Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP]Van Hoedezee, une bouchère, une boucherie

Krystel_van_hoedezee
[5 juillet, le soir]

Krystel avait réfléchi et réfléchi à une possible décoration pour le bal, et avait fini par opter pour de belles guirlandes de fleurs entourant une grande pièce, vidée pour l'occasion de ses meubles de maison. Ne restaient donc que des chaises, des tabourets et des tables. La jeune fille avait fait préparé un buffet de victuailles de toute sorte. Pâtés, jambons et autres cochonnailles côtoyaient joyeusement des terrines de légumes, des entremets délicats, des fruits frais et des pâtes de fruits.



De la boisson, bien sûr, à volonté, était servie par de charmantes servantes, dont les services avaient été loués pour la soirée. Bière, génépi, eau-de-maïs, calva (importée discrètement de Normandie par des marchands ambulants de Poméranie), il y en avait pour tous les goûts.

La jeune fille vérifia une dernière fois que tout était en ordre côté boustifaille, puis, elle se tourna vers la piste de danse, et les troubadours. Les musiciens accordaient leurs instruments, tandis que les jongleurs s'amusaient à quelque fantaisie.




Elle sourit devant tant d'adresse, puis, décidant qu'il était temps de commencer, ouvrit grand les portes de la maison et attendit devant la porte, prête à accueillir qui voudrait venir.

Comme pour éveiller la curiosité du voisinage, un air de musique se fit entendre.

_________________
Simflouz
La Marmotte revenait d'un petit encas sur la plage lorsqu'elle ouïe une bien bonne musique venir d'une échoppe non loin.
"Qu'est-c'est donc qu'ce tintouin bien attirant dites moi donc ? C'est que j'ai encore un p'tit creux pis, c'est pas l'envie d'm'amuser qui m'manque ! Aaaah et pis la p'tite Domynoute m'avait parlé d'une sÔterie dans l'coin j'crois j'vais aller m'amuser un peu, si l'y'est pas encore m'y rejoindra surement !"
Et courant nu pied sur le pavé, puisqu'il avait déposé ses chausses dans sa demeure forestières, il se dirigea à l'oreille vers l'endroit d'où semblait provenir l'agitation.
Y arrivant, il trouva les musiciens s'appliquant à leur art, et circulaient quelques jongleurs s'afférant à leurs pitrerie, mais enfin, et surtout, de formidable victuailles qui embaumait l'air délicatement, et ce par dessus même les odeurs bièreuses ainsi que de sueurs qui commençaient déjà à venir.

"Oh ben ça alors, qu'on m'trouve qui qu'c'est qu'à fait ça, parce que j'tiens à r'mercier c'te personne avant de filer profiter de tout cela, surtout que je risque d'être totalement saoul en repartant !"
Et sautant d'un pied sur l'autre au rythme de la musique, il s'avança dans la place.
Domy11
La journée touchait à sa fin et Domy se souvint soudain de la fête que Krystel devait donner pour l'inauguration de sa boucherie.

Les préparatifs de leur départ monopolisaient toute son énergie et elle avait décidé de s'octroyer une pause bien méritée.

En compagnie de son époux,elle prit donc la direction de la boucherie,Enguerand assis sur sa hanche et distribuant des sourires charmeurs à qui en voulait bien.
Les discordes seraient enfin oubliées définitivement...Krystel ne méritant pas qu'on ignore son invitation.

La musique s'entendait de loin et arrivés au coin de la rue ils furent agréablement surpris de voir que des jongleurs accompagnaient les ménestrels devant l'échoppe .
Et qui se dandinait déjà devant les étals couverts de victuailles?

L'ami Sim.....

"Tiens donc ,amour" murmura-t-elle à Fabrizio
"Si il y a à manger.....L'est pas loin celui là..."
Puis haussant le ton:
"Marmoootte!!! T'es là???" "Pourquoi ne suis je pas étonnée??"

L'ami Sim était en contemplation devant les mets que Krystel avait préparé...
Il faut dire que tout était très tentant et Domy se demanda si il aurait la patience d'attendre la venue de leur hôtesse avant de se jeter sur les viandes,fruits et autres nourritures plus alléchantes les unes que les autres.

Enguérand,quant à lui ne voyait que les musiciens et les jongleurs et ouvrait de grands yeux en agitant ses petites mains.

