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[RP] Le Grand Bal de la COG

Narcysse
Elle était en retard.
Et elle pestait toute seule sur le chemin qui menait à la grande place. Il y avait une chose dont elle avait horreur, c'était bien les retards.
Mais, un peu prise de court, il lui avait fallut pas loin de plusieurs heures pour arrêter son choix sur la tenue qu'elle porterait.
Elle avait finalement opté pour une cotte écrue et d'un surcot bleu aux manches évasées et voilées. Ses petites chausses blanches fétiches au pieds, ses long cheveux soigneusement rassemblés dans un filet assorti à sa robe, cachant sa nuque et dégageant son visage, elle était enfin prête.
Une cape épaisse par dessus le tout, le temps de pouvoir se réchauffer à coté d'un brasier, elle pressa le pas, espérant ne pas être trop à la bourre.
Quand elle arriva enfin à l'entrée de la place qui grouillait déjà de monde, elle n'eût que le temps d’apercevoir son père se diriger vers le centre de la place. Et elle pesta de plus belle contre elle même, oubliant même d'admirer les lampions, qu'elle avait accroché l’après midi même, qui enveloppaient le place d'une douce lumière .
Elle s'était mise une pression terrible pour être irréprochable et avant même d'être arrivée, elle avait déjà commis une faute, et elle était persuadée qu'il lui en voudrait de ne pas être arrivée parmi les premières.

Elle eut subitement envie de repartir, enfiler sa robe de chambre et se cacher tout au fond de son lit, espérant qu'une maladie subite l'emporterait avant que le bal ne se termine. C'est Narcysse ... Elle préférait de loin mourir que de décevoir le colosse.
Il lui fallut lutter de toutes ses forces pour ne pas céder à sa panique habituelle. Elle resta un moment devant l'entrée, faisant mine de chercher quelqu'un, tout le monde et personne à la fois, juste le temps de reprendre le contrôle d'elle même et se convaincre qu'il ne lui en tiendra pas rigueur.

Les ménestrels laissèrent place au capitaine, dans un élan de courage (et dieu sait qu'il lui en faut à ce moment précis) , elle osa s'avancer , se faufilant timidement parmi tous les gens présents, saluant furtivement ceux qu'elle connaissait tout en essayant de sourire naturellement à ceux qu'elle ne connaissait pas.
Elle se glissa discrètement aux côtés de la duchesse de Guyenne qu'elle salua d'une révérence appliquée.


Le bon soir votre grâce. Vous êtes magnifique.

Puis un peu plus bas et les joues légèrement rosées,


Je suis beaucoup en retard?

Et c'est à ce moment là qu'elle fut heureuse de ne pas avoir choisi de robe à fourrure au tissus très épais, sinon, elle se serait déjà liquéfiée sur place.



[EDIT: ajout de la tenue]

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Bannière et avatar by Cocotte, Atelier DECO.
Alandrin
Il sentit la tension en lui se relâcher un peu. Il est vrai qu'il avait longuement tout tenté pour ne pas venir mais finalement, il l'aurait regretté. Lorsqu'elle accepta de prendre son bras, il se sentit fier.

Je suis flatté que votre première dans soit pour moi Lize. Et je vous promets que vos pieds ne souffriront pas.

Le Capitaine monta alors sur l'estrade, sans doute quelques mots à dire avant que le bal ne débute réellement. Il sentit Lize se mettre pratiquement au garde à vous sans le lâcher, ce qui le fit sourire. Lui n'était pas en service et le salut n'était pas un réflexe. Il se tenait droit, comme toujours, mais pas plus.

Pourvu qu'il ne soit pas trop long. J'ai tellement hâte de vous faire danser que s'il s'éternise, nous commencerons sans la musique.
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Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.
Nightmare_bbp
Ce n'est pas à reculons qu'il arriva mais quasiment, ce genre d’événements ne l'intéressait pas trop. Se balader en tenue de soirée pour amuser la galerie.
Mais bon, cela serait mal vue qu'un Lieutenant de zone soit absent à ce bal. Il avait donc choisi sa tenue la plus logique pour ce type d’événement.

