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[RP] Cathedrale et Diocèse d'Angers

Fifounijoli
Fifou arriva sombrement vêtue pour rendre un dernier hommage à Patity même si elle l'avait peu connue. Une fois encore en retard, elle fut surprise de croiser Jo et Kilia sur le parvis de la cathédrale et resta un instant immobile ne sachant s'il fallait entré ou non... Regardant les deux femmes en pleure, hésitante, elle n'osa leur parler et entra discrètement en prenant place prés de la porte, et pria pour la défunte.
Fifounijoli
Fifou arriva sombrement vêtue pour rendre un dernier hommage à Patity même si elle l'avait peu connue. Une fois encore en retard, elle fut surprise de croiser Jo et Kilia sur le parvis de la cathédrale et resta un instant immobile ne sachant s'il fallait entré ou non... Regardant les deux femmes en pleure, hésitante, elle n'osa leur parler et entra discrètement en prenant place prés de la porte, et pria pour la défunte.
Joffrey


Tout en sortant , Jo se mit à continuer dans ses pensées.

Elle savait que le pardon se méritait. Mais il y avait des moments où le pardon devant la souffrance, la folie se devaient primé et surtout il y avait des évènements, des cérémonies qui se devaient de laisser de coté les reproches, pour plus tard.

L'Anjou avait besoin de panser ses plaies , avait envie de paix et de sérénité, d'amour et de justice. L'Anjou unie serait un duché de bonté et fierté , un grand duché mais les rancœurs le rongeaient par trop et en tout lieu.

Arrivée à la porte, se retournant, elle jeta un simple regard vide vers les officiants.

A l'extérieur Nono vint les rejoindre, portant une coupe de vin, Jo lui sourit tristement, but une gorgée et le remercia.


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Mariee_laig
Mariee_laig entra dans la cathédrale d'Anjou en croisant Kilia qui sortait en trombe de l'église. La jeune femme soupira de découragement en entendant les derniers mots de Mgr Verty. Mariee arrivait toujours en retard.

Patity... Mariee se disait que le vide creusé dans le coeur de tous les Angevins devait être bien grand. Elle-même n'en savait pas beaucoup, même si elle la connaissait.

Elle croisa bien du monde et se faufila vers l'avant de l'église. Mariee fit un petit sourire à tous ceux qu'elle croisait.

Se receuillant en silence, la jeune femme pria, pour tous les décédés, les proches de Patity et son amie elle-même.

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>> Temps d'adieu et d'abandon

Otissette
Prévenue assez tard d'une messe en la mémoire de Patity, Tiss s'était dépêché de se rendre à la cathédrale. Elle y était entrée discrètement et s'était mise bien au fond afin de ne déranger aucun des fidèles qui priaient déjà.

Otissette était venu afin de rendre un dernier hommage à Patity, comme tout le monde elle n'avait été qu'une femme avec ses défauts et ses qualités, elle avait certes fait des bêtises mais qui n'en avait jamais fait. Aujourd'hui il n'était plus l'heure de juger ses erreurs, elle les avaient très chèrement payé mais plutôt penser à toutes les bonne choses qu'elle avait faites. Nul ne pouvait renier qu'elle avait toujours donné le maximum de sa personne pour l'Anjou.

Alors qu'elle se remémorait la dernière soirée qu'elle avait passé avec Patity en taverne, elle fut tiré de ses pensées par l'intervention du Cardinal.
Tiss fût déçue de la tournure que prenait cette messe, elle était venu pour saluer une dernière fois la Duchesse et malheureusement, ce qui devait être une belle cérémonie, tourna une nouvelle fois en règlement de compte. Elle vit Kilia sortir à grand pas de la cathédrale et pouvait parfaitement comprendre sa douleur.

La messe une fois finie Tiss quitta la cathédrale fort décontenancée par la tournure qu'avait prit ce dernier hommage.

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Fitzounette
Alors qu'elle était prostrée dans un coin pour pleurer sa marâtre, l'enfant émis un grand cri de douleur.
Comment cet homme pouvait il ainsi les juger, lui qui devrait accorder sa bienveillance et son pardon ?
Comment osais t'il dire qu'ils l'avaient abandonné alors qu'à l'époque, ils se battaient tous pour leurs vies et pour l'Anjou, arpentant les chemins boueux du Berry en Limousin ?
Comment osais t'il se comporter comme une enflure et insulter un homme qui encore une fois était absent de consacrer sa vie pour le bien de tous ?
Dans un grand accès de rage, elle ne put retenir cette pensée toute simple : sale con...

