[RP] Le Grand Tournoi de Guyenne

[Veille du tournoi]




Josep s’était proposé de suivre tous les renseignements relatant ce grand tournoi de Guyenne et de venir m'informer…

- Miss Miss !! C’est affiché ! Tu tombes contre Hadelize de Gerlaud, Dame de Pouylehaut et de Touffailles

- Ha !! Tu peux raccourcir un peu j’aurais l’air moins con !

-J’ai tout préparé. Une belle tente pour pouvoir te changer et te préparer. Dans un coin j'ai posé des coussins. Si tu voyais la lice c’est trop beau. Y a des banderoles bleues de partout comme tu aimes. Tu vas t’y plaire...

- Me plairais bien en taverne aussi…

Tandis que Josep allait chercher du ravitaillement, je me dirigeais vers la lice pour un petit repérage. Connaissant les goûts de Josep la tente serait sans doute la plus belle et la plus grande.

Pavillon Nord…Josep avait dit pavillon Noooooooord !

Je marchais essayant de localiser l’endroit où la tente avait été installée. Je vis déjà un groupe vêtus de tuniques à écailles, lance en main s’entraînant à frapper de longs sacs de toiles de jute. Un homme au visage joufflu, aux vêtements usés et froissés me dévisagea éclatant d’un rire moqueur.

• C'est vous la tente blanche ? Et il partit d'un grand rire moqueur • Z’êtes perdue, M’dame ? Ici c’est le quartier des hommes !
• Gnia gnia… Je le dépassais sentant son regard moqueur.
• Attention aux flaques de boue, M’dame vous allez salir vos habits !
• Gnia gnia !


Un autre groupe de personnes me dévisagea en riant. Soudain je vis la tente et mes yeux se figèrent. Je sentis une envie de meurtre
Oh p'tain ! Je vais le tuer
Josep arriva tout essoufflé affichant un grand sourire

- Alors tu aimes ?
- Sérieux c'est une tente ça !
- Ben tu dis toujours fait simple ! J'ai fait simple !!
- Ben parfois simple cela veux dire pas trop simple
- On s'y perd avec vous les femmes, un coup oui veut dire non et un coup non c'est oui. Simple c'est simple !

Quelle mauvaise foi masculine, les femmes c'est toujours simples...

- Ah au fait il faut donner quelques victuailles à l'église pour le tournoi !
- Pourquoi ?
- Je crois que c'est pour l'extrême-onction.
- Hein !! Ben tu es gai ce matin toi !! Donne rien autrement ça va me porter la poise.

Je fis un courrier,

_________________

Elle avait été prévenue par le capitaine que le tournoi avait débuté.
Elle ne s'était pas inscrite, car lors de son dernier passage en lice de Bazas contre l'un de ses filleuls, elle l'avait tellement massacré, deux fois dans la même journée tout de même, qu'il avait eu du mal à s'en remettre. Elle s'était promis de ne plus jamais y retourner.
Mais en tant que spectatrice c'était totalement différent.
Après avoir fait le tour de l'endroit où le tournoi se déroulait, elle se trouva une place d'où elle pouvait bien voir les combats et s'installa.
_________________

Le grand jour étais arrivé. Et la Plantanièvre se réveilla, la matinée déjà bien entamée. Affalée dans le lit de sa chambre d'hôtel, elle essaya avec tant bien que mal de s'extirper de ses doux rêves envoutants.

Ce sont le chant des cloches de l'église qui la firent sauté hors de la literie.

Grumphhhhhh !!!!... J'vais encore réussir à être en retard ! Faut que j'me bouge les fesses où sinon le duel va me passer sous l'nez !

Avec une gueule de bois pas possible, la renarde lança un regard vers la commode afin de se trouver la tenue adéquate pour ce jour.

Son choix se porta finalement sur une vulgaire cotte de maille arrivant sur ses fesses, agrémentée de jambières et gantelets. Pas le temps de chercher son heaume ! Sa main caressa la poignée de porte puis s’exclama : "Mon épée !!!"

La rousse dévala les escaliers de l'hôtel à une vitesse folle, épée et bouclier en mains avant de se diriger vers la lice.

La lice !... La lice !... Putain, où se trouves t'elle bon sang !... Et ses mains se plaça devant sa bouche... Beurk !!!... Une envie de vomir se pointa !!!... Beurk !!! Hasard où coïncidence ?... Un puits se trouvais juste à quelques pas d'elle. Gênée par sa chevelure, elle ne se gêna pas pour dégobiller devant les quelques personnes présentes autour d'elle.

Après son acte d'humiliation, Love ne pris pas le temps de défier ces personnes hilares du regard et repris le chemin de la lice.

C'est sur les lieux qu'elle se rendis compte que son prénom ne se trouvais finalement pas sur l'écriteau.

C'quoi cette connerie ?!!!... Heyyyyy !!!... J'me suis insc...

Hey quoi ???!!!... Puis, tout bas : "Certains d'entre vous n'apparaissent pas dans les défis du premier tour pour cause d'un nombre impair de combattants dans leur catégorie."

Bennnn, j'lais bien r'marqué heinnnn!!!

"N'ayez craintes, les chanceux que vous êtes accèdent au second tour par le hasard du tirage."

Hummmm !!!... Zêtes entrain de m'dire que je ne pourrai combattre que dès demain !!! Ah non !!!... Après-demain !!!

UN DÉDOMMAGEMENT, ET DE SUITE OU SINON... ch'fais tout crâmer !!!!

La gamine... Où se trouves la gamine brune-chatain ?
_________________

Le grand tournoi avait enfin commencé.

Il c'etait pas mal questionné, interroger s'il pouvait, devait y aller, mais avec un emploi du temps qui pourrais devenir chargé, même très chargé, à la tête d'une armée et celle qui protège la Capitale, il avait jugé plus raisonnable de passer son tour. Il aurait sans doute l'occasion d'ici peu de participer a d'autres activité, mais en ce jour, il etait venu assister aux combats en lice, voir les Guyennois s'affronter pour savoir qui serait le meilleur a ce petit jeux, et il, allait sans doute prendre plaisir a voir pareil spectacle.
_________________

L'inscription est faite, les frais sont payés, les dés sont jetés et les carottes sont cuites.
Le tournoi c'est demain, et Nomi se prépare. Déjà, elle a choisi sa tenue, donc le plus gros est fait. Ensuite, elle doit se mettre physiquement en condition. De quoi qu'on a besoin, quand on bourrine des inconnus ? De bras puissants et de poignets solides, té. Pour les bras, elle fait comme d'habitude : elle lève le coude. Souvent. J'vous garantis qu'elle relâche pas l'effort. Zélée, la mouchetée, du type à bachoter jusqu'à plus marcher droit ! Pour les poignets, elle se tourne les pouces, ça aussi elle a l'habitude. Et comme on est jamais trop bien préparé, elle parfait sa musculature en écrivant des lettres.

