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[RP] Cathedrale et Diocèse d'Angers

Clodeweck
Je ne salie rien ma fille...Je te regarde, tu essaies juste de cacher ta faute de n'avoir rien fait pour elle, en t'en prenant à moi. Mais tu pourras dire ou faire, être insultante et haineuse comme tu dis, si tu veux, tu n'y changeras rien.
Ce n'est pas moi qui n'est rien fait pour Elle, c'est toi et d'autres.
Elle t'aimais, c'est vrai.
Qu'as tu fait Pour elle ? tu ne réponds toujours pas.
Alors râle encore après moi qui met le doigt où ça fait mal ...Tu n'as rien fait, ni rien essayé de faire.C'est tout, et ça restera.

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Fitzounette
Un dernier mot avant de quitter les lieux :

Ce que j'ai fais ? Je l'ai aimée et l'aime encore. Je l'ai pleurée et la pleurerais toujours.
Quoi que tu dises pour m'enlever cette amour, quelque soient tes reproches, jamais, m'entends tu, j'aimais, tu ne me l'enlèveras...


Rabattant sa capuche sur sa tête, elle sortit de la maison de dieu et du pardon qu'un clerc infame venait de salire de ses pulsions de haine.
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Verty


Monseigneur Verty se décida à intervenir.

Maintenant ça suffit !
C’est moi qui ai raconté toute l’histoire à son éminence car moi j’étais présente et je le suis encore.
Je suis restée en Anjou pendant que les Poitevins étaient là.
A la mort de ma sœur j’ai contacter les enfants ma sœur Kilia et son époux afin de demander à la famille de lui donner sépulture et obsèques.
Aucun n’a répondu.
Lors de l’arrivée du père Clodeweck à Angers je lui ai rapporté les propos que vadikura avait eu lors de sa dernière conversation avec moi à savoir, qu’il voulait un enterrement civil, qu’en tant que son mari il refusait un enterrement à l’église, que ce n’était pas les pantins à la tête de l’église qui allaient l’en empêcher et qu’elle aurait sa sépulture.
Cette conversation je l’aie eue avec Vadikura le sept de ce mois. Je lui ai envoyé un courrier sans réponse une fois de plus.
Quelques heures plus tard tout Angers pouvait entendre raconter qu’elle avait été enterrée à la sauvette et tu connais la suite.
Dans cette histoire, le père à raison, personne n’a bougé de ma famille et le mari de ma défunte sœur Patity à tout fait volontairement pour qu’elle ne soit pas enterrée de façon décente.
Mon secrétaire Juste, a fait copie de nos conversations car il était présent ainsi qu’une copie des courriers envoyés.
J’ai remarqué pas mal de couronnes sur vos blasons je pense que l’hérauderie de France va être ravie de se pencher sur votre façon de vivre la noblesse.

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Vadikura
Quand je lis les interventions de Clodewek et Verty donnant argument sur leur intervention, je ne regrette pas ma décision de ne pas vouloir particper au RP de Verty.

Je respecte la longue tirade de Clodewek , m'en fiche, c'est de bonne guerre!

Par contre se servir de pensée et de narration d'un RP, de conversation MSN ayant tourné HRP en moins de deux secondes (les soucoupes volantes, hein Verty ). je trouve cela lamentable pour des joueurs voulant me donner cours de cohérence RP.

Sinon, pour la cohérence enterré quelqu'un aprés plus de deux mois en 1456, il faut le vouloir mais on a a peut être fait secher le corps pour le conserver et attendre mon retour en Anjou?

La beuverie en son honneur me paraissait plus cohérente et ne LDJ Verty et Clodewek ne vous servez pas d'argument HRP pour vous justifier, vous en serai plus convaincant dans vos RP et dans vos leçons sur le role Play.



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Penthiévres parce qu'il en faut bien!
Verty
Mgr Verty, vit passer Vadikura et l’entendit marmonner des choses inintelligibles, ou il était question de cette déesse païenne que certains nomment Acherpé.
Il lui sembla que le pauvre avait perdu la tête.
Il niait les conversations qu’il avait eu, sembla t’elle comprendre, dans ce cas il ne fallait pas qu’il les ait eues.
Elle jugea que quelqu’un qui était un adepte de Acherpé avait plus besoin d’un exorcise que d’elle-même.
Elle passa son chemin en PENSANT Seigneur pardonne lui il ne sait vraiment plus ce qu’il fait ou dit.


