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[RP] Le bal du Lys et du Paon

Merveylle_mirandole
Merveylle sourit simplement à son voisin et tourna la tête vers sa voisine qui émettait un commentaire. Visiblement, elle ne semblait pas à l'aise dans la ronde et pas vraiment ravie d'avoir été emportée comme les autres par les petits pages, laquais et filles de cuisine habillés de longues robes blanche. Mais avant qu'elle ne dise elle même quelque chose, Rosalinde vint lui remettre une couronne de Lys, signe qu'elle devait aller au centre et danser seule devant tout le monde. La jeune Mirandole s'empourpra et sur le même ton qu'avait employé Lucie quelques instants plus tôt, elle confirma :

- Très... Très charmante idée...

La timide Princesse fit néanmoins quelques pas vers le centre et regarda un peu autour d'elle. Finalement ce n'était pas un si grand mal de passer la première, tout le monde était occupé à danser et à se présenter à son voisin. Elle prit une grande inspiration, avança un peu plus, posa la couronne sur sa tête. Elle ne ferait pas la folle, elle ne minauderait pas, elle. Elle se contenta de se concentrer sur la musique. Elle décolla ses bras de son corps, de manière à ce qu'ils suivent la courbe de sa robe sans la toucher, puis se mit à tournoyer sur elle même en rythme avec l'air qui était joué. Elle s'amusait de voir ses jupons virevolter de par ses mouvements.

Elle sourit, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'on commençait à la regarder. Le moment de passer le flambeau était venu, sinon elle risquait de devenir écarlate. Ce n'était pas si facile de se lancer en premier nanmého ! Elle ralentit ses tours juste le temps de trouver la prochaine victime. Lorsque la proie fut repérée, elle fondit gracieusement vers Jason. Qui de mieux pour faire une petite démonstration de danse que son ancien professeur de maintien ?! Elle eut le sourire de ceux qui remettent un cadeau piégé, avec un brin de malice dans le regard, lui tendant la couronne de lys.


- Votre Grasce, à votre tour !

Couronne remise, elle n'avait plus qu'à retourner à sa place, soulagée et ravie à la fois.
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Melissandre_malemort
Lorsque Rosalinde désigna Merveylle, son amie cessa de parler pour la regarder tournoyer. Elle était réellement ravissante, la princesse royale dans toute sa splendeur, d'autant quand ses joues rosissaient joliment. Normalement, il était de coutume de placer la couronne sur la tête d'un homme qui vous plaisait, mais la timide Mirandole fit surtout le choix d'un ami. Ce n'était pas idiot, aussi fit elle un pas de coté pour permettre au Duc de s'éloigner sans abîmer ses jupons et de prendre la place ô combien génante au centre de la ronde.

Certes, il s'agissait là uniquement du premier round d'un long défilé de petits jeux orchestrés par la belle rousse-chipie qui voulait faire de ce soir un grand soir. Applaudissant Merveylle, elle lui adressa un clin d'oeil et attendit de voir à qui Jason ferait ceindre la couronne.
Jason_ludgaresvissac
Il avait observé celle qui un temps fut son élève et qu'il avait appris à connaitre et à apprécier. S'il est une chose qu'il ne s'attendait pas à recevoir c'était une couronne de sa part. Non mais, pas qu'il doute du jugement de la jeune fille mais, il y avait tant de jeunes hommes qui n'attendaient certainement que ça.

Il s'inclina pour recevoir la couronne en souriant taquin


Merci Altesse c'est un honneur

Il prit donc place au centre observant les danseurs, une pensée pour son amie Hersent à qui il l'aurait bien offert, mais elle ne semblait pas faire partie des danseurs. La donnerait il à Méli, non trop facile et trop prévisible, en quelques pas il se dirigea vers Louane et lui tendit la couronne.

Vicomtesse à vostre tour

Puis recula à sa place
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Elsa.d.asceline

    Elle sourit au duc champenois tandis qu'il faisait les présentation du petit groupe qui l'accompagnait pour cette soirée.Léger froncement de sourcil presque imperceptible aux premières syllabes prononcées avant qu'il ne se rattrape .
    A ses mots elle jeta un bref regard sur sa robe, elle qui avait justement fait simple pour ne pas attirer les regards! Elle n'était pas ici pour se trouver un époux mais juste pour passer un bon moment avec quelques une de ses amies, rien de plus et voilà qu'en plus il la...vouvoyait, c'était nouveau ça?

    Elle saluât tout le monde d'un léger signe de tête


    Enchantée de vous rencontrez.
    Arthur , je ne sais pas, peut être viendra t-il plus tard, j'ai, laisser l'invitation a nos bureaux. Il ne sort pas beaucoup ces derniers temps a dire vrai.


