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[RP]Première partie : ça braconne dans la baronnie !

--Takkuma


[non loin d'Ath, mois de juin]

Le ciel était pur, dégagé du moindre nuage. A voir la beauté et la tranquillité du ciel, on n'aurait pas pu imaginer que plus bas, sur terre, des hommes se battaient pour vivre... ou survivre.

Avançant à travers un marécage pestilentiel, chassant le canard et étant chassée par une horde de moustiques sanguinaires, une ombre était accroupie dans les roseaux, l'arc à la main, prête à frapper sa proie d'une flèche mortelle.

Hormis le cancannement des canards, nul bruit ne troublait la quiétude du lieu, car le chasseur était silencieux et retenait sa respiration. Encore un peu, avancer encore un peu, s'approcher de la proie. Le jeune homme (car il s'agissait bien d'un jeune homme) attrapa une flèche, banda son arc, visa, tira... à côté.


"Par les burnes d'Aristote ! Encore raté !"

Le chasseur dépité regarda s'envoler les oiseaux, apeurés par la flèche manquée et la voix de l'homme.

Takkuma se releva en grognant, puis, croyant entendre un bruit de pas, se remit bien vite à croupetons, une flèche dans la main, l'arc prêt, et sa dague à portée de main. S'il s'agissait d'un homme du baron*, le garçon était prêt à défendre chèrement sa peau, car il n'avait pas envie de se faire attraper comme un couillon alors qu'il braconnait.



*il ne peut pas d'viner, l'pauvre chou !
Clarisse_
Foutredieu !

Clarisse vient de s’étaler de tout son long en se prenant les pieds dans une racine. Elle jure en se relevant tant bien que mal, blessée au genou et au poignet, ramasse les champignons qui se sont renversés dans sa chute, les remet dans son panier.

Je sens que la journée est mal partie…, murmure-t-elle en grimaçant.

Elle a décidée de venir cueillir quelques champignons, histoire d’améliorer son ordinaire et de prendre l’air surtout. Les travaux dans les mines ont pâli son teint, elle ressemble plus à un cadavre qu’à la jolie coureuse des bois qu’elle était encore voilà quelques semaines.

Mais la cueillette n’est pas fameuse, à peine quelques bolets. Elle vient d’arriver dans les Flandres, elle ne connaît pas les meilleurs endroits. Après plusieurs heures de recherche, elle jette un coup d’œil à son panier, déçue : de quoi faire une belle omelette, mais pas de quoi vendre au marché…

Comme elle s’approche d’un marécage, elle entend du bruit. Elle tend l’oreille, aux aguets. Des oiseaux prennent soudainement leur envol, la faisant sursauter. Comme elle guette entre les branches, elle aperçoit une silhouette dans le marécage. Un braconnier se dit-elle. Elle se tapie, voulant passer inaperçue.
--Takkuma


Tapi dans les roseaux, Takkuma resserra son étreinte sur la flèche qu'il tenait à la main. Qui venait là ? Il se rapprocha vers le bois, là où il venait d'entendre un drôle de bruit. Il tendit l'oreille. Bruissements d'étoffe, pas étouffés par la mousse... il n'était pas le seul humain dans les parages.

Le coeur bondissant, il avança encore un peu, et écarta les roseaux pour essayer de voir qui s'approchait. Il aperçut alors une jeune fille toute pâle, qui tenait un panier dans la main. Il tendit à nouveau l'oreille. Aucun bruit étrange. Il remit sa flèche dans son carquois, se releva et se dirigea (bêtement) vers l'inconnue.


Bonjour, demoiselle ! Vous, heu...

Pourquoi diable s'était-il levé comme un imbécile ? Il grogna devant sa bêtise, mais continua cependant à engager la conversation :

Drôle d'endroit pour une demoiselle... Vous... heu... cueillez quelque chose ?

Il tendit la main vers le panier de la femme.
Clarisse_
Flute !

Alors que Clarisse croyait être à l’abri des regards, un jeune homme armé d’un arc, sortant tout droit des roseaux, se dirige vers elle. Impossible de s’éclipser sans être grossière, elle est nouvelle dans la région, elle doit faire preuve d’un minimum de civilité. Un minimum alors, elle n’est pas là pour discutailler…


Drôle d'endroit pour une demoiselle... Vous... heu... cueillez quelque chose ?

Il accompagne ses paroles d’un geste vers le panier.