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Gerfried
Dans l'ombre, une voix stridente se fit entendre, à la fin du discours du cardinal. Une voix discordante.

- Et ça se dit un clerc ? Qu'on le pende !

Puis, une voix plus grave, et connue, celle de Gerfried.

- On ne pend pas un clerc, combien de fois je te l'ai déjà dit ? On les brigande,, mais on ne les tue pas !
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Kilia
De grosses larmes coulaient sur ses joues comme une fontaine trop pleine qui débordait. Rien ne pouvait les arrêter. Elle chercher a se reprendre, ne voulait point offir ce spectacle aux autres. Mais ce soir rien n'y faisait les mots du clerc, l'image du corps de Patity souillé, s'en était trop. Rien n'y faisait.
Elle avait cru que s'était au sein de l'église qu'elle allait pouvoir assécher sa peine mais ce fût pire, rien ni personne ne pouvait comprendre, la main de Jo dans la sienne ne devenait qu'un lien encore à la réalité.
Ses idées n'étaient plus que noirceurs et douleurs, les mots du clerc l'avait touché en plein cœur, peut être rendant la mort de sa sœur réelle. Depuis l'annonce de la mort de sa sœur elle s'attendait à chaque minute à la voir surgir, elle n'arrivait point à intégrer cette perte, elle n'y arrivait pas.
Elle s'était assit sur le parvis de la cathédrale recroquevillé sur elle même comme si elle empêchait ainsi son corps d'exploser sous la douleur qu'elle ressentait en elle.
Elle devait partir mais n'y arrivait plus.
Ses yeux ouverts ne voyaient plus, et d'une voix sourde:

Merci Jo d'être là, mais tu peux me laisser, je vais rester un moment ici. Le pire s'est que Vad est toujours resté avance moi, et que nous au Limousin on a rien pu faire. Comment ce clerc peut-il penser que Vadikura a jeté le corps de Patity, il n'était même pas là. Autant dire que s'est la faute au pape. De plus eux ils étaient là, ils n'ont même pas étaient fichu de protéger ce qui restait de ma sœur. Je les vomis.

Il faisait nuit, le vent soufflait sur la grande place, mais elle ne sentait pas le froid. Rien ne pourrait y faire, seul peut être le temps. Mais dans ce silence, dans cette douleur, une idée ressurgit en elle. Alors elle se leva.

J'ai quelques chose à faire.

Et partit.

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
Damelina
La sombre brune s'était faite discrète. Elle n'avait pas toujours été d'accord avec les choix de Patity mais elle lui garde sa reconnaissance pour son accueil et sa protection en terres natales.
Discrète elle se fait à cause des sottises qui s'étaient produites à la cérémonie d'allégeance... Azurely qui n'avait retenu que la colère de sa mère dans quelque lettres où Patity avait dû s'épancher.

Elle récita prières, scandant les repons, rythmant de génuflexion l'office. Pour une fois, Monseigneur Verty lui avait paru moins froide, plus humaine et elle s'en fait joie.

Son sermon est pertinent. Lina acquiesce doucement aux paroles de Verty.

Il semblait que la cérémonie devait prendre fin quand l'esclandre éclate. Clodewek, la bouche, le coeur et l'entendement inondé de haine, de fiel et de rancoeur s'acharne sur Messire Vadikura. Voyant tout s'enchaîner, elle reste impuissante aux côtés de Fitz.

Elle lui chuchote à l'oreille...


"Qu'importe qu'il ait raison ou tort, ce n'est icelieu ni l'endroit ni le moment pour ce qui ne ressemble qu'à une sourde vengeance. Qu'avait-il besoin de remuer tout cela au moment où l'Anjou tente de se reconstruire.
Voilà encore dissension et déraisons.
Mais qui est-il pour s'ériger ainsi en vengeur, dans la maison d'Aristote, lieu d'asile et de protection ?
Seul Aristote jugera les hommes, non point un autre homme...
Et qui est-il pour parler pour Dame Patity ? Ses enfants, oui... ses enfants seraient en droit de le faire mais lui... se soeurs aussi...
Tout le monde sait que Vadik n'était point là. Par quelle diablerie aurait-il pu se charger des obsèques ... pff...
Argh... ça cache quelque chose... Je déteste ces ambiances délètères...
Je quitte ce lieu où je ne souhaitais que prier pour le repos de Patity et lui quérir d'embrasser Mère et Père là où ils sont... pff..."


Lina prit discrètement le déambulatoire à sénestre et s'en fut, triste pour Jo et Kilia, triste pour Verty également et triste pour l'Anjou.
Joffrey


Jo ne put retenir Kilia et alors qu’elle allait s’éloigner, son regard fut attiré par la silhouette reconnaissable de Monseigneur cLodeweck.

