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[RP] Le Grand Tournoi de Guyenne

Narcysse
Le sonneur a lancé le départ du premier duel et Narcysse a quitté sa place pour se mettre en première ligne. Il faut qu'elle soit au plus près, qu'elle observe, qu'elle prenne note et surtout, qu'elle oubli le prochain duel : le sien.
Il faut savoir que Narcysse ne s'est jamais battue. Jamais. Et là, elle flippe à mort, forcement.
Yorgos lui a parut gentil quand elle l'a croisé en taverne. Très gentil même. Trop? Possible.
Et si il l'avait usé de fausse gentillesse pour la mettre en confiance? Caresser dans le sens du poil pour tordre le cou en douceur, c'est une technique bien connu pour qui a déjà abattu de la volaille. C'est fourbe, certes, mais c'est efficace.
Narcysse regarde Nomi se prendre une volée et elle a juste envie de partir en courant. A court d'ongles à ronger, elle malmène nerveusement le bas de sa chemise. Le trouillomètre à dix mille, elle retourne vers son père, s'agrippant inconsciemment à son bras. Mais Nomi se relève et là c'est une effervescence de joie dans tout le corps de la brunette. Elle se lève d'un bond en hurlant des hourras avec la foule. Elle reprend le dessus et Narcysse reprend confiance. Mortymere est vaincu. Sans attendre que l'euphorie redescende en elle, elle se présente en bord de lice, prête à en découdre avec le grec.
Prête à en découdre? La jeunesse .... c'est inconscient des fois ... Non parce que Narcysse elle est taillée façon planche à pain. Pas du genre celle de mémé en chêne massif hein. Non, plutôt du genre préfabriqué suédois.
Mais elle est confiante. Il faut savoir qu'ils se sont dit qu'ils allaient pas se frapper trop fort. Parce que c'est juste pour rire à la base. Et les deux là, c'est juste une grosse blague.

Présentation, salutations et c'est parti.
Il se mettent en place, se tournent autour, se cherchent. Quelques feintes fusent entre eux. C'est amical et détendu.Mais il faut bien commencer un jour; Alors la brunette resserre ses petits doigts sur son bâton et assène le premier coup. Juste derrière le genoux du grec; Comme ça, pour rire. Mais le grec rigole un peu jaune ... Le retour - de bâton- ne se fait pas attendre et Narcysse a juste le temps d'effectuer une roulade au sol, souple et inattendue. Prise dans le mouvement, elle le fauche d'un pied et son manche s'écrase un peu fort sur la joue du brun.
Là, si vous regardez bien, elle a l'air super confuse. C'est qu'elle voulait pas vraiment lui faire mal et surtout, elle se dit qu'elle a un peu ouvert les hostilité là. Et ça, ça craint du boudin.
A peinele temps de se relever qu'elle pige pas trop ce qui lui arrive sur le coin de la tronche. Un vieux coup vicieux qui lui fracasse les côtes.
Monsieur Foote, vous êtes un salaud ! Quel scandale cet arbitrage, c'est invraisemblable ! Jamais vu un individu pareil, il devrait être en prison, pas dans une arène.
Et Narcysse est bien d'accord avec ça! Mais qu'est ce qui lui a prit de s'inscrire franchement?! Et ya eu personne pour lui dire que c'était n'importe quoi? Bin non ... Et là, elle sent qu'elle va en chier grave. D'un coup de coude lancé au pif elle réussi à se dépêtrer de son adversaire. Un genoux à terre, elle s’essuie la bouche du revers de sa manche et crache au sol un jolie flaque de sang. Elle lance un regard noir à Yorgos, histoire de le calmer un peu. Mais ce dernier est déjà reparti. Elle le voit juste charger puis plus rien. A ce moment là elle a du fermer les yeux pour mieux voir sa vie défiler et attendre que LA lumière arrive.


Que le combat cesse!

Ah quand même!

Une main l'aide à se relever et se yeux se ré ouvrent sur Yorgos, la désolitude dans le regard. Elle rassemble ce qui lui reste de force pour quitter l'arène sans trop geindre, avec la furieuse envie de le prendre en traite et lui arracher les yeux avec les dents.


"On f'ra genre" ... mon cul ... 'Foiré.