Une au Jeannot qu'elle n'aura pas l'occasion de taper demain pour cause d'absence justifiée avec un mot des parents dans le carnet de correspondance et tout et tout.

L'autre, elle l'entame avec un peu moins de sérénité.
Parce que c'est pour Mortymere, son adversaire de remplacement. Bon, déjà, quand on prévoit de se tataner la façade avec quelqu'un le lendemain, on lui écrit pas des poèmes d'amour, ça pourrait sonner un peu hypocrite. Et puis en plus, le Momo lui a écrit un "je vais essayer de pas vous blesser" qui l'a un peu ébranlée. Essayer d'pas me blesser ? Mais c'est le but du jeu, me blesser, vieux ! Est-ce que quand tu t'inscris à un tournoi de tir à l'arc tu dis aux gens que tu vas essayer de tirer à côté des cibles ? Du coup, elle suppose que c'est encore une de ces brutes-épaisses-mais-courtoises qui partent du principe que les filles sont des poupées de porcelaine qui ne savent pas se battre. (Dans le cas de Nomi il a raison, elle ne sait pas se battre, mais faudra se lever vachement tôt pour qu'elle le reconnaisse).

Pour dissiper les doutes, elle lui rédige donc une jolie missive, bien féminine, avec des coeurs sur les i.

Hop, les pigeons filent à tire d'ailes et elle retourne répéter son cri de guerre.
_________________

                        Avatar : dennia - Texte : Scarecrow (clique sur la bannière, mon enfant)

Ne disait-on pas : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ? La gloire, elle la connaîtrait un jour peut-être, dans un fort, fort lointain futur, ou peut-être jamais. Mais le péril, elle se disait qu’il ne tarderait pas à pointer le bout de sa douleur. Combattante loin d’être des plus aguerrie, même si elle s’améliorait à mesure que passait les semaines, elle ne s’imaginait pas avoir une chance de gagner contre son adversaire. Anaïs de Vandimion avait déjà remporté une victoire en Lice en laissant d’après le compte rendu du combat, un rival en assez mauvais état.

Elle avait donc au fond d’elle, peur. Sentiment des plus humains qu’elle se devait de surmonter, ou du moins, de ne pas montrer. Elle faisait partie de l’armée de Guyenne, elle ne pouvait se permettre de se laisser submerger par la peur un beau jour sur un champ de bataille. Non. Elle devait apprendre à contrôler ses émotions, à ne pas les montrer, et à surmonter ses peurs. Ce duel, même si elle restait sur le carreau, elle irait avec la tête haute tout en prenant bien ses appuis afin que ses jambes ne flanchent pas. Et puis… Advienne que pourra.
_________________

A deux pas de l'estrade ducale, le trône archiépiscopal...

Lorsqu'elle avait communiqué à l'intendant du palais archiépiscopal qu'elle comptait assister aux duels prévus en lice, elle avait bien cru qu'il allait faire un malaise, tant il était devenu blanc comme un linge. Mais il s'était repris, et luy avait expliqué que c'était surement une mauvaise idée, pour une représentante du Très-Haut, d'aller voir des hommes et des femmes se battre "pour la gloire ou je ne sais quoi d'autre", d'après ses propres mots. Ce à quoi elle avait répondu qu'elle préférait aller regarder des duels organisés pour le plaisir du peuple plutôt que d'assister à une vraye bataille, non sans ajouter que ce serait une excellente occasion de mettre des visages sur des noms jusque-là vus uniquement sur les annonces ducales. A court d'arguments, l'intendant était parti en grommelant dans sa barbe, mais avait exécuté les ordres du cardinal. Ainsi, l'abbesse pu prendre place dans le trône installé près de l'estrade ducale, sous un dais brodé aux couleurs de l'archevêché, mains gantées et jambes couvertes d'une épaisse couverture pour se protéger du froid.

Un garde posté debout à sa senestre*, et un valet assis sur un tabouret à trois pieds à sa dextre*, la moniale, vêtue de la tenue dans laquelle elle avait encontré le duc quelques jours plus tôt, était bien décidée à profiter du spectacle.

* senestre : gauche / dextre : droite.
_________________
Cardinal-Archevesque de Bordeaux, Vice-Chancelière de la Congrégation des Affaires du Siècle, Rectrice de l'ordre cistercien.
Illustrations Religieuses

La foule commençait à être plus nombreuse qu'à son arrivée. Elle salua les personnes qu'elle connaissait puis fit un grand sourire quand l'une de ses fifilles arriva.
Elle était heureuse de la voir sortir un peu. Elle la bisa en retour et lui montra la place à côté d'elle.

Bonjour ma fifille, comment vas tu ? Je suis ravie de te voir sortir de chez toi. Installe toi, ça va bientôt commencer.

Elle avait à peine terminé sa phrase que le Capitaine annonça le début des combats.
_________________

Putain de putain mais qu'est-ce qu'il foutait là? Déjà qu'il s'était retrouvé sur le cul à ses premières joutes, le voilà que maintenant il avait payé, oui oui payé, pour se faire botter le cul devant tout le Duché.

Pas possible d'être un crétin fini pareil. Il ne combattait plus depuis des mois et le seul duel à l'épée qu'il avait tenté il s'était vautré comme une buse. Il ne la sentait pas du tout journée. Mais alors pas du tout du tout.

Il salua de la tête tous ceux qui le connaissaient et le saluaient. Ha, et voilà qu'Agapito son cher secrétaire qui, lui, avait un sourire jusqu'aux oreilles, arrivait. Et avec son crâne en peau de fesses et ses dents blanches sous son teint hâlé, on ne voyait que ça.

Dis donc Agapito, c'est moi ou tu te payes ma fiole là? Parce que j'aime autant te prévenir que si j'en prends plein la mouille, tu vas devoir t'occuper de moi toute la journée jusqu'à guérison complète.

Oui ben rien de nouveau quoi. Je m'occupe déjà de vous toute la journée. Et pardonnez-moi Messire, mais vous voir vous faire botter l'arrière train me fait sourire. Je vous rappelle que vous m'avez collé une sacrée peignée le jour de notre rencontre. Ce n'est qu'un juste retour des choses.

Agapito, mon ami, si je l'emporte, je vais t'en coller une autre de peignée. Et je te rappelle quand même qu'à l'époque tu avais cherché à m'égorger en pleine nuit. Oui oui, je sais, le travail... N'empêche, j'aurais pu mal le prendre.
Maintenant soit gentil, va me chercher l'équipement. Vais me préparer dans un coin. On va pas s'emmerder à monter une tente.

