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[RP] Le bal du Lys et du Paon

Melissandre_malemort
- Oh, voila qui est dommage. Je me réjouissais d'avance d'avoir la primeur de ce rosissement là. Enfin, la soirée ne fait que commencer. Qui sait si au détour d'une coupe de vin de champagne je parviendrais à trouver quelque faille bien dissimulée?

La vision rafraîchissante d'un Felip prit le doigt dans le pot de confiture, les joues rouges de confusion s'imposa à elle. Allons, le fils de Valeryane ne pouvait être absolument de glace, c'était génétiquement improbable. Le prix qu'il proposait d'ailleurs, dénotait un grand sens de l'humour.

- 400 écus? Rassurez moi, vous calculez cela au poids? Sachez que je me sens terriblement insultée! Rien que mes jupons valent d'avantage que cela... Faites un effort, Commingues, et mes propositions seront plus alléchantes encore !

Et oui, on pouvait rajouter une brassée d'ortie au combat en lice. Felip était un asticot, elle même plus frèle encore, mais rapide et sournoise. Pour preuve, il cède à son caprice et la princesse l'en remercie d'un sourire théâtrale, glissant dans le pli de son coude une petite main blanche. Il est grand et mince, mais il a une certaine grâce, en témoigne l’élégance avec laquelle il se feint d'une révérence.

La carole à cela de bon qu'elle est aisée à danser. Tout en suivant le rythme de la ronde, elle abandonne sa dextre sur l'épaule de Felip et plisse un oeil. Etait il, comme elle, le jumeau maléfique? Son frère devait être plus sympathique... Mais plus ennuyeux, aussi. Dans le monde délicieusement suranné de la haute noblesse, il fallait une certaine singularité si on voulait trouver sa place.

- Alors, votre Grandeur. Le ciel est il incroyablement clément envers vos belles terres ensoleillées? Vous m'en feriez presque rougir de régner sur le Maine. Chez moi, il fait froid et on trébuche sur des angevins pour peu qu'on ai l'idée folle de s'éloigner de la capitale.
Dedain
Au soir du trentième jour de mars, Noldor n’est encore que Vice-Comte béarnais, nouvellement nommé pour assister au plus près – enfin pas trop quand même – la Grandeur dont la grossesse de plus en plus tapageuse l’oblige à prendre retraite quelque peu des affaires du Comté. Aussi, endossant sans plaisir certain une charge supplémentaire l’amenant à représenter et gérer au mieux les affres délicats des délices d’une gestion provinciale, les intendants du Castèth avaient cru bon de lui mettre sous le nez l’invite parisienne qui aurait pu faire tourner l’œil fragile du jeune ascétique.

« Allons, Sire Conseiller, il serait malvenu que le Béarn n’y brille pas d’une présence bienvenue…Ce n’est qu’un bal, après tout ! Et puis, la date concorde parfaitement avec votre prochain déplacement en la capitale…Il est certain qu’entre les lettres du Roy et les nouvelles à donner au Secrétariat d’Etat, vous aurez bien le temps de faire quelques pas en une sarabande joviale ! »

Il avait fallu revoir plus d’une fois les arguments de vente, c’est certain, mais pour l’amour d’une terre pyrénéenne, que ne ferait pas le Dédain ?

Adoncques, tout de réticence et d’aigreur savamment dissimulées derrière un écrin marmoréen insondable, paré sobrement de vêtures de qualité dont la richesse était habilement restreinte par l’austère teinte de nuit de l’ensemble, les portes du bal laissent apparaître le jeune Deswaard au port altier et sévère. Il convient alors d’attirer l’attention de l’huissier souffrant d’un mal méconnu (c’est que l’écrasement d’orteil méthode Von Wittelsbach n’est encore qu’une maladie orpheline, à l’époque), et ce, en récitant d’une voix morte.


Dédain Deswaard de Noldor, Vice-Comte du Béarn selon la bonne volonté de Sa Grandeur Susi d’Arezac Niraco, également doublement officier royal.