Quand elle aperçu son père cavaler jusqu'à elle, elle se redressa bien droite, le plus qu'elle pouvait, minant le "j'vais bien t'inquiètes" . Parce que bon, là elle a juste envie de se blottir dans ses bras et chialer comme une gosse qui se serait faite démonter à la sortie de l'école mais, entre nous, ça le ferait moyen ...
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Bannière et avatar by Cocotte, Atelier DECO.
Kheldar
Un autre duel qui lui tenait à coeur. Sa propre compagne, escrimeuse aguerrie allait affronter l'un de ses cadets de la COG. Une cadette pour être exact! Le duel promettait d'être intéressant, et la petite boule d'angoisse que ressentait à cet instant précis le Capitaine donnait à l’événement une ampleur particulière.


Que s’avancent Anaïs de Vandimion et Louiselle!

Eddard savait la rousse redoutable, mais il savait également qu'elle ne se battait plus régulièrement. Louiselle avait beau être un soldat, elle venait d'arriver au sein de la Compagnie d'Ordonnance de Guyenne et il ne savait encore rien de son potentiel. Et un adversaire dont on ne sait rien, doit être particulièrement prit au sérieux.

L'initiative fut à Anais qui hélas fut contrecarrée par une frappe habile de la part de la combattante adverse. Habile certes, mais la rousse en avait vu d'autres.

Elle le prouva d'ailleurs en faisant couler le sang de son adversaire après un second assaut fort bien orchestré. Suffisamment violent pour faire vaciller le commun des mortels, mais à nouveau la surprise fut totale tant la réplique fut cinglante.

Levant précipitamment le bras, il prononça l'arrêt des combats en voyant la rousse tomber.


Louiselle triomphe et accède au second tour!

Merde! Carrie! Et d'accourir auprès de sa rousse.
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Louiselle
Je me prépare psychologiquement à me faire latter la bouille. Voilà les propos qu’elle avait tenu l’heure avant le combat. Et si elle avait su, elle aurait fait une donation au Très Haut, mais elle n’avait pas prévu, l’inscription avait été précipitée et puis elle n’avait pas envie d’acheter la faveur de l’Eglise. Elle n’était pas baptisée alors cette forme de don, elle l’avait vu comme un soudoiement. Pas suicidaire pour autant, elle avait revêtu son armure de maille, quelques parties de plate et avait fait l’acquisition d’un superbe et onéreux casque lui protégeant nuque et gorge. Histoire que même dans la défaite, elle ne se retrouve pas brisée comme une pâte.

Elle s’était réjouie de la victoire de son frère d’arme. Pas qu’elle le connaisse plus que ça, mais dans la COG, elle les considérait tous comme des frères et des soeurs d’arme. Après tout, en mission, elle mettait sa vie entre leurs mains, et avait la leur dans les siennes. Même si jusque là les missions n’étaient pas tellement dangereuses.

Avant d’entrer sur le terrain, elle se balança d’un pied à l’autre : rester en mouvement pour évacuer la pression. Ne pas fuir, ne pas détourner le regard, garder ses distances, ne pas oublier de parer, de contre-attaquer. Observer, analyser son adversaire, trouver des failles, s’y engouffrer. Après une profonde inspiration, elle s’avança sur le terrain, salua respectueusement son adversaire.

Et la partie commença. Des coups, des esquives, des contre coup..

Elle vacille,elle saigne mais ne faibli pas. Elle a mal, elle croit, un peu, beaucoup. Vache beaucoup. Carensa est coriace. Faut oublier la douleur, ouvrir bien les yeux, bien placer les frappes. “Et si je la tuais ? Pense à rien. Et si elle me tuait ? Pense à rien. Focus le combat. J’entends le Lieutenant. Donne tout, qu’elle soit fière de toi.”

Le sang coule. Le souffle est court. L’adversaire est à terre. Irrémédiable envie de se laisser tomber au sol. Elle n’y croit pas. Elle a envie d’hurler, de sauter en l’air. Elle n’en revient pas. A l’intérieur c’est un feu d’artifice de joie et de bonheur où la souffrance est oubliée. A l’extérieur, c’est un visage éreinté, un nez qui saigne, une lèvre coupée, diverses ecchymoses... Le tout assaisonné d’un mélange de sueur et de poussière. Cependant, se dessine un rictus au coin de la lèvre, un faible sourire. Son premier vrai combat. Sa première victoire, petite dans le flot du tournoi, petite par rapport aux expériences des autres, mais grande pour elle-même.