Ca, c'est sûr, Messire préfère monter autre chose.

Et Agapito se retira en riant avant qu'Alandrin ne puisse lui exprimer le fond de sa pensée. Bientôt, ce serait à lui d'aller là, au milieu. Pas pressé le colosse. L'humiliation, c'est pas son truc.
_________________
Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.

Le premier duel opposait sa propre cousine à Mortymere, un homme dont il savait peu de choses. D'ailleurs, il ne savait rien non plus des talents guerriers de Nomi... De ce combat, il ne pouvait rien pronostiquer.

Les premières secondes du combat virent la Lablanche prendre l'initiative, ce qui ne dura que le temps d'un assaut. La réponse de Mortymere fut cinglante et l'espace d'un instant Eddard cru que le coup allait mettre fin au combat. C'était toutefois sans compter sur la jeune femme qui tenta de répliquer à son tour. En vain hélas, c'était insuffisant pour inquiéter l'homme qui frappa à nouveau de son arme pour la mettre à mal.

Se demandant s'il n'allait pas devoir prononcer l'arrêt du combat, le colosse eut la surprise de voir sa cousine se ressaisir pour frapper son adversaire avec une violence insoupçonnée. Suspendant son jugement, Eddard laissa le combat se poursuivre. Des coups furent échangés, moins violents que les précédents, jusqu'à ce que par une botte habile, la Lablanche parvienne à blesser suffisamment son adversaire pour qu'Eddard lève le bras.

Le Combat est terminé! Nomi Lablanche d'Abancourt triomphe et accède au second tour!

Le colosse donna prit les dispositions pour que le blessé soit évacué, puis quitta l'estrade. Le second combat aurait lieu dans une heure.
_________________

Le jour J était arrivé. Une grosse appréhension se voyait sur le visage de la blonde.
Un sourire au Capitaine

Je sais! Pourvu que ce ne soit pas mes yeux qui soient clos Capitaine!

Elle avance pour se trouver au bord de la lice où une toile est montée avec ses oriflammes à l'entrée.
Encore des sourires un peu crispés à tous ceux qu'elle rencontre et connait.
Un petit verre de vin que lui tend sa gouvernante, histoire de lui redonner quelques couleurs, et elle se faufile sous la tente pour passer son armure, cuirasse se composant d'un plastron fait sur mesure et d'un dossière bien rembourrée, jambières et autres. Enfin elle était bien protégée. C'est qu'elle n'aimerait pas avoir quelques blessures sur son corps.

En attendant la suite et son tour, elle parcoure du regard les spectateurs, s'arrête sur l'estrade où elle voit la nouvelle Archevêque romaine de Bordeaux, près du Régent.

Elle se tourne vers ses gens maugréant Manquerait plus que ce soit Rome qui nous bénisse avant le combat! Pour me porter la poisse ça!
Et elle récite le Crédo silencieusement.

Déjà les premiers combats ont débuté, elle sort et s'accoude sur la barrière.
Mortemere qui se laisse vaincre par une jeune fille, puis c'est Alandrin qui avance. Regard admiratif sur la stature du colosse et grimace en le voyant prendre quelques méchants coups, hurlement pour le soutenir.

Alan! Alannnn! Vas y!
Cogneuuuuuuuu!

Il gagne, elle en est certaine.
Lavernède! T'es le meilleur!
_________________

- J'appelle les deux premiers combattants, Mortymere et Nomi!
- ♪♫ Pré-sen-te ♪.

Vous vous souvenez d'Adèle-Nominoée, la petite donzelle apprêtée avec son rose aux joues et ses bottines doublure lapin et ses quatre valises de fringues grand luxe ?
Oubliez-la.
Parce que la Nomi qui débarque derrière Eddard, elle a peaufiné son look Battle Royale et ça se lit dans ses jolis azurs tout plissés qu'elle compte bien colorier en bleu, si ce n'est en rouge, la couenne du bonhomme d'en face. Sandales Yorgossiennes (ça porte bonheur) braies en cuir à ourlets mauves (on ne se refait pas), chemise près du corps dont le décolleté étroit ne s'achève qu'un centimètre plus haut que le nombril (c'est stratégique), tresse bien nette avec grelot accroché au bout (c'est déstabilisant comme bruit, hein ?), bague-armure à l'index droit (pour coups de poing premiums), bâton piqué à Nelly et bouclier piqué à Yorgos (je tiens avant tout à remercier mes sponsors...)

Comme dans sa grande générosité elle a filé du pain à l'église avant d'entrer en scène, le Très Haut lui est plutôt favorable et c'est toute auréolée de sainteté qu'elle allonge le premier coup. Pas trop fort. Elle est pas encore chaude. Pourtant elle s'est échauffé les coudes - encore - dans la taverne il y a cinq minutes, mais ça a pas dû suffire, et puis Mortymere est quand même légèrement plus impressionnant en vrai que dans ses missives. D'ailleurs, alors qu'elle est encore en train de faire des coucous en direction des gradins, super fière d'avoir fait un bobo aussi petit soit-il à monsieur "je tape pas les filles", elle s'en prend une de plein fouet. Et une violente. Mais quand je vous dis violente, c'est violente. Faut dire que l'autre joue ça à l'épée, alors qu'elle, elle s'accroche à un bout de bois même pas taillé en pointe et à un bouclier dont elle saurait mieux se servir pour faire de la luge en hiver que pour se défendre en situation de combat. La hanche largement entaillée, elle titube en arrière en braquant sur Mortymere un regard qui oscille entre la franche surprise et l'accusation de type "mais t'avais pas dit que t'allais être gentil avec moi ?" (oui on a pas dit qu'elle était cohérente...).

Elle est si choquée que le coup qu'elle essaye de porter en représailles doit tout juste chatouiller le barbu. D'ailleurs il doit être chatouilleux parce qu'elle se mange une nouvelle beigne juste derrière. Mais ressaisis-toi, là, bordel Rigoberte ! T'as l'bâton béni par Cornélia quand même ! Pis doit y'avoir Yorgos et Marc dans les gradins, tu vas pas ENCORE leur fournir de quoi se payer ta tronche a postériori ! Le coup suivant, un grand mouvement de baton latéral dirigé vers les genoux, doit faire bien mal à Mortymere parce qu'il faiblit un peu. Même s'il parvient à lui laisser une entaille honorable sur la joue. La suite est un peu mollassone, notamment parce que la joue de Nomi lui saigne dans la bouche et que le goût du sang, c'pas agréable. Elle ne comprend plus rien à ce qui se passe pendant un court instant.

Mais finalement...

- HGNNNN !

