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[RP] Cathedrale et Diocèse d'Angers

---fromFRBlue
Blue s'indigna

Messire vous avez devant vous des fidèles et des croyants, non pas une armée de brigands!
D'ailleurs les esprits les plus fourbes et les plus hostiles à ce rassemblement ne sont même pas entrés mais ils protestent par une manifestation sur la place du marché! Alors rangez vos armes dans leur fourreau car vous apportez bien plus le sentiment d'insécurité que l'inverse par un tel comportement! On pourra croire que l'on nous mène au buché avec un pareil attroupement d'hommes d'armes.

Qu'un seul ose lever la main dans notre cathédrale, la maison du Seigneur et il s'attirera les fourdres des cieux.

Blue répéta encore

Quand je vois tout cet attirail de sécurité, je me demande franchement si l'on va à une messe en faveur de la Paix...
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Le lâche connait la honte, l'hérétique la damnation.
Kad
L'évêque s'était rendu en Anjou, contrée qu'il ne connaissait que peu, afin de prendre part à la grande messe programmée quelques temps auparavant. Maintes fois, il lui avait fallu expliquer qu'il ne représentait point le Poitou, que sa fonction ne pouvait être rattachée à un quelconque pouvoir temporel. Il n'avait pas de nationalité prédéfinie, mais il devait bien résider quelque part. Aussi, comme tout clerc, il possédait demeure en son terrain d'exercice.

Des gardes épiscopaux assuraient la sécurité en le vaste édifice. Rien de plus. Ceux ci étaient au fait sur leur mission. Ils devaient éviter que des crapules Angevines ou Poitevines, qui auraient entrepris le déplacement, ne nuisent au bon déroulement de l'office. Rien de plus. De tout temps, en toute maison du Tout Puissant, les hommes se voyaient conviés à déposer leurs armes dans les réceptacles prévus à cet effet. Rien de plus. Le sang ne coulerait pas icelieu, alors même que toutes les pensées convergeraient pour la paix. Mais en cas de problème, ils seraient la. Rien de plus.

L'évêque balaya l'assistance du regard. La cathédrale se remplissait peu à peu. Il fallait bien du courage aux fidèles pour faire acte de présence malgré les débats ayant court actuellement. Débats somme toute justifiés pour Kad, qui convenait que les fidèles puissent se poser des questions.

L'évêque de Poitiers ne constatait qu'une seule chose. Que l'on soit pour ou contre la grève, que l'on adhère ou pas à ces dispositions, les discours en tavernes et gargotes s'étaient temporairement détournées de la guerre pour se recentrer sur la paix, qui semblait quelque peu oubliée ces derniers temps. Certes, la cessation des offices provoquait l'indignation. Mais le prélat estimait celle ci nécessaire afin de susciter l'intérêt et la focalisation sur la paix.

Il espérait que la noblesse locale, ainsi que le conseil, n'useraient pas d'un argument détourné, de cette non adhésion à la grève, pour manquer l'un des moyens privilégiés d'afficher devant tous leur désir de paix. Leur volonté de faire avancer ces choses pour lesquelles tant d'Angevins et Poitevins avaient déjà œuvré. Ceux qui parlementaient dans l'ombre méritaient le respect.

D'une voix calme et posée, il reprit doucement le texte relatif à la confession :


    Je confesse à Dieu tout-puissant,
    Je reconnais devant mes frères,
    Que j'ai péché en pensée, en parole,
    Par action et par omission,
    Oui, j'ai vraiment péché.
    C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
    Les archanges et tous les Saints,
    Et vous aussi mes frères,
    De prier pour moi le Créateur.

    Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
    Qu'il nous pardonne nos péchés,
    Et nous conduise à la vie éternelle,
    Dans le paradis solaire.

    Amen.

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Porte le deuil de sa sœur, Wiatt d'Azayes
---fromFRBargin
Un inconnu encapuchonné essayait de rentrer dans la cathédrale le plus discrètement possible. S'attachant à écouter ce que pouvait dire les uns et les autres, voir la petite Liloche et l'entendant lui avait réchauffé le coeur.
Depuis des semaines, beaucoup de choses se passaient dans sa tête.
C'est alors qu'il enleva sa capuche et essayait de se rapprocher de la sacristie, enleva sa capuche. Le père Bargin enfila son aube, car s'il n'était plus le curé de la Flêche, il était curé.
Il était tout heureux que Mgr Verty le convie à cette célébration pour la paix. Il se tenait pas loin de l'évêque afin de pouvoir l'assister au cas où il aurait besoin de son aide.

Pendant la cérémonie, il priait, et il en avait vraiment besoin.

Soudain il aperçu Liloche, il essaya de lui faire un signe le plus discret possible.

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---fromFRDarkLiloche
La petite avait essayé d'ecouter un peu Quiquise pour une fois, mais elle apperçu son curé préféré...

Elle se mit à courrir au ralenti , les bras grands ouverts , tel une pub pedigree ou l'ambiance 'd"un homme, une femme", elle se jeta dans les bras de ...