[Plus tard, pour le combat d'Hadelize VS Miss]

Mentalement remise de ses émotions, elle rejoint les gradins afin d’encourager son Lieutenant. Elle n’est pas en grande forme, elle n’a qu’une envie c’est d’aller se foutre au lit avec une bouteille de wiskey, seulement, ce sera pour après. Après le combat qui doit clore cette première journée du tournoi. Elle grimace - lèvre abîmée oblige- lorsqu’elle se met à crier.

Courage LIEU-TE-NANT ! ON EST AVEC VOUS !!!

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Hadelize
Hadelize se concentre sur les combats qui se déroulent, ne voulant pas penser qu'après celui la, ce sera son tour.
C'est au Capitaine d'entrer sur le terrain, elle a mal pour lui pas complètement remis de sa mésaventure bordelaise.
Les coups fusent mais le combat est rapide.
Le colosse met à terre son adversaire rapidement.
La blonde applaudit, s'arrêtant quand elle entend
Damoiselle c'est à vous.

On lui ajuste le casque sur la tête et elle pénètre sur la lice. Son adversaire est là et lui semble bien imposante.
Hadelize fait une dernière prière et elles se jettent l'une sur l'autre.

La blonde réussit à faire tomber la Miss qui sans scrupule lui fout un coup pas très réglementaire.
Grognement
Cap pas réglo ça!

Pas de réaction de l'arbitre, Hadelize contrariée, fait tomber de nouveau son adversaire qui lui flanque un nouveau coup bas et finit par la faire atterrir au sol.

La hargne s'empare des deux adversaires, un coup dans la mâchoire, des vols planés, un coup bas que donne Hadelize et ça continue.

Le plus long combat de la journée histoire de faire veiller les bordelais.
Au bord de l'épuisement, le Lieutenant attend que son Capitaine arrête le combat.

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Kheldar
Son duel avait été éprouvant. Il était clair qu'entrer dans la lice face à un adversaire munit d'une épée après sa mésaventure face aux défenseurs de Bordeaux n'était pas ce que l'on pouvait appeler une idée lumineuse. Mais l'appel des combats était irrésistible et même avec un bras et une jambe en moins il aurait répondu présent.

Lame au clair il se présenta à son tour sur le sol de la lice, face à la tribune. Au début du combat, le colosse jeta son bouclier, trop encombrant dans son état et compromettant ses mouvements déjà limités.


Il lui fallait combattre avec sobriété, économiser ses mouvements pour pouvoir tenir un échange soutenu. Lors du premier assaut, Eddard recula, plaquant sa senestre d'où s'échappait un mince filet de sang contre sa poitrine. Rare était les fois où il ne versait pas le premier sang.


A son tour il se fendit, frappant d'estoc en tentant de percer le flanc adverse. le coup fut contré et la riposte entailla sa propre cuisse. Poussant un grognement de douleur, le colosse combla la distance les séparant, dévia la lame adverse, et frappa du pommeau... en plein de la tronche de Benjen pour le sonner. Faisant décrire un arc à son arme en poussant un ultime grognement, il termina le travail en lui frappant le bras gauche. Le craquement satisfaisant qui retentit acheva de convaincre l'arbitre remplaçant de prononcer l'arrêt des combats.

Eddard vainqueur! Il accède ainsi au second tour!


Un grognement accueillit l'annonce de sa victoire, et le colosse se détourna sobrement de la lice en traînant la patte.
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Alandrin
Et voilà, il était là, sur la lice, face à son adversaire. D'après le Capitaine, il allait avoir une belle opposition. Alandrin portait armure, casque, bouclier et épée. Agapito avait lourdement insisté et lui l'avait laissé faire.

Mais avant de s'avancer vers son adversaire, il retira son casque, laissa tomber son plastron et son bouclier et se retrouva juste en cotte de mailles. Là, il se sentait à l'aise pour un duel. C'est vrai quoi, il n'allait pas faire une bataille de masse, pas besoin de tout ce barda.

Les deux adversaires s'approchèrent l'un de l'autre. Sans attendre, Alandrin frappa fort de sa dextre, touchant violemment son adversaire. Sauf que celui-ci ne recula pas mais porta un coup en retour.