"Où est la maîtresse des lieux ?"demanda Domy aux invités déjà présents.

_________________
Fabrizio05
Bougonnant et trainant des pieds , des habits propre sur lui et raser de près ,Fabrizio accompagna sa femme.Pourquoi il venait à une feste en ce moment.

Mais devant sa réaction sa femme fit les gros yeux et donc devant un tel moment il se devait de l'accompagner.

Le seul à se réjouir fut leur fils Enguerand, dans des grands sourires de sa part et dans des lippes peu boudeuse quand on l'habillait ,il savait que ce soir une chose se préparait.

Mais Fabrizio lui marmonnait dans sa barbe si l'on peut dire, il avait envi de rester chez lui de rien faire juste de partager des moments avec Domy et son fils.

Alors quand le moment fut venu c'est sans plaisir de participer qu'il y alla avec sa Domy et Enguerand tout heureux de sortir.

Bien que devant la boutique une musique entrainante vint à ses oreilles , il continua à bougonner mais de mauvaise foy et bien que l'odeur de ripailles et bombances se profilait à l'horizon;Fabrizio ne dit rien et entra.

Seul rompit le charme du début de cette feste ,Domy lui fit remarquer la tablée et rajouta des mots qu'il ne prit pas garde, les victuailles l'appelaient à lui et il avait tendance à pas résister.
Simflouz
Citation:
"Marmoootte!!! T'es là???" "Pourquoi ne suis je pas étonnée??"

"hum ?"
La Marmotte qui morte d'impatience était prête à s'attaquer aux victuailles, releva la tête au derniers moment.
"Tss tss trouble fête, hum, te voilà donc avec ton grognon d'mari dit donc héhé ! C'est qui au fait qu'a organiser tout c'truc nan parce qu'là j'en bave un peu devant !"
Puis ne supportant plus l'attente, il lança un regard complice à Fab qui se dirigeait déjà vers les protubérances comestibles, et se mit dans son pas.
Krystel_van_hoedezee
Krystel attendait devant la porte de sa maison les premiers arrivés, quand elle entendit du bruit à l'étage. Elle se rappela alors qu'elle avait oublié de fermer la porte de son échoppe.

Aristote, mais quelle gourde !

Elle rentra chez elle, remonta quatre-à-quatre les escaliers et parvint dans "la salle de bal". Elle aperçut alors Domy et sa famille, ainsi qu'un inconnu qu'elle n'avait pas l'heur de connaître. Elle salua alors tout le monde :

Bonsoir !

Elle mit la main devant la bouche en rougissant. Fichtre, elle ne voulait pas parler si fort. Elle s'approcha alors des convives et les salua plus doucement.

Bonsoir et merci d'être venus... Mais je vous en prie, si vous êtes tentés par le buffet, n'hésitez pas !
_________________
Domy11
"C'est pas possible d'être aussi incorrects...."
Attrapant la manche de son époux qui se précipitait un peu trop rapidement à son goût sur les victuailles,Domy le tira en arrière brusquement juste au moment où Krystel arrivait devant eux.

"Bonjour....Tu as fait les choses en grand dirait on!!!"

Fabrizio la pousse et tente une main gourmande vers la charcuterie.
Elle le repousse d'un coup de hanche tout en souriant l'air de rien à la jeune fille.
"Amour,cette musique n'est elle pas charmante?"

Il insiste le bougre et elle le voit pret à attraper une large tranche de jambon...C'est le sourcil froncé et son oeil vert lançant des éclairs que Domy donne une tape sêche sur le bout des doigts de son mari en regardant en direction de leur ami Sim qui s'est déjà servi sans aucune retenue.

"Je suis vraiment confuse de t'amener des voraces pareils"dit elle en tentant de garder le sourire devant tant d'inconduite.

Puis,se souvenant de son propre comportement certains jours passés,elle rougit et s'écarte enfin du buffet.
"Il faut dire à leur décharge que tout ceci est bien tentant...Moi même..."

Puis,voyant le regard interrogateur de Krystel en direction de la Marmotte,elle fait signe à celui ci de s'approcher:
"Viens donc te présenter!!!Krystel ne doit pas te connaître...Je ne pense pas que vous fréquentiez les mêmes tavernes,ni le même trou dans la foret"

Un nouveau sourire vers la jeune bouchère:
"Sim est un ami de longue date....Un peu sauvage parfois....Endormi souvent...Ce qui lui a valu ce surnom de "Marmotte"...Mais gourmand surtout...De toutes les bonnes choses de la vie.."

