Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

[RP] Mariage blanc

Julian.de.calderon
La dextre s'était glissée inconsciemment sur son flanc senestre pour se mettre au plus près du pommeau de sa lame. Les secondes étaient si longues...les yeux fixaient un je ne sais quoi je ne sais où...seules ses esgourdes étaient à l’affût d'un "Nous ne savons..."...Julian lui aurait coupé la parole en lui répondant un "Ferme la puisque tu ne sais pas" et aurait terminé par lui couper la langue...mais ça c'était si et seulement si quelqu'un osait l'ouvrir...

L'épisode du tonnelet lui passa à mille pieds au dessus, si bien qu'il n'y prêta aucune attention. Il se savait sous bonne garde avec la blonde.

Alors quand la rousse reprit la parole, sa dextre se décrispa en jouant discrètement de la flûte pour se dégourdir les doigts. Et tout redevînt normal...ses yeux virent à nouveau la brune albigeoise en face de lui et le moment tant attendu arriva...les consentements...

Comme un enfant il proposa sa dextre à sa future mêlé d'un joyeux sourire avant de très vite reprendre son sérieux et sa prestance pour porter haute et claire sa voix.

Au même moment, un peu plus loin, Nead passait à côté de Vera pour rejoindre le marié et en profita pour glisser un regard méprisant vers Abbaud et dire clairement à Vera...
Tsss...un pitre ! Mais qui mieux que moi pour vous divertir... Et Nead alla vite rejoindre le marié sinon sa tête serait coupée sur le champs d'à côté quelques minutes plus tard.
Il se plaça à côté de la blonde écuyère mais sans faire son malin car y'avait le pitaine à côté. Pas de drague dans ses moments là.

La voix du pitaine retentit dans la clairière :


Je vous offre pour totjorn ma force qui a su fendre vostre coeur en sus de vostre bois Castrais.

Le regard du brun était rivé dans les saphirs de la brune pendant que Nead sortait de son mantel la hache qui avait permise d'instruire/draguer la brune.

Et vous promet de mettre à terre vos ennemis.  Sous ma protection vous vivrez.

La hache fut remise au bleu et Nead se remit à côté de la blonde écuyère...

Je vous offre une vie commune sans contraintes et de toutes confiances.

Nead sortit un tissu qu'il déplia devant le bleu...découvrant un petit tas de contrat de mariage déchiré en milles morceaux. Il le donna au bleu et se remit à sa place.

Je vous promet de nombreuses lettres lorsque nous serons loin de vous sur le champs de bataille et pendant que vous serrez aliter pour mettre au monde nostre descendance. Nostre plume offerte jadis en vostre office vous sera alors grandement utile pour nous répondre.

Et pour terminer, un aveu qui rabattra peut être une réputation devenue inutile..

En gage de mon amour je jure sur les saintes écritures de ma fidélité depuis nos fiançailles jusqu'à ma mort.

Après cette tirade, la dextre de Julian frémi furtivement et serra un peu plus celle de la brune. Ses saphirs décrochèrent enfin ceux de la brune. Il lâchait prise pour regarder ses lèvres, ses joues, son voile ! Oui oui son voile....ses cheveux, son menton...il se délectait clairement de sa future en détail avec son regard remplis de sentiments inavoués. Alors d'une voix douce et profonde :

Sache... que....je....

Ses saphirs vacillaient et le mutisme soudain du brun était bien plus expressif que des mots. Il n'y avait, pour une fois, aucune fourberie, aucun trait d'humour. Tout était sincères émotions et paroles.
Plus personne n'existait autour d'eux, seule sa brune lui faisant face.

_________________

(bannière et blason en cours de confection)
Manon
C'est presque un choeur de "Nous ne savons que fors bien" qu'elle s'attendait à entendre, par pure plaisanterie ou par un dernier espoir de rappel à la réalité. Hors, l'inquiétude se vu dissiper par l'agitation survenant finalement au meilleur moment et le sauvetage in extremis de la rousse qu'on agrémenterait pas d'une sauce au vin ce jour.

Tandis qu'elle étouffait un rire aux propos d'Asphodelle qui savait décidément tout tourner à la légèreté, son regard accrocha son garde aux pieds de Veralucie et son oreille effleura d'un froncement de sourcils les propos du messager de Julian qui passerait sous ses ordres dès son retour afin de lui apprendre le respect.

