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[RP] Cathedrale et Diocèse d'Angers

Verty
Après avoir prier toute la nuit en cathédrale, Mgr verty fit sonner le bourdon par les enfants de chœurs.

Les cloches de la cathédrale d’Angers résonnèrent à tout rompre, appelant les fidèles à l’office Dominical.




Ce dimanche, comme tout les dimanche, les fidèles d’Anjou étaient invités à venir participer à l'office que ce soit par des lectures, ou en participant à la célébration de l'amitié….
Toute la nuit, elle avait prié, et passé quelques heures à réfléchir sur le thème central de la messe.

L’Evêque avait revêtu le vêtement liturgique associé à sa fonction.

Elle alla ensuite ouvrir les portes de l'église et accueillir les fidèles.
Les fidèles prirent alors place tandis que Mgr Verty, rejoignait sa place derrière l'autel.
Elle prononça la bienvenue.




Soyez les bienvenus, chers fidèles, dans votre maison, celle que vous partagez avec le Très-Haut et avec tous vos frères Aristotéliciens.
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Nayriagrimwald
Nayria vint comme tout jour d’Aristote prier, robe sombre pour la rigueur et la sobriété, taille serrée à l’extrême pour montrer sa finesse et poitrine cachée d’un châle elle pénétra en la cathédrale d’Angers. Les tocsins claquaient l’air de l’Anjou, appelant les fidèles.

Se signant des l’entrée dans la nef, elle s’imprégna du repos et du silence de cet édifice, puis se dirigea vers la nef centrale et y vit Monseigneur Verty. Elle la salua d’un geste amicale ne voulant la déranger en ce début d’office et pris place parmi les nobles aux premiers rangs.
La Dame au Faucon patienta le temps de voir affluer les fidèles.

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Cosmik_roger
Le seigneur de Pannard, noblement habillé, entra dans la cathédrale et prit place non loin de sa bourgmestre. Il avait les yeux rouges et ne semblait pas bien dormir ces temps ci. Quelque chose le tracassait et la quiétude d'une cathédrale lui ferait beaucoup de bien. C'était également le moment de voir des amis en attendant de retourner travailler au tribunal.
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Cosmik-Roger Penthièvre de Charnée-Chandos
sunhiva
La jeune femme arriva juste aprés le seigneur de Pannard. Elle vint 'asseoir à ses côtés, et resta en silence. Elle serrait dans sa main une lettre, tout en écoutant attentivement ce qui se passait.
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Verty
Profitons de cette réunion Dominicale, afin de prier l’esprit libéré, Je Vous invite à commencer par vider de nos esprit de ce qui nous hante.




Mgr prit ensuite une profonde inspiration et récita avec les fidèles le Credo :




Aujourd'hui, l’office portera sur nos dirigeants temporel , et sur le respect qu'ils doivent à leur peuple, et je vous parlerai ensuite de la noblesse.
Je vais donc vous lire un extrait de l'hagiographie de Saint Thomas.


Citation:
Le miroir aux princes
Thomas se trouva donc au service du comte du Languedoc. Ce dernier venait chaque soir prendre conseil, soucieux qu’il était de conformer sa politique aux principes aristotéliciens, que Thomas semblait fort bien connaître.

Un beau jour, le seigneur vint lui annoncer sa volonté de guerroyer contre un comté voisin. « Ces pourceaux ont porté atteinte à mon honneur, je vais leur donner un bonne leçon », dit-il. Thomas exprima son désaccord en ces mots : « Monseigneur, vous ne pouvez faire couler le sang des fidèles pareillement, pour une question qui ne touche qu’à votre honneur ». Le comte fut mécontent, et demanda à Thomas quelle était la raison de ce démenti. Thomas lui répondit ainsi : « Avec tout le respect dû à votre rang, il faut que vous sachiez que votre glaive ne peut être sorti de son fourreau que sur injonction de l’église, au moins avec sa bénédiction ».