"N'est ce pas Sim??"

_________________
Simflouz
Citation:

"Viens donc te présenter!!!Krystel ne doit pas te connaître...Je ne pense pas que vous fréquentiez les mêmes tavernes,ni le même trou dans la foret"

Mais... elle se refusait vraiment à le laisser manger en paix la petite Dom-Dom ! La Marmotte se dandina jusqu'à eux, et le temps qu'elle finisse ce qu'elle avait dans la bouche, la Domynoute avait déjà terminée sa présentation.

" Ça valait bien la peine de me déranger alors que tu me présente à ma place, hé !
Bon, je reprends, na ! Pour cette dame, Krystel si j'ai bien compris, qui me semble bien ravissante et en osmose avec la douceur de cette soirée estivale, et qui, avec toute la peine qu'elle s'est donnée à préparer cela, mérite bien que je lui lègue un peu d'attention. Vous l'aurez compris dame, on m'appelle Sim ou la Marmotte, allez savoir pourquoi, ayant pris mon indépendance à Tonnerre, j'ai pas mal voyager avec la charmante Domy, qui fut bien vite rejoint par le capitaine Fabrizio ! Puis m'suis r'trouver à Dunkerque pour leur mariage, et depuis ben, j'y séjourne dans une charmante petite demeure forestière ! J'aime la vie et la bière, ainsi que la musique de mon ami Delpherion, brave ménestrel ! Je suis ravi d'être ici ce soir, aussi bien que votre présence me chavire ! "

La Marmotte qui n'avait probablement jamais aligné autant de mot, se sentit légèrement essoufflée après ce qui était pour elle, une tirade.
Krystel_van_hoedezee
Domy lui présenta alors l'inconnu qui se présenta ensuite lui-même avec beaucoup d'éloquence. Krystel hocha la tête lorsqu'il l'appela par son prénom, rit devant ses explications. Puis, la jeune fille dit :

Oui, je suis bien Krystel. Je suis d'une vieille famille de Dunkerque, mais, en toute franchise, qu'on soit jeune ou vieux dunkerquois n'a pas grande importance. Légère pause. Nous ne nous connaissions guère, en effet, sieur Sim, mais voilà l'occasion pour combler cette lacune.

La jeune fille se tourna un instant vers Domy :

Ne vous écartez donc pas du buffet, servez-vous, c'est fait pour ça ! Et même, si vous voulez danser, ne vous gênez pas...

Krystel sourit.
_________________
Fabrizio05
Avachi sur la chaise, les jambes étendus devant lui, la ceinture défaite de deux à quatre crans, il se tenait là en poussant des gémissements entrecoupés de mots.

Arg... j'ai trop mangé...Arg.

Parfois sa main venait sur son ventre , le caressait doucement comme ferais une femme enceinte.Mais il était là essayant de retrouvé ses esprits devants des plats et terrines vides de toutes substances.

Des petits relents venaient à ses lèvres , aussitôt sa main se portait au devant , mais il réussit simplement à lancer quelques rôts pour finir par un puissant à en faire tomber les feuilles d'un arbre.


La boisson avait à peine couvert sa soif, le laissant plus mort de faim que de soif.Enfin faut dire que tous était de la faute à sa femme.

Ben oui pourquoi l'avoir expulser de la cuisine au titre que Md'me était en train de préparer leurs affaires de voyage.

Lui l'homme de la famille , ses affaires tiendraient dans un petit sac, poser en travers ses épaules dans son dos ou sur un côté de des hanches.

Mais revenons à nos moutons...enfin au reste sur une table misérablement vide.Dès le début Sim l'avait chercher, l'aiguillonnent d'aller se servir au buffet.Et sitôt les usages fait à l'hôte ils s'étaient précipités , mains en avant.

Les gens le savent mince , faut pas laisser deux voraces comme eux près d'une table si bien servie.De laisser deux plaies se servir tout seul.
D'ailleurs se ne fut que concours sur concours de manger le plus vite et le plus.

Les meschines ou servantes en avait les globes oculaires tous retournés à leur façon de faire, même une avait eu la folie de leur retirer des mains un morceaux de jambons que Sim et Fabrizio se disputaient en poussant des grognements de chien ou de sauvages.