Nonobstant le ridicule de la situation et la honte réelle, Abbaud se releva avec aisance devant celle qui lui tendait une main bienveillante et des paroles dont le sourire qui orna son visage d'Apollon refléta toute la gratitude tout en lui rendant sa prestance habituelle. Bien sûr, il entendit parfaitement la boutade ironique du dénommé Nead et puisqu'il était né privé de paroles, c'est par les gestes qu'il s'exprima.
Abbaud s'inclina d'une révérence à la hauteur de la blondinette puis il pris sa main tendue pour y déposer un baise main avant de se relever de son plus beau sourire reconnaissant.

Le regard de la brune quitta cette scène non sans une certaine fierté pour se projeter à nouveau dans la cérémonie. Les voeux...

Sa main droite vint enlacer la large dextre de son brun dont le sérieux en était presque effrayant. Et tandis que la voix s'élevait, Manon passait de surprise en surprise.
Sa hache! Cela remontait à si longtemps...
Seigneur... le contrat... il avait conservé cet odieux contrat de mariage dont la correction l'avait beaucoup amusé cependant. Il serait par ailleurs précieusement caché, sait on jamais qu'un jour... Puisqu'il lui promet presque de la laisser enfanter seule pendant qu'il joue à l'épée ...
Et cette plume si mystérieusement offerte ne le fut plus lorsque Julian vint avec Clothaire à Lescure. Elle avait évidemment reconnu l'homme et remémoré les circonstances de leur première entrevue mais n'en avait rien dit.

A travers son regard et à la fermeté de sa main dans la sienne, elle pouvait ressentir tout le sérieux et le poids de la déclaration.


Que je sache ... ?

Une réponse qu'elle attendait tout de même mais qui cachait surtout, sous un demi sourire, l'angoisse de l'exercice. Les voeux étaient pour elle une épreuve, voulue comme un défi, tant et si bien qu'elle avait tenté de soudoyer Lyvia, bourses d'écus à l'appui, pour les lui rédiger. Heureusement, personne ne le saurait jamais et sa jolie en avait juste rit tout en refusant cependant. Indirectement, elle lui avait quand même donné quelques pistes sans le savoir. Non point que la comtesse n'aurait pas eu beaucoup de choses à dire, toute introvertie qu'elle était, mais en privé... pas devant un parterre d'amis qui rendait la tâche gênante.

Non, elle ne les imaginerait pas tous totalement dévêtu au risque de rire dans un moment si peu opportun. Il lui suffira de faire abstraction de tous pour planter les azurs dans ceux de son brun avant qu'il ne la dévore toute crue et de laisser parler son coeur
.

Je vous ai détesté dès notre première rencontre.
Aie, ça commence mal.
Vinrent plus tard ces long mois à endurer vaillamment votre maltraitance quotidienne.
A vous haïr chaque jour davantage un peu plus.

Une petite voix se glisse dans sa tête : "Sois mignonne!".

Puis la guerre, la peur, le changement d'attitude...
Le contact de votre main sur mes doigts qui pianotaient d'agacement sur le comptoir d'une taverne lors d'une soirée des plus banales.


Enfin votre demande, genoux à terre d'un homme que je ne connaissais point.
Un "oui" pour un mariage de convenance, je l'avoue...
Le regard s'imprègne un peu plus pour cet aveu qu'elle imagine fort déplaisant. Pensant qu'il en était de même pour vous...

Hors, vous avez déposé les armes à l'entrée de mon coeur et la serrure a cédé.
Afin de faire de vous l'unique gardien.
Depuis...
Un sourire fripon étire ses lèvres. Je vous mène par le bout du nez.

Ainsi donc...


La malice quitte son visage tandis que ses prunelles ne brillent plus que des sentiments forts et réels qu'elle a pour lui, s'intensifiant davantage chaque jour passé à ses côtés. A travers lui, elle voit défiler tous leurs souvenirs communs. Des gentilles chamailleries au claquage de porte. De la première nuit où il s'était glissé dans son lit et à toutes les fois où ils s'étaient mis en danger sans pourtant jamais céder au vice. De cette fierté partagée d'avoir su être plus fort que la tentation. De leurs maudits gages pourtant si amusant. Tous ces échanges épistolaires, les ruses, les négociations, ...
L'homme qu'elle avait en face d'elle, personne ne le connaissait mieux qu'elle. Personne ne savait la douceur dont il pouvait faire preuve à son égard ni la jalousie qui l'habitait.
Il était sien.
Elle était sienne.