Le comte ne partageait nullement cette position, et le fit savoir ainsi : « Mais je suis un prince. En cela, je fais comme bon me semble. Tu m’avais dit tantôt qu’il fallait bien distinguer ce qui est de la sphère spirituelle, de ce qui est de la sphère temporelle, n’est-il pas ? Voilà bien, la guerre entre comtés, une chose qui échappe à l’esprit. Il n’y a rien de plus terrestre ». Thomas lui répondit : « Certes, Monseigneur. Mais cela ne signifie pas que les deux sphères soient sur un pied d'égalité. Tout pouvoir vient de Dieu par le peuple. L’autorité temporelle n’est autonome qu’autant qu’elle conserve ce principe en mémoire. Elle ne peut donc gouverner que dans le respect de la norme qui la fonde, par là même avec l’assentiment de l’église. Elle doit conformer ses actions aux opinions du clergé, et en particulier à celle de sa Sainteté le Pape, souverain de tous les souverains ».

Le comte n’appréciait que moyennement ces propos, et le fit savoir à Thomas : « Ce que tu dis est faux. Je tiens mon pouvoir du peuple, certes, mais avant tout du roy qui est mon suzerain. L’église n’a rien à voir là dedans. Je veux bien qu’elle me conseille, comme tu le fais, mais qu’elle m’impose, jamais ! Mortecouille ! ». Thomas ne se démontait point, et rétorqua au seigneur : « Le roy tient aussi son pouvoir de Dieu. Et comme le peuple ne fait qu’exaucer la volonté de Dieu en vous plaçant sur votre trône, votre pouvoir est de nature divine par le haut et par le bas. Le glaive que vous brandissez vous est confié par Dieu, certes pas directement, mais Dieu étant la cause première de toutes les causes et de tous les effets, nul doute qu’il est aussi la cause de votre autorité. Or, l’église étant dépositaire de la parole divine, vous devez lui obéir. C’est ainsi, à moins que vous ne vous rabaissiez à la condition de tyran ».

Le comte, dans sa colère, eut ces mots : « Et quand bien même je serais tyran ! Je doute que Dieu me foudroie sur l’instant ». Et Thomas de conclure : « Certes, non. Mais vous seriez précipité en enfer par le peuple révolté. Si un titulaire du pouvoir se fait tyran, l’église doit appeler celui qui lui a confié son pouvoir, c’est à dire le peuple, à se soulever contre lui et à cliquer sur l’option ‘prendre d’assaut le château’, autrement dit à accomplir la volonté de Dieu ».

Le comte en eut assez de discutailler, et saisit Thomas par le col, afin de le jeter hors de son château. « Tu n’es qu’un piètre conseiller. J’en trouverai un autre. Par ma foi, tu es un boulet ! ».

Et Thomas de se retrouver, une fois encore, dans l’errance.

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Nono0207
NoNo, fidèle depuis peu au partage, vint comme d'habitude à la cérémonie, il s'assit dans un coin, priant Aristote que le partage arriverait vite...
Jeanpolc
Il arrive accompagné de celle qu'il considère comme sa fille, pousse la porte, se signe et s'installe au premier rang, Il chuchote à Anis avant que la messe ne commence :

Il faudrait quand même que tu songes à te faire baptiser.
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Anis_du_cambraisie
Anis s'assit à côté de son père. Voyant qu'il se rapprochait pour lui parler, elle écouta et répondit :

Oui Papa, je vais me faire baptiser. Mais je ne sais dans quelle église. J'habite La Flêche, mais j'y suis rarement. Et, je n'ai pas envie de m'y faire baptiser. Peut-être vais-je attendre d'aller en Bretagne !!!
Verty
Mgr Verty reprit une fois la lecture achevée:

Ce texte nous apprend donc que tout pouvoir temporel vient de Dieu par le peuple, c'est donc pourquoi le pouvoir doit provenir des élections. Une personne obtenant la majorité des voies à une élection municipale, ducale ou autre peut prétendre agir au nom de Dieu car il lui a confié son pouvoir à travers le peuple.
Cependant, cela ne doit pas l'autoriser à faire n'importe quoi, il doit gérer dans le respect des sept vertus enseignées par le dogme, ce que ici, n'a pas fait le comte du Languedoc.
Et il s'expose à un retour de bâton de par le peuple qui pourrait en toute légitimité se révolter via le bouton "prendre le château d'assaut"!

