Lililith
Comment sest-elle retrouvée dehors à courir comme une dératée ? Elle vient juste de sortir de la taverne, et elle sest arrêtée au bout de la rue. Elle na pas vu où allait Stain, mais elle sait comment faire pour le retrouver. Elle se fige, elle calme sa respiration sifflante, et elle lève les yeux vers la lune. Sa manière à elle découter le silence. Elle reprend sa course une fois quelle est sûre davoir perçu le pas lent de lhomme ivre quelle poursuit.
Pour comprendre pourquoi elle poursuit un adulte qui fait quatre fois sa taille et au moins dix fois son poids, il faut revenir en arrière. De peu.
Stain est rentré dans la taverne où Maï et Lili étaient. « Ave Saoul ». Nom qui fait râler Lili, mécontente de nen avoir pas eu lidée. Elle est comme ça : ça la fait rire intérieurement, mais devant les autres elle présente sa façade ronchonne. Stain est rentré, donc, une nouvelle fois. La première fois, Sène et Gab étaient là, et il était venu présenter Moera. Présentation qui ne sétait pas bien passé, mais la Luciole était incapable de se rappeler pourquoi. Ils avaient tous été eux-mêmes et Moera avait pris la mouche. Pourquoi ? Si la blondine savait Du coup, elle avait préféré envoyer Maï voir la femme. Parce quen plus elle nétait pas sûre de trouver les mots justes.
Ceci dit, pour Stain non plus. Mais elle préférait courir après lui. Alors elle bondit, elle vole presque par-dessus les pavés.
- Stain !
LÉtoile le rattrape enfin, arrive à sa hauteur sans être essoufflée. Elle se calque sur son rythme.
- Jsuis là.
« Pas de conneries, hein, Stain ? » Lili nest plus une enfant, elle en a trop vu que pour se considérer encore comme ça. Elle est une adulte qui a une enveloppe charnelle trop petite pour son esprit qui sy retrouve trop souvent prisonnier. Dun mouvement doux, elle glisse sa main dans celle de ladulte. Elle na pas peur ; quil la frappe elle aussi sil le veut, elle sen moque bien ; mais quil parle et surtout, quil ne reste pas seul. Parce quelle a peur, dans son état, quil fasse autre chose quil regrette par après. Elle le tient, fermement, et a limpression que rien ne peut larrêter. Elle se tait, laisse le silence venir les entourer et sélever comme un toit au-dessus deux ; quil parle, quil ne dise rien, mais la Minusculissime est sûre dune chose : ce soir, elle ne le laissera pas seule, et est prête à sacrifier ses heures de sommeil pour sen assurer.
Pardon pour le titre, jai pas pu mempêcher - Inspiration évidente.
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Pour comprendre pourquoi elle poursuit un adulte qui fait quatre fois sa taille et au moins dix fois son poids, il faut revenir en arrière. De peu.
Stain est rentré dans la taverne où Maï et Lili étaient. « Ave Saoul ». Nom qui fait râler Lili, mécontente de nen avoir pas eu lidée. Elle est comme ça : ça la fait rire intérieurement, mais devant les autres elle présente sa façade ronchonne. Stain est rentré, donc, une nouvelle fois. La première fois, Sène et Gab étaient là, et il était venu présenter Moera. Présentation qui ne sétait pas bien passé, mais la Luciole était incapable de se rappeler pourquoi. Ils avaient tous été eux-mêmes et Moera avait pris la mouche. Pourquoi ? Si la blondine savait Du coup, elle avait préféré envoyer Maï voir la femme. Parce quen plus elle nétait pas sûre de trouver les mots justes.
Ceci dit, pour Stain non plus. Mais elle préférait courir après lui. Alors elle bondit, elle vole presque par-dessus les pavés.
- Stain !
LÉtoile le rattrape enfin, arrive à sa hauteur sans être essoufflée. Elle se calque sur son rythme.
- Jsuis là.
« Pas de conneries, hein, Stain ? » Lili nest plus une enfant, elle en a trop vu que pour se considérer encore comme ça. Elle est une adulte qui a une enveloppe charnelle trop petite pour son esprit qui sy retrouve trop souvent prisonnier. Dun mouvement doux, elle glisse sa main dans celle de ladulte. Elle na pas peur ; quil la frappe elle aussi sil le veut, elle sen moque bien ; mais quil parle et surtout, quil ne reste pas seul. Parce quelle a peur, dans son état, quil fasse autre chose quil regrette par après. Elle le tient, fermement, et a limpression que rien ne peut larrêter. Elle se tait, laisse le silence venir les entourer et sélever comme un toit au-dessus deux ; quil parle, quil ne dise rien, mais la Minusculissime est sûre dune chose : ce soir, elle ne le laissera pas seule, et est prête à sacrifier ses heures de sommeil pour sen assurer.
Pardon pour le titre, jai pas pu mempêcher - Inspiration évidente.
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