Il s’avance alors, les poings gantés d’obombre largement serrés derrière le dos, avant de bifurquer vers un coin, sans avoir encore pu repérer dans la masse quelque regard menthe à l’eau.
S’il avait su…

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Felip.
Felip se laisse mener naturellement par sa cavalière et suit le mouvement. L'on parle bien de danse là hein !
Non pas qu'il soit complètement paumé ou qu'il souhaite faire preuve d'une extrême galanterie, mais la Carole est bien souvent tributaire de la gente féminine qui en prend l'initiative.
Comme ses connaissances en termes de danses, se trouvent limitées, ceci lui convient parfaitement.

Lorsque la Princesse Malemort émet l'hypothèse de l'enivrer pour déceler ses "failles" qu'elle se ferait une joie d'exploiter assurément, Felip se contente de sourire sobrement.
Malheureusement pour elle, le Von Wittelsbach ne fait pas parti de cette catégorie de personnes qui abusent de la boisson ou autres substances qui vous égarent et vous font faire ou dire n'importe quoi à ne plus s'en souvenir le lendemain.
Oh, il lui est déjà arrivé d'assister à des soirées arrosées dans les auberges de son Comté, mais rien de bien extravagant non plus.
Felip est jeune, mutin, farceur mais il n'est pas dénué de sens non plus et préfère garder le "contrôle" en toute circonstance.
Une qualité primordiale pour occuper la fonction de Régnant n'est-ce pas ? Ainsi, repérer et exploiter ses failles s'avère être une mission délicate !

Il l'écoute. Elle n'a pas la langue dans sa poche ! Enfin ce n'est pas difficile elle ne porte pas de poches sur sa robe aussi..
Imperturbable et le regard toujours rieur, Felip s'applique à démontrer qu'il est capable d'entreprendre plusieurs tâches à la fois : suivre les pas et faire en sorte d'être un partenaire de danse appréciable tout en gardant une oreille attentive et alimenter la conversation.
Le jumeau maléfique, car il ne fait aucun doute que ce rôle lui va comme un gant, profite de chaque moment de rapprochement entre partenaires, lorsque les visages ne sont plus qu'à quelques centimètres pour répondre à son tour :


Allons Madame de France et de Maine, si je devais calculer au poids je peinerais à arriver à un tel montant que je vous ai proposé si généreusement.
Vous semblez si légère et frêle. Et encore, vos belles étoffes ajoutent de l'épaisseur !
Ceci dit, il faut prendre en compte la valeur en cours de la marchandise et..


Cette histoire lui fait penser à ses devoirs de Régnant à accomplir chaque matin pour maintenir le Prestige de sa province au plus haut.

... Peut-être avez-vous connaissance de la valeur unitaire ? Le poids de mesure se définira au Kilo évidemment. Oh Oh Oh ! Qu'il est fin et rigolo !

En parallèle, Felip commence à tiquer sur la manière dont elle l'appelle : "Commingues".
Non point que ceci le dérange sur le principe, encore faut-il que la prononciation soit la bonne ! Est-ce si difficile que cela pour les Parisiens ? Visiblement..
Tout comme l'Huissier, Mélissandre mérite-t-elle un petit coup de talon sur son orteil délicat de Princesse de France ?

A son tour de plisser le regard et de se permettre de la reprendre "gentiment" sur ce point :


Comminges. Avec un "ge" comme "Je" ou Linge. Le mot Singe lui a traversé l'esprit c'est vrai. Mais la perche serait trop belle pour sa partenaire de danse.

Point Commingues avec un "gue" comme Meringue. D'ailleurs en parlant de Meringue, cette robe vous va à merveille. PAF !

Hop ! on s'éloigne légèrement, on tourne sur soi-même puis on se rapproche de nouveau.
Felip vient poser sa paume contre celle de la Malemort et entame quelques pas sur le côté tout en gardant son regard océan rivé sur l'Altesse Royale.