C'est pour cela qu'il existe, dans les châteaux, des salles de doléances, afin que les mécontents des dirigeants puissent s'exprimer, car ces mécontents font parti du peuple, et les dirigeants tenant leur pouvoir de Dieu de par le peuple sont tenus de les écouter. Tous dirigeants ignorant son peuple pêche. Cela peut être par orgueil en regardant son peuple de haut et en le méprisant, ou bien par envie, en étant accroché à ses couronnes et à son pouvoir. Un bon dirigeant doit bien sûr s'exercer dans toutes les vertus, mais surtout le don de soi, de par son sacrifice pour la communauté, et par amitié, en refusant de se sentir au-dessus de ses citoyens.


Je vais à présent vous parlez de la noblesse.

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Verty
Je vais vous parler aujourd’hui de la noblesse, pas celle qui fleurit sur les armoiries, sur les bannières ou les blasons.
LA VRAIE NOBLESSE !
La vraie noblesse n’est pas une signature, c’est un état, une conduite, une dignité.
Certains sont plus nobles dans leur comportement que des nobles qui trahissent leur état.
Alors comme peu d’Angevins sont au fait de ce qu’il en est permettez moi de vous lire ceci, vous allez être surpris !


Citation:
De la nécessité de vivre noblement

[HRP : Être anobli est une distinction purement RP, il est donc logique que tout noble fasse un minimum de RP, sinon, cela revient à montrer qu'il se moque bien d'avoir été anobli. Il faut donc à tout le moins qu'il se conforme aux bases du RP noble, défini ci-après.]

Vivre noblement, c'est :
-prêter l'allégeance à qui de droit pour son ou ses fiefs ;
-porter blason en règle ou montrer que l'on cherche à l'acquérir rapidement ;
-ne pas exercer d'activités manuelles [HRP : dans votre RP noble, ne mentionnez pas le métier de votre personnage, qui est souvent incompatible avec votre état de noblesse] ;
-ne pas épouser un(e) conjoint(e) qui ne soit pas noble [dans son RP : les "seigneurs" et "dames" autoproclamés sont donc acceptés]
-ne pas avoir été condamné par une juridiction ducale, comtale ou royale pour les chefs d'accusation suivants : brigandage, sorcellerie, meurtre, et pour escroquerie grave (car le goût du lucre est incompatible avec la noblesse). Ne pas avoir été condamné par la juridiction du duché auquel on doit l'allégeance, pour les chefs d'accusation suivants : trahison et haute trahison.

Tout noble qui ne vivrait pas noblement pourra se voir réduit, lui et sa descendance, à l'état de roture. Il appartiendra à la Haute Cour des Pairs, suivant des dispositions déterminées ultérieurement, de trancher les cas de dérogeance.

L’époux (se) d'un noble titré ne prête pas l'allégeance au seigneur pour le fief de son (sa) conjoint(e), attendu que son époux (se) l'a fait pour toute sa maison. Mais il est tout de même astreint à l'obligation de vivre noblement, et sa dérogeance entraînera celle du conjoint (de la conjointe) titré(e).


Je vous conseil de vous promener en gargote et sous les halles et d’apprécier la conduite ou la présence de certains nobles, et de vous forgez votre propre opinion.
Je vous laisse méditer avant le moment du partage.

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Verty
Cela clos mon sermon.