Saloperie de cotte de mailles qui ne descendait pas assez bas. Un coup au flanc et voilà qu'Alandrin sentait le liquide chaud et poisseux lui couler le long de la hanche. Ca commençait fort. Il se fendit pour une nouvelle attaque, freinée par une grande douleur lors du mouvement. Il avait bien touché Marc mais sans puissance. Un coup pour rien.

Alandrin recula alors et se mit en garde comme il put. La douleur lui fait baisser le bras un court instant et Marc attaqua de nouveau avec la même force, entaillant le bras droit d'Alandrin bien profondément. Le Vétéran se sentait doucement faiblir et il commençait à tituber.

Il se concentra alors sur ce que lui avait appris le vieux chez les mercenaires. Il inspira un grand coup, poussa un hurlement rageur et se jeta de toutes ses dernières forces sur Marc. Son épée décrivit un arc de cercle au niveau du torse de son adversaire et il porta un coup de taille de toutes ses forces. Lorsqu'il toucha, il ressentit le choc jusque dans l'épaule et dans sa chair meurtrie.

Marc venait de s'écrouler devant lui. Alandrin eut un sourire satisfait et tomba à genoux d'épuisement. Il dut attendre, comme son adversaire, que l'on vienne le sortir de la lice.


Quelques heures après son combat.

Non! Non, non, non et non Messire. Vous n'êtes sûrement pas en état de vous lever. Vous avez loupé les combats de vos frères d'armes de toute façon. Le Capitaine et le Cadet Louiselle ont gagné. Alors vous vous reposez!

Se levant péniblement, Alandrin enfila une chemise noire qu'il ne ferma qu'à moitié. Il n'arrivait pas à plus de toute façon. Il prit un long bâton censé l'aider à marcher le temps que la douleur passe mais qu'il ne devait normalement pas utiliser avant le lendemain.

Tu me fatigues Agapito mon ami. Le dernier combat du jour, je refuse de le manquer. Et tu sais très bien pourquoi. De plus Missanges est une amie aussi.

Malgré les grognements de son secrétaire, Alandrin se traîna jusqu'au bord de la lice. Il regarda attentivement le combat de Lize. Il durait beaucoup trop à son goût. Certes le Lieutenant était endurant, mais les risques de blessures graves venaient avec la durée des combats.

Lorsqu'enfin son adversaire s'écroula, Alandrin cria ses félicitations, en sueur sous l'effort qu'il faisait pour se tenir debout.


Bravo Lize! Superbe combat. Et une victoire de plus pour nos soldats.
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Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.
Thael
[Duel Nikita.novgorod - Thael]


C'était le moment. Thael devait combattre en lice, prouver au monde, et surtout à lui-même qu'il n'était pas encore foutu.
Son adversaire devait être une jeune demoiselle qui n'était pas rassurée, pensant manquer du talent nécessaire à l'affrontement à deux, mais le Normand savait bien dans ces moments, tout est une histoire d'opportunité, celle qui fera peser la balance d'un côté ou de l'autre, offrant la chance de victoire qu'il ne restait plus qu'à saisir.

Ainsi donc, simplement équipé d'un plastron de cuir, d'un casque et de son épée,, le Brun se présenta à la lice, pour y affronter son destin qui portait le nom de Nikita.

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Kheldar
[Un duel plus tôt]

Les duels s'enchainaient rapidement, aucune mort subite ou plaie gravissime n'était pour le moment à déplorer.

C'était au tour de... Ah! La blonde... tiens, et messire Thael de se rencontrer en tout bien tout honneur face à l'estrade.

Lorsqu'Eddard prononça le début du combat, la blonde attaquait déjà, frappant fort les défenses adverses et entaillant leur propriétaire vilainement. Pas un cadeau cette fille là... songea le colosse en plissant les yeux.


Le sieur trouva la force et le courage de répliquer pour marquer à son tour la peau blanche du petit fauve blond. Eddard manqua lâcher un rictus, mais le retint de justesse en se rappelant qu'un arbitre se devait d'être impartial.


Hélas pour lui, après quelques enchainements, Nikita frappa encore plus fort que lors de son premier assaut pour mettre fin à ce combat.


D'une voix atone, le colosse/arbitre annonça.

Nikita triomphe et accède au second tour!

Et d'envoyer quelqu'un vérifier si messire Thael avait besoin de soins.


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[Le Dernier duel de la première journée.]