Il arriva donc discrètement alors que le bal était déjà bien rempli, il scruta rapidement pour voir qui était présent, puis il sembla arriver pile au moment où le Capitaine semblait vouloir prendre la parole.

Il passa donc prendre un verre et se rapprocha de l'estrade.

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Aristophette
Ari n'avait pas de cavalier. Mais Ari avait sa curiosité pour l'accompagner... un bal? Mémé lui avait toujours formellement interdit d'aller se pavaner dans ces lieux de perdition, lui recommandant plus facilement le prebytère que la piste de danse.Mais, c'est que mémé était loin!

Alors Ari approcha, le nez au vent, macarons bien serrés, Francis roupillait, blotti au fond d'une poche, un saucisson attendait son heure dans l'autre. Mieux valait prévoir, il y aurait de la musique, mais y aurait-il à grailler?
Déjà, elle en prit plein les mirettes, ce qui lui fit penser que mémé devait vraiment trop aimer la boue et la paille, pour refuser d'aller au bal. Tout ce qu'elle voyait la ravissait, lumières, tenues, belles gens.
Du coup, elle arrangea sa mise bien humble. Son lainage, teinté à la pelure d'oignon paraissait bien terne. Mais elle était paysanne, et ne pouvait s'offrir mieux. Au moins, elle était propre.

Le mieux à faire était de baguenauder sur la place, en espérant croiser des gens de connaissance. Elle espérait qu'on ne lui parlerait pas de la COG, elle n'avait aucune idée de ce que ça pouvait bien vouloir dire, ces lettres. Collège Organisateur de Gavotte?
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Arthur_demias
Comme j’étais parmi les premiers, je pu observer à loisir les arrivées, saluer les uns et les autres, parfois de quelques mots, parfois d’un simple signe de tête déférent.. et pour ne pas rester oisif, je me collais à la perce des tonneaux du capitaine. Quelques verres furent servit avant même le discourt d’ouverture. Devant moi des chopes s’entrechoquaient, et pour servir un maximum de personnes, je faisais mousser la bière les remplissant à demi d’air et d’écume qui blanchissaient les moustaches viriles des barbus .
J’évitais de trinquer avec les convives pour ne pas finir sous la table, et guettai toujours l’arrivée de la jeune brunette que j’avais vue avec Eddar l’après midi.

C’est lorsque le capitaine de la COG s’avança pour entamer son discourt qu’elle arriva, l’air indécise, se postant auprès de la Duchesse Exaltation.. Les observant à la dérobée, j’eus l’impression qu’elles se connaissaient bien et décidais de déserter mon poste momentanément, un plateau chargé de quelques boissons diverses, afin de laisser le choix du breuvage ..Le tout serait d’arriver jusqu’à elles, sans avoir été dévalisé, ce que je réussi presque, à force de taper sur les doigts, et grondant :

Pas touche c’est pour sa grâce Exaltation ! Hep !vous attendez que Sa Grace est servie la première hein !


Arrivant enfin devant ces dames, après avoir louvoyer entre les jupons et les lames d’apparats de ses messieurs qui voulaient en jeter ... à terre surement à se trainer avec ça à la ceinture pour encombrer le passage, je pu enfin leur tendre mon plateau pour leur offrir une boisson, croisant les doigts pour que Xalta songe à me présenter la jeune damoiselle ..qui pouvait-elle bien être ?

Votre Grâce ..damoiselle*, puis-je me permettre de vous offrir un verre ?