Quand malgré le haut de ta hanche sévèrement barré au stylo rouge, ta côte qui te donne la sensation de faire du pied à ses voisines et ta joue qui n'en peut plus de pisser le sang tu PARVIENS à largement limiter les dégâts d'une attaque avec le bouclier dont tu ne savais pas te servir y'a deux minutes... eh ben, tu prends confiance.
C'est pas dommage.
Le bouclier est jeté en direction des pieds de Mortymere pour le déstabiliser, le bâton le suit sans trop tarder, et c'est à mains nues que Nomi se jette sur son adversaire pour lui asséner un grand coup de poing (orné, rappelons-le, d'une bague de fer) en pleine mâchoire. C'est bourrin mais distingué. Elle y a mis toute son énergie. D'ailleurs elle chancelle en reculant, vidée, sanguinolente. S'il lui met un autre coup, il va l'achever... Mais...

- Le Combat est terminé! Nomi Lablanche d'Abancourt triomphe et accède au second tour!
- YEEAAA-aïe-AAAH !

Elle envisage de sautiller de joie, mais elle a trop peur que sa hanche tombe. Oui, tombe. Parce que maintenant que c'est terminé, elle se rend compte que ça lui fait super mal et que c'est sans doute plus profond qu'elle ne le pensait.
Ouais euh... Attendez, en fin d'compte, je vais accompagner le blessé jusqu'à la tente des secouristes, moi ! C'est qu'la baston ça crée des liens... Quelqu'un pourrait-il me recoudre... ?

_________________

                        Avatar : dennia - Texte : Scarecrow (clique sur la bannière, mon enfant)

Et encore un soldat de la COG qui vient montrer que l'armée c'est formateur.

Le Lieutenant craint pour sa troupe.
Un soldat mis à mort par les défenseurs de Bordeaux qui ne devaient pas exister, cela lui semble suffisant.

Elle suit du regard l'entrée du soldat, craint pour elle. Son adversaire est une proche du Capitaine, pas facile pour Louiselle.

Faut qu'elle donne de la voix, faut qu'elle encourage!

Louiselle! On est là!
Pour la COG!!!!!!!!!!!!!!

Large sourire du Lieutenant, ses soldats lui font honneur.
Elle est très fière, ne se demande même pas si le Capitaine partage cette fierté, juste sent la pression monter pour son propre combat.
_________________

Nightmare arriva enfin en lice, il n'avait pas eu le temps d'assister aux premiers combats et arriva pendant celui d'Alandrin.
Il observa alors les différents assauts pendant que le Capitaine semblait contrôler le combat pour désigner un vainqueur.

Alandrin se défendait très bien pour se premier tour, le Bailli en profita pour observer les personnes présentes en lice pour observer les duels.
Il aperçu le Duc et d'autres conseillers, ainsi que certains duellistes.

Son regard revint vers Alandrin quand celui ci donna la dernière attaque décisive malgré quelques blessures apparentes. Il atteignait donc le second tour.
_________________

Un autre duel qui lui tenait à coeur. Sa propre compagne, escrimeuse aguerrie allait affronter l'un de ses cadets de la COG. Une cadette pour être exact! Le duel promettait d'être intéressant, et la petite boule d'angoisse que ressentait à cet instant précis le Capitaine donnait à l’événement une ampleur particulière.


Que s’avancent Anaïs de Vandimion et Louiselle!

Eddard savait la rousse redoutable, mais il savait également qu'elle ne se battait plus régulièrement. Louiselle avait beau être un soldat, elle venait d'arriver au sein de la Compagnie d'Ordonnance de Guyenne et il ne savait encore rien de son potentiel. Et un adversaire dont on ne sait rien, doit être particulièrement prit au sérieux.

L'initiative fut à Anais qui hélas fut contrecarrée par une frappe habile de la part de la combattante adverse. Habile certes, mais la rousse en avait vu d'autres.

Elle le prouva d'ailleurs en faisant couler le sang de son adversaire après un second assaut fort bien orchestré. Suffisamment violent pour faire vaciller le commun des mortels, mais à nouveau la surprise fut totale tant la réplique fut cinglante.

Levant précipitamment le bras, il prononça l'arrêt des combats en voyant la rousse tomber.

Louiselle triomphe et accède au second tour!

Merde! Carrie! Et d'accourir auprès de sa rousse.
_________________

Hadelize se concentre sur les combats qui se déroulent, ne voulant pas penser qu'après celui la, ce sera son tour.
C'est au Capitaine d'entrer sur le terrain, elle a mal pour lui pas complètement remis de sa mésaventure bordelaise.
Les coups fusent mais le combat est rapide.
Le colosse met à terre son adversaire rapidement.
La blonde applaudit, s'arrêtant quand elle entend Damoiselle c'est à vous.

On lui ajuste le casque sur la tête et elle pénètre sur la lice. Son adversaire est là et lui semble bien imposante.
Hadelize fait une dernière prière et elles se jettent l'une sur l'autre.

La blonde réussit à faire tomber la Miss qui sans scrupule lui fout un coup pas très réglementaire.
Grognement Cap pas réglo ça!

Pas de réaction de l'arbitre, Hadelize contrariée, fait tomber de nouveau son adversaire qui lui flanque un nouveau coup bas et finit par la faire atterrir au sol.

La hargne s'empare des deux adversaires, un coup dans la mâchoire, des vols planés, un coup bas que donne Hadelize et ça continue.

Le plus long combat de la journée histoire de faire veiller les bordelais.
Au bord de l'épuisement, le Lieutenant attend que son Capitaine arrête le combat.
_________________

Et voilà, il était là, sur la lice, face à son adversaire. D'après le Capitaine, il allait avoir une belle opposition. Alandrin portait armure, casque, bouclier et épée. Agapito avait lourdement insisté et lui l'avait laissé faire.

Mais avant de s'avancer vers son adversaire, il retira son casque, laissa tomber son plastron et son bouclier et se retrouva juste en cotte de mailles. Là, il se sentait à l'aise pour un duel. C'est vrai quoi, il n'allait pas faire une bataille de masse, pas besoin de tout ce barda.

Les deux adversaires s'approchèrent l'un de l'autre. Sans attendre, Alandrin frappa fort de sa dextre, touchant violemment son adversaire. Sauf que celui-ci ne recula pas mais porta un coup en retour.

Saloperie de cotte de mailles qui ne descendait pas assez bas. Un coup au flanc et voilà qu'Alandrin sentait le liquide chaud et poisseux lui couler le long de la hanche. Ca commençait fort. Il se fendit pour une nouvelle attaque, freinée par une grande douleur lors du mouvement. Il avait bien touché Marc mais sans puissance. Un coup pour rien.

Alandrin recula alors et se mit en garde comme il put. La douleur lui fait baisser le bras un court instant et Marc attaqua de nouveau avec la même force, entaillant le bras droit d'Alandrin bien profondément. Le Vétéran se sentait doucement faiblir et il commençait à tituber.