Dernier duel donc, et non des moindres parce qu'il allait voir s'affronter l'un de ses lieutenants et Missanges.


Pour clôturer cette première journée du Tournoi de Guyenne, je demande à Hadelize et Missanges de s'avancer!

Ce duel fut le plus long de ce premier tour. Les deux femmes avaient fondu l'une sur l'autre dès les premiers instants du combat. Hadelize avait prit l'avantage, aussitôt contrée par un coup bas de la part de Missanges, coup bas qui énerva le lieutenant de la COG au point de la faire frapper encore plus fort. Mais pourtant Missanges tint bon et parvint même à réitérer son premier exploit, ajoutant à la frustration de la bordelaise.

Et les coups plurent de plus, tous plus violents les uns que les autres au point qu'Eddard se demanda comment elles arrivaient à encaisser une telle quantité de violence pour frapper encore plus fort la fois d'après.

Missanges marqua le lieutenant du bordelais d'une belle manière tandis qu'Hadelize inversa les rôles en usant d'un coup bas pour la déstabiliser.

Les deux femmes se relevaient, même épuisées, et lors du dernier assaut, alors qu'il croyait qu'Hadelize allait tomber, elle frappa une dernière fois son adversaire dans un prodigieux élan pour la faire chuter... et ne pas se relever.

Impressionné par leur prestation, et inquiet de les avoir vu tant de fois blessées, Eddard ordonna que l'on s'occupe d'elles avant même de prononcer l'arrêt des combats.


Hadelize triomphe et accède au second tour!!

Rien de tel qu'un combat de titans pour clôre en beauté cette première journée riche en émotions.

Messires et gentes dames, tonna le colosse après s'être assuré que les deux combattantes étaient prises en charge.

Ainsi se termine le premier tour du Tournoi de Guyenne! Dès demain vous verrez affichés les tirages pour le second tour!

Il n'allait pas laisser passer cette occasion de laisser partir tant de gens attroupés sans leur offrir quelque chose.

Faites couler la bières, ces gaillards sont assoiffés

Et sur son ordre, pas moins de quatre tonneau furent mit en perce pour offrir aux combattants et aux spectateurs de quoi se désaltérer en commentant ce premier tour.
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Yorgos
[Durant le deuxième duel de la journée]

Yorgos s’était rongé les sangs pendant tout le matche de Nomi. A la base il voulait qu’elle mange bien cher. Evidement voir la personne qu’il détestait se faire taper ça devait lui faire un bien fou. Mais oui. Fallait pour ça, pouvoir la détester vraiment et ne pas lui prêter son bouclier, par exemple. Il n’avait pas crié son nom une seule fois mais son cœur battait la chamade quand elle reprit du poil de la bête et c’est avec un putain de soulagement qu’il l’a vit debout à la fin du combat. Sauf que c’était le sien maintenant et que là, il chiait grave.

Il avait eu le plaisir de la rencontrer le matin même. Une Lablanche d’Alencourt, elle aussi. Il l’avait adoré d’emblée. Il avait été soulagé de voir qu’elle était quelqu’un de simple qui avait aussi peur que lui de monter en lice. Faut dire que le Yo, s’il se levait souvent pour provoquer quelqu’un se faisait mettre au sol tout aussi souvent par ce même quelqu’un. Il avait pas peur de se battre, jamais. Il savait tout simplement pas faire. C’est pourquoi ils avaient convenu d’y aller doucement. Certes devait y avoir un gagnant, mais tranquille quoi.

Etirement. Encore étirement. Faire le pro. Faire le show. Yorgos, le guerrier. Yorgos le duelliste. Les gradins étaient en furie. Peu importe que ce soit pour lui ou pour le vendeur de pains saucisses qui annonçait la prochaine fournée. Il fit un clin d’œil à Narcysse et empoigna son bâton. Oui, que son bâton. Croyez pas que No ce serait bouger les miches pour venir lui rendre hein. Non. Malaude lui avait montré quelques coups, mais s’il comptait pas les porter de plein fouet, ça ferait bon genre pour le public. Donc c’est paré qu’il fit quelques feintes.