*Narcysse

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Seigneur de Soubran
Jeanjakou
Tout endroit où l'on servait de la boustifaille était, par principe, un endroit béni par le Très-Haut. Qu'importait finalement si Jean n'avait pas de cavalière. Il n'avait de toute manière personne à inviter. Et puis, il était présent parce qu'il avait vu de la lumière et qu'on l'avait laissé entrer. Il n'était pourtant pas vêtu à la dernière mode, il était même plutôt en tenue de travail ; mais sa figure et ses cheveux étaient propres et son surcot de grosse laine ne sentait pas trop l'étable.

Il déambulait un peu à l'écart de la piste. Il aperçut le capitaine et sa fille. Il rosit légèrement. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait aucune nouvelle de Narcysse, et il n'avait pas lui-même pris le temps de lui écrire. Il tourna la tête et distingua d'autres personnes, qu'il connaissait de vue ou d'ailleurs : Hoel, Cheyen, le SE... Trop timide cependant pour aller les saluer de suite, il préféra d'abord bifurquer vers une table de victuailles. Ce faisant, il manqua de bousculer une paysanne, seule elle aussi.


Oh ! Excusez-moi ! Je suis emprunté, vraiment.

La pointe des oreilles toutes rouges, il ajouta :

Jean, de Bordeaux. Vous aussi vous êtes... heu... Au fait, qu'est-ce que c'était que ce bal ? Jean chercha un indice, vit les trois lettres COG et s'empressa de reprendre sa phrase inachevée. Vous aussi vous êtes venue pour le bal de la COGIP ?
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Jean, dit le Jakou
Bretonno-Bordelais, oué m'dame !
Mortymere
Il y avait du monde et ça arrivait encore. Bon nombre de personnes passaient à côté de moi me bousculant presque. Je me poussais un peu pour laisser passer les donzelles et leurs belles toilettes.
IL ne s'agissait pas de les froisser et pour ne pas gêner, je me dirigeais vers un endroit qui me semblait un peu moins agité.
Les yeux sur la porte, je vis entrer la jeune donzelle qui se plaisait à vouloir me provoquer. Je souris en y pensant. Si jeune et déjà si pleine de certitudes. La pauvresse, à peine à l'entrée de sa vie et déjà tout savoir. Je me disais qu'elle risquait de s'ennuyer fortement le reste de sa vie.
Je saisis un hanap, reniflant un peu pour voir ce qui se trouvait dedans. Bordeaux..... y'a du vin normalement. C'en était peut-être. Je décidais d'y goûter abandonnant ma pipe pour une fois. Je ne voulais pas qu'on me regarde encore avec des gros yeux pour signifier le mécontentement. Je souris encore. De là où j'étais je pouvais observer les entrées. Tiens le messire qui se tait quand les donzelles parlent trop et qu'elles
lancent encore des affirmations et pensent à ma place. Faut dire qu'ici faut être lisse, boire, rire, parler, et faut pas être différent. Je bus un peu, grimaçant sous l'amertume du breuvage me disant que j'allais bien m'y faire.
Je me rendis compte que j'avais faim et lorgnais vers le buffet cherchant ce que je pourrais me mettre sous la dent. Je ne savais pas danser, j'étais venu pour faire plaisir et je crois bien qu'à présent je regrettais.
Je regardais autour de moi me demandant bien pourquoi elles m'avaient demandé de venir. Il n'y avait visiblement pas besoin de moi pour remplir la pièce. Je retins un léger grognement en entendant les rires des donzelles qu'on complimentait. Ben oui, ça leur plaisait quand on disait ou faisait ce qu'elles avaient envie d'entendre ou voir et surtout plus facile que d'essayer de se mettre au niveau de l'autre.
Je bus une autre gorgée de la boisson et songeait à mon seigneur. Lui il aurait su quoi dire ou faire. Il me manqua soudain, le respect qu'il avait pour moi, mes silences et mes refus de trinquer. IL haussait les épaules et me disait "Comme tu veux Morty, je ne vais pas me fâcher pour ça tu le sais bien" J'aurais donné ma vie pour lui et je l'ai bien servi puisqu'il est mort dans son lit.
Je fronçais le front en y repensant, buvant une fois encore un peu de vin de Bordeaux.
Kheldar
N'ayez craintes, je ne vous retiens pas longtemps.