J'ai, en effet, le bonheur de régner et de vivre surtout en ce Comté ensoleillé qui offre une température agréable une majeur partie de l'année.
La vie y est calme, paisible. Sans réels heurts. Elle offre parfois des périodes de "chasses" ouvertes dont je prends plaisir à m'adonner.
Dernièrement nous avons pisté et chassé une horde de brigands qui se comptait par douzaine jusqu'à les bouter en dehors de nos frontières.
Hélas, de cette dernière chasse-là, je n'ai pu ramener de trophée à exposer au dessus de la cheminée. Ils faut dire qu'ils ont détalé comme des lapins de garenne.


Son accent sudiste ressort distinctement alors qu'il raconte cette petite anecdote.

Pour rien au monde je n'échangerais mon Comté contre le vôtre, Maine. C'est un fait.
Mais je puis vous assurer de mon soutien et du profond respect que j'ai pour vous à gouverner cette province en ces périodes mouvementées.


Est-ce bien utile de lui signifier qu'aux jeux de fous, Felip peut aisément prendre la place d'un petit groupe d'Angevins à lui seul ?
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Paul_
Rien à signaler ! Paul était fondu dans les décorations et les dorures. Invisible à leurs yeux. Il était un meuble. Tout de bois qu'il était, il ne cessait regarder et de surveiller. Le monarque était dans ses songes, le regard perdu sur ses invités. Les convives s'amusaient, dansaient, discutaient voir roucoulaient discrétement. Bref, tout se passait pour le mieux ici et il espérait que cela continue.
La musique était de qualité ce qui, vu le travail du garde, était fort plaisant. Cela le distrayait à défaut de pouvoir boire, manger et danser. Pour passer un peu le temps, il se mit a chercher du regard les personnes qu'il connaissait, Sepa, Wendoline et tous les autres afin de savoir si ils s'amusaient.. ou pas.

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Melissandre_malemort
Rah ! Felip avait le don de jongler avec l'insolence, si bien qu'on mourrait d'envie de le secouer comme un prunier sans avoir aucune légitimité à le faire. Il était à ce titre un adversaire acceptable pour Mélissandre qui au lieu de l'envoyer au diable s'amusait de ses répliques cinglantes. Souligner le fait que sa partenaire était une crevette figurait par exemple parmi ce qui ne se disait pas au sein d'un bal de cette classe !

- Voici que de tapisserie, je deviens une sorte de pain d'argile qu'on tripote songeusement en calculant combien en sacrifier au prestige de la province. Remarquez, je suis fille de France... A ce titre, j'imagine que je suis théoriquement tout aussi sacrifiable à celui du royaume.

Elle lui décocha un sourire mutin, puisqu'au milieu de ses taquineries le vilain Sudiste avait le bon gout de remarquer la valeur de sa robe, dessinée et cousue avec talent pour sa future belle soeur.

- Disons 600 écus par Pain de Mélissandre. Et multiplions le tout par... Enfin vous imaginez bien que je ne vais pas vous le dire. Si il y a deux informations qui seront toujours gardées plus secrètes que les stratégies militaires pointues et les rumeurs de comptoirs, ce sont les poids et l'âge des femmes!

Après avoir qualifié de sauterelle la seconde princesse de france, le bellâtre blondinet se permettait de la reprendre sur sa prononciation. Ce n'était pas de sa faute si cet horrible accent du sud écorchait ses délicates oreilles parisiennes ! Lors des allégeances, elle était complètement incapable de comprendre le patois ensoleillé dont se fendait les feudataires les plus septentrionaux et parfois même la première secrétaire d'état. Exotique à l'oreille, mais incompréhensible.

- ComminGUE... GE. Comminge? C'est bien vilain. Je préfère "Commingues" avec ce délicieux accent chantant qui est votre mon cher.

Sa tête dodelina légèrement sur le coté.

- J'ignorais que vous aviez eu ce genre de problèmes. A dire vrai, je crois qu'en ce moment les rats sortent de leurs terriers pour venir grapiller tout ce qui leur passe sous le museau. Oui, des rats plutot que des lapins. J'imagine que vous pourrez raconter un jour à vos petits enfants que la dernière chose que vous avez vu de cette bataille aura été un séant de brigand disparaissant parmi les bosquets.