Je vous promet de ne m'ennuyer que de vos silences et tenterais toujours de mettre de l'enthousiasme à notre vie commune qu'importe les difficultés que nous traverserons.

Je vous promet de ne plus jamais vous obliger à avaler un seul de mes essais culinaires.
J'espère ne plus avoir à faire de couture sur votre corps mais m'engage cependant à acquérir toutes les connaissances médicales nécessaires.
Je m'engage également à ne plus prendre de bain vêtue de votre garde robe.
Si, et seulement si, la pauvreté nous étreint alors vous pourrez faire abattre les bois de Lescure pour subvenir à nos besoins.

Je m'engage à vous veiller si votre corps s'affaiblissait.
A vous relever si vous tombez.
A vous épauler dans toutes tâches.

Ma fidélité est vôtre.


Certes, elle aurait pu promettre d'être l'épouse qui attend patiemment son époux absent au coin du feu une tapisserie à la main, sans jamais lui poser de question, acceptant sans mot dire chacune de ses décisions, dévouée et soumise. Mais personne n'y aurait cru, encore moins lui, le soupçonnant même de prendre plaisir à chacune de leurs joyeuses querelles. Et c'était là, la vie qu'elle imaginait.
Note pour plus tard : faire renforcer les gonds de toutes les portes.

_________________
Pipo
Pour une cérémonie Atypique, c'était une cérémonie Atypique, mais toute la sincérité, honnêteté des mariés transpirait dans cette clairière transformée pour l'occasion en Nef naturelle...

Pipo en avait fait des mariages, des grands, des petits, mais celui-ci, il était sûr que jamais il ne l'oublierait... et pour cause.

Un rapide coup d'oeil aux magnifiques escarpins de Lyviia, un large sourire, une caresse de leurs mains, il était plongé dans ce nouvel univers plein de promesse.

Pendant la cérémonie, un incident se produisit, et Pipo se pencha vers elle et dans un murmure


Lyviia c'est quoi tout ce boucan dans le fond, vous avez vu ? le buffet est par terre et le vin se fait la malle !

Pipo ne connaissait quasi personne ici lieu, hormis Manon, Lyviia, bien entendu et les quelques amies qui étaient venues la saluer.
Arfie.
"Celui qui s'oppose à cette union bla bla bla" Petit sourire, la blagounette ne viendra pas d'elle. Trop facile, trop prévisible. Cette émotion que chacun des deux futurs ressent, cet instant ou tout deux ne souhaitent que se dire oui , la folle sait pour l'avoir vécu qu'il ne faut rien perturber.
La brune ne relève même pas l'incident du buffet.. Elle écoute les promesses que se font les mariés.. Suite de mots qui peuvent paraître simple formalité pour l'oratoire mais qui a tellement d'importance quand on se les prononce les yeux dans les yeux .
Etonnée par le Caldéron qui à cet instant lui paraît humain et émue par Manon.
Puis cette phrase qu'elle aussi avait prononcée un jour , sur une plage anglaise.
"Je m'engage à vous veiller si votre corps s'affaiblissait " Cette promesse qu'elle avait du tenir bien trop tôt.." P'tain que ca fait mal. "

Elle baisse les yeux, tente de penser à autre chose, de ne plus rien entendre.. Et elle trouve de quoi occuper son esprit en posant le regard sur les escarpins de Lyviia..
"Pourquoi elle a mis ca ici ? Que ses pieds vont gonfler et ressembler à des petits boudins.. Un cadeau de ce fameux Pipo ? Elle était bourrée quand elle s'est habillée ce matin ? Elle veut se pèter une cheville pour ne plus retourner au combat ? "
Très vite la brune ne pense plus qu'a donner réponse à toutes ces questions.. Elle se penche vers sa marraine et lui murmure..

T'as pas mal aux pieds ?

_________________
Lyviia
Suivant de prêt le déroulement de la cérémonie, légèrement bouleversée .. laissant vagabonder un peu ses pensées, Lyviia frémit au craquement de la table et sourit devant la situation.

Elle étouffa un rire alors que Pipo se penchait vers elle s'inquiétant du buffet et du vin .. reconnaissant bien là l'homme qui l'avait séduite .. elle devait bien le reconnaitre .. elle était sous le charme .. ils s'étaient bien trouvé comme le disait si bien Manon. Deux coeurs blessés qui voulaient construire ensemble, laissant le temps faire son chemin .. doucement mais sûrement ..

