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[RP] Cathedrale et Diocèse d'Angers

Jehan_de_proisy
Jehan écoute attentivement son Pilier...
Citation:
- Moi mon frère ? Autant demander à un duc de Bretagne de tenter de ramener la paix entre la Normandie et la Bretagne. Voyez-vous, j'ai connu toutes les guerres poitevino-angevines depuis la création de ces deux entités. Je suis donc fort mal placé pour négocier avec des gens que j'ai si souvent combattu.


Jehan se dit qu'il ne renoncera pas si facilement et que l'œuvre de paix demande souvent de la persévérance et de la ténacité.


Et vous n'êtes pas soucieux de la population angevine?
Vous ne souhaitez pas rechercher une solution pérenne à ces affrontements?
N'est-il pas dans nos préceptes, mon frère, de rechercher avant tout un bon accord plutôt qu'une mauvaise guerre?
Aurais-je mal entendu nos principes?
Vous ébranlez mes convictions mon frère me serais-je trompé?


Jehan, à présent, regarde son frère et cherche son regard pour y planter le sien et sonder "l'homme" plutôt que le Seigneur et grand notable Angevin.
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Tassilia
Tass monta les marche de l'imposant parvis de la cathédrale. Elle était curieuse de voir qui et combien de personnes pouvaient prier en ces temps de chaos. Elle imagina, qu'en bons croyants hypocrites de nombreuses personnes feraient la queue devant le confessionnal.
Mais a sa grande surprise le lieux de culte n'était pas si plein. Le confessionnal était vide. Et un baptême se finissait devant l'hotel. Ce spectacle inspira quelques réflexions a Tass:

Ben au moins tout ceci confirme que poitevins et angevins n'ont aucun scrupule a répendre le malheur et la mort !!

Dégoutée, elle posa négligemment une épaule sur le chambranle de la pompeuse porte. Elle n'avait même pas envie de prier. Devant tant d'absurdités sa foi était largement ébranlée.

Elle balaya du regard le lieu sacré. Elle remarqua un homme d'église discutant avec un militaire poitevin. Ce dernier avait un air doux et investit. La position dans laquelle il se tenait face a son interlocuteur et sa façon de bouger semblaient dire qu'il tentait de convaincre. Un incroyable sentiment de pacifisme se dégageait de lui . Ce qui était assez contradictoire avec son statut de militaire de surplus poitevin. Mais que pouvaient ils se dire ?
Geulederat
Après son discours en place publique, GdR s'en vient en ces lieux qu'il ne prisait pas particulièrement ..
Mais là, il avait besoin de réfléchir et de faire pénitence .....
Il décida donc de passer la matinée au moins à genoux dans le fond de la cathédrale .....
Mmelamarquise
Quelques temps après le discours de GdR, Marquise alla le trouver dans la cathédrale. Elle mit quelques instants à l'apercevoir puis elle s'agenouilla à côté de lui. Il la regarda : elle lui sourit alors et lui tendit un parchemin écrit de sa main :

Citation:
Mon cher ami,

Je ne t'en veux point car tout ce que tu as dit ce matin, je le savais. Je savais que tu ne voulais en aucun cas mettre Bazin au pouvoir et que tu te bas tous les jours pour sauver ce qui peut encore l'être en Anjou.
Tu dis que les directives manquent, que vous ne savez plus dans quel sens aller. Je n'ai jamais été Duchesse mais je pense avoir été assez souvent au Conseil Ducal pour en connaitre les rouages par cœur : laisse-moi te donner des conseils et la ligne de conduite que j'aurais demandé de suivre si j'avais été Régente d'Anjou.

Il vaut mieux vivre au crochet du Roy que ne pas vivre du tout : tant pis pour la trésorerie, achetez toutes les céréales que vous pouvez et fournis en priorité des animaux aux éleveurs.
Dans le Maine, il y a Cendres : il peut peut-être nous trouver du bois et du fer et le faire venir par LF.
De toutes façons, aux vues de la situation actuelle, vous ne pourrez jamais être dans le positif à temps pour donner plus de 1000 écus au connétable. Que ces 1000 écus servent à Angers en priorité : à raison de 2 groupes de 5 personnes payées 15 écus, vous pouvez tenir une semaine avec 1000 écus.
Pour les PE, je veux bien écrire aux hauts fonctionnaires pour les convaincre de travailler pour le Duché.
Et enfin pour le prestige, tant pis, de toutes façons, nous n'avons pas d'armée, moquons nous des dépenses superflues au point où nous en sommes. La seule difficulté reste pour toi, tu auras besoin d'un maximum de PE tous les jours.

La Flêche semble être la seule ville encore debout, je me suis présentée aux élections municipales, il va vraisemblablement y avoir un deuxième tour, mais j'organise d'ors et déjà l'information et l'aide aux plus démunis.