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Gerfried
Ca me rappelle un topic sur le caractère détestable de certains joueurs de l'EA... Et c'est tellement facile de battre en retraite par pensée. Ou légèrement minable, au choix.

Mais on a l'habitude au fond. Alors, allez ennuyer d'autres joueurs, on a assez donné.


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Mariealice
La cérémonie était passé en quelques secondes de l'hommage recueilli au règlement de comptes.

Marie ne s'en mêla pas, ne connaissant pas tous les faits ni les personnes présentes, même si elle en avait croisé quelques unes. Elle fronça les sourcils, ne comprenant pas une telle attitude. Ce n'était ni l'heure ni le lieu pour ce genre de remarque.

Secouant la tête, elle se signa et sortie de la cathédrale, se demandant où le monde allait si même les membres de l'Eglise perdait le sens du respect humain.

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Clodeweck
Le cardinal qui causait avec Joffrey, sursauta et se retourna vivement, il connaissait cette voix, GERFRIED !!!, le prétre salua cette vieille connaissance avec plaisir.

- Comment vas tu ?
- Cela me fais plaisir de te revoir, cela fait tellement longtemps que tes pigeons n'atteignent plus les halles de Bretagne^^, St Admin t'as fait une sacrée vacherie là...si je peux dire ainsi.
- J'avoue que j'aime bien tes interventions mais j'ai parfois du mal à les comprendre.
- Par exemple, qu'est ce qu'un topic ?
- Qui bat en retraite en pensant ? Je ne comprend pas
La dernière question posée est celle de Joffrey je lui ai répondu.
Aprés ...Vadikura parle de Acherpée, on ne peut donc lui répondre. A peine peux ton penser à cette déesse païenne qui fait tant de dégâts.
Et personne n'a fuit.
..

Sourire

- Enfin, cela me fait toujours plaisir de revoir une vieille connaissance, j'avoue que tu es l'un de mes polémistes préférés quand tu fais cela avec humour, res parendo bien sur, nous savons toi et moi que le reste n'a aucun intérêt.
Nous dirons une messe ce soir sur le theme du respect et du pardon. Tu en seras ? J'aime beaucoup tes critiques, cela me plairais que tu viennes y faire quelques allusions dont tu as le secret.
Après je t'offre quelques verres en taverne.

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Gerfried
Si avec ça, je ne me fais pas excommunier par quelque joueur de cardinal mal luné, où va t-on ?

Toujours aussi sectaire à priori ? M'étonne pas de toi.

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Clodeweck
- "Joueur de cardinal" quelle idée ? Cardinal tout simplement, je me sais joueur mais pas dans une église, sacré vieil enquiquineur que tu es !
Quand à l'excommunication c'est réservé aux choses sérieuses Res Parendo.
Sectaire c'est toujours quelqu'un qui ne pense pas comme toi ? C'est ça ?
Plus sérieusement je sais que tu adores plaisanter mais je me suis trompé; la messe dont je t'ai parlé c'est demain soir. J'espère donc t'y voir.
Tu sais une messe étant un cérémonial, c'est un peu routinier, comme tout cérémonial, si tu viens faire l'animation tu seras bienvenu.
Les élections en Anjou, ça s'annonce bien ? Vous allez avoir un bon conseil ?
Allons en taverne, discuter sur le parvis de la cathédrale n'est pas très confortable. Je ne sais pas, malheureusement me promener avec un tonneau sur moi...900 litres plus le bois cela fait trop lourd pour moi.

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Joffrey
Lorsque Monseigneur Clodeweck entra en conversation avec Gerf' , Jo qui avait bien écouté mais pas tout compris , en profita pour se retirer.

Elle voulait réfléchir et essayer de comprendre les paroles échangées.


Bien des choses lui semblaient obscures.

Jo partit donc , plongée dans ses pensées.