Bas les pattes ! s’exclame Clarisse en mettant son panier hors de portée de l’inconnu. Puis baissant le ton : Vous êtes bien curieux ! Et vous que faisiez-vous dans les roseaux avec un arc ?
--Takkuma


La jeune femme n'a pas l'air commode, ce qui n'était pas forcément un défaut. Après tout, qui pouvait faire confiance au premier venu ? La demoiselle écarta soudain son panier. Visiblement, cette dernière pensait que Takkuma voulait la voler.

Ne vous inquiétez pas, je ne vous volerai pas. Ce que je fais dans les roseaux... hé bien... je, heu..."Mens, mens, mens", se disait-il... je chasse les grenouilles, ça ne se voit pas ?

Takkuma n'était pas un fameux menteur, c'était là son pire défaut. Chasser les grenouilles, avec un arc et des flèches ? C'était du grand n'importe quoi, vraiment !

Un craquement se fit entendre. Une bête venait-elle de marcher sur une branche ?
Duncan.
Belle journée que celle-ci et enfin un peu moins de travail. Duncan allait pouvoir prendre un peu de repos bien mérité. Depuis son retour de Hollande, il n’avait pas eu un moment à lui, entre reprendre le cadastre et ses demandes en attente, les discussions sans fin en la place de Bruges, commencer ses études etc. etc.…

Sa belle était occupée ce jour et l’ennui le gagnait, que faire lorsqu’on a été tellement occupé que les journées paraissaient trop courtes et le temps filait bien trop vite ?
Le jeune seigneur se décida à aller visiter les alentours de Tournai, une balade à cheval le détendrait et l’animal en avait bien besoin.
C’est donc au petit trot qu’il sortit de la ville avant de reprendre le pas sur les sentiers campagnards, laissant son esprit vagabonder au rythme de l’animal qui, lui, en profitait pour varier son alimentation en arrachant quelques feuillages sur les arbres rencontrés en chemin.

Au bout de quelque temps il se retrouvait aux abords de la forêt située sur le domaine d’Ath. La chaleur, presque étouffante, laissait place à la fraîcheur des sous bois.

Duncan profitait du paysage et du calme ambiant, même l’envolée de canards, un peu plus loin, ne le fit pas réagir, contrairement à sa monture prise d’un sursaut à ce moment là.

Rassurant son cheval, Duncan décida de continuer son chemin en s’enfonçant légèrement dans la forêt, sortant de ses rêveries pour écarter les branches sur son chemin et être attentif en cas de danger…les forêts ne sont jamais trop sûres…

_________________
--Prosper_le_purineur
Prosper affamé s'était rendu sur les terre du seigneur local, c'était bien
contre son gré, non pas qu'il ne faisait jamais rien de mal mais qu'il était
le plus peureux des hommes. Et malgré sa bêtise dépassant outre mesure
tout ce que l'on est capable d'imaginer, il savait que chasser ici c'était
braconner et que le seigneur n'aimait pas qu'on le vol, ô non ça il n'aimait
pas...


C'était alors de façon farouche qu'il s'aventurait lentement dans la forêt,
il prenait garde à ne pas écraser la moindre brindille, pour pouvoir
entendre le gibier tout en restant discret à ses oreilles.
De plus la forêt était très fréquentée par d'autres braconniers en tout genre,
ou d'autres crèves la faim il y en avait tellement sur les terres du
seigneur...
Mais lui avait un avantage sur tout autres, son odeur.
En effet, celle ci particulièrement nauséabonde et désagréable, lui
permettait de passer pratiquement inaperçu devant l'odorat développé
des animaux, en tout cas aussi inaperçu qu'une fiente qui serait sur le sol.

C'est le carquois bien rempli et deux plus que modeste lapin déjà pendu à
la ceinture qu'il continuait sa chasse jusqu'au fin fond de la forêt espérant
ni plus ni moins trouver du plus gros gibier qui pourraient remplir sa
panse pour longtemps.
Krystel_van_hoedezee
[Pendant ce temps, devant la tour de Burbant]

"Mais puisque je vous dis qu'on ne craint rien !"

Krystel commençait sérieusement à s'impatienter. Il fallait dire que tout allait de travers à la baronnie : la mort de la mère Denis, la maladie de Gus qui le laissait cloué au lit, le vol de trois poules, et, apparemment, des flèches et des collets qu'on avait retrouvés dans la forêt.

Suite à ces dernières nouvelles, Krystel avait l'intention de se promener dans la forêt, afin de constater par elle-même si les nouvelles qu'on lui avait rapportées des dernières inspections avaient été inventées (par des copains de Gus aussi poivrots que lui). Las, apprenant sa décision, une vieille domestique muette tentait de l'empêcher de la laisser partir, en restant accrochée à son jupon.


