[RP] OR de ma vue !

Cmyrille

La guerre. C'est moche déjà quand on est seul. Mais en plus quand on y emmène sa femme, ça craint carrément. Rassurer la douce, lui promettre de faire rempart de son corps face à l'ennemi, éventuellement lui donner quelques tuyaux, comme la technique du rebrousse-chemin.

Mais quand on se rend compte qu'on est pas affectés dans la même armée, ça devient rapidement un enfer. Toutes les belles promesses qui font "pshiiit" et l'angoisse qui monte, qui monte, qui monte...

Et quand une armée composée de clampins qui se disent chevaliers la fout à la porte sans la moindre gratitude pour ce qu'elle vient de faire, à savoir leur amener de quoi faire bouffer tout le monde pour plusieurs jours, alors là.... C'est la fin.

Mais c'est pas fini ! Parce qu'en plus les chevaliers, ben ils pètent plus haut que leur cul en plus ! Et vas-y que ça prend la soldature de haut. Et que j't'envoie sur les roses quand tu réclame réparation. Et des "c'est normal qu'une armée des OR soit menée par les membres des OR." Mais non ! Les OR ont déjà perdu la champagne pendant plusieurs semaines à l'automne. Faut pas les laisser diriger quoi que ce soit. Même pas un convoi de lépreux. Enfin c'est en gros ce qu'il se dit face à un des "chevaliers" en taverne. Et ça finit par un défi lancé à l'aide d'un quignon de pain. Parce qu'on déconne pas avec les choses importantes.

Et le voilà maintenant sur un terrain dégagé, non loin des remparts de La Flèche, à attendre son adversaire du jour.
La veille il a déjà rossé une angevine qui trainait non loin du campement. Il se sentait prêt à monter d'un cran et déglinguer un péteux de chevalier. Alors il l'attend de pied ferme.

Edit pour fautes.
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Zepto

Cela va faire près de deux mois que notre Aragonais se traine en armée. D'abord celle "Normania" dirigée par un lieutenant normand, cordial et loyal. Puis "La pomme dauphine" dirigée par la Dauphine, tout en noblesse et avenante. Le cadre est donc plutôt bon. Manque juste de quoi agrémenter ces moments. Et ce ne sont pas les parties de pêche qui ont pu étancher sa soif d'action. Ni les montées aux arbres qui ont aidé à prendre de la hauteur. Néanmoins, Zepto essaie de faire bonne figure et de rester motivé. Ils finiront bien par aller tâter un jour de l'Angevin!

Dans cette attente qui semble interminable, une contrariété se fait poindre. Sous la forme d'un couple, rencontré au Mans, qui s'en prend avec véhémence aux Ordres Royaux. Quid? Un courrier anodin de Julien Giffard comme preuve à charge. Ce n'est pas tant que Zepto souhaite défendre l'honneur du Grand Écuyer, il pourrait fort bien s'en charger lui-même, mais l'insulte les enveloppe tous! Et un chevalier ne se défile quand il est défié par raillerie. Son instinct lui dicte que cela va être compliqué avec la dame. Donc pas à hésiter, ils vont régler cela entre hommes, son interlocuteur n'étant apparemment pas hostile à l'idée de vider leur querelle épée à la main. Échanges de quignon de pain, gant relevé, rendez-vous pris pour dans quelques jours: l'affaire se conclut rapidement.

Lendemain de fête du Renouveau. Zepto a fait le trajet jusqu'à rejoindre son détracteur. Celui-ci est là et semble bien disposé. La journée s'annonce belle et le déplacement n'est pas vain. Il est toujours plaisant de s'apercevoir qu'on n'a pas perdu son temps avec un lâche. Quelque chose le chiffonne toutefois, si le visage est bien inscrit dans sa tête, il manque la légende. Les deux ont un peu sauté l'étape des présentations.

Bonjorn... Comme convenu, me voici, Zepto de Jacetania. Ravi de voir que vous n'avez pas choisi de vous cacher sous quelque jupon, messire.
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Cmyrille

Et voilà le chevalier qui s'avance dans la plaine, tout recouvert de ferrailles. Cmyrille se dit que plutôt qu'une épée, il aurait mieux fait de prendre son arc. Pim ! Une flèche dans la mouille à 50 pieds de distance et on en parlerait plus de ce duel. La mort par un bout de bois. Voilà pour l'honneur. Et en plus ça ferait montre de toute la stupidité des chevaliers. D'une flèche deux coups.
Il se maudit intérieurement d'avoir pris cette foutue épée et voulu jouer selon "les règles". Le but c'est de gagner, pas de se mettre bêtement en danger parce que l'autre a de "l'honneur". Ça sert strictement à rien l'honneur. Ça donne pas à manger ou à boire, ça remplit pas la bourse. Ça aide pas non plus à vider les bourses.

