Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, ..., 12, 13, 14   >   >>

[RP] Le bal du Lys et du Paon

Leanore
OUi ! Parce que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas dansé ! Parce qu'elle avait envie de présenter sa famille ! Et que du reste elle s'en moquait bien. Elle avait reçu une invitation et celle-ci disait qu'elle pouvait emmener avec elle quelques personnes en âge de paraître en société. Demande faite autour d'elle et c'est donc en compagnie de Thomas-Charles et de Margot qu'elle s'y rendit.
C'était l'occasion rêvée pour sortir les belles toilettes. Ben oui !!!! A quoi cela servait-il d'aller dans les ateliers de couture, d'acheter des robes et de ne pas les porter.
Elle opta pour l'occasion d'une tenue achetée au Doigts d'or, après bien des quiproquos. Mais la faute lui en revenait puisqu'elle avait voulu s'épargner une longue route à elle et à Margot en n'allant pas à la maison mère mais à la succursale de Paris. Mais passons, tout cela n'était qu'un détail et c'est donc au bras de Thomas-Charles et Margot à ses côtés qu'elle salua l'huissier avant de donner son parchemin d'invitation à l'huissier et un autre avec le nom des personnes présentes.

Léanore Giboint-de Dampyerre, Comtesse de Rodelle, Baronne de Bréthencourt, Dame de Sennely et de Douzon, Margot Giboint, dame de MIllac-les-Rodelle, Thomas-Charle de Dampyerre, Grand Maître de l'Ordre du Saint Esprit


_________________
Jonhatan27
Il était au bras de sa cousine et accompagner de Margot.
Il regarda le Louvre dans ses moindres détails, peu de chose avaient changé depuis qu'il avait fait son office icelieu.
Le huissier allait faire son annonce, tout en écoutant sa cousine il se remémora les annonces qu'ils faisaient.
Il était parfois fort difficile pour un de ces officiers royaux de pouvoir se souvenir de tous les titres et noms à annoncer, mais la tradition voulait que...
Alors que sa cousine finissait de les annoncer, il s’aperçut d'un oubli, mais il ne savait plus si sa fonctions royale il lui en avait déjà parlé, alors avec un sourire il regarda sa cousine et le huissier de faction.


Thomas-Charles de Dampyerre Grand maitre de L'ordre du Saint Esprit et Ambassadeur royal auprès de la Bretagne et de la Provence.

Il ne restait plus qu'a être introduis et aller à la rencontre de cette fameuse cour royale.
_________________
Loanne.
Loanne se glisse petit à petit dans un coin. Difficile de trouver une place quand on entend l’huissier royal épeler un a un les noms et les titres à rallonge…et de n’avoir qu’un nom. Mal à l’aise Loanne. Elle se dit qu’elle aurait dû resté au Mans. Elle observe tout le monde, surprise que Paul ne lui adresse même pas un signe de tête lorsqu’il arrive, mais elle remarque bien vite qu’il n’est pas là pour faire des mondanités, il est en service. Tout s’explique. La blonde reste donc dans son coin, à se demander si elle a le droit d’aller lui dire bonjour ou pas, à observer les arrivées et à lancer quelques œillades au brun. C’est alors qu’elle entend un homme qui semble être le chef de Paul venir lui parler. Ce qui d’office lui fait rebrousser l’idée qu’elle avait eu, elle s’était enfin décider à aller lui parler. Loupé … Il ne faut pas le déranger… Même pour un simple bonjour, non non, il est en service, et en plus il est surveillé.
La blonde piétine donc d’un pied sur l’autre avec une terrible envie de fuir. Prétexter une nausée, un malaise… n’importe quoi pour partir. Elle ne peut s’empêcher de regarder les tenues toutes plus belles que les autres. Non décidément on ne changera pas Loanne. Elle ne se sent définitivement pas à sa place et pourtant elle adore les bals. Mélange d’envie et de peur, Si elle n’avait pas été invité ça aurait blessé la Montfort-Laval, mais là invitée, elle croit ne pas être à sa place. Se sentant étrangement seule parmi tous les visages connus et inconnus.