A son tour, elle se pencha vers lui un sourire malicieux aux lèvres .. et dans un murmure ..


Rassurez vous Pipo .. je crois qu'il restera suffisamment de vin pour nous aujourd'hui !!!! z'aurez de quoi être complètement .. pompette même !!!

Un petit clin d'oeil qui en disait long, une petite main qui s'égare pour se faufiler dans la sienne, un coeur qui palpite à nouveau .. avant de replonger son regard sur les futurs mariés et d'écouter leurs voeux respectifs .. particulièrement ceux de Manon qui la fit sourire à nouveau .. pensant que finalement .. elle s'en sortait très bien et qu'elle avait bien fait de refuser de se laisser soudoyer .. ressentant soudainement le malaise de sa filleule, baissant alors son regard sur ses escarpins ..

Mes petits pieds vont parfaitement bien Arfie .. je crois même qu'ils ne se sont jamais sentis aussi bien ..

Avant de l'attirer de son bras libre contre elle et lui coller un gros bisou sur la joue ..

Ca va aller Arfie .. je suis là pour toi tu sais ..

Lyviia la serra fort contre elle .. sachant parfaitement ce qu'elle pouvait ressentir à cet instant présent !!
_________________
Pipo
Instant magique, instant unique. Pipo ne s'était jamais senti si bien, ou alors, dans une autre vie, il y a fort longtemps, et cela, malgré son jeune âge.

Il regarda Lyviia prendre soin de sa filleule et se dit que oui, Manon avait bien fait de passer ce soir là sur le feu de camp pour lui parler maroquinerie...

Un grand sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres et un immense respect pour la jeune mariée qui avait su trouver les mots qui ont su estomper ses maux...

C'est dans un murmure à peine audible, une pensée plus forte que les autres qu'il la remercia...


Merci Manon...
Asphodelle
    Le moment des vœux étaient toujours émouvant, et très sérieux. Fixée et attentive sur leurs profondes déclarations, il était utile à présent de représenter la suite de l’œuvre.
    Leur lien ne nécessiterait pas de grandes envolées religieuses, tant leur complicité semblait forte et évidente.
    Mais on ne rend pas à Dieu ce qu'on ne lui pense pas une propriété.


    Par ces vœux, vous dessinez le cercle qui définit votre univers désormais dessiné.

    Asphodelle fait un cercle de son index, englobant les marriés.

      « On dit de ceux qui cheminent ensemble et qui ont les yeux fixés sur le même but, qu'ils marchent côte-à-côte. Un autre lien de société est formé par les enfants, le seul fruit honorable, non pas de l'union, mais des relations conjugales de l'homme et de la femme. Même en dehors de ces relations, il peut y avoir dans chacun des deux sexes un rapprochement de parenté et d'amitié »*


    ...Augustin définit un tout intime, bientôt entouré par le second cercle que sont les enfants, rejoints par un troisième, qu'incarnent la parenté et les amis. Il décrit cependant très bien ce mouvement de "cheminer ensemble", "les yeux fixés sur un même but".

    Parlons de ce but. Si je regarde ce tableau de famille que vous formez, et les relations humaines amicales autour, puis-je dire qu'il est complet? puis-je dire que tous les dessins que vous fomenterez désormais, qui appartiennent au champ profane, suffiront?

    Ils le pourraient...beaucoup s'en satisfont. Suffisamment d'activités, le travail et l'argent, quelques entreprises, de l'amour et des amitiés, les enfants et les responsabilités...on rajoute le plaisir et le jeu, la distraction et le développement personnel...et de temps en temps, la messe.

    Mais je ne puis garantir la réussite du couple par ces seuls actes intégrés aujourd'hui comme le "commun". Votre vie, Manon, Julian, aura sa dose d'ordinaire...et elle ne pourra pas se soustraire au désordre des aléas incontrôlables, de ce qui frappe les couples, comme les célibataires...la maladie, la vieillesse, les handicaps, les déceptions...et particulièrement les époux : la tentation, l'ennui, les malentendus et la mauvaise fierté.

    Si l'on aime à servir de la guimauve en temps normal, lorsqu'il est question de mariage, sachez que vous ne vous unissez pas pour une vie de bonheur démultiplié et de naissances d'enfançons à coup sûr en bonne santé. C'est ce que la création vous souhaite assurément. Mais la vraie vie trouvera votre amour et la force de vos sentiments dans votre capacité à faire front, et à rester côte à côte sur ce chemin, dans les épreuves et la faculté à rendre beau, ce qui est laid, et optimiste, ce qui est pessimiste.