Il en est là de ses réflexions pré-combat quand le duelliste arrive à portée de voix.

- Bonjorn... Comme convenu, me voici, Zepto de Jacetania. Ravi de voir que vous n'avez pas choisi de vous cacher sous quelque jupon, messire.

- Cmyrille.
Quant aux jupons, j'en aurais trouvé que des roses, vous m'auriez repéré quand même. Aucun intérêt donc.

Il toise l'assaillant d'un œil mauvais.

- Mais si on en est déjà à se balancer des fions pour se mettre en jambe, croyez moi, ça va pas être joli à entendre. Une boucherie. Un véritable hôtel dressé à la barbarie linguistique.
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Zepto

Les présentations sont faites. Zepto a désormais un nom à mettre sur ce visage. Un léger rictus se fait poindre devant le débit imagé de l'homme en face de lui. Oui, ils vont s'épargner une longue litanie de noms d'oiseaux. Après tout, s'ils avaient voulu perdre leur temps en paroles, ils se seraient échangés les amabilités en taverne jusqu'à plus soif. Mais les gnagnagni gnagnagna ne sont pas le style de l'Aragonais. Alors que lui le toise, le Chevalier le jauge. Ce n'est pas un colosse mais Cmyrille semble loin d'être frêle.

Vous avez raison... Mais nous ne sommes certes pas non plus venu scander des vers.

Lentement, l'Aragonais extrait son épée de son fourreau avec le crissement caractéristique du frottement de la lame d'acier sur la chappe. Sonorité qui fait toujours son petit effet. D'autant que l'arme, offerte il y a peu par son maître d'armes, est flambant neuve, et brille sous le soleil du matin. Zepto balaie l'air à côté de lui.

Ne tardons pas. Je vous propose d'en finir.

Cmyrille saisit son épée et se met face à lui. Par contre sa tenue de l'épée n'est guère volontaire. Un regret à cet instant? Pas dans son regard en tous les cas, toujours aussi mauvais. Celui du Chevalier est tout aussi noir. Il salue par habitude en relevant son épée devant son visage avant de l'abaisser. C'est parti.

Maintenant si son adversaire a des regrets autant les transformer rapidement en remord. Zepto va à sénestre en gagnant, garde haute. Cmyrille se décale de même à sénestre, garde médiane, et tente une attaque d'estoc. L'Aragonais l'évite en partant de nouveau à sénestre en gagnant et frappe de taille. Le coup est contré mais il dégage son épée et se décale à dextre pour une nouvelle attaque de taille. Contrée elle-aussi mais il a mis suffisamment de force pour aller entailler le bras gauche de son vis-à-vis avant d'être repoussé. Le Chevalier se replace en rompant, garde médiane.
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.mahaut.

- Myrmiiiiiiilmze ! Youhouuuuuu ! Où es-tuuuuuuu ? J'ai un truc à te faire fai... à te proposer de ton propre cheeeef !
- Vous abîmez pas la voix pour rien, m'zelle Mahaut, il est parti à son duel.
- QUOI ???

La main sur l'ouverture de la tente, Mahaut toisa le soldat qui touillait sa marmite. Placide, ce dernier porta la cuillère à ses lèvres avant de jurer parce que c'était trop chaud (les soupes sont toujours trop chaudes. Ou alors trop froides. Ou trop salées. C'est dans leur nature de soupe. Si la réincarnation soupière existait, elle demanderait à renaître en soupe, juste le plaisir d'emmerder son monde).

- Mais que qui que quoi dont est-ce ? Quel duel ?
- Avec l'OR, là...
- L'Eau-hère ? Connais pas. C'est mouillé ?
- Nan, l'OR, avec un O pis un R.
- 'tendez on me la fait pas, O et R ça fait or. J'aime bien l'or, je sais le reconnaître.
- Ouais ben là on dit OR et c'est pas de l'or, c'est quelqu'un et il va se battre avec votre beau-frère.
- QUEWAAAAH ?
- Comme j'vous l'dis. Vers là-bas, là. A cause de votre soeur je crois bien.
- Ha non ! Ha non non non non non !

