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[RP] Mariage blanc

Nini89
On étais enfin arriver le jours du mariage aussi fallait pas trainer ,il devais surement avoir du monde qui étais déjà arriver.
Les enfant c étais préparer pour le mariage une fois arriver a l auberges on se dépêcha pour nous habiller.
J avais pris ma robe rose les autre robe avais bruler dans l incendie de la taverne il me reste juste celle si fallait que j en recommande.
Une fois qu'on étaient tous habillé nous recherchons la clairière ou la cérémonie aller se faire.
Puis on trouvas cette clairière il y avais quelque personne je reconnaissait certaine d entre eux ainsi que Asphodelle,Yoshi Kili.

Bonjour ,sais ici que Manon va se marié ,je me suis pas tromper d endroit?
Manon
[Dans la chambre de la condamnée.]

Dis donc! répondit elle à Kevin l'air offusqué quant à son idée saugrenue de marchandage pour finalement finir par rire du choix animalier de l'échange. Des chamelles... ben voyons!

Son visage répondit à l'affirmative à la question fumeuse tandis qu'elle s'emparait de l'objet mais devant le large sourire suspect de son ami, le doute s'insinua dans son esprit. Se pouvait il que cette herbe est plus de propriétés déconcertantes que présumé? L'esprit du Bleu ne semblait pas en être affecté alors même qu'il l'avait sans arrêt à la bouche. Un regard sur les babouches pendues à son ceinturon lui ôtèrent toutes questions supplémentaires avant d'approcher ses lèvres de son cadeau de mariage tandis qu'il lui intimait l'ordre de se tourner afin de pouvoir se changer à son tour.


D'acc... *Kof Kof* ... ord.
Doucement.


D'une infime aspiration, la seconde bouffée se voulut plus douce et beaucoup plus courte. Un étrange arrière goût plutôt agréable se dessinait sous l'immonde premier sans pour autant l'affirmer avec précision.
Alors, téméraire, ses lèvres s'approchèrent une nouvelle fois de la pipe pour y aspirer plus sérieusement. Le trajet de la fumée à travers sa gorge se compara au passage d'une lame chauffée à vif accompagné d'une multitude de braises se déversant sur ses bronches avant d'avoir l'impression d'avoir le tournis.
La contre attaque du corps fut immédiate et la fumée expirée dans son intégralité.
*KEUF KEUF KEUF*

C'est purement immonde!

Se promettant de ne pas renouveler l'expérience, elle pivota enfin vers Kevin non sans un sifflement admiratif. Tu es très élégant! Et il l'était. Presque autant que pour son propre mariage. Elle, toute en tenue de combat, se sentait presque ridicule à ses côtés mais chacun de ses frères d'armes n'avaient d'autres choix en ce jour particulier qui restait tout de même placé sous le signe de l'armée.
A son cou vint s'enrouler sa fourrure avant de suivre son témoin non sans un soulagement certain à la disparition du loup.

Ses lèvres esquissèrent un sourire à la vue du cheval dont la crinière se voyait ornée des même rubans que contenait ses cheveux. Une charmante attention de sa jeune Camille à l'évidence.
La main tendue avec galanterie la souleva presque pour monter derrière lui et ce n'est pas peu fière de son si élégant cavalier, qu'ils prirent le chemin du lieu de l'exécution.


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Pipo
[Quelque part entre l'Anjou et le Domaine Royal...]


Pipo était prêt, oui fin prêt à accompagner Lyviia au mariage de Manon. Il l'attendait donc, que Lyviia arrive, impatient qu'il était de la voir dans ses Escarpins...
Lyviia
[1er Avril - En route pour la clairière]


Laissant sa douce qu’elle avait tenté de rassurer au mieux, Lyviia se dirigea vers le campement .. un petit détail qu’elle avait omis venant soudain de lui surgir à l’esprit .. tout d’abord, prendre sa besace des fois que sa filleule apporterait du ravitaillement, comme elle lui avait demandé.

Vidant son contenu sur le sol, prenant soin de ne pas abîmer les bouquins qu’elle avait trainé avec elle pour les moments de solitude, un sourire se dessina sur ses lèvres en découvrant au fin fond de sa besace ses escarpins .. les fameux escarpins !!!! Ceux qu’elle avait promis de porter …. Quelle idée n’avait elle eu là ? ... afin de mettre un peu de féminité à sa tenue soit disant !!

Le temps d’ôter ses bottes, d’enfiler ses escarpins, elle esquissa une grimace … certes .. féminin mais pas très esthétique avec une tenue de combat .. et surtout pas du tout pratique dans le contexte actuel mais une promesse étant une promesse, il était bien trop tard pour changer d'avis .. c'est donc ainsi que la fuxéenne se rendit, maudissant les flaques de boue, les contournant comme elle le pouvait, rejoindre Pipo qui avait gentiment accepté de l'accompagner !! Elle esquissa un sourire en l'apercevant au loin ..

De son côté, Pipo faisait les 100 pas. Lyviia devrait être là depuis longtemps. Comment s'était-il laissé embarquer dans ce mariage.. Lui qui ne connaissait personne hormis La Comtesse Manon et Lyviia. Sur le Front, lors des longues soirées d'attentes en Taverne ou bien sur un feux de camp, il avait appris à la connaitre. C'est au cours d'une de ces soirées, après avoir parlé future destination, Alexandrie, Toulouse, qu'il avait accepté d'être son chevalier servant... C'est alors, qu'il l'entendit l'appeler ...


Ahhhhhhh Pipoooooooo !!
Z'êtes prêt ? il est l'heure là !!!!!!!


Mauvaise foi typiquement féminine alors qu'elle se faisait attendre !!

Pipo se tourna, lui sourit.

Lyviia, je suis prêt et je vous attendais !! Alors, vous êtes prêtes pour accompagner votre dou... votre amie sur le chemin qu'elle a choisie ?

Bien sûr que je suis prête .. puisque tel est son choix ..

Elle lui montra alors fièrement ses pieds revêtus des jolis escarpins .

Z'avez vu comme ils sont beaux .. s'agirait pas de les abîmer hein !!! J'ai accepté de les porter .. à présent à vous de ..

Sans même attendre sa réponse, un sourire jusqu'aux dents sur les lèvres, Lyviia passa les bras autour de son cou dans l'espoir qu'il la porte jusqu'au lieu de la cérémonie ..