Elle observe Melissandre, elle a cela dans le sang cette belle jeune fille. Qu’est ce qu’elle avait besoin de tomber amoureuse d’un Sparte ! Elle avait eu le courage de s’en aller avant d’être détruite comme elle-même avait été détruite. Le seul point positif de tout ça, c’est le lien fort entre la presque fille et la presque belle-mère. Oh oui Loanne aimait Melissandre, on peut même dire maintenant qu’elle aimait Melissandre plus que ses propres enfants ingrats Sparte. La blonde se perdit dans ses pensées et n’en sorti que pour voir Paul sourire plus ou moins dans sa direction, mais elle ne le prit pas pour elle, il n’y a pas plus nulle qu’une Loanne dans ces choses-là. Et puis de toute façon, elle est bien trop vieille, pourquoi est-ce qu’il s’intéresserait à elle, Non, un sourire ça peut être pris pour mille personne. Ce n’est donc pas à elle. Dans un froufrou de sa longue robe, Loanne se déplace pour aller chercher une boisson, alcoolisée forcément, il faut au moins ça ! La démarche est chaloupée au rythme de la musique, la belle aimait danser étant plus jeune, elle ne sait si elle se souviendrait, mais elle aimerait danser, sauf qu’elle n’a pas de cavalier. Elle soupire longuement. La soirée va être longue. Puis une question la taraude. Et pour cette question seul Paul peut y répondre. Elle enfile donc son verre en cristal, enfin ce qu’il y a dedans, aussi élégamment que possible, et sans plus réfléchir, elle s’avance d’un pas décidé vers le lieutenant.


Bonsoir Cher Lieutenant !
C’est un plaisir de vous voir ici.


Dans un réflexe, Loanne se positionne de côté afin de lui laisser une vue imprenable sur la salle, ne pas le déranger trop dans ses offices.

Depuis votre entrée je voulais vous saluer mais j’avais peur de vous déranger. Je vous poserai donc juste deux questions que je ne peux poser qu’à vous.

Comment allez-vous ? Et, savez-vous si Jessi et Gourvan seront là ?
Oh et ... tant que j'y suis une troisième. Est-il prévu que la garde fasse un Tours du coté du Mans ? C'est que la monture piètine !


Fichue haut de joues, elles si pales de base, voilà qu’un léger voile rose s’y dépose. Loanne triture un peu ses mains. Elle aurait du rester loin ! Allons, embêter Paul pendant son service ! Fichue tempérament qui parfois fait faire des choses à la blonde avant qu’elle réfléchisse.
_________________
Albin.
Quelques jours auparavant Albin avait reçu une invitation signée de Hersent. L'invitation parlait d'un bal dans les salons du Louvre et où les invités pouvaient venir présenter leur progéniture en âge de paraître en public.
Bien que son fils sont trop petit et surtout trop jeune, Albin pensait tout de même à emmener Gaëlant afin car après tout c'est lui le futur Baron d'Entrammes une fois sa majorité acquise.

Albin décida finalement de ne pas emmener Gaëlant qui restera au domaine avec sa nourrice mais sur place il n'y sera pas seul vu qu'il retrouvera sa chérie et l'une de ses vassales à ne pas en douter surtout que Mery en étant l'une des princesses de France et ayant appartement au Louvre c'était plus qu'une évidence que sa présence.

Forcément devant la nouvelle qu'il ne verrait pas sa cousine, Gaëlant avait fait une petite crise très vite calmée par un biscuit dans son bec surtout qu'il s'agit d'un biscuit Hautpoulien.

Quelques temps plus tard, Albin arriva au Louvre vêtu toujours de vêtements sombres et sobres, son visage qui trahissait sa vingtaine d'année bien passée et ses cheveux mi long bouclés enfin du Albin en gros. Avec lui, au passage du chemin qui avait mené au Louvre, Albin avait récupéré une surprise en la personne de sa demi soeur.

Loupant Neyco de peu, Albin retrouvera sa chérie à l'intérieur surtout qu'elle se trouvait avec Cookie mais avant se présenter à l'huissier pour qu'il annonce.


Bonjour, pourriez vous annoncer, Albin d'Ar Sparfel, Vicomte de Mondoubleau, Baron douairier d'Entrammes et Sarah d'Ar Sparfel, Dame de Soncourt.