Mais leurs regards à tous deux vers la jeune damoiselle la dissuadait aussitôt de continuer son geste.Avait elle lu qu'elle finirait surement soit morte ou dans un des deux estomacs ?...Allez savoir.

Mais voilà l'orchestre jouait depuis si longtemps pour si peu de convives que Fabrizio haletant comme si c'était son dernier souffle en se tenant le ventre, regardait sa femme venir à lui, un Enguerand barbouiller d'une sauce sur ses lèvres mais plus sur ses habits.

Qu'il n'eut comme réflexion de sa part envers son fils.Brave petit , il est bien de moi.
Krystel_van_hoedezee
[Bien plus tard, mais alors bien plus tard !]

Les flonflons de la sÔterie étaient depuis longtemps terminés. Fini, le banquet ! Finie, la musique ! Peu nombreux furent les danseurs, ou même les mangeurs. Mais cela n'avait pas la moindre importance, car la boucherie était là, et fonctionnait désormais. C'était là, quoiqu'on pût dire, l'essentiel. Si l'on s'amusait autrement désormais, cela n'avait pas la moindre importance. Dans le fond, tant qu'on aimait la viande, tant qu'on mangeait... La bouchère serait contente. l'hôtesse pouvait bien se taire, et elle se taisait.

Dunkerque se gentinisait doucement, et Krystel s'endormait gentiment, bercé par un vent marin rafraîchissant. Alors qu'elle s'y attendait le moins, Nounou la secoua. La jeune fille ouvrit l'oeil.


"Quoi encore ?"

La vieille domestique traça un rond autour de la tête de Krystel. La jeune fille lui lança un regard foudroyant, signifiant clairement : Gné ?

La vieille femme tapa du pied, montra un cachet de cire, imita un aigle bicéphale (Nounou imitait très bien l'aigle bicéphale), un lion, puis montra Krystel du doigt.

"Est-il arrivé une catastrophe à Ath ?

- Non.

- Hé bien ?"


La vieille femme finit par hausser les épaules, s'écarta de la jeune fille pour aller faire la soupe. A quoi bon parler avec les bouchers ?
_________________
Krystel_van_hoedezee
Tout semblait perdu dans l'immensité qu'on appelait bêtise humaine. La jeune fille s'était amusée un temps à jouer la bouchère, sans prendre le temps de songer que viendrait le jour où elle ne pourrait plus tenir la boutique. Car elle avait enfin compris ce que mimait Nounou, et cela la désolait et l'arrangeait tout à la fois. Une drôle de ville, qui ne l'attendait pas, serait un jour sa ville. Pour son bonheur ou son malheur ?

Elle commençait à faire les comptes, à peser le pour et le contre. Que lui manquerait-il le plus, dans cette ville qui l'avait vu naître mais qui ne l'avait pas vu grandir ?

Sa marraine ? Non, elle était partie, et devait très certainement vivre heureuse auprès de gens qui l'aimaient.

Son parrain ? Oui, il lui manquerait, son papa ronchon, celui qui ne sortait guère de sa forge que pour constater les dégâts.

Son père ? Elle ne le voyait guère. Elle n'avait pas même abordé le sujet avec lui. Et si le même sang coulaient dans leurs veines, ils n'en étaient pas moins dissemblables. Les chiens ne perpétuent pas toujours leur race.

Une chose seule l'embêtait. C'était son engagement dans la Garde-Bourgeoise. Elle s'était engagée pour Dunkerque, et non pour une autre ville. Devrait-elle attendre la fin de son engagement pour partir ? Attendre octobre ? Aristote, survivrait-elle jusque là ? Elle se décida à attendre quelques temps encore. Mais combien de temps ?

Elle réfléchit alors aux possibilités que lui offraient cette autre ville : la proximité d'Ath et de ses dépendances. Certaines personnalités s'étaient installées dans cette ville, et la jeune fille appréciait la franchise de la plupart d'entre eux.

Allait-elle déménager là-bas, au risque de perdre son échoppe ? Ou allait-elle faire, comme elle y faisait depuis toujours, des allers et venues entre Dunkerque et cette ville ?

Elle réfléchit à ce qu'elle allait perdre, mais, aussi, à ce qu'elle pourrait gagner. Sombres pensées pour une dunkerquoise, que songer à quitter sa maison. Sa ville. Sa vie.