Maintenant, mangeons gaiement le pain et buvons le vin au nom des sept vertus et de ceux chargés de vous les enseigner




Mgr Verty tendit deux coupes à Nonoo, une pour lui et une à partager avec les fidèles.
La dernière fois il n’avait pas pu apprécier le partage vu le grabuge en cathédrale.
Que Dieu vous bénisse tous!
Allez dans la Paix du très haut.

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Nono0207
NoNo attendait patiemment le partage lorsqu'il vit s'approcher de lui Verty avec 2 coupes, du déjà vu, il s'ennuyait donc tellement qu'il s'était assoupis et maintenant il rêvait... Finalement non, c'était bien réel, il aurait encore la joie de distribuer le partage, avec un petit bonus pour lui.

Il fit un large sourire à Verty, posa sa coupe et commença le partage, un vrai partage cette fois. Il donnait la coupe à chaque fidèle qui buvait une gorgée chacun.

Une fois le partage terminée, NoNo savoura sa coupe tant méritée, ce vin qu'il trouvait si délicieux...
Jchris
Jchris arriva un peu en retard. La route depuis Craon étant assez longue et le climat un peu rude, il ne put pas faire mieux. Il se faufila entre les portes entrouvertes et se signa, pénétré par la sollennité du lieu.

Il se rendait rarement céans mais à chaque fois, avec le même sentiment de gratitude et de sérénité. Il se rappelait en effet que c'était tout pres d'ici qu'il avait grandi.
Puis il alla calmement s'asseoir au fond de ce saint édifice. Il semblait à Jchris qu'il reconnaissait des visages mais le temps n'était pas vraiment à la sociabilité mais plutôt au recueillement. En effet, son beau-frère Mononoke et sa nièce, la jolie Alix, les avaient quittés dernièrement.

Il ferma les yeux, bercé et réconforté par l'ambiance
sunhiva
Aprés la cérémonie, Sunny se leva enfin, se dirigea d'un pas calme vers Monseigneur Verty et lui tendit la lettre qu'elle tenait depuis son arrivée.

Citation:
Ma chère tante,

j'ai appris que tu n'étais plus vraiment ma tante mais qu'importe, tu restes toujours dans mon coeur. Ce dernier est bercé par la foi aristotélicienne et c'est toi qui la représente dans nos contrées. Cette association d'idées me permet d'en aimer plus le très haut.
Malheureusement cela fait plusieurs dimanches que je trouve la porte de mon église close. Personne ne s'occupe de la cure d'Angers. Aucun curé, rien, nada, quetchi ! Toute la ville en taverne quand j'en ai parlé était dépité. C'est pourquoi, et tu sais que mon bonheur en dépend, je te demande de nous trouver un curé aussi rapidement que possible. Ne me réponds pas qu'il y a un manque de vocations en Anjou. Le rôle d'une personne comme toi - un monseigneur ! - est de les trouver là où elles se trouvent dans les pays qui parlent notre langue. Je te fais confiance et j'attends avec hâte dimanche prochain.

Cosmik-Roger de Charnée-Chandos, seigneur de Pannard et juge d'Anjou

Ps : n'oublie pas de donner une petite pièce à ma servante, c'est une crème.

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Verty
Verty prit la lettre de la jeune fille et la lu.
Elle fut fort étonnée que quelqu’un présent à l’office lui fit porter une lettre.
Ce pendant elle donna une pièce et un pain à la jeune fille comme l’avait demandé le signataire.


Cosmik-Roger, viens ici quelques secondes, explique moi en deux mots car j’ai un mariage à vingt et une heure, ce que cette lettre veux dire.
Pourquoi toi qui n’est que très rarement venu aux offices te plains tu ?
En trois mois je ne t’ai vu que deux fois, le 28 septembre et aujourd’hui !
Même pas à l’office en la mémoire de ta maman le neuf novembre.
Comment peux dire que personne ne s’occupe de la cure d’Angers, étant donné que je m’occupe personnellement des pastorales ainsi que toutes cérémonies.
J’attend ta réponse mon fils et vite je dois me préparer pour le sacrement de mariage ce soir.

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