Il se concentra alors sur ce que lui avait appris le vieux chez les mercenaires. Il inspira un grand coup, poussa un hurlement rageur et se jeta de toutes ses dernières forces sur Marc. Son épée décrivit un arc de cercle au niveau du torse de son adversaire et il porta un coup de taille de toutes ses forces. Lorsqu'il toucha, il ressentit le choc jusque dans l'épaule et dans sa chair meurtrie.

Marc venait de s'écrouler devant lui. Alandrin eut un sourire satisfait et tomba à genoux d'épuisement. Il dut attendre, comme son adversaire, que l'on vienne le sortir de la lice.

Quelques heures après son combat.

Non! Non, non, non et non Messire. Vous n'êtes sûrement pas en état de vous lever. Vous avez loupé les combats de vos frères d'armes de toute façon. Le Capitaine et le Cadet Louiselle ont gagné. Alors vous vous reposez!

Se levant péniblement, Alandrin enfila une chemise noire qu'il ne ferma qu'à moitié. Il n'arrivait pas à plus de toute façon. Il prit un long bâton censé l'aider à marcher le temps que la douleur passe mais qu'il ne devait normalement pas utiliser avant le lendemain.

Tu me fatigues Agapito mon ami. Le dernier combat du jour, je refuse de le manquer. Et tu sais très bien pourquoi. De plus Missanges est une amie aussi.

Malgré les grognements de son secrétaire, Alandrin se traîna jusqu'au bord de la lice. Il regarda attentivement le combat de Lize. Il durait beaucoup trop à son goût. Certes le Lieutenant était endurant, mais les risques de blessures graves venaient avec la durée des combats.

Lorsqu'enfin son adversaire s'écroula, Alandrin cria ses félicitations, en sueur sous l'effort qu'il faisait pour se tenir debout.

Bravo Lize! Superbe combat. Et une victoire de plus pour nos soldats.
_________________
Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.

[Un duel plus tôt]

Les duels s'enchainaient rapidement, aucune mort subite ou plaie gravissime n'était pour le moment à déplorer.

C'était au tour de... Ah! La blonde... tiens, et messire Thael de se rencontrer en tout bien tout honneur face à l'estrade.

Lorsqu'Eddard prononça le début du combat, la blonde attaquait déjà, frappant fort les défenses adverses et entaillant leur propriétaire vilainement. Pas un cadeau cette fille là... songea le colosse en plissant les yeux.

Le sieur trouva la force et le courage de répliquer pour marquer à son tour la peau blanche du petit fauve blond. Eddard manqua lâcher un rictus, mais le retint de justesse en se rappelant qu'un arbitre se devait d'être impartial.

Hélas pour lui, après quelques enchainements, Nikita frappa encore plus fort que lors de son premier assaut pour mettre fin à ce combat.

D'une voix atone, le colosse/arbitre annonça.

Nikita triomphe et accède au second tour!

Et d'envoyer quelqu'un vérifier si messire Thael avait besoin de soins.

_______________________________________

[Le Dernier duel de la première journée.]

Dernier duel donc, et non des moindres parce qu'il allait voir s'affronter l'un de ses lieutenants et Missanges.

Pour clôturer cette première journée du Tournoi de Guyenne, je demande à Hadelize et Missanges de s'avancer!

Ce duel fut le plus long de ce premier tour. Les deux femmes avaient fondu l'une sur l'autre dès les premiers instants du combat. Hadelize avait prit l'avantage, aussitôt contrée par un coup bas de la part de Missanges, coup bas qui énerva le lieutenant de la COG au point de la faire frapper encore plus fort. Mais pourtant Missanges tint bon et parvint même à réitérer son premier exploit, ajoutant à la frustration de la bordelaise.

Et les coups plurent de plus, tous plus violents les uns que les autres au point qu'Eddard se demanda comment elles arrivaient à encaisser une telle quantité de violence pour frapper encore plus fort la fois d'après.

Missanges marqua le lieutenant du bordelais d'une belle manière tandis qu'Hadelize inversa les rôles en usant d'un coup bas pour la déstabiliser.

Les deux femmes se relevaient, même épuisées, et lors du dernier assaut, alors qu'il croyait qu'Hadelize allait tomber, elle frappa une dernière fois son adversaire dans un prodigieux élan pour la faire chuter... et ne pas se relever.

Impressionné par leur prestation, et inquiet de les avoir vu tant de fois blessées, Eddard ordonna que l'on s'occupe d'elles avant même de prononcer l'arrêt des combats.

Hadelize triomphe et accède au second tour!!

Rien de tel qu'un combat de titans pour clôre en beauté cette première journée riche en émotions.

Messires et gentes dames, tonna le colosse après s'être assuré que les deux combattantes étaient prises en charge.

Ainsi se termine le premier tour du Tournoi de Guyenne! Dès demain vous verrez affichés les tirages pour le second tour!

Il n'allait pas laisser passer cette occasion de laisser partir tant de gens attroupés sans leur offrir quelque chose.

Faites couler la bières, ces gaillards sont assoiffés

Et sur son ordre, pas moins de quatre tonneau furent mit en perce pour offrir aux combattants et aux spectateurs de quoi se désaltérer en commentant ce premier tour.
_________________

[La veille – Le dernier jour, avant le dernier jour de ma vie]


-Alors ?
-Lablanche d'Abancourt.
-C’est qui ça ?
-Eddard.
-Oh merdeuh … Merdeuhmerdeuhmerd … Euh.


Oui, c’est tout l’effet que ça m’a fait. J’ai la taille d’un petit pois et lui celle d’une carotte. Saisissez la différence de gabarit ? Je savais que j’allais morfler, peut-être même mourir ! L’Ours, ce n’est pas pour rien que Carrie le nomme ainsi. Oh punaise, quel idée de merde de s’être inscrit à ce tournoi à la con ! Merci la Blonde ! Bon c’est pas vraiment sa faute, c’est moi qui est dit oui … Mais quand même !

[Le jour J – « LE » dernier jour de ma vie]

J’ai profité comme il se doit de ma dernière nuit ! –Mais je n’en ferai pas l’étalage, les pervers, demi-tour !- Le matin venu, j’avais la boule au ventre mais j’ai tenté de ne rien en laissé paraître. J’ai passé une bonne partie de la journée à chercher des moyens de me défiler, ben quoi, j’ai pas envie de mourir si jeune ! J’ai encore tellement de chose à vivre, vous avez vu la taille de ses paluches ! Et son épée, la veille, quand j’y ai jeté un œil, j’aurai juré l’entendre ricaner d’un de ses ricanement diabolique sortit tout droit des enfers ! Non sérieux … Le Mexique ? C’est par où ?