Elle lui sourit, presque complice, et l'entraina mine de rien en direction de la ronde. Il n'était certes pas inscrit aux activités, mais il aurait de toutes façons detestés devoir distribuer des fleurs aux jolies dames de l'assemblée. Le connaissant, Felip aurait préférer s'en faire une boutonnière et ricaner à la vue des damoiselles déçues... A ce propos, elle jeta un oeil alentour, machinalement à la recherche de celles de sa connaissance qui étaient à marier, et son regard enveloppa Dedain qui se faisait annoncer aux portes.

- Votre Grandeur, permettez que je vous présente un ami.

D'autorité, elle glissa la main dans le plie de son coude et se dirigea vers le Béarnais qu'elle salua d'un sourire gracieux. Ils se connaissaient peu, mais il l'avait prit en flagrant délit, le nez dans un flacon de laudanum vide... Cela valait bien de le traiter avec égards, histoire de s'assurer son silence. A la hauteur de Paul, elle se détourna une seconde de son rôle d'hotesse pour lui faire un clin d'oeil. Heureusement qu'il était là pour assurer son poste. L'huissier, lui, avait machinalement reculé avec épouvante à l'approche de son tortionnaire.

- Le bonjour Dédain, comment allez vous? Je vous remercie d'avoir répondu à l'invitation... Peutêtre connaissez vous le comte Felip, qui règne présentement sur l'Armagnac et la Commingu... Comminge?
Lucie
Les danseurs, élégants et amusés, se retrouvent tour à tour au milieu de la piste, vivant leur moment de gloire avec grâce, et Lucie, elle, se perd en elle-même, se sentant de moins en moins à sa place, petite chose pâle et fragile paumée dans un kaléidoscope trop criard pour elle. S’esquivant discrètement, elle abandonne la foule des matassins dans laquelle elle a définitivement perdu Maximilien quand la voix de l’huissier se fait entendre, annonçant un nom qu’elle ne s’attendait guère à retrouver dans ce monde de faux-semblants. Aussitôt ses mirettes menthe à l’eau se relèvent pour parcourir l’assemblée jusqu’à se poser sur la silhouette claire-obscure du Vice-Comte. Fidèle à lui-même, il se tient droit et digne, l’air presque inatteignable et à le voir, la Fleurie se sent comme déchargée du poids qui pèse sur sa poitrine.

Dédain ! Dédain est là, baume rafraichissant sur âme brûlée à vif, oasis au cœur d’un univers trop aride, roc contre lequel elle veut pouvoir, comme souvent auparavant, s’appuyer. Sans réfléchir une seule seconde, Saint-Jean soulève légèrement ses jupons et fait cap vers lui, le regard accroché à sa blondeur, ignorante du reste du monde… Qui a tôt fait de se rappeler à elle, et de la plus détestable des façons car, alors qu’elle arrive dans le périmètre de l’ami auprès duquel elle pensait trouver refuge, Lucie se fait couper la route par la Malemort honnie et le Comte d’Armagnac sur lequel elle a, pour quelques minutes toujours, refermé ses serres.

Elle est partout, cette intolérable princesse. Elle prend toute la place, elle s’étale, elle ronge. Elle est acide sulfurique, tout ce qu’elle touche elle le souille et, comme si instiller son poison au cœur de son fiancé ne lui suffisait pas, il lui faut maintenant se placer auprès de l’Ami. Suffoquée par une haine aussi irrationnelle que violente, la Fleurie demeure immobile une poignée de secondes, le regard embué par des larmes de désespoir et de colère mêlés qui, Dieu merci, n’auront pas l’audace d’échapper à l’écrin de ses yeux pour couler sur la soie de ses joues.

Et puis, parce qu’elle ne peut pas rester ainsi statufiée, elle s’approche du trio pour le transformer en quatuor.


