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[RP] Le Grand Bal de la COG

Xalta
Bal ... un bal, le dernier auquel elle avait participé... était celui pour la fête de fin d'année. Son cousin , le capitaine de la COG, lui avait proposé d'être sa cavalière, elle avait naturellement accepté. Après quelques heures au sein du conseil ducal, puis une longue pause détente dans un baquet d'eau fumante, puis une longue préparation pour natter, coiffer ses cheveux pour les maintenir dans une coiffe. Il fut temps d'endosser une robe au tissu épais au vert chatoyant et à l'hermine blanche. Quelques essayages de gant pour trouver ceux qui compléteraient sa tenue et surtout qui joueraient leur rôle celui de soustraire à la vue des autres la laideur qui était leur depuis l'incendie qui avait ravagé une partie du palais ducal orléanais. Une robe qui avait été cousue par Elisel. Elle était une amatrice du travail de cette dernière et même admirative.

C'est à pied mais accompagnée qu'elle gagna la place centrale de la capitale. Place fort bien décorée, préparée pour l'occasion. Un bal en plein air, elle avait eu quelques réticences au départ, mais on lui avait rapporté que tout avait été fait pour que l'ambiance soit réchauffée. En sortant, elle leva le nez vers le ciel et adressa une courte prière pour que la pluie, vent et même neige ne viennent gâcher cette fête. Le chemin fut rapidement effectué. Elle aperçut très vite la haute silhouette du Lablanche, un sourire étira alors ses lèvres et le constat fut fait: il était indéniablement un bel homme au charme qui l'avait séduite et qui l'avait menée, il y a quelques temps de cela sur des chemins qui auraient fait hurler plus d'une bonne âme.

Elle se rapprocha rapidement du géant, elle espérait que sa tenue lui plairait. Comme toutes les femmes, elle avait soupiré après le vide de sa garde-robe qui pourtant débordait.

Bonjour capitaine.
Très belle place .



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blason à venir
Kheldar
La belle ne se fit pas attendre plus que de raison, contrairement aux prévisions de Brun. Peut être était ce parce qu'elle ressentait le besoin d'être ponctuelle depuis qu'elle était la plus haute autorité de la province? Lui qui jubilait presque à l'idée de réprimander sa cousine sur son très probable retard était quelque peu désappointé pour le coup. La déception ne dura qu'une fraction de seconde, car lorsque la Duchesse arriva à sa hauteur, il pu constater à quel point c'était le cavalier, et non la cavalière qui était le plus chanceux des deux.

Bonsoir Votre Grâce, fit le Capitaine en hochant la tête d'un air appréciateur avant de se rappeler qu'en cette occasion il pouvait au moins respecter un minimum de protocole et de bienséance.

Bien évidemment il n'allait pas rester sérieux longtemps, c'était un Bal et non une cérémonie protocolaire. Se fendant d'une révérence volontairement exagérée assortie d'un sourire en coin, Eddard prit la main de sa bien aimée cousine pour y apposer ses lèvres.

Moi qui comptais faire un classement des plus belles femmes de la soirée, je dois déjà remettre le prix avant même que les invités n'arrivent...

Et ce vaurien de faux jeton n'ironisait pas en plus! Il le pensait vraiment le bougre. L'espace d'un instant il se prit même à regretter. Regretter leur liaison passée où ils n'avaient prit que le meilleur l'un de l'autre sans s'enfermer dans quoi que ce soit qui aurait pu les faire souffrir. Cette époque était révolue et chacun avait refait sa vie, mais il n'oubliait pas, et y pensait encore parfois.
Loin de mettre à mal les liens familiaux, cette histoire les avaient rendu plus complices qu'il ne l'était avec n'importe quel autre membre de sa famille. En sommes, il n'y avait rien regretter.


Eddard plongea son regard gris légèrement adouci dans celui de sa cousine, puis ajouta

Me ferez vous l'honneur d'accueillir les invités à mes côtés? J'ai demandé à ce que les brasiers soient allumés, vous n'aurez pas froid longtemps.