C'est que le tourangeau tenait beaucoup à ce que sa demi soeur se montre un peu plus en public et qu'elle rencontre un peu de monde surtout pour se faire quelques amis.
_________________
Sarah.ar.sparfel
Sarah avait été récupérée par son demi frère Albin pour se rendre à un bal au Louvre. Il y a beaucoup de choses qui opposent Sarah à son demi frère que ce soit physiquement et même dans le caractère.
Un bal était une bonne chose pour la timide Sarah et puis sur place elle pourrait y retrouver sa suzeraine de mère et puis un bal ça changera des livres et des joutes où elle avait récemment fait ses débuts.

Une fois au Louvre, Sarah laissa Albin les annoncés à l'huissier.
_________________
Maximilien_guise
Frustration. Frustration encore et toujours, quand – entre deux inclinaisons de tête protocolaires, parfois assorties d'un sourire en demi-teinte – les béryls bleues cherchent à défier agates noires, tandis que ces dernières, en fières effrontées, refusent obstinément de se laisser même effleurer. La Flammèche est futée, elle sait fort bien que, tout comme elle sans doute, vent d'ouest peine grandement à tolérer le fait d'être ignoré. Qu'à cela ne tienne! Au prochain round, c'est à lui que le point sera attribué.

Salut, Blondine! Paul., lâche-t-il en passant devant les deux rencontrés au Mans.

Et Narcisse d'aller, feuille dans la feuille avec son Crocus, se poster non loin de là. Ceci fait, il sort sa Précieuse: toujours veiller à ne pas manquer de cognac dans le sang, c'est important. S'étant accordé une gorgée, il propose la flasque à celle qui la lui a offerte.


J'ai bien fait de la remplir avant de venir, je crois.

Comprenez: « je m'emmerde déjà. ». C'est alors qu'au hasard d'un rapide balayage visuel de salle, Ciel d'été rencontre le sien Rival nocturne, dans un coup de tonnerre silencieux. L'univers tout entier contenu dans l'azur Leonorien se met aussitôt à trembler, jusqu'à faire doucement tressaillir la dextre du blond. Et tandis que le minois d'en face reste impassible, lui sourit; de moitié, bien-sûr – comme il le fera, à n'en pas douter, le jour de son triomphe non moins attendu qu'assuré.

Une carole. Il ouvre la bouche pour proposer à la Promise d'aller se dégourdir un peu la tige, mais déjà l'huissier se remet à péter les esgourdes:


(...) Leurs Altesses Lexhor et Erwelyn d'Amahir, Princes de Montlhery, accompagnés par

On sait, putaing! « Aemilia d'Amahir, Duchesse de Vernou ». C'est bon, mec, pas b'soin d'nous faire un dess...

Son Altesse Royale Madeleine de la Firenze.

Coup de gourdin en entendant le nom annoncé à la place de celui qu'il s'attendait à entendre, et grincement de dents. « De la Firenze » ? T'es sérieux? Déjà, le type a osé oublier d'articuler son « Guise », et voilà que maintenant, il foire la présentation de « sa » Princesse? Non mais il les recrutent où, les huissiers du Louvre? Dans l'Béarn? Le Bâtard roule des yeux, une main au dos de Saint-Jean, frottant d'un pouce nerveux le tissu de Sa robe. Puis, forcément, il vire la trogne de bord, histoire de vérifier qu'il n'y a pas eu erreur, que la Perle – et quand on dit « perle », on ne sous-entend pas le moins du monde qu'elle fut faite par une huître! – parmi les moult cabochons portant sans brillance le titre d'altesse royale est bien là. Alors, il la voit. Et son imbécile de cœur, cuirassé d'airain, se liquéfie soudain en hydromel. Et l'Aigle range les serres, lime le crochu du bec, pour se muer en cygne d'un blanc immaculé; exit l'insolence Frayner, place à l'infiniment d'Arcy, pour ne surtout pas effilocher par d'indignes manières la Ô combien précieuse grège Firenze. C'est ainsi, et lui-même ne saurait l'expliquer: quand Madeleine y est, le Monde devient beau et Maxi renaît, version non-salaud.