Ainsi commençait le discours du Capitaine de Guyenne, pour rassurer les invités qui aspiraient sans doute à être chose qu'à l'écouter palabrer. Lui même n'avait pas non plus l'irrépressible envie de tanner tout son auditoire, ni même d'avoir un auditoire d'ailleurs.

Que fêtons nous en ce jour Messires et Gentes Dames? Je n'ai hélas aucun grand événement digne de ce nom à vous conter pour justifier ce rassemblement et toute cette boustifaille.

Pour tromper le froid des hommes se battent et d'autres dansent. Il est fort difficile de marier les deux, mais n'ayez craintes, si je vous demande d'adopter l'un aujourd'hui, je me chargerais d'organiser le second sous peu. Un tournoi en lice qui je l'espère rameutera autant de monde que ce soir.


Eddard s'interrompit l'espace d'un instant, le temps de scruter brièvement les visages de ses invités. Le dernier tournoi en lice organisé par ses soins avait connu un grand succès, il esperait faire encore mieux ici.

Mais pour l'heure, je vous laisse aux mains habiles des quatre hommes derrière moi. Buvons et dansons! Un branle pour nos invités!

Sans ajouter quoi que ce soit d'autres, Eddard sauta de l'estrade pour se réceptionner souplement sur le sol. Derrière lui, les quatre ménestrels exécutèrent à la lettre la demande de leur employeur, un splendide branle harmonisé à quatre instruments.

Bien aimée cousine... je suis tout à vous, fit il en tendant son bras massif à la Duchesse.
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Louiselle
Louiselle vint faire acte de présence au bal, vêtue d'une robe aux tons marrons et jaunes, à la coupe simple et ceinturée à la taille par une ceinture de cuir.

Elle se dirigerait le plus souvent vers le buffet, refuserait de danser, et saluerait cordialement les présents. Elle se montrerait souriante et la narratrice de se dire que le message et à la va vite mais qu'elle a transmis le pourquoi à la COG.
Hadelize
Hadelize toujours figée dans une position presque de garde à vous en attendant que le discours du Capitaine commence, parcourait la foule des yeux, reluquant les toilettes des uns et des autres. Son regard s'arrête sur un barbu fumeur de pipe et dispensateur de leçons qui s'approche.
Il n'était pas bizarre en ce moment mais différent des autres.
Un sourire narquois sur le visage elle lui dit

Bonser Mort. Ravie que vous soyez venu.
Vous voilà pas différent des autres!

Relâchant sa posture figée, elle rit légèrement.
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Alandrin
Le discours fut des plus court, pour le plus grand bonheur d'Alandrin et sans doute de tout un tas de gens dans la foule. Il vit alors arriver Mortymere que salua Lize. Il le salua à son tour. Celui-ci semblant se détourner d'eux, Alandrin saisit délicatement la main de la blonde et l'entraîna sur la piste de danse.

Il planta ses yeux dans ceux de Lize et lui fit un grand sourire. Puis il se laissa porter par la musique, retrouvant ce qu'il avait appris autrefois, heureux de danser avec elle.


Merci d'avoir insisté pour ce bal Lize.
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Bannière à venir sous peu pour être en accord avec la censure.
Duchessesherry
Danser....
Un instant le monde se résuma à cette seule expression qu’est danser. Sur ses lèvres de mot que danser. Et s’illuminer comme des feux de ciel. Où le Géant Duc la raccrocha aux étoiles. Se prit un vent de Joie le long d’une gamme de sourires.

En accords majeurs.
Octave complice sans bémol ou demi -ton.

Danser devenait…. le frisson des flambeaux où l’on entendait jusqu’au chant des couleurs.