Quelques secondes plus tard, les flammes s’élevèrent enfin de la dizaine de braseros qui entouraient la piste prévue pour le bal, et les deux brasiers qui encadraient l'entrée de la Grande place firent leur office.
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Sancte



[À l'aube d'un nouveau bastringue]

Comment ne pas avoir le sentiment qu'en organisant un bal, la Compagnie d'Ordonnance de Guyenne met la charrue avant les bœufs ? A-t-on récemment remporté une victoire militaire décisive qui justifierait pareille festivité ? Autrefois, seul le mépris l'aurait emporté face à pareil événement. Ce soir, il se trouve combiné à un sentiment de curiosité, même s'il ne se fait pas d'illusion quant à l'idée qu'une fois encore il se trouvera en divorce avec l'environnement de son époque. Car le plaisir n'est qu'un droit que lorsque l'on a traité ce qui était dangereux et il ne pouvait s'empêcher d'accroire qu'une Compagnie d'Ordonnance qui se livrait à un bal sans raison particulière se vouait à être une Compagnie déjetée ou de bizuts. À moins que l'objectif avoué soit d'en faire une foire aux garçons célibataires. Seul point positif pour l'heure : cela lui fournit une première occasion d'arborer son casque d'apparat. Maigre compensation, certes. Mais c'est toujours cela de pris.
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Arthur_demias
Elle n’était pas encore là !

En fait, j’arrivais parmi les premiers. Fait rare !

Eddar était à l’entrée de la place, presque méconnaissable dans sa tenue élégante, et à qui l’avait vu dans l’après midi, et le revoyait à présent, pour peu qu’il fut observateur, remarquerait que même quelques poils rebelles avait été soigneusement coupés dans sa barbe qui en imposait..

A ses cotés, la Duchesse de Guyenne en personne, magnifique dans une tenue très seyante, allongeant sa silhouette, la faisant paraitre plus grande qu'elle ne l'était en réalité, complétait le comité d’accueil. Dans l’ombre, non loin, un colosse en casque semblait faire la sentinelle, ce qui serait surprenant, car au vu de la stature taillée en V, j’eus l’intuition qu’il s’agissait de Son Altesse Iohannes , et je doutais qu’il fut assigné à la sécurité de la place et la quiétude de la soirée ..

Je me retournais pour regarder si la damoiselle de l’après midi n’arrivait pas, mais non, elle n’était pas en vue encore, et j’espérai qu’elle ne m’avait pas vu, sale, balais en main dans l’après midi, barbouillé et noir de poussière..Pas de quoi faire bonne figure et attirer l’œil..
Je ne savais pas qui était la brunette, et je n’osais pas demander à Eddar qui avait conversé avec elle durent les préparations.. La jeune fille, très entreprenante avait commandé adroitement la pose des banderoles, et sa façon de faire m’avait amusé..Une jeune fille qui sait faire, ou en l’occurrence, défaire des nœuds marins, ça ne laissait pas indifférent un capitaine de bateau, d’autant qu’elle était mignonne, en plus !
Donc, rien que pour elle, en fait, j’avais soigné particulièrement mon aspect pour ce bal.. Car au départ, j’avais proposé mon aide sans réel intérêt pour cette fête, étant seul. Mais là, je voulais assurer et me donner une chance de faire connaissance avec la jeune fille qui m’avait intrigué, et ça passait par une mise soignée.
De bleu et de blanc vêtu, j’avais relégué mon bandana pour faire natter de frais mon épaisse et longue tignasse, dont les nattes serrées couvraient mes omoplates. Cela me dégageait le visage et mettait en valeur mes grand yeux gris..
Pas assuré de pouvoir réellement aborder la damoiselle au courent de la fête, j’allais vers le Capitaine et sa cavalière pour les saluer :

Votre grâce Exaltation, Capitaine Eddar, mes hommages

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Seigneur de Soubran
Cheyen
A particulièrement soigné sa tenue, sa robe est sobre mais élégante, toute sa fantaisie s'est appliquée dans ses 10 jupons qui dépassent légèrement, elle les a fait confectionner spécialement pour ce bal dans des tissus aériens aux couleurs de l'arc en ciel, quand elle dansera ils virevolteront autour d'elle, elle a eu beaucoup de mal à persuader son bébé manchot de rester avec sa Mamoune, il a poussé quelques piaillements courroucés lors de son départ, certes il aurait pu être une attraction avec sa façon de danser mais sa place n’est pas dans une salle de bal

Elle apprécie l’organisation et le faste de ces festivités, salue quelques personnes qu’elle connait, en particulier Messire Kheldar qui l’a invitée, se dirige vers sa jumelle qui est déjà là, toujours radieuse, son sourire dériderait le plus renfrogné.