Nounou, il suffit ! Si je vois quelqu'un de suspect, je m'enfuierai...non sans lui avoir tiré une flèche dans les fesses, ajouta-t-elle en caressant la petite arbalète de chasse qu'elle s'était offerte.

Puis, Krystel se dégagea de l'étreinte de la vieille femme, monta sur sa mule, et la lança au petit trot. Dans la ville, elle croisa quelques bourgeois affairés, puis, une fois sortie de l'enceinte fortifiée, croisa quelques paysans travaillant dans les champ, salua un muletier et son âne, qui ramenaient de la farine du moulin. Puis, son chemin l'amena à l'orée de la forêt. La jeune fille s'arrêta, inspira un bon coup, puis, fit entrer sa mule dans la pénombre verdoyante du sous-bois.

_________________
Le_sire_de_Marigny, incarné par Marjolaine29


C’est une belle journée d’été. Désœuvré, le Seigneur de Marigny se promène sur les terres de son suzerain. Pas de guerre, pas d’action… Il s’ennuie. Il se traîne le soir en taverne et la journée il vient tourmenter ses paysans, les chicanant sur mille et un détails. Ce jour-là il a poussé plus loin son cheval, jusque dans la forêt, qui ne fait point partie de son domaine.

Il trottine tout en laissant vagabonder son esprit. Pénétrant plus profondément dans la forêt, son cheval ralentit de lui-même, se met à marcher au pas.

Plusieurs oiseaux s’envolent à quelques dizaines de mètres devant lui. Marigny s’approche pour voir ce qui a pu les déranger. Il découvre un marécage et entend une discussion, deux voix, une masculine et une féminine. En essayant de faire le moins de bruit possible il s’approche tout doucement, écartant les branchages. Une blondinette avec un panier semble se disputer avec un jeune maraud portant un arc et des flèches. Des braconniers !

Le visage du sire de Marigny s’étire en un sourire cruel : voilà de quoi animer cette journée interminable… La chasse aux braconniers, son sport préféré. Les prendre en chasse, les laisser s’épuiser dans une course désespérée, puis les cueillir, plus morts que vifs…
Bebonne
Sa mere le lui avait pourtant assez répété "ne t'enfonce pas trop seule en forêt, les dangers y sont toujours présent" mais surement pas encore assez puisqu'aujourd'hui Bebonne semblait décider a aller faire une promenade sous les bois. Seule qui plus est ... Heureusement que sa mere n'était pas la pour la voir sinon elle en entendrait parler de prendre de tel risque ...

Meme si le forêt n'est pas forcément le lieu le plus acceuillant pour une jeune fille, Bebonne s'engouffra dans la masse d'arbre, de feuille et d'animaux étrange, insouciante. Elle ne s'attarda meme pas a se reperer ... et marcha tout droit. Dans le fond, elle se disait qu'elle devrait juste marcher tout droit dans l'autre sens pour rentrer sans se perdre devant ses arbres tous identique ... Forcément avec un tel sens de l'orientation, Bebonne ne tarda pas a se perdre et regarda de tout les cotés un peu nerveuse et legerement désarmée.


-Pourquoi diable tout ses arbres se ressemble? Un petit signe pour savoir ou aller serait des plus agréable ...

C'est alors qu'en regardant une fois de plus a droite et a gauche, sur son épaule gauche, une petite arraignée semblait prendre ses aises. Un cri étouffé, des sursauts ... Malgrès sa taille microscopique, elle parut tel un monstre pour la demoiselle qui finit par mettre fin au regne de l'arraignée...
Enfin signe elle avait demandé, signe elle avait obtenue. Elle continua donc de marcher vers la gauche un peu plus prudente qu'auparavent. c'est alors qu'elle entendit les bruits d'un cheval ... Bebonne essaya de se cacher derriere un arbuste mais une forêt n'est pas un si bon terrain de jeu qu'il n'y parrait et il fallait bien sur que l'homme (enfin si s'en était un) et son cheval décide de faire une petite pause a l'endroit ou Bebonne se trouvait.

A pas feutré elle essaya de se rapprocher vers l'homme au cheval mais la discretion n'était pas son fort ... Et meme a l'aurée de la forêt on devait l'entendre marché ... Mais elle continua de se rapprocher jusqu'a reconnaitre l'homme qui n'était autre que Duncan. Rassurée de voir un visage qu'elle connaissait dans ces bois plus qu'hostile, Bebonne s'approcha de lui en lui rappelant qui elle était. S'il avait perdu la mémoire, elle ne voulait pas finir embrochée.

