Steam
VERS L'ANTI CHAMBRE DU DESESPOIR
Deux ombres qui filaient dans les dédales des ruelles.
L'écho de leurs pas qui se répercutaient dans le lointain, donnant une dimension incommensurable de l'étrange aux rues qu'elles traversaient.
Munie d'une simple torche, seul éclairage, seule lueur qui les séparaient du manteau de la nuit.
Les ombres sengouffrèrent dans une petite cour.
A l'abris des regards un petit panneau de bois, posé au sol sous un taillis touffu, ouvert, laissant libre accès à un escalier en colimaçon menant aux catacombes.
Les ombres descendirent aux sous-sols.
Une sensation d'étouffement bientôt les enveloppait à la seule respiration prise, une odeur de souffre et de terre leur chatouillaient les poumons à leur en faire perdre l'oxygène.
Le côtoiement avec la mort leur embaumait les sens.
Et portée par cette chimie étrange, Steam se mit à marcher tel une ottomate, suivant la torche, seule file qui lui rappelait qu'elle était encore en vie.
L'homme la précédait de quelques mètres, en silence, ils avancaient toujours plus loin, il semblait connaître parfaitement les lieux, s'arrêtant de temps à autres brusquement pour tourner dans un sens ou dans l'autre dans les boyaux du sous-terrain.
Une rumeur planait comme quoi beaucoup entrait ici pour ne plus jamais en ressortir.
Steam commençait à comprendre pourquoi.
Les sous-sols de la ville étaient de vrai labyrinthes dont il fallait en maîtriser l'architecture à moins de vous égarer à jamais.
Bientôt ils arrivèrent devant un autre petit escalier qui lui, remontait à la surface, vers le monde des vivants.
L'air frais les enveloppa à nouveau.
L'homme la dirigea devant une grande battisse, qui semblait surgir au milieu de nulle part.
C'est ici dit t'il d'un ton glacial et feutré avant de disparaître avec la torche, la laissant face à elle même dans la pénombre.
Après un long moment où elle se familiarisait avec les lieux, attentive au moindre bruit. Elle se décida à toquer.
Un homme, large d'épaule, balafré, sentant l'alcool à souhait lui ouvrit.
Se contentant de la laisser passer, sans un mot.
Jetant un oeil à l'extérieur avant de refermer le bois lourd derrière elle, pour se retourner vers un long couloir sombre où l'on pouvait apercevoir sur les murs des tableaux représentant des scènes de chasse.
D'une voix grave il la réveilla
Personne ne vous à suivit ?
Elle laissa glisser son capuchon sur ses épaules, laissant tomber en cascade ses cheveux fauves.
Non soyez sans crainte.
Bien.. Il vous attend. Vous avez les écus ?
Elle se contenta de lui tendre une bourse sans un mot.
Bien fit t'il en la lançant du bout des doigts comme pour en soupeser le contenu. C'est par ici, suivez-moi.
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Deux ombres qui filaient dans les dédales des ruelles.
L'écho de leurs pas qui se répercutaient dans le lointain, donnant une dimension incommensurable de l'étrange aux rues qu'elles traversaient.
Munie d'une simple torche, seul éclairage, seule lueur qui les séparaient du manteau de la nuit.
Les ombres sengouffrèrent dans une petite cour.
A l'abris des regards un petit panneau de bois, posé au sol sous un taillis touffu, ouvert, laissant libre accès à un escalier en colimaçon menant aux catacombes.
Les ombres descendirent aux sous-sols.
Une sensation d'étouffement bientôt les enveloppait à la seule respiration prise, une odeur de souffre et de terre leur chatouillaient les poumons à leur en faire perdre l'oxygène.
Le côtoiement avec la mort leur embaumait les sens.
Et portée par cette chimie étrange, Steam se mit à marcher tel une ottomate, suivant la torche, seule file qui lui rappelait qu'elle était encore en vie.
L'homme la précédait de quelques mètres, en silence, ils avancaient toujours plus loin, il semblait connaître parfaitement les lieux, s'arrêtant de temps à autres brusquement pour tourner dans un sens ou dans l'autre dans les boyaux du sous-terrain.
Une rumeur planait comme quoi beaucoup entrait ici pour ne plus jamais en ressortir.
Steam commençait à comprendre pourquoi.
Les sous-sols de la ville étaient de vrai labyrinthes dont il fallait en maîtriser l'architecture à moins de vous égarer à jamais.
Bientôt ils arrivèrent devant un autre petit escalier qui lui, remontait à la surface, vers le monde des vivants.
L'air frais les enveloppa à nouveau.
L'homme la dirigea devant une grande battisse, qui semblait surgir au milieu de nulle part.
C'est ici dit t'il d'un ton glacial et feutré avant de disparaître avec la torche, la laissant face à elle même dans la pénombre.
Après un long moment où elle se familiarisait avec les lieux, attentive au moindre bruit. Elle se décida à toquer.
Un homme, large d'épaule, balafré, sentant l'alcool à souhait lui ouvrit.
Se contentant de la laisser passer, sans un mot.
Jetant un oeil à l'extérieur avant de refermer le bois lourd derrière elle, pour se retourner vers un long couloir sombre où l'on pouvait apercevoir sur les murs des tableaux représentant des scènes de chasse.
D'une voix grave il la réveilla
Personne ne vous à suivit ?
Elle laissa glisser son capuchon sur ses épaules, laissant tomber en cascade ses cheveux fauves.
Non soyez sans crainte.
Bien.. Il vous attend. Vous avez les écus ?
Elle se contenta de lui tendre une bourse sans un mot.
Bien fit t'il en la lançant du bout des doigts comme pour en soupeser le contenu. C'est par ici, suivez-moi.
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