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Jeroen
La route entre Carignan et Bordeaux était des plus courte, et devenu quotidienne pour le Lorrain, depuis son retour en Guyenne, et plus encore depuis qu’il siégeait à nouveau au conseil Ducal.

L’idée d’un bal à la COG, dont il avait d’ailleurs longtemps fait parti et occupé presque toute les fonctions, avait été une excellente idée, et il n’avait pas eu besoin de beaucoup convaincre sa rousse d’y participer, elle avait insisté pour qu’ils y aillent.

Le carrosse était arrivé près de la place, on ouvrit la porte et le Vicomte sortie le premier, tendant le bras à sa rousse pour l’aider a venir. Il arborait sa nouvelle tenu, fraichement offerte par la rousse pour noël, et qui lui allait à ravir.

Bon oui, le chapeau était presque de trop, il était plus habitué au casque voir au bandeau, mais là, avec la tenu, il faisait bon accessoire, et allait parfaitement avec sa tenu et la couleur bleu ciel des vêtements.




Il avançait avec Dotyy à son bras maintenant vers l’entré de la place, là ou se tenait le Capitaine et la Duchesse d’ailleur, et s’inclina devant eux.

Capitaine, votre Grasce.

J’espère que la soirée vous sera agréable.


Puis apercevant d’autres convives, il les salua d’un signe de tête. Il y’avait déjà un peu de monde, encouragement, la fête serait sans doute une belle réussite.
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Alandrin
Alandrin était prêt. Cette soirée était particulière. Il avait commencé par râler autant qu'il le pouvait sur le caractère obligatoire puis, petit à petit, l'impatience l'avait gagné. Il aurait ce soir la chance de danser avec deux superbes femmes. Enfin au moins une. L'autre, cela dépendait de l'homme avec qui elle partageait sa vie.

Il arriva sur la place, vêtu de sa nouvelle tenue et l'épée reçue en cadeau de la part de son suzerain, aux armes de sa nouvelle terre. Il se devait de faire honneur à ses partenaires de danse et à son nouveau rang. Il renvoya son animal de compagnie au logis, pour qu'il le garde.




Il pénétra sur la place. L'endroit était très bien décoré. Ne manquaient plus que les musiciens. Il s'approcha du Capitaine, en compagnie de la Duchesse, alors qu'il dirigeait les dernières mises en place pour le saluer.

Bonsoir Capitaine. Cadet Alandrin, de Bordeaux. Je ne vous dérange pas plus longtemps, je voulais juste vous saluer. Votre Grâce, je suis enchanté de vous revoir. Vous êtes merveilleuse, comme toujours.

Il continua d'avancer et arrivant près de Cheyen.

Bonsoir Cheyen. Ravi de vous revoir. Vous êtes resplendissante, y a-t-il une raison à cela? Pardonnez-moi, je dois aller saluer mon suzerain.

Il lui fit un petit sourire taquin et se dirigea vers Jeoren et Dotyy. Il salua respectueusement le couple.

Bonsoir Vicomte, Dame Dotyy. C'est un plaisir de vous voir ici. J'espère que vous passerez une belle soirée.