Furieuse, elle rabattit la tente sur l'homme, si vivement qu'il se brûla en renversant la soupe sur son pourpoint. Une soupe anciennement poney rose à n'en pas douter.
Arpentant à grands pas le campement la brune avança jusqu'à l'endroit, courant à moitié en avisant les épées sorties.

- Stoooooooooooop ! Arrêtez tout ! Mais vous êtes fou ou quoi ?

Hors d'haleine, elle tenta de fusiller les deux combattants des yeux (chose malaisée à faire quand on a un point de côté à cause de la lance mille fois trop grande qu'on traînait avec soi).
Une fois assurée que tout le monde les regardait suite à son cri, elle se redressa et toisa les deux hommes.

- C'est honteux ! Pour qui vous prenez vous ? Un duel en pleine guerre ! Enfin ! Alors que je devais passer la première pour le maraver ! Messire l'OR, désolée, mais c'est moi la première. Nécessité familiale. C't'à cause de la blonde. Myrmillmze, quel manque de savoir-vivre, bon sang !

Orkaange

[A Craon Ville fantôme]

-J'm'ennuie, j'veux d'la baston ! C'était bien la peine de nous promettre de l'amusement si c'est pour stationner dans une ville encore plus pourrie que le mans!
-Ben creusez! Ce camp devient dégueu à force de pas avoir de latrines. Zavez été embauchée pour ça non?
-Non. Je suis là parceque je suis la nièce PREFEREE du roi, n'en déplaise à la brune qui me sert de soeur.
-Préférée préférée c'vous qui le dites! Elle clame haut et fort que c'est elle
-Alors là permettez que je m'inscrive en faux, c'est moi. La preuve, on m'a affecté en tête de l'armée des Ordres royaux c'tun signe! Me faudrait une couronne en plus de l'oriflamme ça ferait classe ça. Elle on l'a mis dans une armée de clampins c'est beaucoup moins classe!
-euh. Vous êtes pas là parc'que zetes la femme du grouillot de la surintendante des finances et qu'vous nous avez livré du pain?
-PAS DU TOUT! pfff d'touts façons c'vous le grouillot. Pis débinez pas mon presque mari, zetes jaloux ou quoi? haaan mais laissez moi vous dire : Il ne se passera jamais rien entre nous n'insistez pas j'suis mariée
-Mouais. Mariée mais vous avez encore perdu vot' pseudo mari. Ou alors il a préféré intégrer une autre armée pour être tranquille
-SCHBUNK
-MAIS BORDEL!! ON VOUS A DIT DE LAISSER CET ETENDARD TRANQUILLE C'EST PAS UNE MASSUE
-Taisez vous machin! et laissez moi réfléchir. Vous savez ou elle est l'armée en question?
-Ben c'est laquelle?
-Les crocs du basilic. D'ailleurs c'est bizarre non? Depuis quand les plantes ont elles des dents?
-Mais un basilic,c'pas une... mmmm nan laissez tomber. Ils sont à La Flêche
-Et c'est loin ça?
-Ben non pas très loin
-Bon ben allez zou j'vais aller voir
-Mais lâche cet oriflamme bon sang!
-Non, il vient avec moi! Si vous le voulez vous avez qu'à suivre.
-MAIS C'EST PAS VRAI! Faut vraiment que je demande à être affecté ailleurs moi!

[Sous les remparts de la Flêche]

-J'M'ENNUIIIIEEEEUH. On joue à un jeu?
-mmmm voyons voir. On a déjà joué à "compte les taches des vaches" et vous avez décrété avoir gagné. On a joué aussi à "le premier qui voit une armure a gagné" et là aussi vous avez décrété avoir gagné. Ensuite on a fait un "qui qui vide son tonneau le plus vite" et là j'avoue, vous avez gagné haut la main. Donc NON on joue plus. Pis r'gardez, on est arrivés.
-Ha c'est là? C'est moche dites donc!
-ha ben c'pas votre mari là bas, en face du chevalier du Saint Sépulcre?
-Han faites voir? Mais keskifont? HAN BORDEL MAIS OUI LE DUEL! YHOUHOUUUUUUUUU LUMIERE DE MES NUITS JE SUIS LAAAAAAAAAAAAA! VAZY MASSACRE LE LE BARBICHU!
-Mais arrêtez donc avec cet étendard! C'est pas un fanion, pis ils vont croire que l'OR omnia Vincit se retounre contre les autres armées royales! Donnez le moi
-NAN JAMAIS! Et cessez de croire que si vous me passez sur le corps vous le récupérerez, je vous l'ai dit, c'est impossible entre nous!
-Pffffffff.... Je me sens las.. Si laaaaaas