_________________
Krystel_van_hoedezee
La jeune flamande revenait de l'église, heureuse d'avoir enfin nettoyé le banc familial des Van Hoedezee. Elle avait également vu que la famille de sa mère avait eu un banc autrefois. La jeune fille avait été étonnée de voir gravé sur le bois un épi de maïs. Elle pensait que sa mère avait choisi cet épi à broder sur ses effets personnels en référence à la boisson avec laquelle elle avait empoisonné la moitié du pays. Visiblement, il n'en était rien. Ce n'était pas elle qui avait choisi l'épi de maïs, c'était l'épi de maïs qui l'avait choisie.

Nounou et Krystel revenaient donc chez elles, heureuses et fourbues après un tel labeur. La nuit tombait déjà, aussi se pressaient-elles afin de souper. La jeune fille avait en effet encore quelques tâches à accomplir avant de se coucher.

Elles rentrèrent donc par la boutique et montèrent bien vite à l'appartement. Puis, elles réchauffèrent leur mangeaille, la mangèrent, et, pendant que Nounou accomplissait le reste des tâches domestiques avant d'aller se coucher, la petite secrétaire s'attabla pour écrire quelques lettres. En voici une, qui la fit grandement soupirer :


Citation:
Votre Altesse,

suite à la missive que vous m'avez demandé de faire parvenir à Mestre Llyr, remplacé depuis peu par la Comtesse Nebisa de Malemort, voici les deux seigneuries dépendant de votre baronnie d'Ath : Constantin et Paradis.

Le Maréchal d'armes propose de créer elle-même les armes, en rappelant naturellement celles d'Ath.

Les Flandres sont toujours pareilles, et l'on se demande parfois comment les conflits personnels ne peuvent entraver la bonne marche de notre Comté. Cela me désole de voir ma terre natale souillée par la mesquinerie, et j'en viens à regretter - quoi ? La paix ? L'entente cordiale ? Ou le savoir-vivre ensemble ?

Respectueusement,

Votre Intendante d'Ath,
Krystel Van Hoedezee.

_________________
--Le_mendiant_


Lorsque la jeune fille à la bourse sortit de l'église, le mendiant se leva et la suivit le plus discrètement possible à travers les ruelles. Il la vit alors entrer dans une boutique, aperçut des lumières s'allumer à l'étage de la demeure. Une frêle silhouette se dessina à la fenêtre, suivie d'une autre, plus massive.

Il s'approcha de la maison et, avec un morceau de craie qu'il avait dans les replis de son vêtement, fit une marque sur la façade de la boucherie.

Il s'éloigna ensuite en s'appuyant plus légèrement que d'ordinaire sur son bâton. Il allait d'un pas guilleret vers la plage, où l'attendaient ses complices.
--Fanzia


(suite du RP : un camp sur la plage)

Si un dunkerquois s'était aventuré dans les ruelles, il aurait vu une bande guidée par un mendiant et longeant les murs en essayant de rester les plus discrets possibles. Mais le dédale était vidée de ses habitants, et tous les cinq purent déambuler sans se faire remarquer.

Ils arrivèrent alors devant une maison. Au rez-de-chaussée, une boucherie (une tête de boeuf servait d'enseigne). A l'étage, les appartements. Une chandelle éclairait une petite fenêtre ouverte, à l'étage. Fanzia sourit et montra l'ouverture du doigt.


Nous allons grimper par là.

Elle ordonna au plus jeune d'entre eux de faire le guet, puis, se mit à escalader le mur à l'aide de ses dagues. Heureusement, l'étage n'était pas bien haut, et très vite, la rouquine parvint à la fenêtre. Elle jeta alors un coup d'oeil à l'intérieur et vit une jeune fille en train d'écrire. La mercenaire se glissa silencieusement à l'intérieur de la pièce, qui ressemblait à un bureau, et se posta derrière l'adolescente. Elle rengaina une de ses dagues, puis, aussi rapide que l'éclair, elle attrapa la jeune fille par les cheveux et lui mit le couteau sous la gorge. Elle s'approcha alors de l'oreille de la jeune fille et lui susurra :

Bonsoir belle enfant. J'ai quelques questions à te poser. Si tu restes calme et que tu n'appelles pas au secours, tu auras la vie sauve...

______________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)