Alandrin regarda autour de lui. Elle n'était pas encore arrivée mais elle avait envoyé de ses gens pour aider à l'installation. Il se sentait un peu nerveux. Toutes ces mondanités ne lui plaisaient pas, mais un ordre est un ordre. Et puis il allait passer de bon moments quand même, après lesquels il se retirerait sans doute.
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Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.
Kronembourg
« Danser, c’est comme parler en silence. C’est dire plein de choses sans dire un mot. »
Yuri Buenaventura


Il n'avait pas besoin de fournir de gros efforts de mémoire pour se souvenir que la dernière fois qu'il l'avait emmené danser, c'était dans l'un de ces bistrots malfamés qui jonchent port de Bordeaux. Au milieu des dockers éreintés et souvent railleurs le Duc et son infirme Vicomtesse avaient fait sensation ; il avait suffit d'une planche de bois sur quelques roulettes, trois colosses faisant office de garde du corps pour éloigner les mains baladeuses, un rien de musique dans leurs regards, et une toute petite magie avait pris vie. Jamais il n'oublierait cette soirée issue de ces moments qu'ils ne partageaient qu'à deux. Ni la nuit qui avait suivi.
Aujourd'hui, l'état d'esprit était différent. D'abord parce que David peinait à saisir l'intérêt d'un bal militaire qui ne célébrait aucune victoire, ensuite parce qu'il exécrait ces réunions semi mondaines sans réel objectif que celui de paraître. Pour lui, il s'agirait de faire sobre. L'uniforme strict et austère des officiers de la Prévôté de Paris ferait très bien l'affaire.

A son bras, la même partenaire que celle qu'il avait entraîné autrefois dans le bistrot miteux. Pas question pour lui d'épouser la notion de Cavalière qui là encore mettait en avant la notion du Paraître ; s'il accompagnait Divine, c'était dans une pleine complicité assortie de l'envie de l'emmener danser encore, sans planche de bois cette fois, au risque que tous les deux y perdent en élégance.
Mais David était bon danseur. Il avait même appris l'art du branle durant son séjour en Provence et espérait donc bien branler avec elle, fut-ce en béquille.


Alors, vous sentez-vous prête ?

Après un salut vers chaque regard croisé, c'est avec une paisible curiosité qu'il attendit que les réjouissances commencent.
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Dotyy
Dotyy avait rejoint Jeroen a Carignan quelques heures avant que le bal débute. Elle avait passé un peu de temps avec lui, profitant de sa présence. Entre ses gardes, sa peinture, sa fille, ses études, ses vignes plus le travail de Jeroen chez les Dragons et au conseil ils avaient peu de temps vraiment seul à seul. Heureusement la semaine qui suivrait, elle serait plus libre et ils pourraient partir un peu tous les deux. Jeroen voulait lui faire découvrir les villes qu'elle ne connaissait pas encore en Guyenne et passer un peu de temps que tous les deux et cela la remplissait de joie malgré la tristesse dans son cœur.

Elle aurait bien passé la soirée qu'avec lui, devant un bon feu de cheminée, un bon verre de vin à la main et blottit dans ses bras mais le devoir les appeler... Enfin c'était aussi un plaisir que d'aller à se bal. Elle allait enfin pouvoir danser avec lui. Une nouvelle expérience qui faisait battre la chamade a son cœur rien quand il pensant. Elle l'avait donc quitté un peu, à regret, pour aller se préparer. Elle connaissait la tenue qu'il allait porter vue qu'elle lui avait offert à Noël. Cette tenue lui allait à ravir et la couleur changer de celle qu'il portait d'habitude. Lui par contre aurait la surprise quand elle le rejoindrait pour aller au bal. Elle aimait lui faire la surprise de ses tenues.

Elle passa un long moment dans un bon bain bien chaud, puis elle dû se résoudre à en sortir pour être prête à l'heure. Pour une fois, elle n’avait pas mis des heures et des heures pour choisir sa robe. Dès que le mot bal, en plus sur la grande place en plaine air, avait était dit que une de ses robes avait surgie dans son esprit. Elle serait parfaite et la couleur changerait aussi de celle qu'elle arborait d'habitude. Elle l'enfila avec l'aide de sa femme de chambre puis elle alla s'installer devant sa coiffeuse et laissa celle-ci la coiffer. Elle coiffa avec soin ses cheveux avant de les enfermer dans un filet. Elle laissa quelques mèches de devant sortir pour adoucir son visage. Dotyy la remercia pour son travail toujours aussi parfait et elle alla rejoindre Jeroen.