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Cmyrille

Oui il a dit : "Les OR sont tous cons comme des tables." Oui, deux fois. D'abord parce que c'est vrai. Ensuite pour soutenir sa bientôt-future-presque-ex-femme-décédée-mais-en-fait-non-j'étais-enlevée-par-des-nonnes. Mais il n'empêche, il espérait bien régler cette affaire tranquilou, entre mâles, à la castagne.

Alors quand le le chevalier qui pète plus haut que son gorgerin entame quelques passes d'échauffement à l'épée, il répond à l'engagement, sans pour autant être très à l'aise. C'est qu'il s'est découvert une passion pour le tir à l'arc dernièrement, et surtout une capacité bien supérieure à celle qu'il a pour le maniement de l'épée. Et puis la tenue des archers et bien plus confortable que celle de l'infanterie. Une chemise, une paire de braies, des bottes et quelques pièces de cuir pour faire genre on se protège. Avantage certain quand on se retrouve à ferrailler avec un adversaire en armure. On en devient nettement plus rapide que lui. Alors jusque là ça va. Pas chassé à gauche. On lance le bras pour une éventration. Pas chassé à gauche. On lève l'épée pour se protéger. Pas chass...

- Stoooooooooooop ! Arrêtez tout ! Mais vous êtes fou ou quoi ?

- Ouooohey! Aïeuh !
Mais j'croyais qu'on s'échauffaient moi !

Oui, déconcentrer son adversaire est une arme d'une efficacité redoutable. Surtout lors d'un duel.
Ils ne s'aiment pas, ce n'est pas un secret. Mais jamais, au grand jamais, il n'aurait cru que la moche-sœur prendrait fait et cause pour son adversaire. Y'a danger de mort quand même ! On parle pas de s'échanger une fiole de prune là !

Alors il baisse l'épée, tend sa main libre vers son adversaire pour lui faire signe que c'est la pause, puis la met sur son bras entaillé pour se tourner vers Mahaut.

- C'est honteux ! Pour qui vous prenez vous ?

- Ouai ! J'suis bien d'accord !
On interrompt pas les gens comme ça pendant un duel ! On est pas en Romanie ici !

- Un duel en pleine guerre ! Enfin ! Alors que je devais passer la première pour le maraver ! Messire l'OR, désolée, mais c'est moi la première. Nécessité familiale. C't'à cause de la blonde. Myrmillmze, quel manque de savoir-vivre, bon sang !

- Nécessi !... Manque de !...
Nan mais oh ! On a pas élevé les poules ensemble que je sache !
Il s'avance vers elle, l’œil menaçant, l'épée levée.
Maintenant coucouhe-panier papattes en rond la poneytte, sinon ça va mal se mettre. J'ai des affaires plus urgentes à régler que de savoir quelle nuance de rose utiliser pour les sangles de ton armure.

Après une dernière petite menace silencieuse en direction de Mahaut, il se remet en place, face à son adversaire.

- HAN BORDEL MAIS OUI LE DUEL! YHOUHOUUUUUUUUU LUMIERE DE MES NUITS JE SUIS LAAAAAAAAAAAAA! VAZY MASSACRE LE LE BARBICHU!

Il grogne un "Voilà. C'est comme ça qu'on fait en famille quand on a deux sous de savoir-vivre." et se tient prêt à recevoir son adversaire, l’œil léger, la cuisse vive et l'épée souple. Ou l'inverse.
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Zepto

Tout en reculant, Zepto se dit que son adversaire du jour est plutôt du genre vif. Au propre comme au figuré, tant sa pseudo diatribe à l'encontre des Ordres Royaux était vide de sens. Elle comportait tellement de faussetés que le Chevalier avait renoncé à y participer. Comme dit l'autre, si l'on ne peut échanger des coups à boire, échangeons des coups tout courts en ce cas. Laver un affront sur le pré de bon matin, voila une bien belle façon de démarrer la journée. "Per margaritas filo trajicere et manolos pectere absumus."* C'est inscrit aux frontons du siège de son Ordre. Quoique pour certaines, dans cette mobilisation, rien ne soit moins sûr dans le second cas.