Un bout de lippe prisonnier des incisives et l’œil brillant d'impatience, il revient à Lucie:


Je suppose qu'il serait malvenu de se précipiter là-bas, alors qu'elle vient tout juste d'arriver, mh?

_________________
Melissandre_malemort
Et m*erde. La vaillance Malemort n'avait tressailli qu'un instant, l'espace d'une minuscule petite seconde, mais il était évident que son rival Frayner n'avait pu le louper et le sourire qu'il dessina de ses lipes charnues acheva de troubler sa conscience. Elle pivota donc bien trop vite pour paraître naturelle et raffermi la prise sur le velours duveteux qui lui emplissait la paume, résolue à ne plus accorder la moindre attention au Zéphir et à son sourire carnassier qui alimentait le feu de ses joues.

Le visage tourné vers l'angle opposé de la salle, elle décida de montrer l'exemple en se joignant à la ligne timide des danseurs qui entamaient la Carole*, danse légère qui avait l'atout non négligeable d'être aisée à suivre sans se concentrer sur les pas. Son regard balaya à nouveau le salle, captant un jeune page qui cherchait à attirer l'attention de Rosalinde. Craignant un contre-temps, la jeune femme s'écarta des courageux et s'approcha en faisant signe au gamin de s'expliquer à son oreille.

Le minois perdit de ses rougeurs d'adolescente pour légèrement se renfrogner. Il aurait été plus tentant de se ridiculiser en tournant autour du couple comme un vautour que de se diriger vers le Grand Maitre des cérémonies pour souffler à son oreille, mortifiée.


- Le roi ouvre le bal à la noblesse impériale. Les régnants Francophones vont arriver.

Il était finalement heureux pour le page qu'il n'ai pu approcher Rosalinde à temps, car les jolies épaules de cette dernière se crispèrent et une baffe aurait tout autant pu voler. Non sans s'écarter d'un pas prudent, elle se plaça légèrement en retrait et profita de la proximité pour adresser à Paul et Loanne un salut plus intimiste.

- Je suis bien heureuse de vous voir, tous les deux.

Peu désireuse d'assombrir le beau visage breton, elle ne dit rien quand à l'information qui venait de lui parvenir et qui l'atteignait bien plus qu'elle n'aurait osé le dire. La toute jeune fille cachée sous la façade princière en avait la nausée, non pas de revoir certains visages, mais des souvenirs qu'ils allaient éveiller dans leur sillage et de la cruauté de prendre de plein fouet la réalité qu'aurait été son mariage, contracté quelques mois plus tôt, ou quelques mois plus tard. Jamais Alexis n'avait foulé le sol du Palais, et si il le faisait maintenant, ce serait au bras d'une autre, par son entière faute. Les barrières légèrement ébranlées de son coeur se redressèrent et les yeux de velours de Mélissandre perdirent un rien de leur éclat. Abandonnant le couple aux portes, elle se dirigea vers l'un des sièges qui encadraient le Trône de Laure et s'y laissa choir, espérant que personne n'ai le mauvais gout de la voir faire ou de braver les gardes dévolus à Lanfeust en s'approchant d'elle.

Sa dextre se porta à ses oreilles pour y trouver le contact réconfortant des boucles grenats. Ne manquait plus que l'arrivée de Lionel et Poucelyna pour achever de faire enfler ses veines jusqu'au point de non retour : A savoir le moment ou la migraine éclaterait et provoquerait une douleur insoutenable. Les mains délicates glissèrent de son giron aux accoudoirs de son siège. L'avantage de son rang, c'était de pouvoir s’éclipser pendant les présentations sans paraître impoli. Ou du moins, sans que personne n'ai le courage de le lui reprocher.

Ses longs cils sombres dessinèrent une ombre sur ses pommettes quand elle ferma à demi les paupières, le regard fixé sur les portes qui, bientôt, risquait de s'ouvrir sur une suprise de taille. Incapable de rester calme, elle retourna à hauteur de la piste de danse, se saisit du bout des doigts d'un grand barbu et reprit les pas avec plus de morgue que précédemment.