En cela David sema l’élan parfait de la surprise en voulant les y amener. Et elle entre sa chaise-crouik ou sa béquille à la teste sculptée d’un duo d’étoiles entrelacées et le bras massif, se foutait du pourquoi du comment d’un bal autant que de la pluie, le froid, la neige et tous les temps qu’il fera.

Suffisait-il…. de sentir la musique.


- Ticot Ticot par-ci, Ticot Ticot par-là….

Un murmure. Une trame de malice en l’antre bleu. Non seulement l’estropiée Italienne se pointait-elle parée pour divinement en découdre mais toute aussi vibrante de ce même souvenir. Le port, la planche, la danse, l’intime Infini qui ne se mesurait pas. Jamais!

L'air qui frissonne, le temps en cavale, le tissu des jupons dont on oubliait la couleur;
Et qu'importait.... Qu'importait....

Ce soir flanquée entière de fourrure qui dans le mouvement tournera un peu à l'allure des boules de neiges. Chiche! Sans froufrous, frafras et tapes à l'oeil grossier. Seulement le museau heureux à son naturel sauvage. Limite légèrement provocateur dans cet entremêlement blanc/gris comme si le dehors pouvait cacher ses lanceurs de neige.
Comme si. Ahem mon Divin?

Un clin d'oeil encourageant vers la petite Narcysse au passage, et les lèvres mordirent d'un léger baiser taquin le creux de la main ducale, en ce bal de la COG où le duo lui, se défiera bien d'une petite victoire. Branle bas de combat, déjà, tenter de faire voler la jambe de bois.... !


- Je paris que Coquet (un colosse) aurait le culot d'arriver avec Houbie (bébé dinde fétiche de DS) en chaise....

Crouik!

Penser de demander à Zoyah si elle n'aurait pas dans sa collection une mère poule pour la prochaine fois, passé minuit.

COGcorico!

Hum. Dansons....

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~Lady Sherry Tealisha de Marigny Chenaneguène de la Duranxie ~
Narcysse
Son Capitaine-Père allait commencer son discours d'ouverture quand un jeune homme se pointa devant la brunette et la Duchesse, plateau de boissons en main.

Votre Grâce ..damoiselle, puis-je me permettre de vous offrir un verre ?

D'abord un sourire de politesse, puis c'est branle-bas dans sa tête. Pas parce qu'on lui offre un verre mais parce qu'elle a rencontré tellement de monde ces derniers jours qu'elle se demande si sa mémoire ne lui ferait encore défaut. L'avait-elle déjà croisé? Peut-être même lui avait-il déjà dit son nom ... Et ça le ferait moyen si elle balançait joyeusement un "Bonsoir Robert, ravie de vous revoir!" alors qu'ils ne s'étaient peut-être jamais vu.
Tant pis. Elle optera pour les phrases neutres jusqu'à ce qu'elle se rende compte que si elle l'avait déjà croisé, elle s'en souviendrait.


Avec plaisir. Toute cette foule, ça donne soif.


Sous-entendez : "J'ai couru comme une dératée pour arriver à l'heure en vain, j'ai la gorge archi sèche.Vous auriez pas un verre de courage par hasard?"

Un regard autour d'eux et elle croisa celui de Sherry, Lady aux étoiles de mer enneigées. Un clin d’œil, une dose de confiance. Un coucou discret du bout des doigts, ravie qu'elle soit venue. Au loin , elle aperçu Jakou, vétéran du Black Bow tout comme elle, les derniers de l'espèce. Voila bien longtemps qu'elle n'a pas prit de ses nouvelles, il faudra qu'elle y remédie. Il lui sembla même voir Mortymere un verre à la main. Un verre à la main? Elle a surement confondu.

Les ménestrels entamant le premier branle la firent revenir vers le jeune homme au plateau.
Foutu pour foutu, elle avait complètement loupé le discours de son père et ne s'était même pas rendu compte qu'il était descendu de l'estrade.