En principe, on ne devrait que peu parler durant un duel. Parfois, on le fait, histoire de faire passer la pilule à l'adversaire qu'on est en train de reprendre son souffle. Mais ce n'est guère l'usage. Les échanges vocaux sont plus dans le genre grognements et le bruit généré par les acteurs se confine principalement dans celui du choc des épées. Autres possibilités..

- Stoooooooooooop ! Arrêtez tout ! Mais vous êtes fou ou quoi ?

- Ouooohey! Aïeuh !
Mais j'croyais qu'on s'échauffaient moi !

Double combo: l'intrusion d'une chieuse et le cri de douleur. Le Chevalier répond à Cmyrille.

Et moi je croyais pourtant que nous nous échauffions mutuellement depuis Le Mans.

Sourire en coin et inclinaison légère de la tête pour accéder à sa demande de pause "le temps de". Zepto laisse les deux discuter le bout-de-gras en famille mais tique un peu au "Messire l'OR, désolée, mais c'est moi la première.". Une moue puis un soupir. Son détracteur tance la nouvelle arrivée vertement. L'Aragonais rajoute à sa suite.

Dame... J'ai déjà fait verser son sang. Vous ne voudriez pas d'une portion déjà entamée, non? Une autre fois peut-être...

- HAN BORDEL MAIS OUI LE DUEL! YHOUHOUUUUUUUUU LUMIERE DE MES NUITS JE SUIS LAAAAAAAAAAAAA! VAZY MASSACRE LE LE BARBICHU!

Ah! Autre bruit dans l'environnement d'un duel! Le supporteur/supportrice hystérique! C'est l'épouse en ce cas particulier. Notez que cela peut être parfois la mère. Très rarement la belle-mère ou alors elle supporte l'adversaire. Donc ici, celle qu'il a dédaignée de provoquer pour se concentrer sur l'époux. Léger écarquillement des yeux à la vue de ce qu'elle semble tenir en mains. Mais c'est reparti de son côté car Cmyrille s'est remis en position.

Cmyrille saigne donc du bras gauche. Autant aller le titiller là où cela le gêne. Zepto va dextre en gagnant, garde pendante. Tentative d'estocade... Repoussée par un ferraillement. Il rompt avant de repartir dextre en gagnant, toujours garde pendante. Une première frappe de taille est bloquée. Pour la seconde, la garde est basse alors que son adversaire l'attend médiane voire haute. Mais le déplacement de Zepto est trop lent comparativement à son adversaire qui se voit pris en défaut et efface son corps. Le Chevalier déchire néanmoins le haut de sa braie droite. Jolie estafilade en perspective. Et à ce rythme, il va devoir réinvestir dans sa garde-robe.

* Nous ne sommes pas là pour enfiler des perles et coiffer des poneys.
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Orkaange

Bon sang! Le duel! elle avait oublié le duel! Il allait jamais lui pardonner, Elle allait en entendre parler toute la fin de son existence si il se faisait massacrer. Elle l'entendait déjà râler : "déjà que c'est d'ta faute si j'me bat, et en plus t'étais pas là. T'étais repartie chez les nonnes ou t'étais morte? " "MAIS J'ETAIS PAS MOOORTEEEEUH"... Enfin bref, le tintouin habituel. Aussi gracieusement qu'elle le pouvait, elle sauta à bas de la charrette. Elle était un peu engoncée dans son armure hypra facheune Jean Paul Gault Hier, (avec les seins en pointe pour pouvoir transpercer l'ennemi directement avec la seule arme qu'elle maitrisait à peu près, à savoir sa poitrine), mais elle avait décidé qu'elle ne la quitterai que la guerre finie. C'était trop chiant à mettre ces trucs là. Pis une fois portée, au bout d'un moment on en sentait plus le poids. Le seul souci était de se relever quand on tombait. Dans ces cas là, Ork ressemblait un peu à une tortue sur le dos qui agite bras et jambes pour se retourner en vain, ce qui avait valu de franches parties de rigolade au sein de l'armée OR vincit omnia. Elle s'avança donc prudemment , ne voulant pas perdre la face devant Barbichette qui lui avait déjà suffisamment manqué de respect quelques jours avant au Mans, et agitant toujours l'étendard de l'armée. Un autre inconvénient de l'armure c'était le champ de vision. Le casque devait être un peu grand, et dès qu'elle tournait la tête on pouvait entendre résonner "MAIS QUI A ENCORE ETEINT LA LUMIERE BORDEL!" du plus bel effet; Etant donné la perte de vision périphérique, elle n'avait donc pas vu sa soeur, qu'elle aperçut juste au moment ou celle ci entra dans son champ de vision frontal