Alors qu'elle lui montrait ses escarpins, ces fameux escarpins dont Manon parlait sans cesse à Pipo, lui disant qu'il cherchait des pantoufles, alors qu'une magnifique paire d'escarpin était là, sous son propre nez et qu'il ne l'avait même pas vu... Il du se rendre à l'évidence, Manon avait raison...

Lyviia, vos Escarpins, ils sont magnifiques, ils vous vont à merveille, Nulle autre Dame au monde ne peut se vanter d'avoir de si jolis escarpins..

Vous serez, sans nul doute la plus étincelante après Manon...

Mais sachez, qu'en réalité, vous serez la plus pétillante...


Pipo l'a prit alors dans ses bras, ne quittant pas son regard des yeux, comme aspiré... tandis que flattée, rougissant un peu, Lyviia se perdit, à son tour, dans son regard avant de se reprendre ...

Pipo .. vous feriez mieux de regarder où vous mettez les pieds .. ce serait dommage de nous étaler et d'arriver tout boueux au mariage de Manon ..

Et de lui murmurer à l'oreille un sourire malicieux au coin des lèvres ...

Non pas qu'un corps à corps dans la boue avec vous me déplairait .. mais .. ce n'est ni le lieu ni le moment !!!

Rougissant un peu plus .. reserrant son étreinte autour de son cou .. regardant autour d'elle ..

Nous devrions bientôt être arrivé au lieu dit ..

Profitant au mieux de la situation, ils se dirigèrent ainsi jusqu'à la fameuse clairière, Lyviia, remerciant intérieurement Pipo de lui permettre d'épargner ses escarpins .. la bonne excuse !!!

Enfin arrivés, Lyviia quitta à grand regret les bras de Pipo et prit place à ses côtés dans un coin de la clairière non sans omettre de saluer Dame Asphodelle et les personnes déjà présentes ... arborant un grand sourire en regardant ses escarpins ..

Co écrit avec JD Pipo

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Layla.d.arkana


Enfiler un casque en guise de coiffure, mais bien sur elle aurait dû s'en douter.Le brun déjà autoritaire de nature l'était encore plus lorsqu'il était stressé, constatation affligeante que fît la blonde. L'allusion à la comtesse, qui devait surement déjà être en route, rappela à la blonde son devoir.

Votre cheval à été sellé ainsi que le mien, ils nous attendent en bas depuis déjà une bonne heure!

Lorsqu'il passa la porte, en l'affublant d'un statut qu'elle n'avait pas, l'oiseau n'eu qu'une envie, étrangler le brun mais bien trop de ... d'on ne sait pas quoi en faite l'a retenue de le faire.

Là, devant l'auberge, les deux canassons attendaient comme prévu qu'on daigne les monter et même si la blonde s'était mise en robe sa monture n'était pas préparée pour être monter en amazone mais pas de panique tout était prévu!! Elle avait fait retoucher sa robe de sorte que le jupon soit assez large pour couvrir ses jambes lors de la montée aussi avant d'accepter l'aide du capitaine elle tira sur le jupon et fit un petit paquet de tissu dans sa main avant de mettre le pied à l'étrier et de lancer la jambe droite par dessus son cheval. Une fois là haut, elle fît un halo de tissu tout autour d'elle, ajusta sa coiffure, prit les rennes et en "avant Guingamp "

Le capitaine prit les rennes de son cheval et ensemble ils prirent la direction de la clairière. Tout au long du voyage, le froid du métal de la dague de la blonde caressé la cuisse de celle-ci à chaque mouvement contrastant avec la chaleur de la peau du cheval. L'épée ne pouvait pas être portée avec une aussi belle robe mais hors de question d'accompagner Julian sans un minimum de protection et de défense. Un silence de mort les accompagna tout le long mais il arrive que des silence en disent plus que les mots et ce fût le cas. Le brun était mort de trouille jugea l'oiseau, un moment qu'ils partageaient et dont elle ne parlerait jamais

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Arfie.
C'est pas trop tôt !! Un petit cri de joie après avoir lu l'invitation.. Arfie n'avait eu que peu de temps pour préparer son long voyage. Une tenue pour la route, une pour la cérémonie, quelques écus soigneusement planqués et elle avait pris la route. Elle fut longue , mais tout s'était déroulé sans encombres.
Sur place elle avait rejoint sa chambre dégotée de justesse dans une auberge miteuse. L'important pour elle était de prendre quelques heures de repos, pouvoir s'apprêter et rejoindre le lieu de la cérémonie .
L'évènement était tellement marquant et peu banal, qu'elle n'eut aucun mal à se faire indiquer la route qui menait à la clairière.
Sans même se perdre, même pas drôle , elle arrive enfin. Après avoir salué les présents comme il se doit. Elle se précipite sur sa marraine, se plante devant elle, sentant des larmes de joies monter ..

Alors.. On embrasse pas Arfie ?

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Lyviia
Relevant la tête en entendant la voix de sa filleule, voix qu'elle aurait reconnue entre mille .. Lyviia lui sauta au cou, manquant la faire tomber à la renverse, la couvrit de bisous .. tellement heureuse de la voir ..

Arfieeeeeeeeeeeeeeeeee !! Mon Arfieeeeeeeeeeeeee !!
Comme je suis heureuse de te voir .. Tu m'as tellement manqué .. si tu savais seulement à quel point !!


Et de lui chuchotter à l'oreille, un sourire aux lèvres ...

Presque aussi difficile d'être loin de toi que de se sevrer. c'est dire !!!!

Commençant à blablater avec sa filleule qu'elle n'avait revue depuis bien longtemps, elles avaient tant de choses à se raconter et ce malgré les nombreux courriers qu'elles échangeait régulièrement, Lyviia prit Arfie par la main afin de lui présenter Pipo ..

Un petit sourire aux coins des lèvres, rougissant un peu ..

Arfie .. laisse moi te présenter Pipo, mon ...

Elle se gratta la gorge un instant se demandant comment elle devait bien le présenter aux yeux de tous !!

mon chevalier servant !!!

Puis s'adressant à Pipo cette fois ..

Pipo, je vous présente Arfie !! ma filleule adorée !! J'ai dû déjà vous parler d'elle !!
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Pipo
Après avoir fait leur arrivée avec un certains petit plaisir non dissimulé, Pipo avait laissé Lyviia rejoindre les personnes qu'elle connaissait...

