Dragibus
[Jour J: celui de la pend... du mariage!]
L'on pouvait à percevoir les premiers rayons de soleil qui se levaient à l'ouest, révélant la silhouette sombre et lointaine de l'horizon. De sa fenêtre il ne distinguait pas âme qui vive dans les rues. Pas même la lueur vacillante d'une chandelle tremblant dans une main au propriétaire encore mal réveillé. Nul bruit ne venait troubler le silence de la nuit. Le simple bruit de sa respiration lui semblait aussi bruyant qu'une tempête. Le vent chassa les quelques nuages qui empêchaient la lumière lunaire de passer. Ce mélange entre les rayons du soleil et ceux de la lune avaient quelques choses de fascinant. D'un côté un paysage blanc, de l'autre un paysage de plus en plus orangé. Cela lui faisait un peu pensé à un combat entre la glace d'un côté et le feu de l'autre.
Il se tenait droit comme un I devant la fenêtre de sa chambre, l'air vigilant malgré l'heure très matinale. Habitué aux courtes nuits il était rare qu'il rencontre quelqu'un d'aussi matinal que lui. Sur une chaise à côté de la porte se trouvait les vêtements qu'il avait demandé à faire nettoyer la veille, correctement pliés et entassés. La chemise fut enfilée la première, le reste suivit de près. Sur le coffre reposait sa cuirasse, étincelante tant il l'avait lustrée la veille. Il la passa au dessus de sa tête et c'est tout machinalement qu'il serra le boucles en cuir qui maintenaient les différentes parties ensemble. Il s'empara de son épée et boucla tout aussi vite le ceinturon. Il se posa la question s'il était convenable de prendre son casque mais en ces temps de guerre il ne dû pas réfléchir pendant des heures pour prendre une décision. Au pire il le porterait sous son bras, et avec un peu de chance on le prendrait pour un garde.
[Quelques heures plus tard]
Le soleil était maintenant presque à son point culminant dans le ciel et il n'allait plus falloir tarder à se rendre dans la petite clairière. Tout équipé qu'il était il quitta enfin sa chambre. Il laissa une pièce sur le comptoir à l'attention du jeune homme qui s'était chargé de la lessive et sortit dans la rue. Il ne faisait pas un temps extraordinaire mais toujours est-il que la pluie ne s'était pas invitée. Pas encore en tout cas...
Avançant dans le dédale des rues il arriva enfin au poste de garde. Les deux énergumènes de chaque côté de la porte ne lui firent pas d'histoire et le laissèrent passer sans protestation. Il crut même distinguer du coin de l'oeil une légère courbette de la part de l'un des gardes. Cela lui donna envie d'éclater de rire. Pour qui est-ce qu'on le prenait? Un haut-gradé? Et puis quoi encore! Si seulement ils savaient... Quelques minutes lui suffire pour arriver au lieu dit. Personne n'étant encore arrivé il alla s'adosser à un arbre avant de laisser échapper un juron bien senti en pensant à l'écorce qui allait probablement laisser quelques traces sur sa chemise et sa cuirasse. Ainsi tenta-t-il de garder une pose relativement droite mais détendue en bordure de la clairière en attendant la suite des invités.
Et comme promis il n'avait pas oublié d'apporter une bonne corde, bien solide, enroulée autour de son épaule...
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L'on pouvait à percevoir les premiers rayons de soleil qui se levaient à l'ouest, révélant la silhouette sombre et lointaine de l'horizon. De sa fenêtre il ne distinguait pas âme qui vive dans les rues. Pas même la lueur vacillante d'une chandelle tremblant dans une main au propriétaire encore mal réveillé. Nul bruit ne venait troubler le silence de la nuit. Le simple bruit de sa respiration lui semblait aussi bruyant qu'une tempête. Le vent chassa les quelques nuages qui empêchaient la lumière lunaire de passer. Ce mélange entre les rayons du soleil et ceux de la lune avaient quelques choses de fascinant. D'un côté un paysage blanc, de l'autre un paysage de plus en plus orangé. Cela lui faisait un peu pensé à un combat entre la glace d'un côté et le feu de l'autre.
Il se tenait droit comme un I devant la fenêtre de sa chambre, l'air vigilant malgré l'heure très matinale. Habitué aux courtes nuits il était rare qu'il rencontre quelqu'un d'aussi matinal que lui. Sur une chaise à côté de la porte se trouvait les vêtements qu'il avait demandé à faire nettoyer la veille, correctement pliés et entassés. La chemise fut enfilée la première, le reste suivit de près. Sur le coffre reposait sa cuirasse, étincelante tant il l'avait lustrée la veille. Il la passa au dessus de sa tête et c'est tout machinalement qu'il serra le boucles en cuir qui maintenaient les différentes parties ensemble. Il s'empara de son épée et boucla tout aussi vite le ceinturon. Il se posa la question s'il était convenable de prendre son casque mais en ces temps de guerre il ne dû pas réfléchir pendant des heures pour prendre une décision. Au pire il le porterait sous son bras, et avec un peu de chance on le prendrait pour un garde.
[Quelques heures plus tard]
Le soleil était maintenant presque à son point culminant dans le ciel et il n'allait plus falloir tarder à se rendre dans la petite clairière. Tout équipé qu'il était il quitta enfin sa chambre. Il laissa une pièce sur le comptoir à l'attention du jeune homme qui s'était chargé de la lessive et sortit dans la rue. Il ne faisait pas un temps extraordinaire mais toujours est-il que la pluie ne s'était pas invitée. Pas encore en tout cas...
Avançant dans le dédale des rues il arriva enfin au poste de garde. Les deux énergumènes de chaque côté de la porte ne lui firent pas d'histoire et le laissèrent passer sans protestation. Il crut même distinguer du coin de l'oeil une légère courbette de la part de l'un des gardes. Cela lui donna envie d'éclater de rire. Pour qui est-ce qu'on le prenait? Un haut-gradé? Et puis quoi encore! Si seulement ils savaient... Quelques minutes lui suffire pour arriver au lieu dit. Personne n'étant encore arrivé il alla s'adosser à un arbre avant de laisser échapper un juron bien senti en pensant à l'écorce qui allait probablement laisser quelques traces sur sa chemise et sa cuirasse. Ainsi tenta-t-il de garder une pose relativement droite mais détendue en bordure de la clairière en attendant la suite des invités.
Et comme promis il n'avait pas oublié d'apporter une bonne corde, bien solide, enroulée autour de son épaule...
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