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Fifounijoli
Fifou avait écouté la cérémonie dans le calme, après s'être recueillie elle salua de loin Clodeweck, ne voulant le déranger en pleine discussion et retourna au château
pnj
Malgré les douleurs qui la tiraillaient encore, et les réticences des soeurs du dispensaire, Nymfea avait décidé de quitter Craon pour aller prier en la cathérale.
N'étais-ce pas un miracle qu'elle ne soit pas morte malgré tous les coups d'épée qu'elle avait reçu?

Mais elle était trop faible pour s'y rendre à pied...

Heureusement, elle avait pu profiter de la gentillesse d'un paysan croannais qui conduisait sa charette remplie de fruits jusqu'à Angers.

Elle gravit les longues marches, franchit le seuil , vint s'assoir sur un banc, et commença à prier :


Merci Seigneur de m'avoir épargné...
Kilia
Kilia avait reçu une lettre, d'un soupir, d'un sourire elle l'avait confié à son plus fidèle serviteur et lui avait demandé d'aller la porter dans la cathédrale, de la lire même à haute voix à sa sœur, à Clodeweck, elle n'en avait ni l'envi ni la force aujourd'hui.
L'homme respecta son désir et y alla. Il fit par la même copie de cette lettre et l'envoya aux deux personnes après l'avoir lu à haute voix.

Azurely a écrit:
Chére tante Kilia,

Je t' envoie cette missive , après avoir reçue nouvelles de l'Anjou par le dévoué secrétaire de ma défunte mère.

Ce dernier me fait dire que plusieurs cérémonie en mémoire de ma mère, la duchesse Patity, sont ouvertes ...

Ne pouvant m'y joindre physiquement , je vous accompagne par l'esprit, tout comme celui de ma mère nous accompagne chaque jour.

Le secrétaire m'a rapporté une intervention, en l'une de ces cérémonie.
Dieu, si mère était parmi nous, comme il lui déplairait de voir chamailleries en son nom.

J'ai en ma possession, certainement ce qui avait grande valeur pour ma mère, son journal intime.
De ce que j'y ai lu , à chaque page chaque mot, je ne peux que convenir qu'elle a aimé et soutenu à chaque instant de sa vie mon père, le duc Vadikura. A tord ou à raison, elle en était et en restera seule juge.

Ma mère était femme de paix ... Une paix qu'elle a touché du bout du doigt, un espoir qu'il la faisait vivre. A t-elle été déçue de l'attaque poitevine ? S'est elle sentie trahie par cette attaque? Je ne crois pas, tout du moins n'en fait elle pas part dans ses écritures mais je dénote dans ses derniers écrits, une déception envers les angevins. Sa dernière phrase était " ...la paix ne se construit pas sur la méfiance et les préjugés ...Le passé n'ai pas fait pour en tirer préjugés mais leçons ... ".
Mais la phrase qui me touche le plus est cette dernière " C'est dans la paix que l'on construit les plus belles et grandes choses , non dans la guerre. La guerre n'est que destruction ..."

Il a été rapporté qu'elle aurait été enterrée à la sauvette , voilà qui est entièrement faux. J'ai, moi, assisté à ses obsèques; loin des tumultes de la guerre, entourée de gens simples de tous horizons. Une belle et paisible cérémonie, païenne certes mais c'est ce qu'elle désirait.
Elle repose à ce jour en un endroit calme, après d'un arbre, sous un tapis de fleurs, bercée par le chant d'un ruisseau. Cet endroit ne se trouve ni en Anjou, ni au Poitou, selon ses dernières volontés.

Ma mère n'a pas fait ce choix contre l'église ou contre ceux qu'elle considérait ses amis.
La foi, elle l'avait chevillée au corps et ce depuis sa rencontre avec un saint qu'elle épousa ... Il est drôle , chère tante, je me trouve à Tarbes devant l'église saint Karel , à t'écrire cette lettre .
L'église, elle l'a servie, en étant fervente fidèle et institutrice du mouvement Thomiste, puis dans l'ombre et ce malgré de nombreuses tentatives de mise en procès par l'inquisition.
Elle s'en amusait et je crois même dire que son meilleur souvenir de ces tentatives de procès reste celle concernant les tentatives de révoltes contre le château de Poitiers . Elle n'a jamais eu confiance en les diacres et ceux ci ne lui ont jamais prouvé qu'elle avait tord.