Lui se contentait de la regarder et de veiller sur elle, tout comme il l'avait promis à Manon... Et la vue sur les Escarpins était si... Si belle que rien n'aurait pu le sortir de sa posture...

Rien, sauf peut être Lyviia elle-même...

La voilà qui revenait avec avec une personne qui devait être sa filleule...


Pipo, je vous présente Arfie !! ma filleule adorée !! J'ai dû déjà vous parler d'elle !!

Oui Lyviia vous m'avez dit que votre filleule serait là aussi. Je suis enchantée Dame Arfie de faire enfin votre connaissance...

Pipo s'inclina devant Arfie et fit un clin d’œil à Lyviia...

Elle pétillait Lyviia, mais aussi, il avait bien remarqué cette petite couleur rouge qui apparaissait sur ses joues... et sourit...
Julian.de.calderon
Savait elle au moins que pour elle aussi commencer une vie différente ce jour ?! La blonde était naturelle...elle était elle même. Monestiès n'en sera que mieux administré. Aucun petit peuple ne sera mieux géré que par une blonde intelligente et naturelle.
Julian lui sourit et enfila son casque sur sa tête.

Le trajet ne pu se faire au galop comme il aurait aimé. La boue étant trop présente pour s'offrir ce loisir et finir boueux jusqu'aux coudes. Surtout avec le jupons qui l'accompagnait.

Avec beaucoup de prestance les deux cavaliers firent leur entrée au bord de la clairière. Le brun descendit de cheval et laissa les rennes à Clotaire. Il proposa sa dextre à la blonde pour l'aider à descendre pendant que Clotaire prenait en main les rennes du cheval de la blonde en supplément de celui du brun.

Beaucoup de monde était déjà là. Le casque à plume fut détaché de la tête pour être glissé sous le bras dextre et l'avant bras senestre offert à la blonde accompagné d'un franc sourire.

Ils marchèrent ensemble jusqu'aux derniers rangs des invités. En point de repère : la fameuse Asphodelle. Prête à en découdre avec les deux ?! Espérons ! Car pour sûr leur foi n'était pas très affûtée.
Julian marcha lentement pour remonter ce qui était une nef tapis d'herbe et aillant pour seules voûtes un ciel. Le plus haut des plafonds ! Ainsi le brun et la brune allaient célébré leur noce dans une église "Grandeur nature !".
Dans cette marche lente...l'esprit du brun divaguait...
Il réalisa ô combien certains découvrent la vie commune après leurs noces faute de mariage arrangé pour le bien de deux familles qui en tireront profit. En ce qui concerne le brun et la brune...il n'en était rien. Et plus précisément, il n'en a jamais été question...pour le brun !
Il est à présent temps de découvrir l'envers du décor de cette relation :


Nos deux fiancés se sont d'abord amusé à se mentir, puis Julian s'est trouvé bien bête d'éprouvé des sentiments qu'il ne pouvaient/voulaient faire taire. Après des années a avoir écouter son cerveau secondaire, il se résigna a écouté son cœur chantant.

Alors il décida d'amener sa proie dans ses filets. Tout en douceur. Il avait bonne réputation pour attrapé des poissons mais une blanche colombe était affaire de patience et de techniques différentes. Le temps fut son meilleur allié. Il fallait y allait en douceur et lui même appréciait de prendre le temps. Car pour sûr, être à proximité de la brune le rendait heureux. Sans même être dans ses filets, le brave aimait cette douce colombe. Il ne pu s'empêcher pour autant de l’apprivoiser et la faire entrer à l'Etat Major Toulousain.
Le brun y passait le plus clair de son temps, il était donc primordial ( de son point de vue égoïste) qu'elle y soit aussi. Le but étant clairement de passer son temps à ses côtés. Elle y voyait un acharnement du brun à la pousser à bout et c'était très bien ainsi. Pendant ce temps, il pouvait reluquer son fessier qui partait furax de son office de Capitani.

Le brun maltraitait gentiment le brune. Il la mettait en rogne très souvent indirectement. Comme le jour où il laissa volontairement une missive ouverte sur son office. Office qu'il savait, utilisé par la brune. Tout fonctionna a merveille et le brun fût satisfait de découvrir qu'un brin de jalousie naissait dans l'esprit de la brune. Rien ne pouvait le rendre plus heureux.

Quelques jours plus tard il se mit à la rédaction d'un document qui lui était bien inconnu mais terriblement de rigueur pour faire comprendre en "douceur" à la brune que le capitaine avaient des sentiments pour elle. Ainsi un contrat de mariage vit le jour.
Comment le présenter à présent ? Pour sûr il fallait que la brune soit sous un jour extrêmement bien lunée pour lire ce contrat de mariage sans congédier le brun de Lescure à vie.
Julian organisa pour cette occasion un défilé de connaissances de la brune qui avaient pour mission d'apporter des présents. Ainsi la belle journée était assurée à Lescure et l'humeur de la brune propice à la lecture de son contrat.
La journée se termina avec un cœur remplis de bonheur. Le brun était aux anges. La brune avait dit "Oui".
Cette journée fut la naissance d'une union en laquelle personne n'aurait pu croire sauf un, le brun. Une victoire ? Non...non....mais la raison d'une vie...Oui ! Le brun le savait...sa vie cheminait sur les pas de l'albigeoise.

Néanmoins, des ombres planaient au dessus de ce futur couple...la réputation du brun. Le brun est un tortionnaire et n'a pas créer que des liens d'amitiés avec les personnes qu'il avait déjà croisé. Bien au contraire. Il préférait avoir très peu d'amis, mais des amis fidèles sans restriction.
Or, ce tempérament ferait indéniablement de l'ombre sur celle qui partagera sa vie. Beaucoup diront qu'il est bien égoïste de l'aimer si c'est pour lui offrir en partage la haine de ses rivaux.
Le brun y avait réfléchit pendant de longues nuits d'insomnie. Et son égoïsme prit le dessus. Non sans établir des règles. Notamment celle d'adoucir son tempérament pour éviter un maximum de situation problématique et visait une vie fleur bleu. Le chantier était colossal et il l'est un peu moins à présent...un peu moins...