Je te souhaite bon courage et sache que pour tout conseil, je suis là.
Marquise

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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.
Occitane
Occitane entra ,elle ne venait plus souvent mais aujourd'hui ,une prière ne pourrait que faire du bien à l'Anjou...elle s'assit et pria avec ferveur ,pour le Duché mais aussi pour Gdr qui se retrouvait bien seul avec une lourde tâche à accomplir ...et de nombreuses critiques pour tout réconfort ...
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Sons
SONS poussa l'immense porte qui grinça sur ces gongs
il s' avança vers l autel,s'en faire de bruit pour ne deranger personne,il aurait pense qu il y aurait plus de monde en ces lieux
il deposa son epee au sol,posa un genou au sol,et se mit a prie
il pria pour ces hommes et cette femme qu il avait tue,il se demanda pourquoi lui un simple paysan avait decide de prendre les armes, lui qui avait refuse meme des places de de bouchers,et voila que maintenant c'est lui qu on traite de boucher
il se demandait pourquoi tous ces haut dignitaire de l'etat n'arrivaient pas a s'entendre
sa ville de saintes lui manquait tant ,ses amis,ses champs,et sa foret
n'avait il pas pitie de leur peuple
il se retira pour aller affronte la rue et les insultes ,et esperant que les voix du ciel l'aurait entendu
Andreia

Andreia avait veillée toute la nuit, tremblante de la peur du lendemain, qui vient toujours trop vite, lorsqu'on songe au déclin.

Elle s'installa près d'Occitane, sans mot dire, sachant pertinement que les mots, en cette heure grave, ne servaient à rien.

Elles pouvaient se comprendre d'un regard, elles avaient beaucoup parlées la veille, durant la nuitée, avec Gueulederat. Elles se comprenaient d'un simple regard.

Triste regard et empli d'amertume, de regrets, et parfois meme, de desespoir. L'espoir, elle l'avait eu, un espoir mince, fugace, mais il s'etait vite eclipsé à la premiere lueur du jour, au son des pas de l'ennemi franchissant la capitale, au son des mots prononcés par celui sur qui elle comptait tant.

Elle pria, elle supplia, encore et encore, joignant les mains, si fort qu'elles en devenaient rouge, avec une ferveur telle qu'on l'aurai cru en transe.

Les prieres, il ne lui restait plus que ça.

Gueulederat avait parlé d'exil, elle savait que c'est ce qui l'attendait a terme, elle aussi.

Elle passa sa main dans le dos de Gueulederat, lui signifiant sa presence et son soutien indefectible, elle pressa le bras de sa voisine Occitane, lui presentant ce même message, juste un geste, pas un mot.

Elle ferma les yeux, pour ne plus penser a demain et se concentrer sur les douleurs du jour, que, malgré son statut d'infirmiere, elle ne savait soigner..a presents si seuls, dans leur tombeau ouvert.

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"Vos désirs sont des ordres, mais vos ordres sont des ires et vos ires font désordre.."
Occitane
Abîmée dans une profonde réflexion, Occitane prêta à peine attention au soldat qui venait d'entrer ; elle sursauta en sentant une main se poser sur son avant-bras ; Andreia avait donc eu la même idée qu'elle ...Gueule derat était là aussi ,la mine défaite ;
Ils avaient beaucoup parlé hier soir mais sans parvenir à trouver une réponse à toutes leurs questions : quel avenir pour l'Anjou ,quel avenir pour les Angevins ,et qu'allait -il advenir d'eux ?Occitane sourit tristement à Andreia et baissa la tête ,elle reprit sa prière ,elle ne priait pas pour elle ,pauvre paysanne mais pour tous ceux qui lui étaient chers ...et avant tout pour le Duché ...
"Puisse Aristote nous aider !"
Elle se releva et salua Andreia ,n'osant dire au revoir à Gueulederat qui semblait n'avoir pas remarqué leur présence ,absorbé qu'il était dans sa prière ...
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Geulederat
GdR avait senti et vu ses ami(e)s autour de lui, mais son esprit était ailleurs .. partagé entre plusieurs pensées .....Comment participer au sauvetage de l'Anjou ?........... Où aller ?? ............ Comment produire des cochons qu'on lui demandait toutes les 5 minutes depuis quelques temps ? ...... Comment sauver les mines restantes ....? ........

Aristote , si tu es là, éclaire moi ........
Andreia

Andreia sentit occitane quitter sa place, elle ne releva pas la tête, perdue dans ses questionnements. Elle ne savait plus quoi faire ni que penser.

Elle avait entendue parler d'une revolte générale et avait sa theorie sur la question, mais aucune theorie ne vaudra jamais la pratique et le resultat obtenu.

Elle poursuivit ses prieres, pour ceux déjà tombés au combat, pour ceux qui tomberont encore, pour le salut des âmes de ses amis, ces inconnus, pour le salut de sa propre âme, et elle chercha aupès de son frere, trop tôt disparu , la force de continuer. Elle lui devait cela. Dans son souvenir, elle ne l'avait jamais vu baisser les bras, jamais faiblir. Elle se devait d'etre la digne heritiere de Mononoke.