Aujourd'hui, tous ses souvenirs, d'aussi loin qu'ils remontent, sont couché sur les pages d'un livre et je ne retiendrai de cette femme que quelques sentiments .

Ma mère n'était pas parfaite et ne se vantait pas de l'être. Elle était personne simple et aimait les gens simples. Elle ne s'attachait aux titres de noblesses , cherchant noblesse dans le cœur des gens qu'elle côtoyait.
Elle respectait chacun, leurs idées quand bien même elle n'y adhérait pas.
Elle pardonnait bien vite les erreurs des autres, sachant qu'elle même en commettait surement .
Elle détestait les bons penseurs et les moralistes, se faisait leur reflet et comprit bien vite que même si ceux ci la détestait ainsi, les imitant, ils ne changeaient pas pour autant leur attitude et elle en riait.

Ma mère était joie de vivre, défendait ses idées jusqu'au bout, ne les négociaient pas contre quelques amitiés, ne jouait pas d'hypocrisie, il peut être dit qu'elle était têtue, voir butée.Certains diront qu'elle était emportée, à défendre ses idées avec acharnement. Mais elle était surtout indépendante, indépendante d'esprit et c'est ce qu'elle voulait pour chaque angevin.
Être libre de ses pensée, les revendiquer fièrement, voilà la seule indépendance pour laquelle, ma mère se battait.

Mais tout cela, tu le sais, ma tante, toi qui fut la plus proche d'elle, après père. Dis leur toi que jamais mère n'aurait voulu que l'on ternisse la réputation de père, même après sa mort et surtout pas en son nom.

Si elle était encore vivante , je la vois, jupons virevoltants, les yeux foudroyants de colère, faire ravaler tous mauvais mots contre père à grands coups de poêle à frire. Dans sa grande générosité, je suis sure qu'il y en aurait eu pour tout le monde ...

Ma tante, mère compte sur nous, pour rétablir la vérité, je te fais confiance pour m'y aider ...

Bien à toi ...

Ta nièce, Azurely de Charnée- Chandos

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou
Verty
Mgr Verty qui avait reçu deux lettres, s’approcha de la lisse et prit la parole.
Mes frères et mes sœurs je viens de recevoir deux lettres qui sont deux demandes. La première est une demande de sa grâce Kilia qui souhaite que la vérité soit rétablie. Je me permets de vous la lire :


Citation:
Chére tante Kilia,

Je t' envoie cette missive , après avoir reçue nouvelles de l'Anjou par le dévoué secrétaire de ma défunte mère.

Ce dernier me fait dire que plusieurs cérémonie en mémoire de ma mère, la duchesse Patity, sont ouvertes ...

Ne pouvant m'y joindre physiquement , je vous accompagne par l'esprit, tout comme celui de ma mère nous accompagne chaque jour.

Le secrétaire m'a rapporté une intervention, en l'une de ces cérémonie.
Dieu, si mère était parmi nous, comme il lui déplairait de voir chamailleries en son nom.

J'ai en ma possession, certainement ce qui avait grande valeur pour ma mère, son journal intime.
De ce que j'y ai lu , à chaque page chaque mot, je ne peux que convenir qu'elle a aimé et soutenu à chaque instant de sa vie mon père, le duc Vadikura. A tord ou à raison, elle en était et en restera seule juge.

Ma mère était femme de paix ... Une paix qu'elle a touché du bout du doigt, un espoir qu'il la faisait vivre. A t-elle été déçue de l'attaque poitevine ? S'est elle sentie trahie par cette attaque? Je ne crois pas, tout du moins n'en fait elle pas part dans ses écritures mais je dénote dans ses derniers écrits, une déception envers les angevins. Sa dernière phrase était " ...la paix ne se construit pas sur la méfiance et les préjugés ...Le passé n'ai pas fait pour en tirer préjugés mais leçons ... ".
Mais la phrase qui me touche le plus est cette dernière " C'est dans la paix que l'on construit les plus belles et grandes choses , non dans la guerre. La guerre n'est que destruction ..."