Il stoppa la marche lente au milieu de la "nef" après cette réflexion des plus poignantes. Son regard balaya de droite à gauche chaque invité...et termina sa course sur Layla à qui il adressa à nouveau un franc sourire et reprit la marche pour aller saluer comme il se devait l'archevêque et se mettre sur le côté senestre de scène de noce.
Il fixait maintenant "l'entrée" de la "nef" pour voir arriver sa brune dont il avait été privé depuis la veille au matin. Il n'avait pu néanmoins s'empêcher de lui offrir des présents. Présents dont il attendait avec impatience l'arrivée...

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(bannière et blason en cours de confection)
Ceriera
Elle attendait toujours dans leur chambre, la noire. Elle attendait Cerièra tout en se disant qu’elle avait chaud, que peut-être elle mourrait un peu plus tard parce que l’atmosphère était étouffante et lourde, à moins que ce ne soit les restes de l’alcool, le reste de honte de n’avoir pas dormi dans son propre lit et de ne pas réellement savoir ce qu’il s’était passé la veille, cette nuit. Certes Sébastian lui avait dit qu’il n’y avait rien eu, qu’elle s’était juste endormie dans son lit, mais… que s’était-il passé dans le détail ? Qu’est-ce qui l’avait poussé à se promener dans les couloirs à moitié vétue ? Et surtout… Combien de temps avait-elle passé hors de sa chambre ? Ou même que lui avait-elle pris de sortir, de s’aventurer dehors ainsi vêtu ? Aryanna se posait donc des questions.
Et ce jusqu’à l’arrivée de Cerièra. Elle était magnifique dans cette robe ! A tomber par terre, évidemment. En pouvait-il être autrement ? Après le compliment, elle l’avait entraîné dehors. Évitant la question qu’elle redoutait presque, et puis… S’ils continuaient de traîner ils seraient en retard !

Un bras sous le sien, elles avaient descendu les escaliers, attrapé Amandine et son gâteau qui sentait bon. Amandine et ses gâteaux… Toute une histoire. Ce dernier, planqué sous un torchon laissait présager bien des choses. Une fois dehors elles avaient récupéré Sébastian, puis Doppel et Gänger avaient été évidemment réquisitionné pour porter toute la boustifaille et la glougloutude. Quitte à ce qu’ils fassent plusieurs aller-retour, mais personne ne mourrait de faim, c’était évident !

Et hop, direction la clairière mystérieuse !


~


Elles s’étaient ratées de bon matin, mais avaient fini par se retrouver, les foldingues. Encore un peu pâteuses de la veille, mais rafraîchies et apprêtées, elles arrivaient dans la clairière sourire aux lèvres. Sourire aux lèvres, car Cerièra avait décrété que nous étions un jour heureux, et que certaines questions seraient remises à plus tard. Elle avait confié tommes, charcuterie, et vin à aux deux gardes d’Aryanna, toujours avec un grand sourire – il paraît que c’est comme ça que ça passe le mieux, un «vous qui…» suivi d’un compliment suffisant bien souvent à enfoncer le clou et à ne pas laisser le choix. Pourquoi s’était-elle abaissée à amadouer les gardes ? Parce que si d’ordinaire elle ne rechigne pas à faire les choses elle-même, pour le mariage elle tenait à rester présentable. Le brebis de Poma est un délice en bouche, mais ne fait pas un parfum des plus heureux. D’ailleurs, celle-là… m’enfin, passons. Un jour heureux, on a dit.

Une fois les hommes récupérés – enfin, les hommes d’Aryanna, le soupirant et les gardes – la troupe ne tarda pas à rejoindre la clairière où s’agitaient déjà les petites mains de Lescure. Aux gardes de s’y joindre pour compléter avec les victuailles apportées, et le gâteau d’Amandine. Les folles alliées n’avaient aucune envie de s’en préoccuper, «l’intendance suivra !»*


Oh, mais quel monde il y a déjà !

La griotte ne savait pas bien si elle était enchantée ou impressionnée, certainement un savant mélange des deux. Elle connaissait peu de monde, salua chacun, insistant sur Véra pour la complimenter sur sa tenue, et finit en toute logique par se ruer sur Lyviia, emportant avec elle Aryanna.

*Gros seumackeu sonore sur la joue* Que je suis contente de te voir ! Je savais bien que je te retrouverais ici, mais ça me ravit ! Tu nous manques tant à Foix ! Comment vas-tu ma belle ?

Mais Lyviia n’était pas seule, elle bavardait avec Arfie – jusqu’ici tout va bien – Bonjour Arfie, comment allez-vous ? et un inconnu qui intriguait Cerièra. Son amie lui avait dit avoir rencontré quelqu’un… était-ce la personne en question ? Elle ne lui demanda rien cependant, la laissant initier les présentations si elle le souhaitait.


RP à 2 x 2 mains Jd Arya puis moi, désolées pour qui nous aurions retardé(s) à traîner…
* De Gaulle (dsl, j’adore la caser celle-là !) ^^

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Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη Hey Jude, don't make it bad…
Manon
Kevin mena au pas le cheval jusqu'à la sortie de La Flêche sous le regard curieux des locaux intrigués par l'atypique équipage. Forcément, un si élégant cavalier promenant un soldat en armure orné d'un voile en guise de casque, cela pouvait paraître surprenant.

Par delà les tranchées entourant la ville et la terre piétinée par l'arrivée des armées, la nature reprenait couleurs du printemps sous un silence à peine troublé par les sabots de l'équidé qui s'enhardit de quelques foulées de trot sur le chemin boueux. Mains légèrement posées sur les hanches de son ami, son visage offert à la douce brise, Manon savourait ce silence inespéré et respirait à plein poumons l'air enfin purifié. A l'instant, elle aurait voulu partir au galop dans une longue chevauchée à travers la campagne, s'arrêter au bord d'une rivière pour flâner un peu ou simplement prendre le temps de faire un bouquet des premières jacinthes et fritillaires sauvages, coucous et autres coquelicots. En somme, faire tout ce dont elle ne prenait jamais le temps.

Elle aurait eu juste à énoncer verbalement son désir pour voir Kevin la déposer à son gré afin d'ensuite courir balancer à Julian d'un ton des plus satisfait que la future mariée avait enfin retrouvé raison et pris la poudre d'escampette. Même si l'idée lui arracha un sourire, elle ne voulait pas fuir son avenir mais seulement se délecter d'un instant de paix avant de revenir à la réalité des combats à mener.