    Votre amour et la complicité de votre union seront les couleurs de ces coups de pinceau sur un monde qui aura parfois besoin d'être embelli. Vous le ferez à deux, mais vous y parviendrez mieux à trois.


      " Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "


    Christos invite à la prière dans le mariage.
    Cette prière, adressée au Créateur, n'est pas nécessairement une litanie récitée, ce n'est pas forcément le crédo, ni la prière aux saints, elle n'a pas forcément sa place au sein d'une église. Vous devez intégrer ces prières au Créateur dans votre vie quotidienne.
    Si vous êtes heureux et si vous êtes bénis par le bonheur, soyez reconnaissants, et épargnez de la force pour de mauvais jours.
    Si vous êtes malheureux et n'êtes pas épargnés par le malheur, dites merci pour ce qu'il vous reste encore, et demandez ensemble la force d'aller de l'avant.
    Priez, seuls, ou ensemble...intégrez ou réintégrez l'harmonie de la nature, de l'univers...avec ses pluies, et ses ciels bleus, ses hivers, et ses étés majestueux.

    Quoiqu'il arrive, vous devez être déterminés à "cheminer ensemble, côte à côte", dans un même but fixé : braver la vie, savourer la vie et traverser la vie, avec la foi, plus forte, plus haute, tellement plus grande que tout, que nous, que ce que nous vivons de profane et de charnel.



    Elle jette un coup d’œil au-delà et ajoute : vous êtes deux soldats, vous connaissez le sang et les coups...et votre mariage commence à l'orée de la guerre. Mais vous êtes parés, armés, et vos armures rutilantes sont déposées sur vos épaules, car vous saurez mettre bas bien plus que l'engeance angevine, toutes les vicissitudes et les verrues de la vie, pour que dans vos yeux rayonnent le bonheur, votre bonheur, votre définition du bonheur, victorieux au milieu du champ de bataille.

    Veuillez ne pas vous tromper de rempart.


    Elle n'a pas le détail de cette nécessité, aussi demande t'elle :

    A présent, j'ai besoin que l'on me donne les alliances.



*Extrait des "Oeuvres Complètes" d'Augustin d'Hippone, Chapitre 1er sur "le mariage"; @extrait replacé dans le contexte RRs
_________________

« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
Yoshi
La cérémonie avancé de bon train , j étais a coté de Nini vue que sais la seule personne a part Manon que je connaissais bien.
Elle étais quand même belle dans sa tenue de marier.
Il y avais beaucoup de monde pur leur mariage sa dois faire plaisir a Manon et au future marier.
J écouté attentivement se qui se passer.
Manon
Les prunelles quittent l'intensité du moment pour glisser doucement vers sa vieille amie Archevêque alors que sa main reste dans celle de Julian.
Elle imprègne et englobe son esprit de chaque saints mots prononcés.


... la tentation, l'ennui, les malentendus et la mauvaise fierté.

Non, elle ne craint pas tout ce qui touche au corps car la maladie comme la vieillesse font partie intégrante de la vie et qu'elle est trop réaliste pour vivre dans le déni. Tout cela arrivera, peut être plus tôt que prévu mais, quoiqu'il en soit, comme une suite logique. Peut être aussi que son raisonnement actuel se porte sur une vision trop lointaine alors qu'ils sont encore jeunes et loin de s'inquiéter de ce genre d'aléas fatidiques.

Ce qu'elle craint à l'instant c'est justement le présent. Elle aurait d'ailleurs pu ajouter la jalousie à la tentation. L'ennui entraîne ailleurs le regard qui se laisse aller à la tentation et provoque la jalousie. Alors la jalousie appelle une identique vengeance et s'ouvre à la tentation pour attiser le regard de l'autre qui en oubliera l'ennui pour mieux revenir. De par leur caractère avec une pointe de "mauvaise fierté", ils s'entraîneraient mutuellement dans un cercle vicieux et elle le savait fort bien puisqu'ils en jouaient déjà.
Et si elle avait confiance, c'est parce qu'il savait qu'elle pouvait se venger à tout moment et qu'il ne le supporterait pas. Et vice versa.