Le trajet jusqu'à Bordeaux fut rapide, il y avait pas beaucoup de distance entre le domaine de Jeroen et Bordeaux. Pendant tout le trajet elle dévora Jeroen des yeux, se demandant même un instant s’ils ne pourraient pas faire une petite pose... Mais là, ils risquaient vraiment d'arriver en retard. Elle resta donc sage. Elle prit le bras que Jeroen lui tendait pour sortir du carrosse. Elle s'arrêta un instant pour admirer de loin la place qui était tout illuminé. Les petits buchés étaient allumé et donner déjà de la chaleur a cette soirée sans parler des lanternes que Narcysse avait accrochées. Celle-ci lui donner un effet romantique tout comme la rousse l'avait imaginé.

Elle était tellement absorbée par cela qu'elle se rendit compte qu'elle était devant deux personnes au moment où Jeroen parla. Elle sursauta légèrement et se reprit avant de les saluer.



Bonsoir Eddard, la place est magnifique tout comme votre tenu. Puis se tournant vers Xalta.
Bonsoir Xalta. Votre cousin a fait un travail formidable. Décidément c'est un homme plein de surprise.


Elle leur sourit et salua certaines personnes de la tête puis alla rejoindre Cheyen et Sysley.

Bonsoir vous deux. Vous êtes magnifique. Je sens que ce bal va être magnifique.

Puis Alandrin fit son apparition. Dotyy le regarda et resta quelques secondes la bouche ouverte avant de la refermer. Il était... Waouuuu... Il avait dit qu'il avait fait des frais pour cette occasion et c'était vrai.

Bonsoir Alandrin, c'est un plaisir pour moi aussi de vous y voir. Vous êtes... Métamorphosé. Cette tenue vous va à ravir.

Elle sourit quand elle le vit chercher du regard une personne. Elle s’approcha un peu plus de lui, lâchant le bras de Jeroen et lui dit tout bas.

Elle va arriver et vous passerez vous aussi une belle soirée.

Puis elle se tourna vers son homme qu'elle trouver incroyablement beau dans cette tenue. Elle lui sourit, glissa sa main dans la sienne avant de lui voler un baiser et de lui murmurer à l'oreille.

Humm vous êtes... A croquer... si je n’avais pas autant envie de danser avec vous... Nous serions déjà ailleurs....


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Mortymere
Diantre..... un bal..... Plusieurs donzelles m'en avaient parlé. Je me demandais bien à quoi ça ressemblait un bal. Des donzelles il y en avait tout un vivier à Bordeaux et pas toujours des plus gentilles.
Certaines avaient le jugement rapide et m'avaient un peu pris de haut. Je me disais qu'il fallait être un peu maso pour y aller. Une crevette dans un filet de crables ça c'est sûr.
Disons donc que j'y allais par solidarité masculine et aussi par curiosité héhéhé, surtout que le bal était organisé par l'armée et ça l'armée, enfin les armes je connaissais.
A mon arrivée, j'eus un petit moment de recul. Arf......je ne m'attendais pas à ça mais je n'étais pas homme à battre en retraite aussi rapidement. Et puis il y en avait d'autres, des hommes.
Axelle
La gitane avait beau être danseuse, les bals n'étaient pas un passe-temps dont elle raffolait. Bien au contraire, elle les fuyait. Trop de monde, de gloussements, d'étalage de parures, de soies, de pierres et surtout d'œillades énamourées.
Si l'on ajoutait à cela un ventre qui refusait de dégonfler pour libérer la petite chose qui y pionçait, peu pressé de montrer le bout de son nez bâtard, jamais elle n'aurait dû ramener sa fraise, et encore moins sans qu'un pli contrarié ne lui barre la trogne.

Et pourtant, elle était là, joliment sereine et désinvolte, une robe de velours grenat resserré sous les seins pour laisser la part belle au paresseux marmot et les boucles brunes, attachées à la va vite d'un lacet d'or, se faisant la malle sur le bord de ses joues et dans sa nuque. Elle était là. Pour une raison fort simple. Ne pas faire grogner le Colosse. Enfin, pour lui faire plaisir surtout, elle le lui devait bien, même si jamais elle ne lui avouerait. Quoiqu'il devait bien se douter que son implication à la Prévôté de Paris la réjouissait. Et ce fut d'ailleurs Ornon, impeccable dans son uniforme de Chevalier du Guet qui lui tira un large sourire. Sourire qui s'élargit encore devant le casque d'apparat de Clichy.