BARGINOU!!!!!!!

Elle lui fit un gros poutou baveux

T'es revenu!! Trop efficace le Aristo là...

Puis vers le ciel:

Hé merci hein au fait!!! Trop balaise eul gars Aristote là!!

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Il s'agit du g de gravité, entre la derniere signature et l'avant derniere il y a un effet kaleidoscope, la première est ma signature originale...
---fromFRBargin
Bargin était heureux de voir Liloche

Tu vois quand je te dis qu'il faut prier Aristote, je ne dis pas n'importe quoi ...
Ca fait plaisir de te revoir !!

Puis il lui chuchotta
Bon, faut pas faire trop de bêtise parce qu'après je vais me faire disputer par l'évêque ..
Après la messe tu me racontes les dernières nouvelles, d'accord ?
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---fromFRDarkLiloche
OUaiiiiiii!!!

Puis vers l'eveque..

C'est bon!!! La messe est finite hein on dit!!!

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Il s'agit du g de gravité, entre la derniere signature et l'avant derniere il y a un effet kaleidoscope, la première est ma signature originale...
---fromFRBargin
Chose promise, chose due ...
Alors, vas-y raconte moi tout !
J'ai vécu en ermite depuis trop longtemps, mais tout le monde peut avoir des doutes, ou des remises en question, mais on en sort plus fort, surtout quand on se rend compte que les gens vous manquent !
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Verty
L'évêque regarda la petite fille.
Elle paraissait si heureuse devoir le père Bargin que son sourire faisait plaisir à voir.
Mgr Verty lui fit un petit clin d'oeil lui faisant comprendre que la messe n'était pas encore terminée.


Mgr Verty une fois la demande de pardon terminée, demanda au peuple de chanter le credo avec toute la ferveur de le coeur dont ils étaient capable.



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---fromFRDarkLiloche
Et baaa dis donc!! T'as l'air d'en avoir defequé depuis ce temps!!!

A la fleche la yavait Anti qui etait maire, et la maintenant c'est Npapou qui est maire, ah oui!! Npapou c'est papinou, c'est Kask, parcequ'il m'a adopté avec Quiquise aux dernieres Flestichoises.. Et voila, et maintenant je suis tribunette, je dis bonjour aux gens pauv' qui arrivent à La Fleche.

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Il s'agit du g de gravité, entre la derniere signature et l'avant derniere il y a un effet kaleidoscope, la première est ma signature originale...
Verty
Mes frères, mes soeurs!

En lieu et place du sermon habituel à ce stade de la cérémonie, j'invite toute personne ayant quelques chose à dire pour la PAIX, à s'approcher et à prendre la parole.
La dernière personne ayant parlé nous procéderons alors au partage du pain.

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Mmelamarquise
Bien sûr, c'était se lever en premier qui était le plus difficile. Après, Marquise était persuadée que beaucoup de bavards allaient prendre la parole. Alors elle décida de commencer. Elle s'approcha de l'évêque.

La paix... Ce mot court est lourd de sens. Et très difficile à donner à une situation il me semble. Aujourd'hui, c'est avec pessimisme que je suis venue, et c'est avec optimisme que je souhaite repartir. C'est pourquoi je ne veux pas vous parler de la paix, mais plutôt de l'équilibre.

L'Anjou et le Poitou sont deux frères ennemis depuis de longues dates. Trouver la paix sera difficile car nous avons tous été blessé, d'une façon ou d'une autre, que ce soit par des armes, par des mots, ou par des trahisons. Alors trouver la paix sera un long chemin, qui inclura notamment celui du pardon.

Mais un équilibre. Celui qui fait que deux peuples qui vivent les mêmes craintes, les mêmes soucis quotidiens, les mêmes joies aussi, peuvent vivre l'un à côté de l'autre sans se rajouter de violence, de problèmes... De larmes.

Je crois que cet équilibre peut être trouvé. Pour cela, il nous faut une réelle volonté commune, mais aussi mettre nos égos dans nos poches.

L'avenir ne peut pas se construire sur un conflit.

Nous devons en sortir.

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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.
---fromFRGILGAMESHE
Un pauvre hére se leva et prit parole

Mon vieux pére avait définition du mot paix! je vous la donne.

Paix:Dans les affaires ducales et royales, période de duperie entre deux périodes de combats

Pour ma part, il n'y peut avoir de paix quand l'un se sent toujours léser!

Il s'écarta puis sortit de cette antre ou l'hypocrititie officiait
Inoen
Inoën s'avança alors devant le lutrin. Elle s'éclaircit la voix, qu'elle essayait de travailler pour la faire porter au loin, puis commença :

Frères et soeurs,

Vous savez déjà de quoi je suis venue vous parler : la paix.

Et pourtant, je serais presque à court d'arguments avant même de commencer ... Comment défendre une évidence ?
Comment prouver quelque chose que tout le monde sait ?

Pourquoi serait il mieux d'aller tuer ses frères, qu'ils soient Aristotéliciens ou non ?
Comment pourrait on massacrer ses semblables avec le sourire ?