Haaaan Mahaut, j'savais que tu étais pas si mauvaise. C'est gentil de venir soutenir Myrmille dans cette épreuve face au chevalier d'mes fesses. R'garde comme il est vilain et qu'il s'la pète! Et vazy que j'montre comment mouliner de l'épée, et vazy que j'taillade Myrmille.......... hééé.. Mais il saigne! HAN.. Pis ses braies sont fendues! HAAAAANNN ON AVAIT DIT PAS LES VETEMENTS! PENALITE!!! J'EXIGE UNE PENALITE POUR LE CON COMME UNE TABLE! Qu'on lui attache une poule au pied droit, viiite!
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.mahaut.

Voilà. Il avait toujours été comme ça. Pas pour rien que Papapair voulait le voir mort et enterré, hein ? Pas un pète de gentillesse. Ni même de simple savoir-vivre, hein ? Mossieu s'engage pour un duel avec elle "mais après la guerre parce que ce serait con avant de se battre" et quand elle lui rappelle que là il en a plus rien à faire, il l'engueule comme du poisson pourri. Bouche bée, elle le regarda, lui et son adversaire inconnu derrière.

- Dame... J'ai déjà fait verser son sang. Vous ne voudriez pas d'une portion déjà entamée, non? Une autre fois peut-être...
- Moui bon, c'est vrai que ça gâcherait le plaisir mais quand même ! Est-ce que je vais manger votre sandwich quand midi sonne, moi ? Non. C'est du savoir-vivre. Je le sais, j'ai eu un prof, là dessus. Nerveux, d'ailleurs. Pff. Bon ben allez-y, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?

Prenant sur elle, la ponette respira profondément en visualisant le visage de son beau-frère en train de hurler entre deux tenailles ou quelques coups d'épée bien assénés. Au pire, s'il gagnait, elle avait encore de la ressource.

*Reste calme, Mahaut, attends que les combats soient engagés pour l'empaler dans le dos. Personne n'y verra rien et Papapair te filera même un titre en plus.*

Techniquement, il n'y avait pas foule, elle pouvait donc même entrer sur l'aire de combat et tenter un flip-flap de la mort avec sa lance sans que personne ne dise rien. A part Myrmillmze lui-même, bien sûr mais de toute façon plus personne ne l'écoutait, il râlait tout le temps. Elle commença à agripper sa lance quand sa blonde de soeur arriva.

- Raaaaah !
- Haaaan Mahaut, j'savais que tu étais pas si mauvaise. C'est gentil de venir soutenir Myrmille dans cette épreuve face au chevalier d'mes fesses.
- Moui...
- R'garde comme il est vilain et qu'il s'la pète! Et vazy que j'montre comment mouliner de l'épée, et vazy que j'taillade Myrmille.......... hééé.. Mais il saigne! HAN.. Pis ses braies sont fendues! HAAAAANNN ON AVAIT DIT PAS LES VETEMENTS! PENALITE!!! J'EXIGE UNE PENALITE POUR LE CON COMME UNE TABLE! Qu'on lui attache une poule au pied droit, viiite!
- Han oui dis donc ! Il va finir à poil dis donc ! Myrmillmze, t'en fais pas, j'te filerai un boa si t'as froid !

Plus que ravie en voyant le visage du bof', la brune agita les bras pour soutenir le combat. Il fallait dire que ça lui rappelait des souvenirs. La lice, les poules, la blonde qui crie. Et là, paf, sans prévenir, le souvenir qui revient. Du temps où Myrmillmze était pas aussi gonflant. Le chant de soutien. Allez, il méritait bien ça, ne serait-ce qu'en souvenir du temps passé.