Néanmoins, elle se sentait plus sereine qu'au lever du jour et se demanda dans quel état d'esprit se trouvait son futur. Probablement le plus tranquille du monde, savourant d'avance sa victoire et la nuit à venir si longtemps attendue. Dur et sûr de lui, le militaire ne devait certainement pas s'embêter avec de quelconques états d'âmes.

Et l'orée de la clairière s'afficha sur un lit de grasse verdure ondoyante au soleil, embellit par les tenues toutes plus jolies les unes que les autres des visages amis qui avait fait le déplacement.

Kevin mena au pas l'équidé jusqu'à ce qui semblait être l'entrée d'une nef imaginaire, mis pied à terre avec prestance avant de tendre les bras pour aider Manon à descendre fort courtoisement.

La Lescurienne balaya l'étrange scène d'un regard indéfini, là, face à Julian au bout de ce virtuel édifice fait de végétation. Puis le sourire. Non point celui de la femme prête à être mariée mais celui un brin espiègle de celle qui partage réelle complicité avec son futur tandis qu'elle fait volte face, lui montrant bien volontairement de loin le côté du ceinturon où pendent ignoblement ses maudites babouches.

Ce mariage n'a rien très conventionnel. Les époux et quelques invités sont comme eux, d'armures légères revêtues, parce qu'ils sont sur une zone de guerre impossible à oublier. Pas d'église, pas de musique, pas de grande fête somptueuse et malgré tout un buffet qui semble avoir été agrémenté à la sauce Toulousaine. Alors, quitte à ne rien faire comme il se doit, Manon se dirige tout naturellement vers les invités. Peut être une façon à elle de faire comprendre à son futur que quoiqu'il arrive, elle restera maître de ses choix.

Elle étira un sourire affectueux à Nini puis elle posa ses lèvres sur ses joues de deux grosses bises sincères avant de glisser sur les enfants.
Comme vous êtes tous beaux et si grand déjà! Ce rose te va à ravir Nini. Tu es magnifique. Certes, elle arrivait de bien moins loin mais le temps passait si vite que leur dernière correspondance commençait à dater depuis qu'elle était partie vivre loin d'Albi, tant est si bien que Manon ne nourrissait aucune certitude quant à sa présence. Elle eut peine à reconnaître ses trois enfants jusqu'à se demander quels âges ils avaient chacun maintenant, mais ce n'était pas les seules questions auxquelles elle pensait en regardant celle qui était de loin sa plus vieille amie. "Sainte Nini", jamais un mot plus haut que l'autre, jamais la moindre trace de colère, toujours souriante et à l'écoute alors même que la vie ne l'avait pas épargné. Souvent, Manon pensait à elle, tel un exemple à la douce sagesse de cette mère parfaite menant son petit monde avec autant de simplicité que de brio. Je suis si contente de te voir!

Non loin, le très discret bûcheron à qui elle décocha le même sourire amiteux. Ha Yoshi! Rencontré par le biais de Nini durant - sans certitude - un concours de pêche en Albigeois il y a fort longtemps déjà. Que de soirées partagées en taverne, de vadrouillage pour des missions diverses ou en co-équipier de choc que ce soit une poele et un oeuf à la main ou en marin pour une croisière qui finit à l'eau. Et même jusqu'au faux mariage qu'ils avaient imaginé à l'époque en présence de Kevin. A se demander parfois s'il aurait été vraiment faux tant ils souhaitaient la paix tous les deux. Tout était toujours si facile avec lui, bon vivant bien que trop souvent ermite à son goût alors même qu'il gagnait à être connu! Un ami fidèle qu'elle chérissait sincèrement, touchée qu'il ai fait un si grand déplacement. D'ailleurs, en le regardant, elle se souvint qu'il était là la première fois où elle avait rencontré Julian en taverne Castraise. Deux grosses bises joyeuses lui furent offertes. Je sais combien tu aimes ta petite routine alors crois bien que je suis infiniment touchée par ta présence si loin de notre cher comté.

Un dernier sourire sincère avant d'être attirée visuellement par quelqu'un et surtout quelque chose de pas banal. Quand elle reconnut Dragibus, l'on put entendre un discret rire face à la corde enroulée autour de son épaule. Si vous prévoyez une attaque angevine, vous voilà bien armé Wallin. Simple boutade ou évidence, l'invitation semblait avoir été prise au pied de la lettre et il ne restait plus qu'à savoir qui se retrouverait à ballotter au bout de celle ci. Cependant, dans ses prunelles rieuses tandis qu'elle avançait vers lui, beaucoup d'affection pour l'une des plus surprenantes rencontres de son existence. Le futur ex brigand - parce qu'elle comptait bien arriver à le mettre définitivement dans le droit chemin - avait gagné son amitié jusqu'à même lui prodiguer quelques petits tours de brigandage. Foncièrement gentil, rien dans son attitude ne pouvait indiquer la destinée endossée par obligation. Qu'importe les besoins et les missions diverses, il avait toujours répondu présent avec toute sa simplicité et son attention au point de se retrouver lui aussi en armure parmi la section toulousaine, ce qui était loin de déplaire à Manon. Elle s'abstenue de lui claquer le bisou sans quoi il aurait probablement douté de sa santé mentale mais lui glissa avant d'aller saluer Veralucie... Je suis heureuse que vous soyez présent cher ami et vous laisse le soin de surveiller mon fessier si danger vous voyez. Qu'importe d'ou il vienne d'ailleurs... Traduction : à la moindre entourloupe, sautez sur Julian!

Un sourire des plus sincères fut offert à la valeureuse et ô combien méritante épouse de son témoin. Le rose de sa tenue relevait à merveille la blondeur de sa chevelure joliment coiffée et affinait encore davantage la beauté naturelle de ce petit bout de femme. Tout comme Kevin, elle était presque aussi belle que le jour de leur mariage. Mais à contrario du Bleu, elle était la douceur et la gentillesse même. Les contraires s'attirent, en l'état, ce n'était pas peu dire. Vera forçait le respect. D'une part pour supporter un mari pareil et d'autres part, pour la sagesse de ses paroles que cachait une répartie fine et cinglante. Manon appréciait beaucoup ce trait de sa personnalité qui les avait fait rire plus d'une fois en taverne. Si elle se doutait bien que c'est elle qui agitait les cordes invisibles du ménage, elle savait pertinemment qu'elle ferait une mère dévouée et admirable. Et d'ailleurs, ce fut après une inclinaison affable que Manon lui prit les deux mains dans les siennes pour s'exprimer avec douceur. Votre mari m'a informé de la merveilleuse nouvelle. Je vous félicite de tout coeur Dona Vera. Mais ne restez pas trop debout voulez vous? Abbaud vous portera de quoi vous asseoir si le besoin s'en fait sentir, n'hésitez pas.