Vous trinquez avec moi messire ... ?
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Bannière et avatar by Cocotte, Atelier DECO.
Axelle
I was born with the wrong sign
In the wrong house
With the wrong ascendancy
I took the wrong road
That led to the wrong tendencies
I was in the wrong place at the wrong time
For the wrong reason and the wrong rhyme
On the wrong day of the wrong week
Used the wrong method with the wrong technique*

Wrong

Depech mode – Wrong



La foule enflait et ondulait paresseusement sous le regard noir, l'oreille attentive aux mots du Capitaine de Guyenne. Un sourire flottait sur les lèvres gitanes, flou et pensif, aussi fantomatique que sa présence. Les notes gaies commençaient à s'élever sous la lune laiteuse, et le cavalier de la gitane lui tendit la main, l'invitant d'une main de fer à une danse bien particulière. Lentement, avec une douceur hypocrite, sa tenaille se refermait sur son ventre enflé, avançant à pas discrets jusqu'à embrasser son nombril. Il était doux, refusant encore de la broyer jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus retenir ses cris. Mais il était là, la promesse d'une vie nouvelle dans la paume de sa main en guise de présent. Tête baissée, la gitane l'observait, le connaissant et le reconnaissant, tel un vieil ami qui jamais ne se laisserait oublier.
Les prunelles sombres se relevèrent vers la foule pour la fouiller d'un regard brumeux. Quelques couples déjà se mettaient en branle, couvés de sourires ou de rires. Le regard sombre retomba, s'accrochant sur le bout de ses souliers de cuir reculant lentement dans l'obscurité, pour laisser s'évanouir dans la nuit une petite silhouette voûtée et lente.

Tout recommençait. Encore. Rien finalement n'avait changé depuis les vents glacials d'Embrun. La masure perdue entre entre les troncs résineux et le roc montagneux avait beau s'être muée en château. Le coffre de bois sombre avait eu beau se remplir de toilettes, de nacres et de perles. Rien n'avait changé. Savenès. Bazens. Prévôt de Paris tant illusoire que dérisoire. Quoiqu'elle fasse, elle serait toujours cette sauvageonne aux joues sales, l'ombre de sa plus fidèle compagne glissant silencieusement à ses cotés. Solitude. Même si ce soir, une petite vierge de bois taillée ricanerait de la voir hurler pour se délivrer d'une nouvelle faute.



*Je suis né sous le mauvais signe
Dans la mauvaise maison
Avec le mauvais ascendant
J'ai pris la mauvaise voie
Cela m'a mené à avoir un mauvais comportement
J'étais au mauvais endroit au mauvais moment
Pour une mauvaise raison et avec la mauvaise rime
Le mauvais jour, d'une mauvaise semaine
J'ai utilisé la mauvaise méthode avec la mauvaise technique

Mauvais

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Mortymere
J'étais donc plongé dans mes pensées quand un homme à la belle prestance se mit à parler haut et fort. Pour sûr il savait parler. Je souris encore. Arf.. Il parlait de danses et mon front se ferma un peu plus.
Puis un mot un peu plus doux vint à mes oreilles. "Buvons". Ah ben j'l'avais pas attendu. Je resté un peu interdit me demandant si je devais reposer le hanap qui disparaissait dans ma pogne.
La musique s'ébranla... normal c'était un branle qu'il avait dit le capitaine. Je commençais à regarder les couples évoluer, les sourires des donzelles contentes d'avoir pu traîner les hommes, eux qui montraient plus ou moins bien leur envie ou leur plaisir. J'eus du mal à retenir un rire aussi je repris une gorgée de leur vin. Ouais finalement pas mauvais.
Soudain, je vis un bout de femme planté devant moi. Elle avait l'air presque sage.

B'soir jeune donzelle. Z'etes contente de m'voir ?

Je haussai légèrement un sourcil.

Arf... si vous voulez dire que suis comme les aut'parce que suis venu d'accord. J'sens bien qu'ça vous fait plaisir d'avoir le dernier mot et suis pas venu pour vous faire pleurer
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