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[RP]Van Hoedezee, une bouchère, une boucherie

Krystel_van_hoedezee
Krystel était en train de finir son rapport pour le Secrétariat d'Etat et s'apprêtait à le faire envoyer à son bureau parisien, quand une main ferme lui saisit les cheveux et qu'elle sentit la pointe d'un couteau sous la gorge. Elle voulut crier, mais la peur l'en empêcha. Une voix féminine lui murmura alors quelques mots à l'oreille. A cette voix, les cheveux de Krystel se dressèrent sur la tête.

Qui... Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

La jeune fille sentait ses jambes molles comme du coton. Sa tête tourbillonnait, elle avait chaud, elle avait froid, elle frissonnait. Puis, ce fut le noir. Elle venait de s'évanouir.
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--Fanzia


Qui... Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

Fanzia appuya plus fortement son couteau sur la gorge de la jeune fille. Cette petite imbécile qui posait des questions, alors que c'était elle qui les faisait. Elle sentait cependant que l'adolescente paniquait, qu'elle avait peur. La peur de l'une faisait l'allégresse de l'autre. La mercenaire sourit. La jeune fille s'évanouit.


Peste soit de cette petite sotte !

Voilà qui n'arrangeait pas les affaires de Fanzia. Elle entendait des bruits de pas dans le couloir, des pas qui approchaient du bureau. Si quelqu'un la découvrait avec la petite évanouie à ses côtés, elle devrait tuer tout le monde. La mercenaire n'hésita pas longtemps. Elle souffla la chandelle et porta la frêle jeune fille à la fenêtre. Elle héla ses comparses, et redescendit en portant la jeune fille sur ses épaules. Elle s'éloigna en courant à l'angle de la ruelle.

Ses amis la suivirent. Le môme revint avec quatre chevaux sellés. Des chevaux sellés ?


Où as-tu trouvé ces chevaux ?

Le gamin expliqua alors que pendant que Fanzia entrait par la fenêtre, lui était entré par la porte et avait fait le tour du propriétaire. Il lui révéla alors qu'il n'y avait dans la maison qu'une vieille domestique, et le seul homme qui habitait là semblait militaire, ou marin. En résumé, l'homme de la maison n'était pas assez vieux pour être de ceux qu'ils recherchaient. Le garçon expliqua ensuite qu'il s'était procuré les chevaux et les selles à l'écurie de la maison. De vrais bourgeois. La mercenaire rousse renifla de mépris, puis distribua les places sur les chevaux.

Filochard, tu vas avec le vieux. Gaspacho, tu prends ce cheval. Moi, cette jument. Gamin, tu sais monter à cheval ? Alors tu prends la fille avec toi. En avant, on se sauve de là !

Ils montèrent tous à cheval et s'éloignèrent rapidement de la ville.

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--Gaspacho


Gaspacho n'avait pas fait grand-chose dans cette affaire. Dans le campement, Fanzia les avait appelés, et tous avaient obéi comme un seul homme. Tous ? Non. Avant de partir pour Dunkerque, l'Andalou avait tenu à tout ranger, à ne laisser aucune trace derrière eux. Sage décision pensait-il, si jamais ils devaient partir précipitamment de la ville. Il avait donc démonté les tentes, éteint le feu et masqué les cendres dans le sable. Puis, estimant que rien ne pouvait faire soupçonner la moindre arrivée suspecte à Dunkerque, hormis une barque qui pourrirait sur place, il se mit en marche avec ses compagnons, vers la demeure mystérieuse.

Gaspacho n'avait rien fait de spécial par la suite. Non seulement son bras le faisait souffrir, mais il n'aimait guère rentrer chez les gens sans invitation. Monte-en-l'air, c'était pas son truc. Fanzia, qui aimait l'action et s'ennuyait ferme depuis deux jours, voulait faire un peu d'exercice ? A la bonne heure ! Lui attendrait avec Filochard et le mendiant que la donzelle revînt, les mains rougies par le sang de la victoire, ou la mine déconfite, ou furax. Le môme, qui était décidément sans gêne, entra par la porte et fit mine de rien le tour du propriétaire. Mais bon, les bourgeois avaient laissé leur porte ouverte aussi...

Fanzia revint alors avec un sac, qui se révéla être une jeune fille en deuil, à la mise simple mais élégante. Le môme revint avec des chevaux, qui furent équitablement distribués entre les mercenaires. Puis, quand ils furent tous à cheval, ils talonnèrent les bêtes et se dirigèrent hors de la ville. Loin de Dunkerque, loin de la plage. Comme quoi, il arrivait qu'un Gaspacho peu futé ait de l'astuce. Les sicaires n'avaient plus besoin de retourner à la plage. Grâce à lui, ils pouvaient filer avant que le pot-aux-roses (l'enlèvement de la gamine) ne fût découvert.

Le gamin avait révélé qu'il n'y avait dans la maison qu'une domestique et la jeune fille, qui était vraisemblablement la personne que le Mendiant avait croisé plus tôt dans la journée. Mais qui était donc cette gamine ?


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Gaspacho l'Andalou
Nounou, incarné par Krystel_van_hoedezee
Nounou ouvrit la porte du bureau de Krystel et ne vit... rien. La bougie était soufflée, et elle n'entendait pas même le bruit de la respiration de la jeune fille. La vieille entra, levant haut la chandelle pour mieux voir. La fenêtre était ouverte. Seul, un papier dansait sur le pupitre, balayé par le vent. Se-cré-tariat... Ah !

Nounou comprit qu'il s'agissait d'un papier pour le secrétariat d'Etat. Elle attendit que le jour se lève avant de l'envoyer à Paris par pigeon express.
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