Il a été rapporté qu'elle aurait été enterrée à la sauvette , voilà qui est entièrement faux. J'ai, moi, assisté à ses obsèques; loin des tumultes de la guerre, entourée de gens simples de tous horizons. Une belle et paisible cérémonie, païenne certes mais c'est ce qu'elle désirait.
Elle repose à ce jour en un endroit calme, après d'un arbre, sous un tapis de fleurs, bercée par le chant d'un ruisseau. Cet endroit ne se trouve ni en Anjou, ni au Poitou, selon ses dernières volontés.

Ma mère n'a pas fait ce choix contre l'église ou contre ceux qu'elle considérait ses amis.
La foi, elle l'avait chevillée au corps et ce depuis sa rencontre avec un saint qu'elle épousa ... Il est drôle , chère tante, je me trouve à Tarbes devant l'église saint Karel , à t'écrire cette lettre .
L'église, elle l'a servie, en étant fervente fidèle et institutrice du mouvement Thomiste, puis dans l'ombre et ce malgré de nombreuses tentatives de mise en procès par l'inquisition.
Elle s'en amusait et je crois même dire que son meilleur souvenir de ces tentatives de procès reste celle concernant les tentatives de révoltes contre le château de Poitiers . Elle n'a jamais eu confiance en les diacres et ceux ci ne lui ont jamais prouvé qu'elle avait tord.

Aujourd'hui, tous ses souvenirs, d'aussi loin qu'ils remontent, sont couché sur les pages d'un livre et je ne retiendrai de cette femme que quelques sentiments .

Ma mère n'était pas parfaite et ne se vantait pas de l'être. Elle était personne simple et aimait les gens simples. Elle ne s'attachait aux titres de noblesses , cherchant noblesse dans le cœur des gens qu'elle côtoyait.
Elle respectait chacun, leurs idées quand bien même elle n'y adhérait pas.
Elle pardonnait bien vite les erreurs des autres, sachant qu'elle même en commettait surement .
Elle détestait les bons penseurs et les moralistes, se faisait leur reflet et comprit bien vite que même si ceux ci la détestait ainsi, les imitant, ils ne changeaient pas pour autant leur attitude et elle en riait.

Ma mère était joie de vivre, défendait ses idées jusqu'au bout, ne les négociaient pas contre quelques amitiés, ne jouait pas d'hypocrisie, il peut être dit qu'elle était têtue, voir butée.Certains diront qu'elle était emportée, à défendre ses idées avec acharnement. Mais elle était surtout indépendante, indépendante d'esprit et c'est ce qu'elle voulait pour chaque angevin.
Être libre de ses pensée, les revendiquer fièrement, voilà la seule indépendance pour laquelle, ma mère se battait.

Mais tout cela, tu le sais, ma tante, toi qui fut la plus proche d'elle, après père. Dis leur toi que jamais mère n'aurait voulu que l'on ternisse la réputation de père, même après sa mort et surtout pas en son nom.

Si elle était encore vivante , je la vois, jupons virevoltants, les yeux foudroyants de colère, faire ravaler tous mauvais mots contre père à grands coups de poêle à frire. Dans sa grande générosité, je suis sure qu'il y en aurait eu pour tout le monde ...

Ma tante, mère compte sur nous, pour rétablir la vérité, je te fais confiance pour m'y aider ...

Bien à toi ...

Ta nièce, Azurely de Charnée- Chandos


La seconde est une demande de Son Eminence Clodeweck qui souhaite sans attendre, présenter des excuses à la famille Chandos.