Il ne s’attendait pas au fait qu’un coup de bâton dans le genou s’a fasse si irrémédiablement flancher le corps et c’est la maigre parade, trois secondes en retard qui lui sert plus ou moins d’attaque qui est esquivé par la souple Narcysse. Il va se faire défoncé. Et puis non il allait… manger un manche en pleine gueule. Oui mesdames et messieurs, dans la face, lui égratignant puis la joue gauche. A partir de là, le grec n’a pas compris grand-chose. Il a commencé à agiter le bâton vers le bruit de froufrou autour de lui. Il a touché et c’est fait toucher. Quand enfin il rouvrit les yeux il vit Narcysse à genoux. Elle lui lançait un regard noir. Il fit un pas pour s’excuser, mais se prit le pied dans le bâton et commença à débouler vers elle, il allait s’exploser la face. Et il allait se l’exploser sur elle. Bon, il réussit à reprendre contrôle. Pas totalement empoté non plus. Et c’est à ce moment-là…


Que le combat cesse !!

« Oh ! Lit fût qu'*ing* gode. » fut tout ce qu’il put penser en aidant Narcysse a se remettre sur pied. S’il était sacrément soulagé, elle… semblait bien moins jouasse. D’ailleurs elle ne s’attardait pas. Le laissant, nigaud, entendre son nom crier par la foule.

Attendez… il allait pas devoir affronter No, après, si ?
Lau
[Durant la première journée de duel]

Lau assista au défilé des combats aux côtés de Millie. Elle ne connaissait pas tous les adversaires. Elle reconnut cependant Alandrin, le porte parole, et bien entendu son amie Missanges qui affrontait l'ancienne porte parole en dernier combat. Elle ferma un oeil, puis les deux de temps à autre lorsqu'un coup s'abattait sur Missanges. Mais elle soupira soulager de voir que son amie tenait bon et administrait plusieurs coups à Hadelize. Lorsqu'elle crut que Miss allait gagner, son adversaire lui porta un coup qui la fit flancher. Elle zieuta son amie pour être sure qu'elle allait bien malgré tout, en attendant la fin officielle des combats. Elle se tourna vers Millie.

T'as vu ça un peu ? C'est violent quand même et dangereux ...
Millie.d.equalon
Elle regardait les adversaires s'affronter, ils ne faisaient pas semblant de se porter les coups.
Lau à ses côtés n'en menait pas large et s'inquiétait pour son amie Missanges, qu'elle même avait croisé lors de son voyage à Bordeaux. Une jeune dame fort sympathique d'ailleurs.
Elle quitta le combat des yeux pour lui répondre.


C'est tout aussi fort et violent que lorsqu'on a battu Fanchounet toutes les deux dans la même journée. Tu te souviens le mal qu'il avait eu à se remettre après ça ? Je l'entendais pester de la maison quand tu le soignais. Bien pour ça que je ne retournerais jamais là dedans.

Elle désigna à sa fille la lice d'un geste de la main en grimaçant légèrement.
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Benjen
    [La veille – Le dernier jour, avant le dernier jour de ma vie]

      -Alors ?
      -Lablanche d'Abancourt.
      -C’est qui ça ?
      -Eddard.
      -Oh merdeuh … Merdeuhmerdeuhmerd … Euh.


    Oui, c’est tout l’effet que ça m’a fait. J’ai la taille d’un petit pois et lui celle d’une carotte. Saisissez la différence de gabarit ? Je savais que j’allais morfler, peut-être même mourir ! L’Ours, ce n’est pas pour rien que Carrie le nomme ainsi. Oh punaise, quel idée de merde de s’être inscrit à ce tournoi à la con ! Merci la Blonde ! Bon c’est pas vraiment sa faute, c’est moi qui est dit oui … Mais quand même !

    [Le jour J – « LE » dernier jour de ma vie]

    J’ai profité comme il se doit de ma dernière nuit ! –Mais je n’en ferai pas l’étalage, les pervers, demi-tour !- Le matin venu, j’avais la boule au ventre mais j’ai tenté de ne rien en laissé paraître. J’ai passé une bonne partie de la journée à chercher des moyens de me défiler, ben quoi, j’ai pas envie de mourir si jeune ! J’ai encore tellement de chose à vivre, vous avez vu la taille de ses paluches ! Et son épée, la veille, quand j’y ai jeté un œil, j’aurai juré l’entendre ricaner d’un de ses ricanement diabolique sortit tout droit des enfers ! Non sérieux … Le Mexique ? C’est par où ?