* La Carole, pour information, ressemble à ceci :

https://www.youtube.com/watch?v=I26hhNptGao
Rosalinde
Un festival de "Votre Altesse Royale, vicomtesse, mes dames" — diable, s'étaient-elles toutes passé le mot ?! — plus tard, Mélissandre lançait la première danse. La salle aux Mille Lys s'était déjà bien remplie, mais il semblait à Rosalinde que la population était à 80% féminine, ou quelque chose comme cela. En tous les cas, elle déplorait grandement l'absence de June, qui aurait été pour elle un phare dans les ténèbres, une commère avec qui dire du mal des autres, ou pire encore, une épaule sur laquelle pleurer (certaines tenues lui irritaient sévèrement la cornée). Heureusement, l'huissier annonça bientôt ce qui allait être sa bouée de sauvetage de la soirée, car elle avait beau chercher, elle n'avait pas grand chose à dire aux autres invités, à part des banalités. Mais avant même qu'elle puisse aller les rejoindre, Mélissandre s'approcha et lui murmura quelques mots à l'oreille.

« Le roi ouvre le bal à la noblesse impériale. Les régnants Francophones vont arriver. »

Pourquoi n'était-elle pas étonnée ? Ce genre de coups foireux lui semblaient du Lanfeust classique. C'était bien la première fois qu'elle rencontrait un roy avec si peu de considération pour les festivités qu'il ordonnait lui-même. Depuis Jean, en fait. Ce qui n'était vraiment pas une référence. Enfin. Plus lasse qu'agacée, elle lâcha pour la forme un :
« Ah l'enfoiré ! » tout en rythme avec les musiciens. Et vite, le radeau. Elle salua la compagnie environnante d'une inclinaison de tête, et se faufila à travers les danseurs en esquissant elle-même quelques mouvements, pour ne pas gâter l'ensemble.

Et enfin, elle se retrouva face à son trio de cœur, Madeleine, Lynette et Lexhor. Les trois écopèrent d'un baiser sur la joue droite. Et puis aux deux vieux :


- Merci d'être venus la chaperonner ! Même si à mon avis... Vous compterez sans doute davantage les mouches qu'autre chose !

Les mouches ou les moches, selon l'humeur, hinhin. Elle se tourna ensuite vers sa fille :

- Vous êtes belle comme un cœur, Votre Altesse !

Émue, elle considéra tendrement son bébé, de sortie pour son premier bal officiel. Elle regrettait presque de ne pas voir deux ou trois mâles lui tourner autour. Presque. Cela valait sans doute mieux ainsi, il ne fallait absolument pas que Madeleine répète ses erreurs, elle y veillait, mais le Lyonnais-Dauphiné était si loin... Parfois, elle avait l'impression que son enfant ne lui disait pas tout, et surtout, elle la soupçonnait d'avoir élu un autre confident qu'elle. Pauvre Rosa...
_________________

Le retour de la vengeance II : http://rrinabox.tumblr.com/
Lilly_de_troy
    La blonde ne remarqua même pas que Mélissandre avait déjà pris la poudre d'escampette pour faire son travail d'hôtesse pour les arrivants. Pas à dire, elle avait ça dans le sang. Alors que sa propre famille, organisatrice de l'évènement se faisait désirer la blonde salua les autres dames de la cour.
    Un simple hochement de tête pour remercier Hersent de son compliment sur sa tenue et une réponse tout aussi évidente s'échappa de ses lips.


    Mais aussi ma chère, vous toutes même vous êtes ravissantes. dit-elle d'un large sourire à l'attention de la cour de Lys qui brillait pour l'occasion. Enfin comme toujours d'ailleurs.

    Et alors qu'elle allait amorcer un pas vers le buffet pour prendre son premier verre histoire de s'occuper les mains, une brune et non des moindres se dirigea vers elle. Linoa était donc venue. Elle lui adressa un amical sourire, ravie de la revoir. Il faut dire que les deux jeunes femmes se voyaient souvent au sein des couloirs de la hérauderie mais la Blonde trop impressionnée par la Brune ne savait pas trop quelle attitude adoptée. Et ce soir encore moins.

    Un regard furtif vers la porte. Bordel Constance tu es où? se dit-elle alors qu'elle répondit naturellement à Linoa.


