Donatien_alphonse
[Les environs du Châtelet]
La nuit est fraîche et humide mais la silhouette qui se profile au loin ne semble pourtant pas se soucier de ce qui n'est après tout, qu'un maigre détail. Le pas est rapide, pressé, comme si les crocs d'un cabot n'avaient de cesse de lui frôler les miches. Par instant, sa main vient s'appuyer contre ces murs qu'il longe depuis la Cour des miracles. En son autre main, une bouteille de vin déjà bien attaquée, tout comme lui en réalité. Un miraculé qui marche en direction du Châtelet... et sans y être forcé... serait-il donc devenu fou. Un miraculé certes mais, pas n'importe lequel car celui qui s'avance porte sur lui bien plus que des marques de fer aux poignets. Bien que son fardeau soit avant tout physique, il le porte également en son cur et à chaque fois que son regard se pose sur son propre reflet, des images reviennent mais surtout, une douleur à laquelle jamais encore il n'avait été confronté par le passé. Ces marques qui n'auront de cesse de lui donner cette image de sourire éternel et qui trônent sur ses joues, ces cicatrices qui recouvrent ses joues ont été faites par celle qui répond au nom d'Axelle... son visage, jamais il ne pourra l'oublier.
Un instant, il s'arrête afin de réajuster le capuchon sur le haut de sa tête, ceci afin de dissimuler un peu plus son visage. Aux miracles, rien ne choque, ou presque mais en ce lieu, tout était différent.
"A jamais défiguré, à jamais bafoué."
Son dos se colle contre la bâtisse alors que le goulot de la bouteille rejoint à nouveau ses lèvres. Infime goutte de vin qui perle jusqu'à son menton mais il n'en fera rien. Ainsi donc, nous découvrons une nouvelle face de notre bon vieux Roy des miracles et par ailleurs, une première faiblesse. Car depuis qu'il s'est "remit" du duel, jamais il n'aura cessé de se retrouver seul dans le but de reproduire ce même trajet jusqu'au Châtelet.
En quête d'une chose qu'il ignore encore et pourtant il le sait au fond de lui... la première fois, c'était le visage du Prévôt qu'il recherchait et il fut comme... rassuré de constater que son état semblait s'être également amélioré. Mais plus le temps a passé, plus ses pensées devinrent sombres, non pas à l'encontre de la gitane pourtant mais, il ressentait comme le besoin de la voir, encore et encore... soit, il s'agit là d'un pur comportement psychotique avouons-le !
Et comment aurait-elle pu ne pas sentir ce regard posé sur sa petite personne alors que lui avait choisi cette planque improvisée, dans l'ombre de l'entrée d'une bâtisse, non loin du marché qui par cette heure est endormit. De cette planque donc, il avait vu sur les grilles du Châtelet à l'intérieur duquel il ne se risquerait pourtant pas à entrer. Bien des gardes de la Prévôté ont déjà aperçu son visage et si la rhumer du duel s'est alors répandue, notre Donatien en prendrait surement pour son grade... ça n'en fait aucun doute.
Il peste, jure et grogne mais il se décide à reprendre sa marche, il n'est plus très loin en réalité. Robuste (mais pas trop) silhouette encapuchonnée qui s'avance discrètement et qui pourtant, pourrait attirer lil aisément. Les culs propres ont ce don qu'est celui de la méfiance facile. Un instant, il songe aux autres restés aux miracles, sa seule famille en réalité. Pour l'heure, aucun d'eux ne se doute de quoi que ce soit mais cette nouvelle pensée le force à jeter un regard par dessus son épaule, vérifier, qu'ils ne le suivent pas. C'est qu'un Roy qui déserte, ça peut faire tâche ! L'alibi de la catin rassurera les esprits au réveil, comme toujours.
Enfin, le marché, calme, comme jamais, il ne reste là que des étales débarrassées de leur contenu qui les recouvraient. Et en quelques pas de plus, ladite planque improvisée, épaule posée contre la pierre et déjà, le regard porté au loin. Les grilles encore ouvertes... par moment, une présence, un garde accompagnant un nouveau détenu ou des plaignants, victimes de divers méfaits.
Une nouvelle brise, son visage se relève quelques peu alors que ses yeux se ferment. La lune vint comme illuminer sa trogne mais lui, savoure cet instant, l'air frais à désormais le don d'apaiser les quelques maux encore présents et causés par ses cicatrices. Les yeux, s'ouvrent à nouveau, autre gorgée puisée dans la bouteille de vin crasseuse, un hoquet retenu et une nouvelle fois, son regard qui scrute au loin, les grilles ouvertes. La gitane ne vient pas et pourtant, le temps lui, s'écoule... bientôt, sa tête en viendrait même à prendre appui contre la pierre, comme endormit, contraint par la fatigue et la boisson de lâcher prise. Pourtant intérieurement, ce sentiment de mal-être est naissant, il fleurit, sentiment provoqué par cette absence.
