Edonice
Edonice sourit du réconfort de son oncle. Auprès de lui, elle retrouvait presque un père. Comme il lui remontait la couverture sur elle, la petite profia de ce geste de l'adulte penché sur elle pour lui déposer un baiser sur la joue. Lui au moins, elle savait qu'il ne repoussait pas ses marques d'affections.
L'attention de l'enfant se reporta alors sur sa tante. Comme de coutume son visage n'esxprimait guère la joie même s'ils avaient rejoint ses amis. Elle, elle criairait de bonheur de retrouver son amie Eléonore dont sa tante l'avait séparée.
On la présentait et Félina donne le nom de ses parents comme si la femme pouvait la connaître. La quête de l'enfant commencerait-elle à toucher à sa fin ?
Edonice avait gardé un secret dans le fond de son coeur. Toutes les leçons de son oncle et de sa tante commençaient à porter leur fruit. La petite n'avait pas perdu l'espoir de retrouver ses parents et elle savait quelque chose que sa tante ignorait surement. Sa mère était née en Flandres et Edonice connaiçait un nom : celui du curé qui avait baptisé sa mère et qui aurait dû la faire entrer elle aussi dans la communauté d'Aristote.
L'enfant regarda la femme d'un peu plus près. D'une certaine manière, elle ressemblait à sa mère. Elle était blonde avec des yeux bleus. Edonice touchait à son but. Il lui fallait trouver une église, même si elle ignorait ce que c'était. Puis elle devait trouver un curé, peut-être encore en vie, du nom de Brutor ou Burmor, enfin quelque chose comme ça. Et, s'il était en vie, avec espoir il aurait des nouvelles de sa mère ou de sa famille.
Edonice regarda alors l'amie de sa tante avec tendresse et se décida à la gentillesse avec cette dame.
"Bonzour m'dame."
La petite se laissa tomber au bas du cheval.
"Ze suis Edonice, fille d'mon papa et d'ma maman. T'es une amie d'tata ?"
L'enfant fit alors une révérence gracieuse comme son amie Eléonore le lui avait appris. En se relevant, elle sourit au soldat.
"Bonzour à toi aussi, sieur."
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L'attention de l'enfant se reporta alors sur sa tante. Comme de coutume son visage n'esxprimait guère la joie même s'ils avaient rejoint ses amis. Elle, elle criairait de bonheur de retrouver son amie Eléonore dont sa tante l'avait séparée.
On la présentait et Félina donne le nom de ses parents comme si la femme pouvait la connaître. La quête de l'enfant commencerait-elle à toucher à sa fin ?
Edonice avait gardé un secret dans le fond de son coeur. Toutes les leçons de son oncle et de sa tante commençaient à porter leur fruit. La petite n'avait pas perdu l'espoir de retrouver ses parents et elle savait quelque chose que sa tante ignorait surement. Sa mère était née en Flandres et Edonice connaiçait un nom : celui du curé qui avait baptisé sa mère et qui aurait dû la faire entrer elle aussi dans la communauté d'Aristote.
L'enfant regarda la femme d'un peu plus près. D'une certaine manière, elle ressemblait à sa mère. Elle était blonde avec des yeux bleus. Edonice touchait à son but. Il lui fallait trouver une église, même si elle ignorait ce que c'était. Puis elle devait trouver un curé, peut-être encore en vie, du nom de Brutor ou Burmor, enfin quelque chose comme ça. Et, s'il était en vie, avec espoir il aurait des nouvelles de sa mère ou de sa famille.
Edonice regarda alors l'amie de sa tante avec tendresse et se décida à la gentillesse avec cette dame.
"Bonzour m'dame."
La petite se laissa tomber au bas du cheval.
"Ze suis Edonice, fille d'mon papa et d'ma maman. T'es une amie d'tata ?"
L'enfant fit alors une révérence gracieuse comme son amie Eléonore le lui avait appris. En se relevant, elle sourit au soldat.
"Bonzour à toi aussi, sieur."
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