Toujours l'un avec l'autre sans pourtant l'être vraiment, chacun vaquant à ses activités, l'ennui pouvait s'immiscer sans même s'en rendre compte. Une année venait presque de s'écouler et il lui été parfois arrivé de réaliser qu'ils vivaient côte à côte sans parfois même prendre le temps de se regarder. Certes, il n'était pas contrariant. Elle allait et venait à sa guise, sortait jusque fort tard dans la nuit et revenait parfois d'une démarche peu assurée. Jamais la moindre remontrance ni la moindre question. Lorsqu'il était trop occupé, elle le laissait en paix à son tour. Mais en femme qui se respecte, il ne fallait pas que cela dure trop longtemps. Alors, elle usait de petites notes plus ou moins sympathiques tel un appel à faire attention à elle. Neuf fois sur dix, cela fonctionnait et l'ennui disparaissait.

Asphodelle appuyait ensuite sur un aspect trop souvent délaissé : la prière.
Et pour la seconde fois depuis son baptême, Manon réalisait encore qu'au lieu d'endurcir son coeur encore et encore pour se rendre toujours plus forte, il lui suffirait parfois de seulement lâcher prise et de prier. Elle ne priait en privé que quand tout allait vraiment mal et profitait d'être dans une église le dimanche pour confier au Créateur le soin de ses proches. A ne jamais rien demander pour elle et à défaut de se confier aux autres, il lui faudrait désormais Lui confier son mariage. Et s'Il décidait d'éprouver leur union par d'innombrables obstacles...

La main quitte enfin celle de son futur et le regard balaie l'assistance furtivement.
Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort.
Nini, Lyviia, Ceriera et probablement Asphodelle, Arfie et Layla... en étaient la preuve vivante.



_________________
Veralucie
Le pauvre Abbaud s'était relevé en refusant poliment la main que Véra lui avait tendue. La blondinette n'en prit pas ombrage reconnaissant dans ce rejet courtois, une fierté particulièrement masculine. Son sourire contrit lui faisait presque de la peine. Personne ne pouvait sortir fier d'une telle situation. S'étaler ainsi comme une galette bretonne n'était guère glorieux. Elle en regrettait déjà sa boutade.

Mais c'était sans compter sur l'intervention chuchotante de Nead.


Citation:
Tsss...un pitre ! Mais qui mieux que moi pour vous divertir...


Et voila qu'en une demie seconde ce gamin avait pris le large et réduit à néant l'apitoiement qu'elle venait de structurer pour le malheureux, à grande peine de répressions moqueuses.
Elle dut se pincer les lèvres à s'en faire mal pour ne pas rire à nouveau. Elle se promit néanmoins de lui tirer l'oreille pour ce manque de compassion qu'elle avait elle même du mal à avoir pour le valet de Manon.

La cérémonie, si intense fut-elle, était un peu longue pour supporter encore la station debout de la future maman. Elle se réinstalla donc sur son tabouret naturel tout en mousse en attendant la suite.

_________________
Camille.et.margot
Habitée par l'impatience de la jeunesse, Camille oscillait sans cesse d'un pied sur l'autre dans l'attente de la suite.

Cesses donc de te trémousser ainsi et va te trouver un buisson si tu ne peux plus te retenir!! lui rétorque Margot agacée par ses gesticulations.
Camille cesse de s'agiter instantanément.
Mais pourquoi est ce si long?
Combien tu paries que le Vicomte n'a pas pensé aux alliances?!
Rhoooo mais non, il n'est pas si ... enfin si mais bon... Regardes! Il y a une boîte qui dépasse de la poche de son... comment il s'appelle lui déjà... rhooo un nom aussi petit que sa cervelle... pour pas dire autre chose...
Nead. Margot ricane et jette un oeil consterné sur le garde du Capitaine. Ce triple andouille n'a d'yeux que pour la Dona Veralucie, regardes le! Bougre de crétin décérébré...

La vieille Margot attrapa les pans de sa robe à deux mains et s'apprêta à aller coller une baffe à l'inconscient lorsqu'elle réalisa que ce n'était pas très convenant et qu'en plus, quelqu'un d'autre prendrait bien plus de plaisir qu'elle à la tâche. Et de se glisser rondement près d'Abbaud d'un murmure à son oreille pour le voir partir un sourire convaincu aux lèvres.

Abbaud quitta donc la surveillance de la blondinette et s'avança d'un pas assuré vers un Nead trop obnubilé par elle pour en assurer sa tâche pourtant pas bien compliqué. Il attrapa d'une main la boîte dépassant de la poche du mantel, avança vers l'officiante, s'inclina d'une légère révérence tout en lui remettant le coffret ouvert après avoir vérifié qu'il s'agissait bien des alliances.