    Bref, n’ayant rien trouvé ! Il a bien fallu que je me présente à la lice. J’arrivais juste à temps pour voir Carrie se vautrer –Oui, j’ai eu un sourire diabolique- et Niki’ s’en tirer sans trop de bobo ! Malheureusement ... J’étais certain d’en entendre parler pendant des semaines ! Ce n’était pas grave ! Un peu de pression en plus ou en moins …

    Arriva l’heure fatidique, on appela mon nom et celui d’Eddard. Je me présentais sur le sable de la lice, paré d’une chemise matelassée, d’un plastron de cuir, et au diable le heaume. Il me fallait voir d’où les coups viendraient et surtout, il me fallait bouger vite ! J’ai eu un mal de chien à empêcher mes genoux de jouer des castagnettes, mais le désire de conserver un semblant de dignité fut plus fort. Je crevais d’envie de lui demander d’y aller mollo, mais ça n'avait rien de très viril comme demande, et je n’avais vraiment pas besoin de ça en ce moment …

    Je relevais vivement ma lame lorsqu’il se délesta de son bouclier, m’avait fait peur le con ! Fronçant les sourcils et exhalant un grognement, je prenais mon courage à deux mains, et m’avançais, taillant de droite à gauche jusqu’à ce qu’une feinte me permis de lui entailler la poitrine. Mes lèvres s’étirèrent d’un sourire victorieux, ce n’était pas trop mal pour un bleu ! Pour le coup, la confiance me gagna et quand on prend la confiance, on devient soit super balèze, soit super insouciant … Réponse B. Je parviens à esquiver une attaque frontale, déviant la lame de l’Ours d’un coup de la mienne dans lequel je mis toute mes forces pour ensuite lui entailler la cuisse d’un revers. La vue du sang m’arracha un autre sourire, distraction qui causa en partie ma perte … Le colosse s’avança d’un pas, ou deux, tout s’est passé tellement vite que je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait ! J’ai d’abord vu un pommeau se diriger vers ma trogne, et j’ai ressenti une immense douleur au niveau du visage. Même pas j’ai eu le temps de souffler qu’un « Crac ! » retentissait et que mon bras gauche m’élançait comme jamais !

      -HMPF ! P’tain !


    Je lâchais mon épée et tombais à genoux, ma main droite se portant au secours de mon bras gauche pour le soutenir, une douleur lancinante faisant des allers-retours dans tout mon bras, genre tour de montagne russe qui n'en fini pas. S’en était fini du tournoi pour moi … Direction, le médicastre ! J’avais au moins la satisfaction d’en être sortit vivant !

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Lau
Lau ne put s'empêcher de sourire à l'évocation du nom de son mari, enfin ... ex-mari. Et elle repensa à ce moment où ils avaient combattu en lice, et surtout l'après, quand elle l'avait soigné et qu'elle s'était rendu compte à quel point il pouvait être douillet derrière son armure et ses gros muscles. Sa nostalgie l'emporta quelques secondes puis elle se concentra à nouveau sur le présent.

Oui oui je me souviens très bien. Moi non plus je n'ai pas envie de retourner la dedans, et j'ai du mal à comprendre quel plaisir cela peut procurer mais bon ... Chacun ses loisirs.

Bon, tu veux une bière ? Il fait soif je trouve !


Elle lui sourit et l’entraîna avec elle vers les fûts de bières.
Missanges
[Combat 09 mars 1464 : 22:00:00.]

Pour clôturer cette première journée du Tournoi de Guyenne, je demande à Hadelize et Missanges de s'avancer!

Il est un proverbe qui dit "quand il faut y aller, il faut y aller"…

Sous l’annonce de mon nom, j’avance enfin je crois avancer. Saleté de cuirasse elle m’empêche de respirer je suis esquichée comme un vulgaire saucisson m’enfin faut faire bonne impression ! Je souris saluant mes fans où du moins je crois en avoir, le bras haut, la main levée, les doigts alignés, je fais une rotation très lente de mon poignet. C’est souvent royal ce geste là !


[ La lice ! ]

Oh p’tain c’est impressionnant, le sol semble soudain se déplacer. Les fans deviennent de plus en plus petits, j’étais sûre qu’une bouteille de whisky de bon matin n’était pas une bonne idée m’enfin c’est fait. Une voix dans ma tête me murmure ‘Miss tu as été sergent des Leons montre comment tu cognes, Bats-toi ! Serre les poings et bats-toi.’ Une adrénaline semble prendre possession de mon corps, je peux ressentir le mouvement tumultueux de mon cœur, le son de ses battements dans mes oreilles soudain c’est un autre bruit qui fuse je suis fauchée comme un épi de blé en plein vol, mon adversaire est devant moi venant de réaliser le geste parfait, et moi je touche la poussière !

