J'veux pas y aller Albert. J'ai la trouille.
Rien de nouveau donc. Levez vous.
Non mais j'ai VRAIMENT la trouille là. Comme jamais j'ai eu. Vous avez lu son nom à mon adversaire?!
Et?
Et? Et c'est un nom de barbare! Je suis sûre qu'il fait au moins 7 pieds de haut!
... Au moins oui ...
Et au moins 400 livres!
Narcysse ... vous exagérez un peu non?
Vous l'avez vu?
Non.
Alors! Si j'vous dis que ça doit être une bête énorme! Sans pitié, avec des cicatrices partout, un œil en moins même.
Vous l'avez vu?
Bin non.
Alors autant il est plus petit que vous et peut-être même pas plus épais.
Impossible. On ne peut pas s'appeler Yorgos et être taillé comme un vers!
Narcysse, ....
Gros soupir Vous voulez vous défiler?
Ui ...
Alors prenez votre peu de courage et aller le dire à votre père. Il sera ravi!
.... C'est bon j'me lève ...


Et c'est comme ça que la jeune Narcysse se retrouve aux côtés du capitaine son père pour annoncer les résultats du tirage au sort, le teint pâle mais l'air imperturbable.

[Le jour J]

Damoiselle Narcysse?
Elle est morte! Encore ...
Ah non! Pas aujourd'hui!! Vous levez votre frêle fessier et vous enfilez ça, fissa!


Le dévoué Albert jette une tenue sur le lit et se tourne, face à la porte alors que la brunette sort de dessous ses draps, le visage toujours aussi blême.

Pressez-vous.
Albert j'veux pas y aller ....
Je ne veux pas savoir. Vous n'aviez qu'à pas vous inscrire.
Mais c'était pour pas laisser Jakou tout seul!
Oui, bin Jakou s'est désisté et vous pas. Alors enfilez ça rapide et allez boire un verre avant de me rejoindre en lice. Vous êtes blanche comme un ... linge.

La tenue est enfilée sans -trop- broncher. Une simple tenue de cuir et de tissus épais, vu qu'ils se battraient au bâton, elle n'aura normalement pas besoin de plus de protection.
Elle se présente devant Albert, le genoux claquant l'un contre l'autre.

De quoi j'ai l'air?
De .... hum ... On se rejoint en lice Damoiselle Lablanche.


C'est ainsi qu'Albert la laissa seule avec elle même, n'osant pas lui dire qu'elle n'avait pas du tout l'allure d'une guerrière.
Elle resta un moment, plantée au milieu de sa chambre et se décida à prendre le chemin d'une taverne, comme son dévoué le lui avait conseillé.
Et ce fut de loin le meilleur des conseils! Parce que finalement, elle a croisé le fameux Yorgos. Et non, il ne fait pas 2 mètre 12 ni même 200 kilos.
Rassurée et presque confiante, elle a rejoint la lice où les premiers combattant étaient déjà attendu.
Elle profita du temps qu'il lui restait avant de se jeter dans la fosse et de très certainement se prendre une rouste - parce que la confiance, ça fait pas tout- et prit place aux côtés de son père, saluant comme il se devait les personnes qu'elle connaissait. Son Albert l'avait rejoint et lui avait donné le bâton qui lui servirait à se défendre et à frapper, un air étrangement moqueur au visage.


Virez moi ce sourire niais ou je repars sous mon édredon.
Damoiselle, vous êtes une Lablanche. Vous ne pouvez pas abandonner.
Bien pour ça que je suis là ... Sinon croyez bien que j'aurais déjà disparu. Loin. Très loin.

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Bannière et avatar by Cocotte, Atelier DECO.
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