Bref, n’ayant rien trouvé ! Il a bien fallu que je me présente à la lice. J’arrivais juste à temps pour voir Carrie se vautrer –Oui, j’ai eu un sourire diabolique- et Niki’ s’en tirer sans trop de bobo ! Malheureusement ... J’étais certain d’en entendre parler pendant des semaines ! Ce n’était pas grave ! Un peu de pression en plus ou en moins …

Arriva l’heure fatidique, on appela mon nom et celui d’Eddard. Je me présentais sur le sable de la lice, paré d’une chemise matelassée, d’un plastron de cuir, et au diable le heaume. Il me fallait voir d’où les coups viendraient et surtout, il me fallait bouger vite ! J’ai eu un mal de chien à empêcher mes genoux de jouer des castagnettes, mais le désire de conserver un semblant de dignité fut plus fort. Je crevais d’envie de lui demander d’y aller mollo, mais ça n'avait rien de très viril comme demande, et je n’avais vraiment pas besoin de ça en ce moment …

Je relevais vivement ma lame lorsqu’il se délesta de son bouclier, m’avait fait peur le con ! Fronçant les sourcils et exhalant un grognement, je prenais mon courage à deux mains, et m’avançais, taillant de droite à gauche jusqu’à ce qu’une feinte me permis de lui entailler la poitrine. Mes lèvres s’étirèrent d’un sourire victorieux, ce n’était pas trop mal pour un bleu ! Pour le coup, la confiance me gagna et quand on prend la confiance, on devient soit super balèze, soit super insouciant … Réponse B. Je parviens à esquiver une attaque frontale, déviant la lame de l’Ours d’un coup de la mienne dans lequel je mis toute mes forces pour ensuite lui entailler la cuisse d’un revers. La vue du sang m’arracha un autre sourire, distraction qui causa en partie ma perte … Le colosse s’avança d’un pas, ou deux, tout s’est passé tellement vite que je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait ! J’ai d’abord vu un pommeau se diriger vers ma trogne, et j’ai ressenti une immense douleur au niveau du visage. Même pas j’ai eu le temps de souffler qu’un « Crac ! » retentissait et que mon bras gauche m’élançait comme jamais !


-HMPF ! P’tain !


Je lâchais mon épée et tombais à genoux, ma main droite se portant au secours de mon bras gauche pour le soutenir, une douleur lancinante faisant des allers-retours dans tout mon bras, genre tour de montagne russe qui n'en fini pas. S’en était fini du tournoi pour moi … Direction, le médicastre ! J’avais au moins la satisfaction d’en être sortit vivant !

_________________

[Combat 09 mars 1464 : 22:00:00.]

Pour clôturer cette première journée du Tournoi de Guyenne, je demande à Hadelize et Missanges de s'avancer!

Il est un proverbe qui dit "quand il faut y aller, il faut y aller"…

Sous l’annonce de mon nom, j’avance enfin je crois avancer. Saleté de cuirasse elle m’empêche de respirer je suis esquichée comme un vulgaire saucisson m’enfin faut faire bonne impression ! Je souris saluant mes fans où du moins je crois en avoir, le bras haut, la main levée, les doigts alignés, je fais une rotation très lente de mon poignet. C’est souvent royal ce geste là !

[ La lice ! ]

Oh p’tain c’est impressionnant, le sol semble soudain se déplacer. Les fans deviennent de plus en plus petits, j’étais sûre qu’une bouteille de whisky de bon matin n’était pas une bonne idée m’enfin c’est fait. Une voix dans ma tête me murmure ‘Miss tu as été sergent des Leons montre comment tu cognes, Bats-toi ! Serre les poings et bats-toi.’ Une adrénaline semble prendre possession de mon corps, je peux ressentir le mouvement tumultueux de mon cœur, le son de ses battements dans mes oreilles soudain c’est un autre bruit qui fuse je suis fauchée comme un épi de blé en plein vol, mon adversaire est devant moi venant de réaliser le geste parfait, et moi je touche la poussière !

Une sensation vibrante pénètre mon être tandis qu’une mélodie imaginaire joue quelques notes,
Le nez dans la lice, c’est la faute à Hadelize
Le cul par terre, c’est la faute… C’est la faute. Je me relève d’un bond me dirigeant vers l’arbitre hurlant

Ohhhhhhhh L’arbitre c’est coup bas ça j’ai été surprise

L’arbitre sourit et d’un geste de main dirige son pouce tendu vers le bas.

Tout d’un coup par ce geste je comprends, nous ne sommes pas là pour nous amuser, je suis dans la fosse aux lions. Je me dresse de tout mon être tremblant nerveusement et sous les yeux de l’arbitre je porte à mon tour un coup. La garde du Faucon est imparable à mon adversaire.

Aussitôt la foule hurle. Quel scandale cet arbitrage, c'est invraisemblable ! Jamais vu un individu pareil, il devrait être en prison, pas dans une arène, quel salaud !

Mais l’adversaire réitère son premier geste et de nouveau ce fut le geste parfait !

Je refis la même parade en criant, la garde du Faucon, parade du breton !
Sûr que cela allait plaire à Hoel ça !! Mais Hadelize était chaude comme un mouton enragé. Le coup fut si fort que mes poumons se vidèrent d’un coup me projetant au sol. Je restais étendue pendant un instant reprenant mon souffle une force sembla me soulever et ce fut à mon tour d’exécuter le geste parfait !

La bataille dura…Dura une éternité, chacune ne voulant perdre, chacune voulant gagner.

Le noir m’enveloppa soudainement, étendue au sol mon esprit partit vers la mer, le sable chaud, je pouvais toucher ces grains. Je laissais ainsi mon esprit dériver m’efforçant d’imaginer où je pouvais être. Au paradis solaire certainement, j’allais voir les beaux apollons que racontent les légendes lorsqu’on arrive en ces lieux.
Soudain, j’étais impatiente d’ouvrir mes yeux sur ses corps de rêves mais ces satanées paupières étaient lourdes. Je sentis une brulure, mes joues étaient en feu, j’étais en enfer…
J’ouvris vivement mes iris pour voir la tête de Josep me foutant des claques !

Oh Josep tu crois que je n’en ai pas pris assez !

Miss tu as perdue la partie !

Pff ! C’est la faute à Aristote sûr où à cause de ta tente…

Je parvins à sourire tout en me tenant les côtes. J’allais me redresser lorsque je vis venir les secours. Humm le paradis sur terre existe finalement j’esquissais un p’tit sourire restant au sol en amplifiant mes gémissants de douleur. Autant se faire chouchouter hein !!