-Messire, Messire ... C'est moi, Damoiselle Bebonne. Je ne veux point vous déranger, ne sortez pas les griffes, il me faudrait juste un peu d'aide ... Je marche, je marche et je ne sais plus comment sortir d'ici ... Je me disait qu'avec vos connaissance sur les forêts vous pourriez peut etre me guider.

Avec un sourire amical, Bebonne, qui était maintenant a hauteur de Duncan et de son cheval, s'assied dans l'herbe jusqu'a ce qu'elle entende des paroles étouffées venant d'assez loin.

-Je crois que nous ne sommes pas seuls ...
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Duncan.
La forêt offrait une agréable fraîcheur en ce début d’été, on pouvait entendre les cris d’animaux divers, chants reposants ou cris stridents mais tous dépaysants pour celui qui quittait rarement la ville…

C’est dans cet univers que Duncan continuait son chemin, sans trop savoir où il allait, se repérant juste au soleil pour éviter de se perdre et avoir une idée de l’avancée de la journée.
Son cheval, semblant repu de feuillages et herbes diverses, avançait librement, suivant naturellement le chemin tracé par le passage des hommes.

Un branche qui craque, des bruits de pas et d’herbes et branches que l’on pousse pour se frayer un passage, attira l’attention du jeune Seigneur de Bourbourg. La main sur la garde de son épée, il fit stopper son cheval, prêt à sortir sa lame s’il le fallait.

Une silhouette approche, de petite taille et ne semblant pas présenter de danger apparent mais Duncan resta méfiant, ça pouvait être un leurre pour que d’autres l’attaquent par derrière.
C’est prêt à crier « Qui va là » qu’il fut interrompu par un voix de jeune fille.


-Messire, Messire ... C'est moi, Damoiselle Bebonne. Je ne veux point vous déranger, ne sortez pas les griffes, il me faudrait juste un peu d'aide ... Je marche, je marche et je ne sais plus comment sortir d'ici ... Je me disait qu'avec vos connaissance sur les forêts vous pourriez peut etre me guider.

Un soupire de soulagement, sa main se décrispant, relâchant l’épée, un peu de leste pour son cheval, le jeune homme c’était inquiété pour rien. Il sourit à la demoiselle qui s’approchait avant de s’assoire dans l’herbe. Il s’apprêta à la saluer lorsqu’elle l’interrompit à nouveau. (Mauvaise habitude qu’elle prend d’ailleurs…)

-Je crois que nous ne sommes pas seuls ...

Duncan resta silencieux, écoutant attentivement les sons alentours afin de repérer d’où venaient les voix, puis, tendit la main à Bebonne.

Aller, monte, nous allons voir ce qu’il se trame par là bas !
A moins que tu préfères rester seule ici ? si tu as trop peur...

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--Takkuma


Des branches craquèrent, et soudain, un homme à cheval apparut. L'inconnu jeta un oeil sur la jeune femme, puis détailla la tenue de Takkuma. Le garçon le vit s'attarder sur son arc et ses flèches, comme il vit un sourire cruel se dessiner sur le visage du cavalier.

Takkuma souffla à l'étrangère.


Courage... Fuyons !

Puis, sans demander son reste, le garçon tourna les talons et se mit à courir, sans même essayer de voir si la jeune fille le suivait, ou si elle prenait un autre chemin que lui...
Krystel_van_hoedezee
[Pendant ce temps, l'enquête continue]

Krystel avançait dans les sous-bois, écartant ici et là quelques branches qui la gênaient. Eurydice allait de son pas le plus tranquille, humant ici et là les fleurs sauvages. Soudain, tel un chien à l'arrêt, la mule s'arrêta, puis tendit l'oreille. Imitant sa monture, l'intendante se mit à écouter les bruits de la forêt.

Ce n'est rien, Eurydice, juste un bourdon.

Un craquement sourd se fit entendre au loin, puis des cris et des bruits d'aile. La jeune fille sursauta malgré elle, avant de partir à rire. La paisible bête, elle, ne mouftait pas. Secouant la tête tout en essayant d'arrêter de rire, l'adolescente descendit de cheval, et fouilla dans une de ses besaces. Elle sortit un tonnelet de bière, puis une chope. Elle se versa une bonne rasade de Blonde, et la but à petites gorgées, savourant le précieux liquide.

Alors qu'elle avait fini sa pause bière et qu'elle rangeait son attirail, un autre bruit la fit sursauter.


Allons bon, je ne suis pas faite pour vivre dans les bois !