    - Felip ! Dédain ! S’exclame-t-elle dans un sourire qui ne trompera surement pas le second. Diable, voilà le sud-ouest joliment représentés. Ne manquent plus qu’un gascon ou deux et les trois membres de notre alliance seront regroupés, poursuit-elle, faisant référence au traité diplomatique qu’ils travaillent depuis quelques mois avant de poser les yeux sur Mélissandre. Mes félicitations, vous savez divinement bien vous entourer Votre Altesse Royale.

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Dedain
Statufié à son tour tels les gardes qui montaient vigilance sereine près les abords du Roy, le Deswaard aspirait humblement à prendre racine comme eux dans un coin, à l’ombre si possible, car il souffrait tout autant des éclats tapageurs et violents que des vents soudains et brusques. Machinalement, il s’attardait à remonter haut le col de sa sombre vêture, laissant le soin au tissu de refermer une emprise bienvenue à même sa nuque fragile, là où son écrin doré était enserré en un catogan bien urbain. Adoncques, tout entier attentif à porter loin son horizon, jusqu’à observer loyalement la Majesté serviable et fière, la débauche des richesses froufroutées finirent par avoir raison de sa torpeur habituelle, jusqu’à le faire sombrer plus avant en le microcosme délicat de ses pensées vides d’émotion.
Insipide Noldor qui jauge les rondes jolies et bien menées, qui voit les échanges cordiaux et signes froids d’amitié.
Que l’ensemble est beau, finalement.

Cela dure jusqu’à ce que la perfection ressentie se lise dans les prunelles chlorophylliennes n’exprimant que désespoir et répulsion. Mirage ! Douce attention que tu nous envoies Seigneur, ce ne peut pourtant être vrai. Si ? L’orage gronde là-bas, mêlé étrangement à quelques espoirs. Lucie n’est pas faite pour tant de haine. Pourtant, c’est bien elle qui parait au loin.

Toutefois, la vision du jeune homme aux printemps fanés d’horreur s’obscurcit pour laisser place à un couple charmant de rose croquant et de lactescente chevelure. Le Vice-Comte convient de s’abîmer en une révérence appréciable, quoiqu’il doute encore de l’intérêt qu’on lui prête si prestement. Une altesse aux mœurs curieuses, raffinées d’un penchant certain pour les gageures des joutes salvatrices, menant de sa volonté un commingeois presque aussi austère que lui, quoique plus coquet, mais dont l’âge aussi juvénile que le sien le laisse simplement suspect.


Votre Altesse, Votre Grandeur, c’est pour moi un plaisir de figurer parmi vous en ces exquises célébrations et j’en suis d’autant plus ravi que je me fais l’humble représentant de ma contrée.
Voix morne. Sans le moindre accent chantant du Sud.
Ouaip, faut s’habituer.

Mais, n’ayant point le temps d’en dire plus, voilà qu’un raz-de-marée aux douceurs pastelles fait son entrée en bousculant de son habile vocable les échanges d’affabilité. Le staccato du cœur deswaardien s’occupe à se taire un instant jusqu’à reprendre son rythme lent à la mélodie douce des propos de Barbazan.


Monseigneur, il serait malvenu que les provinces du Sud multiplient plus avant leur présence en ces lieux, au risque de faire croire - en l’esprit de nos amis royaux - à la renaissance de cette folle idée qu’était la Navarre.

L’ironie est double, d’autant plus lorsque les connaisseurs reconnaissent l’absence total d’humour du gringalet flamand. Puis, pour répondre à l’interrogation de la Malemort indéchiffrable.

Je n’avais pas l’heur de connaitre mieux le Comte d’Armagnac et Comminges que de réputation, mais gageons que nous saurons faire preuve de beaucoup d’amabilité pour faire médire le passif de nos deux provinces.
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Jonhatan27
Il tournait et tournait la tête prenait le rythme mais tournait elle même.
il avait entre aperçut le premier de ceux qu'il affronta aux joutes .
Celui qui aurait du recevoir ses hommages et allégeances si par un hasard malheureux le jour de la mort de ses parents, la régnante de l'Armagnanc n'avait pas fait en sorte que les terres des parents leur soient retirées.
Il décida donc de continuer à danser pendant que la collègue des ambassades semblait occuper de son mieux le com de Comminges.