Citation:
Ma très chère sœur,

Suite à communication, et au courrier que m’a fait parvenir la duchesse Killia, dont tu te fais toi-même l’écho, je te fais parvenir ce message afin que tu fasses une annonce en la Cathédrale d’Angers.
Devant la lettre de la jeune Azurely, fille illégitime de Patity et Vadikura, qui du fond de son couvent était en possession du journal intime de sa mère qu’elle n’avait jamais revue.
Dans ce journal sa mère raconte son enterrement, qui n’a pas eu lieu à la sauvette comme je le croyais.
La jeune fille dit elle-même, je cite : « J'ai, moi, assisté à ses obsèques; loin des tumultes de la guerre, entourée de gens simples de tous horizons. Une belle et paisible cérémonie, païenne certes mais c'est ce qu'elle désirait. Elle repose à ce jour en un endroit calme, après d'un arbre, sous un tapis de fleurs, bercée par le chant d'un ruisseau. Cet endroit ne se trouve ni en Anjou, ni au Poitou, selon ses dernières volontés.»
Ma chère sœur, comme le dit la jeune Azulery, Patity est enterrée sur la frontière, et elle-même se trouve à Tarbes devant la statue de St Karel, cocu notoire puisque Azulery a 18 ans et que Saint Karel vivait encore à cette époque là si j’en crois les registres de Rome.
Depuis sa tombe Patity ayant demandé à sa fille de rétablir la vérité, je compte sur toi pour publier cette lettre.

Tu présenteras donc, toutes mes excuses à la Famille Chandos, à l’inestimable Duc Vadikura, dont j’ai mis en cause la noblesse de n’avoir rien fait. Il a d’ailleurs lui-même admis n’avoir rien fait. Tous l’ont admis, puisque n’étant pas présents en Anjou. Forcément puisqu’ils étaient peut être aux obsèques de Patity qui a été enterrée nulle part, par personne à part sa fille qui était à Tarbes pour récupérer le corps à Saumur. J’avoue ne pas tout comprendre à cette histoire. L’important est que je crois ce que l’on me dit même si cela parait compliqué.

Bref le Duc Vadikura est un être droit, un fidèle sans faille, un homme dont la parole est respectable, dont je reconnais avoir douté à tort puisque tout ce qu’il dit est vrai, vérifié, avéré et plausible. Le Duc Vadikura est un Grand homme, un courageux guerrier, un grand stratège, un politicien hors pair, un mari fidèle et aimant. Maintenant que je sais comment il a agit avec feue son épouse, durant les deux mois où il a caché ses obsèques, aux yeux de tous, allant jusqu’à me faire croire qu’il n’y en avait pas eu pour que je n’aille pas déterrer le corps. Quel supplice cela a du être pour lui. Je regrette d’avoir douté de lui.
D’ailleurs tout l’Anjou connaît sa vraie valeur, la province Anjou qui aujourd’hui grâce à des gens comme lui est si prestigieuse.
Toutes mes excuses à Killia, pour ne pas avoir cru à ces histoires, par ce que je ne savais pas laquelle choisir.

Voilà ma chère sœur, chère Evêque d’Angers je te charge de faire mes excuses.

Au demeurant, j’ai une mauvaise nouvelle pour toi.
J’ai rencontré à Niort, un homme qui lors du sac de Saumur a volé un coffre contenant des vieux papiers et parchemins divers. Lorsque je rencontrais cet homme, au hasard d’une conversation ayant prononcé ton nom, il essaya de me vendre ces vieux papiers qui pour lui n’avaient aucune valeur.
Je les ai achetés par curiosité, et ma surprise fut immense.
J’y ai trouvé le testament de feu Pasoah…Je t’en parlerai.
Plus grave, tu n’es pas qui tu croyais être, en effet ces papiers démontrent avec certitude que tu n’étais pas la sœur de Patity, Killia, des jumelle et de Leviana, tu as été recueillie…J’ai sous les yeux ton acte de naissance…Ma sœur tu n’es pas Chandos. Mais…je te le dirai, la surprise qui t’attend est de taille.

Amicalement,

Clodeweck de Montfort-Toxandrie
Arch’Eskob Roazhon, Primad Breizh.

Pace e bene


Une fois la lecture terminée, Monseigneur Verty regretta d’avoir, emportée par l’élan, lu la dernière jusqu’au bout.
Elle s’assit et pensa à cette fin de lettre elle n’était pas une Chandos, ce n’est certainement pas sur ce thème que son Eminence aurait plaisanté !
Le coup avait été raide à encaisser, elle se ressaisi et tenta de faire bonne figure.

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