- JE SERAI LAAAAA, TOUJOURS POUR TOIIIIIIIIIII ! N'IMPORTE OU QUAND TU VOUDRAS ! enfin faut pas déconner non plus... TOUJOURS LA MÊMEUH, UN PEU REBELLEUH ! JE SERAI... TA MEILLEURE AMIE ! Wouhouuu !

Cmyrille

Voilà. Un peu de soutien bordel. On est pas chez les bretons non plus.

N'empêche que l'autre en face, il ne s'en laisse pas compter. Quand bien même deux poneys roses dans le même périmètre ça aurait tendance à mettre en l'air tous les projets en cours. Ben nan, lui il continue. Et parti comme c'est parti, le Cmyrille il va pas être en forme pour la guerre. Même si, on est d'accord, la guerre c'est surtout une rumeur dans ce coin.

Enfin bref, tentant tant bien que mal de combler son déficit de maîtrise à l'épée par une vivacité qui l'impressionne lui-même, il adopte la tactique dite du "Ouoh putain réagit!" Et sur un réflexe il accroche la lame de son adversaire et la dévie de son bras déjà touché. On se replace, petit jeu de jambe pour montrer à son adversaire qu'on tient la forme, et Paf! Encore un contre facile. Hop! hop! Sans les mains. On prend la confiance. Et là un gros coup en bas. Nan mais franchement ? Qui aurait idée de tailler dans le gras de la cuisse alors qu'on peut faire voler la tête des épaules hein ? Ben lui... Sont nuls ces chevaliers... Même dans les duels. Du coup il est surpris, et cette fois-ci les réflexes ne suffisent pas, même s'il évite le gros de l'attaque en s'écartant. Il est bon pour un bandage et une nouvelle paire de braies. Il profite que l'adversaire rompt l'assaut pour regarder sa jambe et écarter les pans de la blessures vestimentaires.

- Mais euh!
Des braies toutes neuves ! Ça fait à peine trois ans que je les porte.
...
Je suis d'accord, pénalité pour crime de lèse paire de braies. Une poule à la jambe.

Ben quoi ? Si le chevalier respecte la sagesse populaire, qui veut que "les OR sont cons comme des tables", ça peut passer...
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Zepto

On peut espérer à présent que les deux sœurs papotent entre elles pendant que l'époux de l'une d'entre elles se fait joliment soigner sur le pré. Après tout, la saignée est bien un soin d'époque. Zepto est donc prêt à repartir à l'assaut et à faire fructifier l'ascendant qu'il semble pour l'heure prendre sur son adversaire. Mais c'est sans compter sur l'épouse de celui-ci, considérée par défaut comme hystérique dans ce genre de situation, décochez si ce n'est pas le cas, mais le narrateur vous renvoie au guide utilisateur du mariage si elle se contrefout du sort de son époux: c'est probablement bugué. Elle y va donc de sa réclamation à grand renfort de cris d'orfraie.

HAAAAANNN ON AVAIT DIT PAS LES VETEMENTS! PENALITE!!! J'EXIGE UNE PENALITE POUR LE CON COMME UNE TABLE! Qu'on lui attache une poule au pied droit, viiite!

Gné? Une poule? Quelle idée. Et Cmyrille qui réclame à son tour.

- Mais euh!
Des braies toutes neuves ! Ça fait à peine trois ans que je les porte.
...
Je suis d'accord, pénalité pour crime de lèse paire de braies. Une poule à la jambe.

Le Chevalier marque un temps d'arrêt et se gratte le menton, perplexe.

Trois ans... Et vous avez pensé à prendre un bain quand même? Non, ne dîtes rien...

Légère moue mais accepter un handicap peut rééquilibrer le combat, fort mal engagé pour son vis-à-vis.

Soit pour la poule mais vous avez des règles de duel peu communes par chez vous... Et si j'avais coupé votre ceinturon et que vos braies étaient tombés sur vos chevilles, j'aurais eu droit à quoi? À un paon sur les épaules? ... Je suis curieux.

Nouvelle pause donc. Pas à l'avantage de son adversaire blessé, d'ailleurs. Surtout qu'il faut déjà attraper la gallinacée qui est de nature méfiante et aime à se percher dans les arbres. Opération de capture laissée à l'attention de la requérante, namého! La poule locale, dîte de La Flèche accuse un poids relativement modéré et n'inquiète guère notre Preux malgré son surnom. Par contre, qu'est-ce qu'elle gigote!