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Wendoline


La carole prend soudain une toute autre tournure. Est annoncée une animation à laquelle les personnes dont elle fait partie vont devoir s'y prêter.
Rapidement elle est choisie par une amie pour s'avancer au milieu de la piste et se faire couronner par elle-même qui se traduit par un moment de panique et de gêne. Et tout en adressant à Louane un regard noir, néanmoins affectueux, mais sifflant tout de même entre ses dents.

Mais pourquoi moi ???

Couronne vissée, pas sur le côté, tourner, sourire, son regard suit la ronde formée autour d'elle à la recherche d'une personne à couronner. Elle hésite, croise le regard de sa facétieuse suzeraine, sent tous les yeux braqués sur elle et immédiatement le rouge lui monte aux joues. Elle n'aime vraiment pas se donner en spectacle. Puis très vite affiche un sourire malicieux alors qu'elle s'arrête à sa hauteur l'invitant à s'écarter du cercle et à prendre place au centre de la piste à son tour.

Et tendant la couronne vers le Seigneur


Acceptez-vous d'être mon prince de la carole, Vanguhsen ?

Trop de monde, beaucoup trop de monde pour le nommer du diminutif qu'elle affectionne
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Maelya
Psssst, je n'ai pas reçu les noms des voisins de danse de ma poupée !




Étourdie par la foule qui l'entraînait, Maelya n'avait même pas eu le temps de saisir le nom de la personne à qui elle confia sa main pour la danse ! Fort heureusement, elle put se raccrocher, de l'autre côté, à la ferme douceur de la paume maternelle :

- Maman ! Je suis contente de ne pas être seule... Il y a tant de monde ici !

Un instant la ronde les écarta l'une de l'autre, laissant à Maelya l'amusement de voir les regards échangés entre sa mère et le duc de Normandie. Se tramait-il autre chose qu'une amitié entre eux ? La jeune fille l'ignorait, mais après tout, son père étant décédé depuis fort longtemps, il lui avait toujours paru tout à fait naturel d'imaginer sa mère avoir un jour un autre compagnon. Et d'ailleurs, peut-être bien était-ce déjà le cas, ou avait été le cas dans le passé : elle n'en savait rien.

Après quelques pas virevoltants, elle récupéra la main de sa mère, lui adressa un grand sourire, et vérifia du regard que la personne qui tenait son autre main n'avait pas changé... mais qui était-ce donc ? Elle s'enhardit à se présenter, car après tout, il fallait bien commencer un jour à exister :


- Je m'appelle Maelya ! Et vous ?


Soyons simples. Et espérons qu'il ne s'agisse pas d'un membre de la haute noblesse à qui elle aurait du montrer un peu plus de déférence dans sa présentation...
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Felip.
Déjà qu'il fait un effort Sur-Humain pour accorder cette danse, et pas parce qu'il s'agit de la première dame de la Cour de France, il faut que celle-ci aggrave la situation en le bifurquant de manière habile vers la ronde !
Ah nenni ! Là c'est plus possible ! Felip tente de maintenir son sourire de courtoisie mais on peut aisément lire sur son visage qu'il désapprouve !
Le jeune homme tente de traîner des bottes pour la ralentir sans grand succès et une fois au beau milieu des fanfarons et du brouhaha qui va avec, le Von Wittelsbach ressent ce terrible besoin de s'exprimer au sujet de sa cavalière et lui dit sans détour :


Mais vous êtes une maladeuh !

Rien y fait ! elle continue ! elle le sait ! elle le vaut bien ! Ah mais cela doit cesser hein ! Faudrait pas que les Princesses de France pensent que l'insupportable et inaccessible Felip est capable de céder à leurs moindres caprices !
Vous savez quel est son problème au Comte d'Armagnac et Comminges ? ... Trop gentil !

Dédain ! Son sauveur quelque part dont l'arrivée sobre se fait toutefois remarquée par la Malemort à qui rien n'échappe et qui l’entraîne à sa rencontre.
Loin de la piste de danse ouf ! Calvaire terminé ! Dedainus Gracias !