Elle termina ses prieres, sans avoir pu obtenir de reponses, elle secha d'un revers de manche les larmes perlant au bout de ses cils, et le visage defait, les cheveux en desordre, les traits tirés par une nuit agité, elle se leva, se signa une derniere fois, pressa l'epaule de Geulederat, et s'en fut affronter la tempete au dehors, tempete de cris, de larmes, de gens perdus..au moins autant qu'elle.

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"Vos désirs sont des ordres, mais vos ordres sont des ires et vos ires font désordre.."
Cosmik_roger
Cosmik entra dans la cathédrale. Il se dirigea vers une petite chapelle et alluma un cierge pour sa mère, morte en défendant héroïquement Saumur et salie par les crachats des Bazarins de toute sorte. Il pria un moment en silence puis sortit et retourna vers le château.
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Cosmik-Roger Penthièvre de Charnée-Chandos
Damelina
Cette cathédrale n'est pas Notre-Dame-de-Romilly... à Saumur, là où Lina aime prier...

C'est froid, ça paraît hautain et prétentieux... Pas de chaleur dans cette cathédrale, pas d'amour... Ca lui rappelle sa rencontre tardive en taverne hier soir et un frisson la parcourt.

Alors elle prie, elle prie Aristote de bien veiller sur eux... car lui pourra reconnaître le bon grain de l'ivraie, et lui n'abandonne jamais ses ouailles...

Elle prie aussi pour les égarés...
Elle prie aussi pour tous ceux tombés au combat, amis ou ennemis car les âmes n'ont point de duchés...
Gerfried
Le baron ne répondit pas tout de suite. Il venait d'apercevoir une silhouette familière. Lex-duc, le traitre, le félon. Geulederat.

- Et vous n'êtes pas soucieux de la population angevine?
Vous ne souhaitez pas rechercher une solution pérenne à ces affrontements?
N'est-il pas dans nos préceptes, mon frère, de rechercher avant tout un bon accord plutôt qu'une mauvaise guerre?
Aurais-je mal entendu nos principes?
Vous ébranlez mes convictions mon frère me serais-je trompé?

Gerfried soupira de dépit.

- Nous ne vouloins que la paix. Eux ne la voulaient pas. Pour une fois que nous n'avions pas tort... Qu'est-il de faire ? Un accord équitable ? Demandez donc à votre comte ce qu'il veut. Cela n'est pas difficile du reste. Il veut se venger. De toutes les " humiliations " que le Poitou aurait prétendumment subies. Mais n'est-ce pas Mique qui nous attaqua ? N'est-ce pas Baillant qui brisa une amitié renaissante ? Maintenant, l'Anjou a un genou à terre et Faooeit le sait. Que font ces armées hors les murs d'Angers à votre avis mon frère ?
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Jehan_de_proisy
Jehan écoute attentivement son frère pilier dans ses explications...
Citation:
- Nous ne voulions que la paix. Eux ne la voulaient pas. Pour une fois que nous n'avions pas tort... Qu'est-il de faire ? Un accord équitable ? Demandez donc à votre comte ce qu'il veut. Cela n'est pas difficile du reste. Il veut se venger. De toutes les " humiliations " que le Poitou aurait prétendument subies. Mais n'est-ce pas Mique qui nous attaqua ? N'est-ce pas Baillant qui brisa une amitié renaissante ? Maintenant, l'Anjou a un genou à terre et Faooeit le sait. Que font ces armées hors les murs d'Angers à votre avis mon frère ?


Jehan reconnait que certains arguments ne semblent pas dénués de fondement...

Soit mon frère vous vouliez la paix alors pourquoi ne pas débarrasser l'Anjou de la fiente que vous me citez? Les nobles et puissants n'ont donc aucun pouvoir en cette province?
Je ne sais n'étant pas assez proche ce que mon Comte souhaite exactement mais je le crois quand même homme de bon sens.
Donner moi un axe et je me fais fort de le lui transmettre.
Je ne présage pas de sa réponse, je suis trop petit mais je sais des gens qui sauront transmettre votre message.
Ne tardez pas trop mon frère à saisir la main tendue je crains qu'après il ne soit trop tard.

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Gerfried
- Au contraire, c'est du moins ce que les démagogues mazarins ont toujours prétendu. La noblesse poitevine a bien plus de pouvoir que nous, mais ils n'en avaient cure.

Gerfried sourit franchement à la proposition de main tendue.

- Non mon frère, je ne puis. Personne ne le peut. Car vous savez fort bien comment cette histoire va se terminer. Elle se terminera dans le sang et les tripes, et Poitiers brûlera sous les coups conjugués de tous ceux que les comtes poitevins ont piétiné. Vous le savez, je le sais. Et croyez-moi, ça ne me fait pas plaisir.
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