Bon... C'est bon? Nous pouvons reprendre? Nous n'allons tout de même pas y passer la mâtinée! J'ai de la route, moi, pour retourner à Craon!

Il parait qu'il y a une guerre à faire. Il parait. Une bonne raison pour s'éclipser ensuite au plus vite, façon Michel Delpech dans Loire et Cher, en promettant de revenir un de ces dimanches refaire un duel devant La Flèche. Mais en attendant, reprise en garde tombante. Du côté du pied droit, ça glousse: il a au moins gagné une supportrice pour lui.
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Lotx

Je suis là on peut commençionner !

Comme un ouragan qui passait sur eux, Lotx déboula dans l'envie de tout emporter. Note de la narration : de manière générale, dans la vie de tous les jours, je trouve que l'on cite bien trop peu souvent Stéphanie de Monaco. Et c'est malheureux. Si, si. Voilà donc une chose réparée.
Sur ce, reprenons.
Comme un ouragan, donc, la nabot fit irruption dans les gradins, manquant de se prendre les pieds dans la bure et portant dans ses bras un jeune enfant : l'héritier mâle d’apparat qu'il venait d'acheter.

'Faut me scusationner, y a la Rocade-est de Patay qu'était bloquée. Un char à deux chevaux qu'a renversationné une vieille qui voulait traversationner la rue. Quelle égoïste quand même, retarder comme ça les gens sous prétexte qu'on est morts, tssss...
J'ai rien manqué au moins ? Myrmizl... enfin j'veux dire, personne n'a encore perdu de membre ? Nan pasque ce serait dommage que Lotx-junior loupe sa première effusion de sang quand même, hein Lotx-junior que tu veux voir Myr... 'fin j'veux dire l'un des deux se faire éviscerationner ? S't'important pour lui, p't'être que quand y sera en âge de marcher y voudra aussi éviscerationner des gens, alors faut bien qu'y voie comment qu'on s'y prend hein...

Dans ses bras, le nourrisson entreprit de régurgiter en guise de réponse. Le nabot grimaça et chercha du regard un chiffon qui pourrait l'éponger. Ah tiens, la robe d'Ork !

Dites-moi, est-ce que messire l'Oèrre il est bien fiéffé ? Nan pasque je m'disais, si un accident malencontreux devait arriver, ce serait dommage qu'y disparaisse sans légataire et que tous ses titres soient orphelins non ? Alors je m'suis permis de préparer à l'avance un certificat d'mariage antidaté. On sait jamais hein ?

Au duelliste.

Dites messire l'Oèrre, dans les mariages, vous préférationnez que les ménestrels chantent la "chenille" ou la "danse des poneys" ? S'juste pour s'accordationner en réponse aux questions d'la hérauderie quoi, qu'ça paraisse vrai et naturel ! Ça a l'air de rien m'enfin ce sont les petits détails comme ça qui font toute la différence hein ! Vous aimez les dragées ?

Pourtant, il doutait bien que le combat se terminerait ainsi. Il n'y avait qu'à les regarder, le combat avait à peine commencé que l'Oèrre semblait déjà en poule position. Et après tout quoi de plus normal, l'époux de la blonde n'était même pas noble. S'il voulait avoir une chance de faire valider son certificat, le nabot allait devoir trouver un moyen de l'aider.
Une solution évidente aurait consisté à envoyer un projectile quelconque à la figure de l'Oèrre afin de le sonner et espérer que Myrmizle saute sur l'occasion. Seulement, l'unique projectile qu'il avait sous la main était son héritier mâle et il n'avait pas encore suffisamment servi pour s'en débarrasser. Vint alors une seconde solution.

Prions le Grand Machin pour qu'il offre la victoire au valeureux.

Et subitement de pointer du doigt l'Oèrre, invoquant les forces divines pour faire s'abattre la foudre sur lui.

Allez Grand Machin, attaque éclair !

Ben quoi ? On savait jamais, sur un malentendu ça pouvait marcher hein... On savait jamais quand le tonnerre pouvait résonner, emprisonner, tourbillonner comme l'aurait dit si poétiquement Steph' !
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