Il s'en retourna prestement à sa mission première non sans écraser au passage lourdement et volontairement le pied de Nead.
Pipo
Pipo regardait la scène qui se jouait devant eux, au coeur même de la cérémonie et des futurs mariés.

Les enfants n'ayant certainement plus la patience d'attendre ont, eux, décidé de faire avancer les choses.

Pipo sourit à l'idée que l'un d'eux prenne la parole et termine, lui-même la cérémonie.

Un rapide regard sur Lyviia qui était toujours à ses côtés en compagnie d'Arfie. Leurs mains se cherchent et se trouvent sans difficultés. Il se penche vers elle et lui murmure à l'oreille


Lyviia, je pense que les enfants ont eu la meilleure des idées qui puisse être... on va bientôt pouvoir étancher notre soif...

Sourit à ce qu'il vient de lui dire et garde sa main dans le sienne...
Asphodelle
    Elle remercia d'un clin d’œil pour les alliances, et se retourna un instant en solitaire pour les bénir. Il n'y avait pas de pupitre ni de calice ici, pas d'ostensoir ou autres conforts liturgiques, mais ce n'était pas ce qu'elle considérait comme important quand le contexte demandait de faire autrement, et par le cœur et la prière seulement.

    Revenant vers les fiancés, elle donna l'alliance à Julian, et lui demande d'agir ainsi :


    Julian, passe cet anneau successivement au pouce, à l'index et au majeur de la main gauche de Manon en disant : « Manon, de cet anneau, t'épouse et te prends pour ma femme et mon épouse, et me donne à toi. »

    Puis, place enfin l'anneau à l'annulaire.

_________________

« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
Julian.de.calderon
Julian était loin d'être alaise dans ses bottes.
Loin de la peur qui habite un marié dans l'attente du "oui" de sa future, le brun avait, lui, grande peur d'échouait dans la vie conjugale. Saura t'il au moins couvrir de bonheur sa douce ?
Tous en doutait fortement, et pour cause. Il n'était pas homme de douceur à la lumière du jorn. Mais comment la rendre heureuse quand on a que l'amour ?
Les mots de l'archevêque vinrent apaiser sa souffrance. Le dessein d'un fatalisme certains, face auquel il faut se résigné à vivre avec, tout en luttant main dans la main avec sa moitié contre les maux de la vie commune.
D'une dextre assurément douce, le brun reprit la senestre de sa future.

Perdu dans ses circonvolutions nauséabondes le brun en oublia de faire signe à Nead et Abbaud prit les devants.
Le premier anneau fut retirer du bois aoûté d'un chêne séculaire et confié à Julian sous les directives de la rousse efficiente.


Doulce Manon, l'anneau chatouilla le pouce ...de cet anneau lumineux, l'index fut encerclé...t'épouse et te prend pour ma femme et mon épouse, autour du majeur...et me donne à toi !
Le regard noyait dans les saphirs de Venès, l'annulaire fut habillé à vie de l'anneau.
_________________

(bannière et blason en cours de confection)
Asphodelle
    Ah on approchait du départ du grand huit !
    Le Grand Huit de la vie...

    Bien qu'elle devait mesures garder car elle avait des charges religieuses, il n'y avait pas un jour où elle regrettait son union avec Robert.
    Et elle lui était reconnaissante de supporter son apparente distance, et d'avoir fait pour lui cette cause chevaleresque qu'est la Cour longue distance pour appâter puis garder la Dame. C'était depuis toujours ce qui convenait à Asphodelle et ce qu'elle avait attendu d'un mâle.

    Elle espérait de tout son cœur que ce couple connaisse la même harmonie simple qui ne s'apparente pas forcément à la passion, mais à une flamme douce sans cesse réalimentée comme par un procédé ingénieux d'auto-combustion éternelle.
    Et qu'ils s'aiment surtout selon les normes qui leur conviennent.


    Manon, place cet anneau directement à l'annulaire de Julian en disant :

    « Julian, de cet anneau, t'épouse et te prends pour mon époux, et me donne à toi. »



    Il était tout de même bon d'ajouter que son mari n'étant toujours pas arrivé...le retour allait promettre d'être fondu sous l'orage même en plein soleil.

_________________

« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)