    Linoa, bonsoir à vous. Vous êtes magnifique dans cette robe. puis rajouta doucement avec une teinte de nostalgie. Je vous avoue que je ne serai plus que ravie de revoir Mère parmi nous ce soir. Elle me manque un peu par moments. Mais les obligations tout ça, vous savez pas toujours évident d'être disponible. Puis avec un léger sourire quant à Constance, eh bien, ma chère soeur se fait comme toujours désirée. Que voulez-vous. Ça doit être le côté Orsenac. Tout est dans l'arrivée et la mise en scène. dit elle en rigolant doucement à sa blague et en pensant à ce qu'elle aurait pris si Constance l'avait entendu.
    Donc rassurez-vous, vous devriez pouvoir combler vos attentes ce soir et les revoir enfin.

_________________
Tibotz
    Altaiir permettait à la fratrie d'Estey de venir au Louvre et d'être présentée au Roi et à la Reine, que de chemin parcouru des rues de Vérone au Palais Royal français.
    L’aîné des Estey goûtait là le ravissement qui lui était offert. Flanqué de ses deux cadets, ils attendaient le duc de Champagne pour être introduit tout trois à la Cour du Roi. Tibotz aspirait à servir la couronne, il avait à cet effet expédié une lettre de candidature, qui pour l'heure était restée lettre morte, mais avec tous ces préparatifs la Grand Chambellan devait avoir fort à faire et la patience n'était réellement pas le point fort du docteur en médecine.



      - Stannislas, Chiara, nous attendons le cousin Altaiir, seul lui peut nous introduire à la Cour.
      - J'attends de vous un comportement exemplaire, avez-vous des questions ?


    Dieu que l'attente était longue et l'angoisse grandissante.
    Côtoyer autant de "grands" lui donnait le vertige.
Asdrubal1
Encore récemment arrivé au lieu, Asdrubal a été abordé par Jenifael et son domestique, soulagé, il a noyé un soupir, il avait craint de ne pouvoir pas communiquer sans l'assistance de quelqu'un qui traduirait ses mots. Par chance la jeune dame française avait été plus prévoyant que le castillan. Celui de la Barca a observé avec plaisir qu'elle portait la hermine. Au moment de lui envoyer le cadeau,il avait craint qu'elle n'aimerait pas, toutefois, on paraissait que l'animal avait été le plaisir de la Castelnau.

Asdrubal a été guidé par Jenifael jusqu'où on trouvait celles qu'elle a présentées comme les dames de la reine, trop nommes nouveaux pour rappeler, pour cela, il a souri et, en inclinant la tête, il a gentiment dit, en indiquant au domestique qu'elle traduise ;

-C'est un plaisir aller à la Cour du Lys, la France peut être fière de ses gens nobles et de sa Cour. Il n'y a pas Cour en Europe qui démontre une solennité tellement haute.
_________________
Paul_
Ça continuait à affluer au bal. Le d'Acoma se demandait si l'effectif déployé ce soir serait suffisant. Avec les crises et tous les excités qu'il y avait en ce moment, rien n'interdisait de retrouvé un de ces tordus ce soir parmi les invités. A cette idée, le sang du royaliste ne fit qu'un tour dans ses veines. Il redoubla donc d'attention. Une jeune femme sentant le soleil entra. Une comtesse entra a sa suite. Puis ce fut le tour d'un Grand Maitre. Paul ne voyait pas de danger particulier dans ces personnes. Puis une femme blonde, qu'il connaissait très très bien se plaça à ses cotés. Paul lui sourit.

Dame Monfort Laval.

Il inclina légèrement la tête pour la saluer. Ici, il ne pouvait être comme dans le privée, il était au service du Roy. Il restait donc accessible mais avec retenu. Il l'écoutait Loanne mais ne cessait de surveiller.

Vous ne me dérangez aucunement. Je suis ravi de vous voir ici, même si j'aurai préféré être de l'autre coté.

Puis il écouta les questions. Toujours le sourire aux lèvres, il répondit.