Felip se détache lentement de Mélissandre et croise les mains dans le dos, les épaules droites et le regard océan détaillant son voisin Béarnais.
Il est silencieux et leur laisse volontiers la parole. Bientôt tous trois rejoint par Saint Jean en fleurs ! Wesh le Suuuuud représente !

Une petite inclinaison de tête pour saluer les dignes représentants du Béarn et de se joindre à la conversation :


Lucie. Vous me voyez rassuré de vous voir en un seul morceau. Après votre passage en Anjou vous osez vous aventurer dans la haute Sphère du Louvre ?
Quelque chose cloche chez vous.. certainement un besoin vital d'adrénaline ou bien vous êtes tout simplement folle.


Le regard malicieux revient vite au galop, puis Felip se tourne de quart vers Noldor :

Vice-Coms, j'ai toujours reçu les Béarnais avec courtoisie et bienveillance, Saint Jean peut l'attester. Notre récent Traité signé en est l’engagement mutuel et perpétuel, je l'espère.

Pas de rond de jambes, plutôt direct tout en employant un ton des plus respectueux et calme.
Ainsi est le Loup Blanc qui sait se montrer aussi docile que mordant.

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Melissandre_malemort
- Le plaisir est partagé. Il est à peu près tout prime volonté de la cour de France que de réunir ce que le royaume produit de mieux.

Sur ces mots, elle libera le bras de Felip, et sourit à Lucie. En effet, elles avaient le don de s'entourer des même personnes, et une pointe de culpabilité lui serra le coeur. L'immense soucis avec la Saint Jean, c'est qu'elle était attachante. L'immense soucis avec Maximilien... C'est qu'il était Von Frayner jusqu'au bout des ongles. Elle chassa ces pensées d'une oscillation du menton et s'inclina pour la saluer courtoisement.

- Je vous retourne le compliment Vicomtesse. J'ignorais que vous connaissiez ces messieurs. Dédain et moi sommes collègues au Louvre, quand à Felip...

Comment décrire le neigeux boudeur à sa droite? Désagréable? Hautain? Amusant? Le pire, c'est qu'en l'instant il était tout à fait charmant. Locace même! Par dieu... IL SOURIAIT. La moutarde montait déjà au petit nez Malemort qui s'échinait à arracher au bellatre un rictus depuis leur première rencontre, sans succès. Ah, il ne l'emporterait pas au paradis!

Et gnagnagna je suis bavard, et gnagnagna on me donnerait le bon dieu sans confession...

Profitant de ses larges jupes, la princesse fit la première chose qui lui passa par la tête, à savoir écraser vigoureusement le gros orteil du mufle en signe de contestation quand à cet effroyable revirement d'humeur. Il était beaucoup plus grand qu'elle, et bien chaussé, aussi sa toute petite poulaine en soie n'eut elle probablement que peu d'effet, mais le défoulement était bienvenue.


- Felip est le fils d'une amie chère de la famille Malemort, Maistre Valeryane, qui coud sans doute parmi les plus belles robes du Royaume. En fait, nous sommes presque petits cousins, puisqu'elle fut longtemps l'épouse de... Mon cousin.

La encore, elle le soulignait pour le plaisir d'agacer Felip, qu'elle sentait déjà se raidir d'horreur rien qu'à l'idée d'une pareil filiation, fusse t'elle de cœur.
Rosalinde
De plus en plus de personnes quittaient la ronde. Et pourtant, le spectacle était assez fascinant. Car Rosa n'avait même pas eu besoin de distribuer ses autres couronnes de fleurs, les invités eux-mêmes s'étaient chargés de la passation du flambeau, et Wendoline finissait en l'offrant à un damoiseau inconnu, alors que les musiciens égrenaient les dernières notes du morceau, pour enchaîner sur une plus moderne saltarelle.