Une sensation vibrante pénètre mon être tandis qu’une mélodie imaginaire joue quelques notes,
Le nez dans la lice, c’est la faute à Hadelize
Le cul par terre, c’est la faute… C’est la faute. Je me relève d’un bond me dirigeant vers l’arbitre hurlant


Ohhhhhhhh L’arbitre c’est coup bas ça j’ai été surprise

L’arbitre sourit et d’un geste de main dirige son pouce tendu vers le bas.

Tout d’un coup par ce geste je comprends, nous ne sommes pas là pour nous amuser, je suis dans la fosse aux lions. Je me dresse de tout mon être tremblant nerveusement et sous les yeux de l’arbitre je porte à mon tour un coup. La garde du Faucon est imparable à mon adversaire.

Aussitôt la foule hurle. Quel scandale cet arbitrage, c'est invraisemblable ! Jamais vu un individu pareil, il devrait être en prison, pas dans une arène, quel salaud !

Mais l’adversaire réitère son premier geste et de nouveau ce fut le geste parfait !


Je refis la même parade en criant, la garde du Faucon, parade du breton !
Sûr que cela allait plaire à Hoel ça !! Mais Hadelize était chaude comme un mouton enragé. Le coup fut si fort que mes poumons se vidèrent d’un coup me projetant au sol. Je restais étendue pendant un instant reprenant mon souffle une force sembla me soulever et ce fut à mon tour d’exécuter le geste parfait !

La bataille dura…Dura une éternité, chacune ne voulant perdre, chacune voulant gagner.


Le noir m’enveloppa soudainement, étendue au sol mon esprit partit vers la mer, le sable chaud, je pouvais toucher ces grains. Je laissais ainsi mon esprit dériver m’efforçant d’imaginer où je pouvais être. Au paradis solaire certainement, j’allais voir les beaux apollons que racontent les légendes lorsqu’on arrive en ces lieux.
Soudain, j’étais impatiente d’ouvrir mes yeux sur ses corps de rêves mais ces satanées paupières étaient lourdes. Je sentis une brulure, mes joues étaient en feu, j’étais en enfer…
J’ouvris vivement mes iris pour voir la tête de Josep me foutant des claques !


Oh Josep tu crois que je n’en ai pas pris assez !

Miss tu as perdue la partie !

Pff ! C’est la faute à Aristote sûr où à cause de ta tente…


Je parvins à sourire tout en me tenant les côtes. J’allais me redresser lorsque je vis venir les secours. Humm le paradis sur terre existe finalement j’esquissais un p’tit sourire restant au sol en amplifiant mes gémissants de douleur. Autant se faire chouchouter hein !!

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Hadelize
Prête à défaillir, la blonde n'en a conscience, elle ne pense qu'à gagner, se sent vivante malgré son corps qui l'abandonne.
Elle entend des encouragements, des voix qui sont un baume, sa garnison!

Quelqu'un qui veut s'occuper d'elle, l'aider.
Elle maugrée:

On est pas des boursemolles à la COG.
Pousse toi Coquebert.
Mourir plutôt qu'abandonner!


Elle essaie tant bien que mal de se relever quand enfin la fin du combat est annoncé. Sa victoire?
Elle n'y croyait plus.

Cette fois se laissant entourer, porter sous sa tente, elle a une pensée pour son admirable adversaire et dans un souffle à ses gens

Dites à Missanges qu'elle n'a pas démérité, que... Quand on sera... Remise, faut qu'on vide un tonneau de Bordeaux ensemble.
Un peu un trou noir pour la Blonde pendant quelques longues minutes avant de reprendre conscience.
J'ai gagné?? Elle ne saute pas de joie, bouger est une torture mais le sourire qu'elle esquisse est parlant.
La preuve que notre armée a les meilleurs éléments, on l'a donnée!
Inquiète de nouveau pour son adversaire, Missanges... Elle va bien, dites? Puis pour elle, Berthe, la potion verte... Vi celle-ci... Tartine m'en!
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