Ses pas se dirigèrent ensuite vers un petit groupe qu'elle salua avec joie.

Dona Arfie. Légère inclinaison de tête ornée d'un sourire chaleureux à la boule d'énergie Arfiesque, haute source de rire, d'alcool et de bonne humeur, remède contre la morosité 100% garantie pure souche chaurienne. D'une sociabilité jalousée, Arfie était une boute en train née. Manon n'oublierait jamais sa formation de maréchale effectuée auprès d'elle, de celle qu'on rêverait tous d'avoir tant tout devenait ludique. A se demander si elle n'aurait pas du faire un peu d'enseignement religieux afin de voir les choses sous un angle plus amusant. Impossible d'ailleurs de ne pas aller au "C'est pas faux" lors d'un passage en la bonne ville de Castelnaudary, ce serait rater l'animation principale de la ville. Julian et Arfie ne s'appréciait pas vraiment, du peu qu'elle avait pu savoir, leur relation était plutôt venimeuse et pourtant, Manon aurait presque pu parier qu'elle était venue plus pour lui que pour elle. Ou pour un mauvais tour à son futur. Allez savoir!

Dona Cerièra. Dans une robe aux couleurs chatoyantes du printemps, les lèvres toujours teintes, Cerièra semblait éclore telle une fleur en une adéquation parfaite avec la nature environnante. Elles se connaissaient depuis un certain temps déjà mais fort peu au final. Pourtant, et ce depuis leur première rencontre, elle n'avait eu qu'estime et respect pour cette femme avide de connaissance qui savait accumuler les lectures avec autant d'efficacité que les chopes en son auberge. L'épaule réconfortante de beaucoup, dotée d'un charisme certain et d'un petit caractère qui faisait d'elle une femme forte et indépendante. Si sa présence au côté de la Vicomtesse n'était guère étonnante, qu'elle ai fait le déplacement pour le mariage ne laissait pas Manon indifférente.

Vicomtesse de Montfa. Aryanna justement, là évidemment, respirant la fraîcheur de la jeunesse et la douceur d'un rayon de soleil. De ces rares âmes qui ne s'entachent de rien et ne semblent avoir peur de personne, dans une attitude et un calme toujours constant. Il y a de cela plus d'un an, pourtant jeune et inexpérimentée, l'oiselle avait intégré les rangs de l'armée lors du conflit contre la Pègre II et n'avait jamais failli à sa mission. C'est donc tout naturellement qu'associée à sa jolie, le nom de la noire échoua entre les doigts du Prince Philippe de Cetzes, débutant ainsi l'aventure comtale. Mais c'est durant les deux mandats de Manon, qu'elle put trouver en Aryanna une alliée indéniable et une collaboratrice de choc mais par dessus tout, une amie.

Bien sûr, à ses côtés, dans une tenue se mariant parfaitement à celle de la Vicomtesse, se tenait là son possible futur en la personne de Sebastian.
Messer Sebastian. En posant le regard sur lui, elle comprenait parfaitement le "choix" d'Aryanna. Tout en prestance, il inspirait maturité et sécurité. On lisait dans ses traits l'expérience et le fort caractère dont il était pourvu n'était pas un mythe pour l'avoir vu à l'oeuvre. Très certainement un côté un peu impulsif mais toujours juste, poussé par un volontarisme irrécusable. La brune ne le connaissait que peu, quelques rencontres seulement durant ses visites en la cité de Castres où elle avait découvert un jeune homme charmant qui semblait rendre heureuse la Vicomtesse de Montfa. Et là était bien le plus important.

La même légère révérence pour chacun évidemment. Je vous remercie. Vraiment. Au delà du plaisir de vous revoir tous, votre présence me réconforte. Soyez en remercié.

Au milieu de ce petit groupe, Lyviia, sa chérie jolie qu'elle aimait à la folie! Si sa mémoire lui jouait des tours quant à se rappeler comment elles s'étaient rencontrées, Manon n'oubliait en rien tous les pans de vie qu'elles avaient traversés ensemble. Les meilleurs comme les pires. Rares furent les instants qui les séparèrent l'une de l'autre et encore aujourd'hui, c'est côte à côte qu'elles partaient guerroyer. Elle aussi, en tenue de combat mais qu'importe ses vêtements, toujours aussi ravissante. Frétillante de vie, drôle et spontanée, mains toujours tendues et conseils avisés, à l'évidence, si Manon était née homme, elle l'aurait déjà épousée depuis fort longtemps, tant est si bien que leur relation irritait parfois Julian. Lyviia était son âme soeur au féminin, en version alcoolisée.

Manon n'aurait pas un mot pour sa jolie vue quelques heures plus tôt, préférant de loin la serrer fort dans ses bras pour finir par lui coller un énorme bisou sur la joue. Et ce fut lorsque l'étreinte se desserra que son regard accrocha les pieds de la belle. Etouffant un rire, les azurs se posèrent naturellement sur son cavalier.


Messer Pipo. Devant les escarpins dénotant avec certitude à la tenue de combat, Manon ne put esquisser un sourire malicieux. De fait de leur appartenance à la même armée de La Mandra, elles avaient eu la chance de rencontrer Pipo dès les premiers jours et la comtesse pouvait bien le penser sans honte, il était le seul qu'elle appréciait réellement et sans jugement. Elle comprenait maintenant pourquoi Pipo se sentait un peu seul parfois, au milieu de tous ces autres soldats bouffés d'ego et de vantardise nauséabonds. Homme de lettres, elle avait tout de suite remarqué cette personnalité posée et ô combien salvatrice face à tout ces bourrins de base et lorsque Lyvia se mit en tête de choisir le mauvais cheval, Manon mis son grain de sel. Une histoire de pantoufles et d'escarpins... Après celles des ânes et des poules. Cette guerre aura été décidément pleine de métaphores. Je suis ravie de vous compter parmi les nôtres.