Tranquillement adossée à un arbre, un peu à l’écart, elle observait la ronde des tenues, et salua d'un signe de tête complice l'organisateur et sa rousse cousine.

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Hadelize
Une voiture aux armoiries entremêlées de Pouylehaut et de Touffailles, s''arrête aux abords de la place. Une damoiselle fort bien vêtue en descend. De sa démarche chaloupée qui se remarque malgré la traîne de la robe


Le Capitaine et la Duchesse qui accueille: elle fait une révérence dans la plus pure forme,
Duchesse.
Eddard! Tout semble parfait.

Pas de grade pendant cette soirée, il a dit.
Quelques pas encore, et elle aperçoit des personnes qu'elles aiment. C'est sa suzeraine qu'elle rejoint en premier saluant au passage Dotty fort élégante a qui elle glisse
Votre robe est ravissante, et le Vicomte de Castelnau-Montratier. Elle aperçoit un homme sous un casque puis le Monseigneur Kronembourg qu'elle salut de la tête.
Il lui semble reconnaître une silhouette qui s'éloigne alors qu'elle fait la révérence devant la Vicomtesse de Neyrac, saluant Cheyen d'un large sourire.


Hmm tout semble parfait pour qu'o
n s'amuse. Mais où est donc Hec ?
Parti chercher quelques rafraîchissements?

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Kristouly
Elle était fatiguée! Six mandats à la mairie de Marmande l'avaient épuisée aussi bien moralement que physiquement car maintenir à flot un marché dans une ville où les habitants sont sans cesses en balade et en oublient d'exploiter champs et échoppes c'est assez désarmant mais elle avait aimé le défi c'est pourquoi elle avait enchaîné les mandats.
C'était tout de même avec grand plaisir qu'elle avait cédée la place à son amie Arseline qui en avait exprimé le désir. Elle en était ravie car elle était un bon maire!

Pendant ces six mois de stress elle avait accumulée une fatigue générale qui, ajoutée à des déceptions amoureuses successives avaient anéanti sa volonté et l'envie de continuer à se nourrir juste pour avoir la force de guetter sur le marché le moindre sac de blé qui lui donnerai l'occasion de grimper comme une folle jusqu'à son moulin...le seul endroit où elle arrivait encore à trouver un peu de paix et de raison d'exister, mais encore fallait-il avoir du blé à moudre et cela demeurait difficile toujours à cause de l'absence des gens dans leurs champs et cela qu'elle soit maire ou pas!

Elle l'aimait son vieux moulin! Il avait du en voir des générations de meuniers et le bruit des crémaillères qui tournaient en grinçant avaient du en boucher des oreilles car il couvrait le son du clocher de l'église et cela lui faisait oublier le temps.
Mais lorsque Kris était tout la haut au dernier étage et que par l'ouverture dans le mur elle regardait le village en contre-bas, elle trouvait la vue était si belle! Et le vent qui faisait tourner les ailes était si vif qu'il giflait son visage comme pour l'adjoindre de quitter ses idées moroses et d'accepter de voir tous les autres bienfaits que la vie lui offrait encore chaque jour... comme cette vue, ce vent, ces odeurs de la nature et ce pollen qui flottait dans l'air tel des flocons de neige qui lui chatouillait les narines la faisant quelques fois éternuer très fort!

Ce jour-la, penchée vers la ville, le derrière en l'air, le menton dans une main et le ventre écrasé contre la pierre rugueuse qui écorchait ses coudes, elle réfléchissait!

Line lui avait parlé d'un bal et elle se demandait si...Oui mais et le moulin?
Le vent qui sans effort décoiffait ses mèches blondes semblait lui dire:


Ai-je jamais eu besoin de toi pour faire tourner les ailes de ton moulin?

Bon et quand bien même dit-elle tout haut.... il me faut une robe!