Jo hésita un instant, puis le rejoignit.

Après une petite révérence, elle prit la parole.

Monseigneur, ne trouvez vous pas que votre discours aurait pu se faire moins virulent, et à un autre moment.

Il me semble aussi que vos informations sont un peu ….

Ses Grâsces Kilia et Vadikura n’étaient point en Anjou lors du décès de La Duchesse.

Ils en ont été averti bien tard, et surtout se trouvait à des lieues d’Anjou, des journées de marche de Saumur.

Que reprochez vous exactement …. La cérémonie d’Adieu d’un mari accablé de douleur, qui ne sait où se trouve le corps défunt de son épouse, qui ne sait qui l’a porté en terre et comment ?

La vrai question n’est elle pas de comprendre pourquoi la famille , les proches présent en Anjou n’ont pas fait le nécessaire pour que Sa grasce Patity repose en son domaine, En un lieu ou sa sœur , son époux aurait pu lui dire Adieu et se recueillir ?

Pourquoi un homme se trouvant à des lieues de chez lui, n’a-t-il pu être aidé dans ces démarches pourtant essentielles.

Montrer lui une tombe, dis lui, qui a porté en terre sa défunte femme ? Qui lui a administré les derniers sacrements ?

Et là , oui vous le guiderez sur le chemin de la foi.


Jo ne comprenait vraiment pas ce monde, où l’on jugeait sur des présomptions.

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Myrtillia
Myrtillia de fond de la salle ecoutait, venue rendre un dernier hommage a celle qu'elle avait appelé tantine meme apres la dissolution de ces noces.
Elle ecouta le discours du Cardinal bouche bée, que de haine et de violence, des mots minutieusement choisit pour blesser ou choquer ceux qui pleuraient deja leur soeur, epouse ou amie disparrue.... elle resta muette, assommée.

Quelle etait cette histoire ? Patity jetée ... elle n'y croyait pas, elle cherchait d'un regard des explications autour d'elle.

Un adieu, un hommage qui donnait lieu a des propos assassins... Patity aurait detesté voir les siens se dechirer en ces temps troublés. Meme lors de la derniere ceremonie donnait en son honneur, elle partait dans la haine et la discorde ...

Puis murmura


Repose en paix patity, meme la derniere ceremonie en ton honneur aura donné lieu a un reglement de compte.... tu dois bien rire la haut.

Elle serra les poings, pria pour l'ame de la Grande dame qu'etait Patity et s'en alla sans mot dire. Elle aurait explication surement plus tard sur ce qui venait de se passer.
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Clodeweck
Chère Joffrey,

Sans doute mon discours a t il choqué ceux qui ne voulaient point entendre, j'ai l'habitude.
Alors puisque tu me poses la question je vais t'expliquer, à toi.
Lorsque la duchesse Patity est morte, tout le monde l'a su. Sa sœur Mgr Verty et moi même avons attendu avec espoir de la voir renvoyée sur terre. Elle fût hélas éradiquée. Durant l'attaque du Poitou contre l'Anjou, alors que Vadikura et d'autres étaient courageusement partis protéger l'Anjou, Mgr Verty, en ma présence a joint son mari, sa sœur, ses enfants et tous ces gens là n'ont pas bougé. Monseigneur Verty était à Saumur, là où fut tuée Patity sa sœur elle aurait pu faire les obsèques que celle-ci méritait. Certains de sa famille s'y sont opposés.
Elle m'a fait venir pour assister à la messe d'hier, puisque j'étais très proche de la défunte, me disant même que Killia lui avait conseillé de me faire dire la messe si c'était trop dur pour elle.
En arrivant à Angers je vois cela :
Une narration, pas une pensée, une narration, du début de la beuverie.


Citation:
Elle avait été enterré à la sauvette et rapidement. Saumur étant poitevin après son décès, Patity n’avait pas eu cérémonie. Le duc de Charney répugnait à l’organisation d’une messe car elle n’avait jamais totalement adhéré au concept d’Aristote ayant connu dans sa jeunesse un saint ayant créé son propre courant de pensée. Puis il n’était pas de ceux qui déterraient cadavre pour donner vie à un cérémonial basé sur l’hypocrisie…


Elle avait été enterrée à la sauvette….
Le Duc de Charnéy répugnait…Oui il refusait une cérémonie à celle qui a conduit tous ses enfants, même Otissete, dans la foy.
La dernière phrase est édifiante : Il refusait de déterré un cadavre, s’il refuse c’est bien qu’il sait où est sa défunte femme…

Voilà ma fille ce que j’ai vu en arrivant. Alors oui j’ai poussé un grand coup de gueule parce que personne ici ne l’a fait et parce que Patity ne pouvait pas le faire.
Qu’une seule des personnes présentes me dise qu’elle méritait ça ! Qu’on me le prouve et je m’excuserai auprès de ceux qui ont refusé à Patity des obsèques digne d’elle, de son rang.