Je vais très bien. Ça, je puis y répondre. Quant à Gourvan et Jessilisa, je ne peux, hélas, répondre. Je suis arrivé avec une délégations de gardes. Nos amis doivent être occupés ailleurs au Louvre. Peut être arriveront ils avec sa Majesté ?
Quant à notre passage au Mans, il faut demander à notre Roy ! N'hésitez pas, sa Majesté sera la sous peu.
Lui dit il amusé.

Maximilien passa et salua. Paul lui sourit. C'est rarement qu'on le voyait et encore plus rare qu'on le saluait. Il lui répondit :


Bonne soirée messire.

Puis Mélissandre, après avoir fait quelques pas de danse passa devant et salua également. Paul s'inclina. Chose qu'il ne faisait en service en tant normal.

Votre Altesse Royale.

Il se redressa et la suivit du regard. Il la sentait contrarié. Il soupira doucement. Il se reprit, regarda Loanne qui était à ses cotés puis regarda de nouveau la porte, guettant les arrivées.

_________________
Margot_giboint
Margot était dans ses petits souliers, elle qui n'aimait pas trop les mondanités se retrouvait au Louvre aux côtés de sa mère de coeur et de Thomas-Charles pour son premier bal. Elle avait voulu faire plaisir à Leanore mais à présent, elle aurait bien aimé se cacher dans un trou de souris tant l'endroit était impressionnant. Pour l'occasion elle avait revêtu une de ses dernières acquisitions.



Leanore avait tendu l'invitation et Margot attendait sagement qu'on les fasse entrer
_________________
Chiara_d_estey
Elle était là, derrière son frère en retrait.
Était-elle impressionnée? Oh ça oui, et pas qu'un peu! Elle essayait de se fondre dans le décor, gênée par la présence de toute ce beau monde et elle jeune fille peu importante.
La brune était dans sa robe bleu, la plus belle qu'elle avait, et regardait le monde autour.

Oui Tibotz. Non pas de question. Ah si réexplique nous ce qu'on va devoir faire.

Elle attrapa sa main et la serra doucement, angoissée à l'idée de se rater et décevoir son frère. Elle se pencha et lui murmura:

Si je me rate je ne risque rien hein?

Puis Chiara repris sa posture précédente et attendit.
Merveylle_mirandole
A peine avait-elle salué les Dames de la cour du Lys que sa cousine fit son entrée. L'italienne sourit et s'excusa auprès des Dames pour rejoindre la Première Secrétaire d'Etat et son fils. Elle appréciait ses compagnes du Louvre bien sûr, mais elle ne laissait jamais une occasion de saluer les membres de sa famille, même éloignés. Au moins jusqu'à ce que la cousine en question soit en bonne compagnie. Elle s'avança donc vers Neyco, un sourire chaleureux sur le visage.

- Ma chère cousine je suis ravie de voir que vous avez fait le déplacement jusqu'au Louvre tous les deux.

Elle adressa un sourire à Cookie. Son attention fut momentanément attirée par l'arrivée du couple Amahir et de la Princesse Madeleine. Elle inspirait la grâce et la bonté. Merveylle eut un sourire très doux, pour sûr elle adorerait connaitre un peu plus cette jeune princesse. Les arrivées s’enchaînaient et si elle apprécia la simplicité de la tenue de Lilly, elle fut émerveillée par celle de la mère d'Albin. Il y eut d'autres arrivées, encore avant que son suzerain fasse enfin son entrée avec sa demi soeur. Dès qu'il furent annoncés elle leur fit signe de les rejoindre Neyco, Cookie et elle.

- Vicomte, Dame Sarah. J'espère que vous allez bien. Je vois que vous allez mieux depuis notre duel aux joutes.

Elle n'avait rien trouvé de mieux à dire, il fallait dire que la demoiselle n'avait pas vraiment traîné après le tournois pour discuter, d'autant plus qu'elles avaient été blessées toutes les deux... La Princesse gardait un oeil sur les arrivées, au cas où son frère trouverait miraculeusement le temps de venir. Elle ne se faisait pas trop d'espoir, mais peut être qu'il y aurait sa demi soeur Poucelyna ? Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vue non plus.

- Et si nous prenions un verre ? Ou quelque chose à manger ?

Elle avait repéré le buffet et un verre pour s'occuper les mains ne serait pas de trop.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, ..., 12, 13, 14   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)