*Où es-tu, toi... toi qui as tourné une page de ma vie sur laquelle je ne pourrai jamais revenir...*
La nuit est fraîche et humide mais la silhouette qui se profile au loin ne semble pourtant pas se soucier de ce qui n'est après tout, qu'un maigre détail. Le pas est rapide, pressé, comme si les crocs d'un cabot n'avaient de cesse de lui frôler les miches. Par instant, sa main vient s'appuyer contre ces murs qu'il longe depuis la Cour des miracles. En son autre main, une bouteille de vin déjà bien attaquée, tout comme lui en réalité. Un miraculé qui marche en direction du Châtelet... et sans y être forcé... serait-il donc devenu fou. Un miraculé certes mais, pas n'importe lequel car celui qui s'avance porte sur lui bien plus que des marques de fer aux poignets. Bien que son fardeau soit avant tout physique, il le porte également en son cur et à chaque fois que son regard se pose sur son propre reflet, des images reviennent mais surtout, une douleur à laquelle jamais encore il n'avait été confronté par le passé. Ces marques qui n'auront de cesse de lui donner cette image de sourire éternel et qui trônent sur ses joues, ces cicatrices qui recouvrent ses joues ont été faites par celle qui répond au nom d'Axelle... son visage, jamais il ne pourra l'oublier.
Un instant, il s'arrête afin de réajuster le capuchon sur le haut de sa tête, ceci afin de dissimuler un peu plus son visage. Aux miracles, rien ne choque, ou presque mais en ce lieu, tout était différent.
"A jamais défiguré, à jamais bafoué."
Son dos se colle contre la bâtisse alors que le goulot de la bouteille rejoint à nouveau ses lèvres. Infime goutte de vin qui perle jusqu'à son menton mais il n'en fera rien. Ainsi donc, nous découvrons une nouvelle face de notre bon vieux Roy des miracles et par ailleurs, une première faiblesse. Car depuis qu'il s'est "remit" du duel, jamais il n'aura cessé de se retrouver seul dans le but de reproduire ce même trajet jusqu'au Châtelet.
En quête d'une chose qu'il ignore encore et pourtant il le sait au fond de lui... la première fois, c'était le visage du Prévôt qu'il recherchait et il fut comme... rassuré de constater que son état semblait s'être également amélioré. Mais plus le temps a passé, plus ses pensées devinrent sombres, non pas à l'encontre de la gitane pourtant mais, il ressentait comme le besoin de la voir, encore et encore... soit, il s'agit là d'un pur comportement psychotique avouons-le !
Et comment aurait-elle pu ne pas sentir ce regard posé sur sa petite personne alors que lui avait choisi cette planque improvisée, dans l'ombre de l'entrée d'une bâtisse, non loin du marché qui par cette heure est endormit. De cette planque donc, il avait vu sur les grilles du Châtelet à l'intérieur duquel il ne se risquerait pourtant pas à entrer. Bien des gardes de la Prévôté ont déjà aperçu son visage et si la rhumer du duel s'est alors répandue, notre Donatien en prendrait surement pour son grade... ça n'en fait aucun doute.
Il peste, jure et grogne mais il se décide à reprendre sa marche, il n'est plus très loin en réalité. Robuste (mais pas trop) silhouette encapuchonnée qui s'avance discrètement et qui pourtant, pourrait attirer lil aisément. Les culs propres ont ce don qu'est celui de la méfiance facile. Un instant, il songe aux autres restés aux miracles, sa seule famille en réalité. Pour l'heure, aucun d'eux ne se doute de quoi que ce soit mais cette nouvelle pensée le force à jeter un regard par dessus son épaule, vérifier, qu'ils ne le suivent pas. C'est qu'un Roy qui déserte, ça peut faire tâche ! L'alibi de la catin rassurera les esprits au réveil, comme toujours.
Enfin, le marché, calme, comme jamais, il ne reste là que des étales débarrassées de leur contenu qui les recouvraient. Et en quelques pas de plus, ladite planque improvisée, épaule posée contre la pierre et déjà, le regard porté au loin. Les grilles encore ouvertes... par moment, une présence, un garde accompagnant un nouveau détenu ou des plaignants, victimes de divers méfaits.
Une nouvelle brise, son visage se relève quelques peu alors que ses yeux se ferment. La lune vint comme illuminer sa trogne mais lui, savoure cet instant, l'air frais à désormais le don d'apaiser les quelques maux encore présents et causés par ses cicatrices. Les yeux, s'ouvrent à nouveau, autre gorgée puisée dans la bouteille de vin crasseuse, un hoquet retenu et une nouvelle fois, son regard qui scrute au loin, les grilles ouvertes. La gitane ne vient pas et pourtant, le temps lui, s'écoule... bientôt, sa tête en viendrait même à prendre appui contre la pierre, comme endormit, contraint par la fatigue et la boisson de lâcher prise. Pourtant intérieurement, ce sentiment de mal-être est naissant, il fleurit, sentiment provoqué par cette absence.
*Où es-tu, toi... toi qui as tourné une page de ma vie sur laquelle je ne pourrai jamais revenir...*