Alors que tout le monde sait, intuitivement, qu'il est préférable de négocier plutôt que de guerroyer, pourquoi déclencherait on une guerre dont les civils vont patir une fois de plus ?
Par soif du pouvoir ?
Pour le plaisir d'occuper les armées qui s'ennuient ?
Par pure cruauté ?
Par rêve de grandeur d'un dirigeant ?

Peut on préférer le mépris au respect ?
Peut on préférer la violence aux négociations ?
Peut on préférer le pillage au commerce ?
Peut on sincèrement, en âme et conscience, préférer la guerre à la paix ?

Je terminerai en citant ce logion de Christos que vous connaissez sûrement. Voila ce que Christios aurait dit s'il avait été là :
" Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !"
Joffrey
Mamounette se leva et reprit :

Oui, aimons nous les uns les autres, et prions.

Prions pour qu'on nous rende notre terre,
Prions pour qu'on aient plus à se défendre,
Prions pour que justice soit rendue.

Prions pour nos enfants, morts car on nous a volés.
Prions pour que le juste soit enfin reconnu.

Prions pour que la foi nous rendre la confiance .
Prions pour la paix et l'équilibre, pour l'amour, et la justice pour tous.
Clodeweck
L’archevêque avança à son tour vers le lutrin, il y avait fait poser un livre dont il lu un passage !

Citation:
- Qu'on ne me tienne pas rigueur si je demande en cette assistance quel obstacle, quel empêchement s'oppose à ce que la Paix, nue, pauvre et déchirée, chère source des arts, de l'abondance, des joyeuses naissances, vienne en ce plus beau jardin du monde qu'est notre France fertile, montrer son visage adorable ! Hélas, voici trop longtemps qu'elle est chassée de France et que toutes ses récoltes amoncelées pourrissent par leur propre fertilité. Sa vigne, joyeux réconfort du cœur, faute d'être émondée, périt; ses haies régulièrement taillées, lancent comme des prisonniers hérissés de cheveux fous, des brins désordonnés; en ses jachères l'ivraie, la ciguë et la luxuriante fumeterre enfoncent leurs racines, tandis que rouille le soc qui devrait extirper toute cette sauvagerie; le pré lisse qu'embaumaient naguère le coucou tavelé, la pimprenelle, le trèfle vert, délaissé par la faux, indiscipliné, fécondé par la paresse, n'engendre plus rien que de haïssables patiences, des chardons brutaux, des berces et des bardanes, perdant à la fois charme et utilité; et de même que nos vignes, nos jachères, nos haies, nos prés, infidèles à leur nature, retournent à l'état inculte, de même aussi nos maisons, nos personnes et nos enfants oublient, ou n'apprennent pas, faute de temps, les connaissances qui devraient orner notre pays; ils poussent en sauvages, comme les soldats qui ne font que ruminer des pensées de sang : ce sont jurons, airs farouches, habits en désordre, et tout ce qui semble offenser la nature. C'est pour nous redonner notre ancien visage que vous êtes réunis, et mon discours implore qu'on me dise quel obstacle empêche la gente Paix de bannir pareils maux pour nous rendre ses vertus bénies de jadis.

W. SHAKESPEARE, Henry V


Mes frères mes sœurs,
en ce jour je vous demande à vous aussi de vous poser cette question : Quel obstacle, quel empêchement s’oppose à la Paix ? », Que vous soyez Duc ou baron, que vous soyez marquis ou gueux vous êtes en droit de vous poser la question, mais aussi de la poser à ceux qui décident de la Paix ou de la guerre !
NON la réponse n’est pas « l’obstacle c’est les autres », cela est trop facile ! D’ailleurs les autres en disent autant.
Alors fi de la facilité imbécile, quel obstacle ? Pourquoi êtes-vous en guerre ? Dans quel but ? Qui veut cette guerre ? A qui profite t elle ?
La guerre pour que quelques petits chefs d’Armée puissent s’enorgueillir d’avoir gagné des lauriers en faisant mourir leurs hommes et ceux d’en face ?
La guerre pour que quelque conseil puisse dire « je n’ai pas cédé d’un pouce » ?
La guerre pour que continuent de s’insulter sur les halles ceux qui ne savent rien faire d’autre ?
La guerre parce que faire la paix cela réclamerait un effort ?

La paix peuple d’Anjou tu es en droit de l’exiger de la part de ceux que tu as élus, Car ne l’oubli jamais, le premier devoir d’un souverain c’est de veiller au bien être de son peuple.
Avoir le pouvoir ce n’est pas une décoration c’est une servitude, c’est se devoir à ceux qui nous ont élus.
Chaque Angevin est en droit de demander à son Duc… « Qu’as tu fait de réel, pour la Paix, qu’as tu fait pour moi qui t’ai élu, qu’as-tu fais pour ne pas trahir la confiance que j’ai mise en toi ? » Il en est de même bien sûr pour les Poitevins qui ont les mêmes droits.

Espérant que toi, peuple d’Anjou tu sauras demander ton du, la Paix.

Sit nomen domini benedictum

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