Abandonnant le petit groupe, Manon s'inquiéta soudain d'une absence qui l'aurait fort peinée. C'est en pivotant vers le comptoir improvisé qu'elle retrouva son sourire tout en s'approchant de Kili. Près de la nourriture, se cache toujours l'ours. Le sourire en coin céda la place à une joie réelle tandis qu'elle se hissait sur la pointe des pieds pour l'étreindre du troisième calin du jour.
Tant d'années parcourut ensemble depuis l'enfance. Tant d'aventures, de fourberies mais aussi de joie et de tristesse. Le gaillard des montagnes dans toute sa splendeur, dur comme le roc, direct comme un cours d'eau enflé par l'apport de neige fondant aux prémices du printemps, grognant toute l'année tel un ours sorti trop tôt d'hibernation. Eternel râleur, travailleur, protecteur, vadrouilleur, em*erdeur! Et éternellement dans son coeur. L'affection qu'elle lui portait était aussi gigantesque qu'inaltérable tant il était le confident de toute une vie. D'aucuns diraient que l'amitié entre un homme et une femme quand elle est si profonde est malsaine. Manon répondrait que chaque rencontre à un but défini par la main du Très-Haut.
Merci d'avoir fait l'effort. Un grognement en signe de réponse, tout allait bien!

Il était temps à présent d'aller sceller son sort et tandis qu'elle allait rejoindre Kevin, elle ne put s'empêcher de se demander si toutes ces personnes savaient à quel point ils comptaient pour elle, chacun à leur façon. Trop peu expressive, encore moins démonstrative, la conclusion s'imposait comme un non, probablement pas. Et pourtant...

C'est au bras de Kevin qu'elle avança sur l'herbe consacrée tout en remarquant près de son futur LA cause de ce qu'elle comprendra plus tard être de la jalousie digne d'un plan à la Julian. Sur une première et fausse impression de courtisane loin d'être effarouchée, Manon avait découvert en Layla une personnalité moins confiante que présumée. Et sous cette façade aussi impénétrable qu'une muraille, forcer le passage ne fut pas chose aisée. Et pourtant, un caractère bien trempé s'y dissimulait doublé d'une gentillesse avérée. Point étonnant qu'elle fasse partie des rares amis de son brun avec un de ces tempéraments qu'il affectionne particulièrement. Elle aurait presque pu parier en les regardant tout deux, que son futur avait déjà quelques projets pour son témoin. Et c'est près de lui, presque trop belle dans sa robe gris et lavandin, qu'elle se tenait en témoin.

Ils remontèrent cette nef fictive d'un pas tranquille jusqu'à atteindre enfin Julian et Asphodelle.
L'archevêque qui avait fait le déplacement jusqu'à cette terre lointaine. Celle sans laquelle Manon n'aurait jamais voulu se marier pour tout un tas de raisons greffées dans le temps. La même à qui elle devait beaucoup tout en espérant avoir pu lui en rendre ne serait ce qu'un peu. Mais elle était là Simone, parce que rien ne l'arrête jamais. Un sourire en guise de salutations avec cette petite crainte de se faire gronder parce qu'elle s'était fait attendre. Il ne manquait plus qu'Asphodelle ne leur sorte son fameux "soyez mignons" et la boucle serait bouclée.

Et Julian dans tout ça? Manon n'avait plus le temps de penser. L'heure de la sentence avait sonné, plus que quelques minutes pour l'énoncé du verdict.


Avec l'aimable autorisation ou participation de Jd Kevin et Jd Kiliwax.
Navrée pour le pavé...

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Lyviia
Présentations faites,, les joues encore rosies, Lyviia détourna son regard de Pipo et Arfie un instant à l'arrivée du Capitaine .. .. fidèle à lui même ... s'apercevant alors de la présence de Vera, sagement installée dans un coin de la clairière. Un petit signe de la main afin de la saluer plus personnellement alors qu'une voix bien connue captiva son attention ...

Elle s'agrippa fortement au bras de Pipo, ancra ses escarpins dans le sol pour ne pas se retrouver les quatre fers en l'air alors que deux furies foncaient droit sur elle .. si ça n'était pas une vraie amitié ça !!!

Manquant tomber à la renverse malgré ses points d'ancrage, ne pouvant s'empêcher malgré tout de rire alors que Ceriera la bisouillait, elle reprit un peu d'équilibre, lâcha un instant le bras de Pipo et prit ses deux choupinettes dans ses bras, les serra fort contre elle et les bisa à son tour ..


Comme je suis contente de vous retrouver moi aussi .. vous m'avez tant manqué !!

Et de poursuivre en répondant à la question de Ceriera ..

Je vais très bien Ceriera .. très très bien même !!
Tant que je tiens encore sur mes deux pieds, c'est que tout va parfaitement bien .. et toi alors .. comment te sens tu ?


Petit coup de coude à Ceriera dont elle connaissait les difficultés du moment .. avant de prendre Pipo par le bras pour lui présenter ses amies ..

Pipo, je vous présente Ceriera et Aryanna .. mes amies fuxéennes !!

Elle se pencha alors à l'oreille de Pipo et dans un murmure ..

Foix .. Fuxéennes .. Pochtronnes quoi !!!

Petit rire en coin .. alors qu'elle se retournait vers ses deux amies ...

Les filles .. je vous présente Pipo .. mon protecteur !!

Clin d'oeil à Ceriera qui comprendrait ... avant de lui souffler à l'oreille ..

Protection un peu rapprochée .. si tu vois ce que je veux dire !!

Son regard fût alors attiré sur l'arrivée de sa douce, merveilleuse comme toujours mais encore plus merveilleuse ce jour là .. ornée de son voile !! Elle se remémora tous les moments de complicité qu'elles avaient partagés toutes deux ... leurs fous rires, leurs déboires .. enfin surtout ceux de Lyviia ... leurs confidences, leurs soirées de beuveries, la manière dont elles aimaient à faire tourner le Capitaine en bourrique .. Manon était sa moitié au féminin .. et Lyviia était très touchée et émue de partager cette si belle relation avec elle et lorsque Manon s'approcha enfin d'elle pour la serrer dans ses bras, elle laissa échapper une petite larme, petite larme de la savoir enfin si heureuse, la serra à son tour dans ses bras et lui colla une grosse bise sur la joue avant de lui susurrer ...

Tu es magnifique ma chérie ..