_________________

_________________

Le début des festivités avaient débutées. Bien sagement assise sur l'estrade joliment décoré, la Blayaise lança un regard vers les concurrents tout en décuvant au fil du temps. Et comme à son habitude, elle se promis de ne plus autant picoler du génépi. Mais, c'est à croire qu'elle a la mémoire courte la rousse !

Quoi qu'il en soit, elle se régala du dernier duel avant de regagner sa chambre d'hôtel, son cerveau encore bien alcoolisé de son breuvage fétiche.


[Le jour suivant]

Le résultat était bel et bien tombé. Elle reçut une missive, signée d'un certain "Kheldar Lablanche d'Abancourt", lui demandant d'aller le défier en lice. Dans un premier temps, elle crût que celui-ci blaguais. Elle se rendis sur les lieux du tournois afin d'en avoir le cœur net. Sur l'écriteau, le verdict tomba bel et bien. Love aura bien pour concurrent celui dont elle redoutais le plus. Mais celui dont elle voulais se battre en dernier. Les meilleurs pour la fin à ce qu'il parait !

Elle restait postée, telle une ahurie devant ce fichu panneau, la bouche ouverte, mais n'arrivant à prononcer aucun mot, ni aucun son sorti de sa bouche. Après un long moment afin de se remettre de ses émotions :

Mais !!!... Mais !!!... J'voulais m'caresser à la blondie, moi !!!... t'sais heuuuu... celle que j'ai croisé hier, en taverne !... Celle qui c'est fighter contre le messire, vers 20 heures m'semble t'il !!!

Mais !!!... j'voulais m'réserver le "Colosse" en fin de tournois moiiiiii !!! Il va m'maraver ma tronche au premier tour ce brusque !!!!

T'sé, pas folle la guêpe !!! Tssssssss !!! Révolte, je proteste !!!... C'est un coup fourré d'la gamine aux cheveux bruns-châtains j'parie !!!... Parait qu'cé sa fille !!!...

C'est d'un air déçu qu'elle regagna sa chambre d'hôtel. Après un long moment d'hésitation devant son vélin vierge, elle pris une longue inspiration avant de prendre la plume afin de gribouiller ce vélin qui n"attendais plus d'être salis par l'encre.

A messire "la grosse brute",

Je suis honorée d'être votre future "Punching-ball" pour la bataille de demain.

Néanmoins, vous aurez pût attendre la fin du défi pour "la dernière danse". Il parait que ce sont les meilleurs concurrents qui ne peuvent conclure qu'en "apothéose" !

J'aurai tellement aimé pouvoir jouer contre la platine. Celle qu'on nomme par "Niki", la gauchère.

Mais bon, je vais donc réaliser votre souhait. C'est avec une immense joie que je vous défie en lice pour demain, soit le 11 Mars de l'an 1464, pour 17 heures !


Cependant et si votre cœur vous en dit, je vous propose de remettre votre combat à plus tard, le temps que vous pussiez vous remettre de vos blessures !


Love de Plantanièvre

_________________

[Duel Nikita.novgorod - Thael]


C'était son tour.
Pendant les premiers affrontements, Thael s'était borné à observer sans sourciller. Garder son calme, ne pas s'emballer était un atout considérable pour combattre en duel. En tout cas, cela lui avait toujours porté chance sur le champ de bataille puisqu'il était encore en vie aujourd'hui.

S'avançant vers le centre de la lice, le regard du Normand se posa sur Marine et il lui fit un discret sourire pour la remercier d'être venue assister à tout ça bien qu'il savait à quel point cela pouvait la rendre nerveuse.

Il était en place et vit son adversaire s'approcher peu rassurée.
Thael n'eu même pas le temps de saluer la jeune demoiselle que celle-ci bondissait déjà, jouant de la lame et des pieds. Changement radical de tempérament chez Nikita. L'on dit que la meilleure défense est l'attaque et celle-ci semblait appliquer le proverbe à la lettre.
Le brun, lui, se contentait de parer les coups et il se débrouillait plutôt bien, jusqu'à ce que la lame adverse se faufile au travers de sa défense et vienne entailler le cuir et la chair en dessous, entre deux côtes. Marine aurait un peu de couture.
Profitant de la position de faiblesse que la jeunette lui offrait, Thael lui frappa le visage, partie la plus proche à ce moment là, avec le pommeau de son épée, puis avec le coude qui suivait le mouvement, avant de s'écarter d'un bond rapide en arrière.

Un partout, bien que son coup à lui avait été moins fort.



_________________

[ Duel Nikita.Novgorod - Thael ]


Qu'aurait'elle pu dire ou faire lorsqu'il lui avait annoncé, une bonne semaine auparavant "Tiens, je m'inscrirai bien au tournoi en lice" à part un "Oui, si vous voulez !", vu que 2 mois auparavant, la Vénitienne avait fait la même chose sans lui en parler au préalable.

En même temps, rien n'était prémédité, les absents ont toujours tort, & le jeune Hoggendaffen l'avait prodigieusement agacée en taverne à Uzès.
Bon, qui a dit que la Ritale partait un peu beaucoup au quart de tour ?

Seulement, quand elle avait lue le nom de l'adversaire de son Epoux, son sang s'était glacé.

Novgorod ?
Encore un Nom qui vient du froid, ça.
Genre, peut-être, une poupée Russe ?
Rien que le nom la faisait frissonner.

Néanmoins, Aiguemarine voulait rester confiante, même si elle tentait de masquer au mieux son appréhension.
Thael était aguerri aux armes & avait de l'expérience, du moins plus que sa Brune Epouse.

Postée en bord de lice, elle observait, muette, le duel, n'en perdant pas une miette.
Grimaçant comme si elle-même recevait les coups.
Hélas, même les prières de Paquita, la veille, n'auront pu inverser la tendance.

Son Epoux est hors course.

Avant d'aller le rejoindre afin de l'aider à se mouvoir hors de la lice puisque d'autres combats doivent s'enchaîner, la Brune Médecin prend le temps de bien mémoriser le minois de Nikita.
& de marmonner entre ses dents, en Italien : "Un giorno, staremo a vedere !"*

Petit soupir, & déjà de se demander combien de points de suture seront nécessaires au Normand pour soigner ses blessures.




_________________

[Duel Nikita.novgorod - Thael, suite et fin]


Thael n'a que le temps de se repositionner alors que Nikita se rue sur lui, armée de l'épingle qui lui maintenait les cheveux.
Désarçonné par l'attaque soudaine en mode berserk, il ne peut que constater la pointe acérée lui transpercer l'avant bras puis en ressortir. Aussitôt, toute force dans sa main lui échappe, sa propre épée devenant trop lourde pour garder la prise, celle-ci glisse inexorablement à terre.
le Normand est vaincu.
Alors que les filets de sang s'écoulent de la plaie jusqu'à ses doigts avant de goutter au sol, le brun incline la tête afin de saluer son adversaire.