Cela demanderait aux messieurs d'inviter les dames, toutes sauf une, elle comptait bien récupérer son bébé en son giron et la protéger des grands méchants hommes jusqu'à ce qu'elle lui trouve un mari correspondant à ses attentes de maman angoissée. Puisque de toute façon Madeleine ne connaissait quasiment personne, et que comme prévu c'était Mélissandre qui monopolisait l'attention de la quasi-totalité de l'audience masculine (à la louche), la pauvre petite finirait par jouer les figurantes pour le restant de la soirée et ce serait tant mieux.

Minute.

Sa fille, une figurante ? Oh non. Elle en aurait le cœur brisé. Elles en auraient le cœur brisé. Mais que faire ? Elle ne connaissait personne non plus, tous ces jeunes godelureaux écervelés lui donnaient pour la plupart des boutons, et demander à Lexhor d'inviter Madeleine achèverait de lui faire grand pitié. Please. Être invitée à danser uniquement par son parrain... Sans doute mieux valait ne pas l'être du tout. Cela serait revenu à danser avec son propre père. Qui, Dieu merci, n'était plus de ce monde.

Elle attrapa donc une coupe de vin, et posa son regard sur l'assemblée. Espérant une fulgurance, ou une intervention divine.

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Le retour de la vengeance II : http://rrinabox.tumblr.com/
Merveylle_mirandole
Toujours dans la ronde, la princesse leva les yeux vers une voix masculine lorsqu'elle énonça son propre nom. Elle était surprise qu'un inconnu parle d'elle. Si elle avait invité un jeune homme elle s'en serait souvenue quand même ! Et puis, les lettres qu'elle avait envoyé au nom des Dames du Lys lui revirent en mémoire. Ce n'était donc que cela finalement. Ce n'était pas le miracle qu'elle semblait attendre. Il fallu peu de seconde pour qu'il soit prit dans les filets de la Malemort. La brunette eut un imperceptible mouvement d'épaule, nullement surprise. Ce qui l'aurait surprit ça aurait été que son amie passe la soirée seule sans ces hommes autour d'elle tels des insectes attirés par la lumière.

Elle tourna la tête vers l'assemblée toujours dansant dans cette ronde. Il y avait déjà un bon nombre de couples et pour ceux ou celles qui pensaient faire une rencontre intéressante cela semblait plutôt mal parti. Lucie sortit de la ronde et Merveylle se retrouva avec un nouveau voisin et partenaire de danse. Elle sourit à son cousin.


- Et bien finalement on aura eu quelques pas de danse en commun !

Lorsque la musique prit fin elle salua ses deux voisins d'une légère révérence. La chanson suivante était différente et elle imaginait déjà les couples temporairement séparés durant la Carole, se retrouver. Quant aux autres... Qui inviterait qui ? Qui resterait sur la touche sans oser ?
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Maximilien_guise
Il danse, le Bâtard. Il danse parce que c'est la « Maman de » qui organise, et que...Mouarf, non. Il ne danse plus. Il ne danse plus, lâche mains tenues et se raidit d'amertume, quand son bleu, soudain devenu brumeux, assiste à la fuite du Crocus vers les terres arides de la sienne jalousie. Ainsi donc, quand lui s'efforce d'être plus sage que la sagesse même, elle a l'audace de s'en aller seule faire causette? Soit! Joue, Saint-Jean; joue, et surtout profite-en.

Solitude appelle et il rejoindra bientôt ses bras. Mais avant cela, il est une chose qu'il se doit de faire. D'un pas décidé donc, l'Impérial Neveu s'en va rejoindre Rosalinde, devant laquelle il se plante insolemment, avant bien sûr d'avec déférence s'incliner.


Vicomtesse, mes hommages.

Ça, c'est fait. Maintenant enchaîne, mon gars!


Maximilien Guise von Frayner & d'Arcy. Je... Vas-y, ouais, éclaircis-toi la voix! viens bien humblement vous demander la permission d'inviter son Altesse votre fille à danser.

On précise qu'on la connaît? Qu'on n'aura pas la main baladeuse? Qu'on...Non. Non, non. On va juste garder le dos bien droit, le menton haut, le regard fier et...attendre de voir à quelle sauce on sera bouffé. Voilà, oui: faisons cela!
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