En pensant au plaisir tout féminin de devoir fouiller dans ses fanfreluches, elle se redressa vivement retrouvant une soudaine motivation de remuer ses jolies fesses, et elle descendit quatre à quatre les marches de bois en faisant un bruit de tous les diables et en soulevant des nuages de farine à chaque pas, pressée de trouver un bon faux prétexte pour rester chez elle !

Arrivée à la maison, elle savait bien ce qu'elle allait trouver en ouvrant son armoire et c'est bien cela qui dans la penderie motivait sa soudaine précipitation, car elle possédait deux merveilleuses robes. Une en soie noire et or, et une en velours rouge et dentelles, qu'elle n'avait pas eu trop d'occasions de porter encore en dehors de chez elle.
La vue de ces deux étoffes qui s'ennuyait dans son armoire avait eu raison de ses dernières réticences...s'il est vrai qu'elle en avait jamais eu!

Et puisque c'est elle qui lui en avait parlé, elle entraînerai Line avec elle bien qu'elle aussi se trouvait l'excuse de sa timidité pour ne point y aller non plus!


Et la voici arrivant sur la grand place, découvrant l'installation du lieu du bal qu'elle trouva très agréable avec ces flambeaux accrochés et ses feux crépitant par-ci par-là.
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Alandrin
"Elle va arriver" lui avait dit Dotyy. Oui, mais il commençait à y avoir du monde et Alandrin n'avait pas l'intention d'attendre planté là. Il laissa son suzerain et Dotyy entre eux, ayant plaisir à les voir si proches.

Il se mit à déambuler parmi toutes les personnes présentes. Il était loin de toutes les connaître, même de vue. Il saluait d'un mouvement poli de la tête ceux qu'il connaissait en passant près d'eux, le regard fouillant toujours l'assemblée.

L'ambiance était étrange. Certains semblaient ravis d'être là, d'autres nettement moins. Certains voyaient peut-être cet événement comme déplacé mais après tout il s'en fichait. Il avait décidé que sa soirée serait agréable et peu importe les rabat-joie.

Cela faisait quelques minutes qu'il déambulait. Il décida de revenir sur ses pas et de traverser de nouveau la place. D'autres étaient peut-être arrivés et elle en faisait peut-être partie. Cela faisait beaucoup de peut-être si disait-il.

Alors qu'il fendait la un groupe, s'excusant, il la vit. Elle était plus belle que jamais et portait une robe sublime. Il resta un petit moment sans bouger, à la regarder se mouvoir dans cette foule, à saluer ceux qu'elle connaissait. Il aimait la regarder. Lentement, il prit sa direction pour aller la saluer, pas vraiment rassuré. Jamais il ne l'avait vue ainsi.

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Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.
Zwentibold
Le Sous-officier arrive au bal de la Compagnie et constate que déjà quelques personnes sont présentes. Il fait donc le tour pour les saluer. Il aperçoit la régnante et va la saluer.



Bonsoir Votre Altesse, Sergeant Zwentibold, mes respects.




Ensuite le Capitaine de Guyenne et la Connétable.



Bonsoir Messire Capitaine, Dame Connétable, Sergeant Zwentibold au rapport.




Un ancien Capitaine de Guyenne également




Bonsoir Messire Jeroen, content de vous rencontrer, comment allez vous ?




C'est alors qu'il croise sa chef directe.




Bonsoir Dame Lieutenante, ça change du terrain d'entrênement.




et tombe par hazard sur un cadet




Bonsoir Cadet Alandrin, pas d'excès hein !




il arrive alors près du Maréchal du Quercy




Bonsoir Messire Maréchal, vous allez bien ? Quel magnifique casque vous avez. Je viens aussi d'en acheter un, avec mes arriérés de solde. C'est du costaud, il est en peau de locomotive.







et de regarder autour de lui, Il admire les magnifiques toilettes et se dit en lui-même, on pète dans la soie, ici. Ses yeux cherchent, pas une petite jeune pour danser, il pourrait lui déchirer la robe avec sa cote de maille ou lui écrabouiller à vie ses petits petons avec ses grosses bottes. Il doit bien y avoir une ribaude qu'on peut aller culbuter dans un coin discret.
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