Vous m'avez vaincu, je vous félicite.

Il ramasse alors de sa main valide, sa lame, puis sourit faiblement à Aiguemarine avant de quitter l'arène avec elle.
_________________

Un ami étais venu lui rendre visite. Elle qui pensais qu'aucun supporter ne l'aurai soutenue ! Ce fût une surprise. Un sourire aux lèvres, elle rangea son bouquin afin de biser son ami.

Bonjour Watto. Merci d'être venu, c'est un plaisir de te voir. Ta dame est parmi nous ?
Tu vois, j'ai du me déplacer jusqu'à Bordeaux. Personne n'ose me défier à Blaye, c'est bien connu !

Des nouvelles du village ?... Puis, en un murmure : "Je risquerai de servir un noble en Champagne après ce concours ! Je démissionnerai donc de mon poste de conseil municipal. Et par conséquent je serai de moins en moins présente à Blaye."
_________________

Watto n'était pas le seul à venir soutenir une amie Blayaise. Si le Duc n'était pas un grand amateur des lices, il savait qu'il y aurait de beaux combats à y voir et notamment que Thael y participerait. C'était la moindre des choses pour lui que d'apporter son soutien - Moral, il ne fallait pas exagérer - à la cause.

Vive Blaye ! Vive Love !

N'empêche, il n'irait pas lui chercher la castagne à la rouquine. Battre Eddard en lice, ouuuch ...


_________________

Effectivement, il grogna. Devenait-il si prévisible ?
Tous ces combats de lice sans autre enjeu que de se dire " J'ai été le plus fort ce jour là " le laissaient un peu perplexe.


Envoyez plutôt un colosse à votre place si vous voulez licer. Mais ne restons pas loin, bientôt la finale.
En prenant place maintenant au premier rang, nous aurons peut-être la chance de recevoir du sang sur la tête.

C'est qu'il ne doutait pas que la finale Hadelize/Sancte, ça risquait de saigner fort. Et que le perdant serait encore plus ratatiné qu'une boule de neige.
_________________

La nuit était tombée, le terrain n'était éclairé que par des lanternes, Hadelize regarde Louiselle et Alandrin avancer sur la lice.
Un Credo, il ne lui vient que ça à l'esprit pour espérer qu'aucun des deux ne sortira les pieds en avant.
Elle les connaît ces deux soldats de la caserne de Bordeaux, fiers, vaillants.

Le vétéran Alandrin attaque, une grimace sur le visage de la blonde Lieutenant en voyant le soldat Louiselle encaisser.

Elle ferme les yeux, attendant avec impatience, la voix du Capitaine arrêter le duel.
_________________

Son duel avait été éprouvant, et son adversaire n'avait pas démérité puisqu'elle était parvenue à remporter la victoire sur le colosse, épuisé. Il n'avait d'ailleurs pu quitter la lice par ses propres moyens, et avait mit quelques jours avant de pouvoir mettre à nouveau ses pieds sur le sol.

A peine remit sur pieds, il avait du accepter un duel d'un homme qu'il avait vaincu il y a quelques années et qui souhaitait prendre sa revanche. Pas question de refuser, même sur une jambe!

Il n'oubliait toutefois pas le tournoi, et attendait que le duel entre Hadelize et le Prince Sancte ait lieu pour donner les résultats et honorer les grands vainqueurs.
_________________

« PAFF ! BIFF ! BOUM ! SCHPLOKK ! »

Il laisse les groupies blondes hurler, tandis qu'il encaisse le constat de sa démission d'une vie de combattant davantage derrière lui que devant, désormais. Cela fait un petit moment qu'il sent que ses copies en la matière manquent de mordant. Depuis le "règne" de Zelha en réalité. Il a perdu en duel face à Hadelize sans contestation possible, ce qui lui montre que la relève est désormais prête à prendre sa place en ce monde, et que seuls quelques détails en Guyenne diffèrent encore sa progressive mise en retrait des affaires militaires. Mais malgré son serment de Chevalier, il étouffera bien une ou deux blondes avant dans un sac toilé en leur marmonnant quelques injures dans l'effort. Histoire de se détendre et purger l'humiliation. Que voulez-vous, à son âge, on ne se refait pas.
_________________

Les applaudissements continuaient, elle ne savait plus où elle était la blonde Hadelize.
Meurtrie de partout, la tension tombée, les premières douleurs commençaient à se faire sentir malgré le plaisir de gagner.

Le Lieutenant Royal, son supérieur à la Connétablie, qui s'avance vers elle, elle est ravie.
Mercé Night! J'étais dans un jour positif faut croire!
Mon adversaire est tout de même un sacré combattant.

Elle pose son regard sur Sancte qui semble retrouver quelques forces en apercevant les groupies blondes, cela amène un sourire sur son visage.

Ce sera soirée en taverne avec le seul Montalbanais de sortie, le maire et ses compagnons de voyage, et elle devra expliquer d'où lui vient cette douleur à son poignet, puis retour vers la capitale pour reprendre ses fonctions à la COG.
_________________

La vocation des armes, comme la politique, ou comme un compte en banque confié à sa femme d'ailleurs, c'est un peu le tonneau des Danaïdes. Une fois ouvert, cela ne s'arrête jamais. Il faut croire qu'avec le temps, il est devenu trop intègre, car jadis, quelques perfidies lui auraient certainement fait gagner le combat. Du sable dans les yeux, un coup de talon dans une rotule, empêtrer l'adversaire en lui lançant sa cape ... les combinaisons viciées du mercenaire sont nombreuses. Néanmoins, s'il se dédaigne profondément pour cette défaite, au moins a-t-il pris couci-couça conscience de son niveau de forme, pas franchement extraordinaire. Il n'est plus pour lui question que de se demander s'il doit réellement échafauder un emploi du temps foncier & faire les efforts nécessaires pour se remettre d'aplomb à son âge ou s'il doit y trouver les raisons de passer définitivement le relais à la jeunesse, contre laquelle il vient de se heurter quelque chose de propre.

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas dehors, sur le sable d'une lice de surcroît que l'on réfléchit à ce genre de choses. Ainsi se retire-t-il, seul, sans discours parasitaires ou êtres perturbateurs, comme après chaque lutte au cours de laquelle il a été vaincu, pour en méditer les leçons histoire de ne pas mourir imbécile. Il ne se rend pas compte de là où il se trouve que de nombreuses personnes à l'instar du vétéran Alandrin trouvent déjà une petite jubilation à l'écraser de leur mépris. Certainement parce que les vieux lions n'ont jamais prêté grande attention à la sournoiserie des jeunes moustiques.
_________________