Autre chose, ma fille, regarde ce troupeau de brebis apeurées qui s’offusquent comme des pucelles effarouchées, parce qu’un clerc a osé dire ce que personne n’a eu le courage de dire. Crois-tu que le rôle de l’église soit de tout accepter sans rien dire.
Dés qu’un clerc élève la voix on parle de haine et du pardon qu’il aurait du donner, comme si le pardon était un blanc seing acquis à l’avance.
Notre mission est de guider les hommes, cela veut dire qu’il faut savoir, qu’il est de notre devoir de dire quand les choses ne vont pas. C’est ce que j’ai fait.
Après vient le pardon, après seulement. Mais le pardon n’est du que pour les fautes, or là on va bien nous dire que personne n’a rien fait.
Alors la dernière question est, qui ici à fait quelque chose pour la défunte? avant de crier contre moi ? Compte bien ma fille, personne, personne n’a bougé, mais tous s’offusquent aujourd’hui parce qu’un homme qui devrait se taire leur dit…Honte à vous de n’avoir rien fait.

Voilà Joffrey, j’ai été un peu long, mais je t’ai répondu, l’église pardonnera à ceux qui le voudront, en leur âme et conscience, Dieu seul les jugera. Pour ma part je n’ai ni haine ni pardon à donner, je regarde et je vois, je crie et au moins l’on m’aura entendu.
Que ce soit il passé si je n’avait pas râlé ? Sans doute rien, notre amie resterait pour pourrir au fond de son trou dont son mari ne veut pas la sortir.

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Fitzounette
Malgré les conseils de Lina, la blonde s'écria :

Vous faites preuve d'une ignorance coupable... Occulter ainsi des faits évidents comme l'éloignement !
La mauve foi risque de vous étouffer !
Nous ses enfants, soeur, époux, étions loin de l'Anjou. Et elle le savait, elle nous avait encouragé en cette voie.
A présent, cessez de prétendre vous exprimer pour elle ! Nous sommes sa famille ! Vous n'êtes personne !


Des larmes de douleurs dégoulinant sur les joues juvéniles ravinent les traits enfantins.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Clodeweck
Fitzounette, qu'as tu fais pour elle ?
Tu étais courageusement partie en Limousin toi aussi ?
Alors pourquoi n'as tu pas bougé avant aujourd'hui, et que fais tu aujourd'hui ? A part t'en prendre à moi, dont ce n'était pas le rôle premier d'enterrer correctement Patity à la place de sa famille. Tu pleures de n'avoir rien fait plus tôt ?
Patity est morte à Saumur, sa soeur verty vous a proposer de l'enterrer, tu vas me dire qu'elle était absente elle aussi ?...Mgr Verty est restée en Anjou, elle !
Et si je parle pour elle, c'est parce que jusqu'à ce jour ce c'est pas toi qu'on a entendu.
Quand à mon ignorance regarde ce que raconte vadikura. Au debut de la beuverie. C'est clair, Non ?

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Fitzounette
Clodeweck a écrit:

Quand à mon ignorance regarde ce que raconte vadikura. Au debut de la beuverie. C'est clair, Non ?


En entendant celà, Fitz ne comprit pas. Vadikura, au début de la beuverie ? Quelle beuverie ? Quand, où, comment ?
Que signifient ces paroles ? Le clerc semble fol...
Dédoublement de personnalité ? Probablement...
Quoiqu'il en soit, elle se promit de ne plus répondre à l'émissaire du grand cornu. Elle ne put que feuler pour elle même :


Patity nous aime. Toi, au coeur meurtri et haineux, tu n'es pas sa voix.
Elle nous a toujours aimé et nous aimera jusqu'à la fin de temps. Elle est aujourd'hui auprès de Saint Karel...
Elle sera toujours pour nous notre mère, notre soeur, notre épouse.
Tu ne salieras jamais cela, quelque soient tes délires.


No comment... Non seulement la chronologie des évènements n'est pas avérée, mais en plus, le Clod n'est pas présent à la "beuverie" et n'a pu entendre ces propos. Que Fitz non plus n'a entendu puisqu'arrivée tardivement.

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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
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