Elle tendit à nouveau l'oreille, et sentit ses cheveux se dresser sur la tête ! Elle entendait des voix. Vite, très vite, elle regrimpa sur son cheval, puis la fit avancer. Elle se retrouva bien soudainement face à un cheval et ses deux cavaliers, un homme et une jeune fille. Après un instant de réflexion (destiné à répondre à la question : mais où diable ai-je déjà vu cette tête-là ?), Krystel sourit, puis les salua d'une voix blanche :

'Dag Sire Duncan. ! Demoiselle ! ça fait plaisir de voir des gens de connaissance sur... heu... ben sur les terres d'Ath !

Soulagée de voir à qui elle avait à faire, la jeune fille ne se souciait plus ni des voix inconnues, ni des braconniers.
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Duncan.
A peine avait il hissé la jeune demoiselle sur son cheval, que Duncan entendit a nouveau des bruits. Mais cette fois ci, ce n’était pas des gens qui parlait, ni des animaux sauvage mais plutôt les pas d’un cheval.
Allons bon, le jeune homme se dit que ces bois étaient bien fréquentés à cette époque. Mais qui diable pouvait, a nouveau, se diriger vers lui.
Position inconfortable pour riposter avec son épée a une éventuelle attaque, c’est son poignard qu’il sortit et dissimula entre sa cuisse et la selle.

Lorsqu’il vit le cavalier s’approcher, il poussa un soupir de soulagement et d’étonnement…
Il sortit son poignard de sa cachette et le remit à sa place avant de répondre à la demoiselle.


D’moiselle Van Hoedezee… quelle surprise de vous voir ici…seule…
N’devriez pas vous promener dans les bois sans escorte, ça pourrait être dangereux…surtout si j’en crois les voix et les bruits entendus…nous ne sommes pas seuls…


Duncan regarda Krystel, l’air plus sérieux.

Justement, nous nous apprêtions à aller voir ce qu’il se tramait par là. Etes vous armée ?

En terminant sa phrase, il se reprit, deux demoiselles avec lui, qui, de surcroît, n’étaient pas habituées au combat, s’il y avait danger, il lui serait impossible de les protéger toutes les deux.

Hum… il serait bon, en effet, de savoir ce qu’il se passe là bas mais … je pense qu’il serait préférable de se faire discret…
Voulez vous nous suivre, demoiselle Van Hoedezee ?

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Krystel_van_hoedezee
Etait-ce un effet de l'éblouissement du soleil ? Etait-ce le lieu, qui tapait sur le système de la jeune fille ? Toujours est-il qu'elle eut l'impression, le temps d'un instant, de se faire gronder par le seigneur de Bourbourg. On lui avait bien dit aussi, à Ath, qu'elle ne devait pas partir sans escorte...

D’moiselle Van Hoedezee… quelle surprise de vous voir ici…seule…
N’devriez pas vous promener dans les bois sans escorte, ça pourrait être dangereux…surtout si j’en crois les voix et les bruits entendus…nous ne sommes pas seuls…


Mais, à ces mots, la jeune fille serra contre son coeur son arbalète. Pas seuls ? Ainsi donc, les voix de la forêt, les craquements de branches... tout ceci ne serait pas l'oeuvre de l'imagination de la jeune Van Hoedezee ?

Justement, nous nous apprêtions à aller voir ce qu’il se tramait par là. Etes vous armée ?

La jeune fille répondit par un hochement de tête, suivit par un léger murmure :


J'avais pris cette arbalète, au cas où ma route croisait celle d'un paillard, d'un pillard ou d'un braconnier.

Hum… il serait bon, en effet, de savoir ce qu’il se passe là bas mais … je pense qu’il serait préférable de se faire discret…
Voulez vous nous suivre, demoiselle Van Hoedezee ?


Et comment !


L'intendante avait presque crié ces derniers mots. Elle mit aussitôt la main à la bouche en rougissant de son manque de discrétion. Pauvre Duncan ! Krystel ignorait si la demoiselle qui les accompagnait savait se battre, mais une chose était certaine : en cas de repli stratégique, la petite secrétaire allait devoir faire galoper sa mule. Non seulement parce qu'elle était une arbalétrière médiocre, mais aussi parce qu'elle n'avait même pas pensé à se prémunir d'un couteau de chasse ou d'un bâton. La prochaine fois, promis, elle irait à l'armurerie du Donjon avant de partir à l'aventure (sans compagnons).

Je vous suis, sire Duncan.

Elle serra la mâchoire et arma son arbalète, prête à tirer au moindre danger. Elle pria un court instant le Très-Haut de guider sa main, pour l'empêcher de tirer sur ses compagnons.
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