Elle reprit place près de Pipo .. effleurant discrètement sa main au passage .. tout en gardant son regard sur Manon remontant la nef improvisée ..
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Veralucie
Un petit signe de la main de la part de Lyviia auquel Véra répondit d'un sourire et du même signe, quand l'arrivée d'un équipage hétéroclite lui fit tourner la tête.
Certes son époux était devant Manon, mais la blondinette n'avait d'yeux que pour lui. Sur ce cheval il avait sa prestance exacerbée et elle en était à la fois éblouie et très fière. Kévin était un homme droit et la façon dont il se tenait amplifiait encore cette qualité. Elle suivit la monture des yeux, un sourire béat sur les lèvres. Il aida Manon à mettre pied à terre, aussi élégamment et précautionneusement qu'il aurait pu le faire pour elle même. Véra souriait encore, son époux dévoilait devant tout le monde sa véritable nature. Mais elle savait qu'il aurait vite fait de se parer de son carcan journalier.
Manon avait fait poser un voile sur ses cheveux, seul élément qui pouvait rappeler qu'elle était l'héroïne du jour. Se marier ainsi, sans faste, était à n'en pas douter la preuve d'un amour qui ne craignait rien.

Elle admirait son bleu, une main sur le ventre, habitude que sa dextre avait prise bien malgré elle. Elle était toujours dans la contemplation de son époux quand Manon s'approcha d'elle après avoir salué d'autres invités. Elles avaient fait connaissance lors du premier mandat comtal où Véra, issue d'une liste minoritaire, avait été immergée. La jeune damoiselle qu'elle était à cette époque, observait chacun avec la méfiance d'une souris face à un chat. Lequel d'entre eux allait il la croquer toute crue. Manon fut une excellente surprise et fut parmi les conseillers qui l'accueillirent et l'aidèrent à prendre sa place.
C'est dans ce même conseil, qu'après un accrochage verbal avec le Bleu, il se mit à la courtiser et l'invita à un bal pour se faire pardonner.

Les deux mains de Manon invitaient les siennes et elles y répondirent.

Citation:
Votre mari m'a informé de la merveilleuse nouvelle. Je vous félicite de tout coeur Dona Vera. Mais ne restez pas trop debout voulez vous? Abbaud vous portera de quoi vous asseoir si le besoin s'en fait sentir, n'hésitez pas.


Oh merci Donah Manon, cet événement nous ravit effectivement. Pour Abbaud ne me tentez pas, si j'étais certaine qu'il vole à mon secours en me prenant dans ses bras je serais capable de feindre l'évanouissement.

Véra plaisantait évidemment et riait de sa bêtise. Elle pouvait se le permettre car sa droiture, sa fidélité et l'amour qu'elle vouait à son époux ne laissait pas la place au doute à qui que ce soit.
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Sebastian.
Sébastian arriva donc avec les deux brunes et les pécores qui servaient de gardes à Aryanna , apprêté pour l'occasion, il sourit poliment pour saluer les nouvelles têtes, inclinant du chef. Un sourire plus joyeux lui vint en croisant les visages plus connus du Sidobre, c'est enjoué qu'il alla saluer Véra, qu'il n'avait pas vu depuis des semaines, presque un mois.

Il reçut l'accueil chalereux de Manon, qui semblait le dévisager, cela l'interloquait, il avait pourtant croisé la Comtesse plusieurs fois... Mais passant outre la surprise, il lui sourit de la manière la plus apaisante possible, ça devait pas être facile après tout, d'être à sa place.


Adishatz Comtessa.

Après avoir fait fi des convenances, il alla discrètement à l'écart du groupe, vers le buffet, pour s'entamer un petit tonnelet de rosé de chez eux. Non pas que la fête commençait, ni même qu'il avait besoin de boire, mais l'alcool le désinhibait et le rendait plus sociable, aussi il passa deux godets par dessus l'épaule, avant de revenir, prêt à voir le grand spectacle.
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Pipo
Pipo remarqua l'arrivée de plusieurs personnes dans la clairière, dont 2 dames. A leur vue, Lyviia l'a littéralement happé et faillie être renversé malgré qu'il la maintint fermement, non sans douceur...

Il lui laissa le temps d'embrasser ses amies puis elle revins le chercher pour les présentations...

Pipo la suivi tel le chevalier servant qu'il était.


Pipo, je vous présente Ceriera et Aryanna .. mes amies fuxéennes !!

Enchanté Dames, je suis vraiment ravi de faire vos connaissances. lyviia me parlant très souvent de ses amies avec qui elle passait le plus clair de ses soirées à Foix...

Pipo sourit à l'idée de les voir en taverne ou ailleurs toutes ensemble a refaire le monde autour d'une chopine... ou deux...

Les filles .. je vous présente Pipo .. mon protecteur !!


Alors que Lyviia le présenter aux dames, Pipo s'inclina de manière très raffiné, malgré les tenues de guerres qu'ils portaient elle et lui.


Pendant ce temps, un homme aperçu en taverne peut de temps auparavant venait de faire son entrée accompagné d'une dame... Il reconnu en lui, le futur bour.. marié qui devait empr.. épouser Manon. Pipo le salua lorsqu'il passa non loin d'eux, sans être plus engageant que cela...

Puis, ce fut au tour de Manon de faire son entrée dans la clairière. Elle détonnait avec son voile par dessus son armure, mais elle était resplendissante. Manon eu un mot pour chacun des invités, et bien que Pipo fut sans aucun doute le dernier de cette liste sélective, Manon eu pour lui des mots gentils. Il l'appréciait bien Manon le Pipo, il avait vu en elle, la femme raffinée qu'elle était et aimait parler avec elle en Taverne. Ils parlaient de tout et de rien, et c'est au cours d'une de ses discussions, que Manon avait dit à Pipo de ne pas se contenter de chercher une paire de pantoufles, alors qu'il avait les plus délicieux Escarpins sous son nez...

Il réfléchit à cette phrase anodine, et perçu le fin mot de l'histoire des Escarpins lorsque Lyviia entra dans la taverne ce soir là...


Je suis honoré d'être à vos côtés pour ce jour qui sera le plus beau jour de votre vie à tout les 2. Merci pour tout Manon.

Il esquissa un sourire et sentit en même temps la main de Lyviia venir effleurer la sienne. il la regarda, elle ne quittait pas Manon des yeux, mais il sentait au font de lui, que quelque chose de fort était en train de se passer dans cette clairière... Il sourit en grand, et savoura la chaleur de sa main qu'il saisit un instant, luttant pour ne pas la lui garder plus longtemps...
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