    Quelques instants plus tard, la jeune duchesse s'était donc faite entraîner en direction de la piste de danse et avait rejoins la ronde, se laissant aller a suivre le rythme de la musique pour cette carole.
    Elle avait suivit d'un regard amusé, la première animation qui fut lancée, guère pressée qu'on ne vienne lui placer la couronne sur sa tête.

    Tout en dansant son regard explorait la salle en quête de visage connus, elle sourit a Helena qui se retrouvait coller aux cotés d'Altaiir et afficha une légère grimace.Elle qui esperait que son amie puisse faire une belle rencontre ce soir pour le coup là, c'était plutôt mal barrer, non pas que Altaiir n'était pas un homme bien loin de là mais surement pas le genre de son amie de cela elle en était certaine.

    Puis un visage qui ne lui était pas inconnu arriva dans son champs de vision , un large sourire apparut sur son minois a l'idée qui venait de lui traverser l'esprit. Discrètement elle s'écarta sans se faire remarquer pour rejoindre le jeune homme qui était dans sa ligne de mire. Elle le saluât une fois ce dernier rejoint.


    Bonjour okagi, je suis heureuse de vous croisez ce soir, comment allez-vous? son regard se porta un instant en direction de la piste de danse Me feriez-vous l'honneur de m'accorder une danse ?

    déjà elle s'était saisit de sa main pour l’entraîner a sa suite, évidemment ce n'est pas en direction de sa place attitrée qu'elle se dirigeât mais bien vers helena, ni vu ni connu, elle s'incrusta entre Altaiir et elle, prenant bien soin de placer Okagi a ses cotés et leur sourit.

    Helena, laisse moi te présenter Okagi d'Armantia puis le regardant a son tour Okagi, voici mon amie , Helena Elizabeth Apostolakis Giffard.

    Puis les laissant tous les deux, elle se retourna cette fois de l'autre coté affichant un sourire amusée a son voisin tout en lui tendant sa main.


    Vous me faites danser votre grasce?

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Louane.
Vicomtesse à vostre tour

Elle le regarda et lui fit un regard presque noir, elle allait devoir a son tour y passer, c'est bien là que dans la tête de la blonde elle se disait qu'elle aurait du rester chez elle, mais non il aura fallut qu'elle dise oui.

Merci, Votre Grasce

Elle lui sourit ensuite et prit donc cette couronne de lys, elle se plaça au milieu tout en continuant a danser et en choisissant la prochaine victime, elle regarda les gens cherchant qui pourrait bien avoir cette couronne.
Elle devait se décider, un homme ou une femme, puis elle fit un sourire amusée quand elle trouva la personne.
Elle s'approcha d'une dame a qui elle n'a pas parlée depuis un long moment et sourit en lui tendant la couronne de Lys

Bonsoir Wendy, c'est a ton tour

Elle sourit en coin, elle ira lui parler surement plus tard...
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Felip.
Ne dit-on pas mieux vaut tard que jamais ? D'ailleurs est-il réellement en retard ? Le Bal bat son plein visiblement et donc sa présence a peu de chance d'être remarquée vu le brouhaha qui y règne. Et ce n'est pas un mal.
Il faut dire aussi que la province d'Armagnac et Comminges n'est pas à côté et en prime sa qualité de Régnant ne lui laisse que peu de temps pour certains loisirs.
Enfin cette fois, le jeune Felip a décidé de faire une exception et de s'accorder un peu de bon temps durant son second mandat. Et puis il pourra certainement faire d'agréables rencontres n'est-ce pas ?
Malgré sa lourde charge reconduite à la tête du Comté, il ne faut pas oublié qu'il n'est âgé que de 14 ans et Comte à cet âge-là ne le dispense pas de pouvoir s'amuser en parallèle !

Devant l'entrée de la Salle de Réception où se déroule le Bal, Felip tend le billet d'invitation à son nom à l'égard de l'Huissier et décline son identité.


Felip Arthur Von Wittelsbach de la Duranxie. Coms d'Armanhac e Comenge.
Aimablement invité par son Altesse Royale Merveylle de la Mirandole.


Spoiler:
Citation:

De nous, Merveylle de la Mirandole, Princesse de France, Dame de Haut Parage de sa Majesté la Reyne Consort

A vous, Felip, Comte d'Armagnac et Comminges

Respectueuses salutations,


    Par la présente, nous vous invitons à participer, vous et vos proches, aux grandes festivités organisées au Palais du Louve sous le regard bienveillant de leurs Majestés Lanfeust et Laure de Troy, le soir du trentième jour du mois de mars de l'an de grâce mil quatre cent soixante quatre.
    A cette occasion, il vous sera possible de présenter vos filles, fils, frères ou soeurs en âge de paraître en société, entre douze et vingt ans.

    Nous serons honorés de votre présence ainsi que celle de vos proches.

Faict le 29 Mars 1464 au Louvre.


Une foi à l'intérieur, le fait de le voir se déhancher sur le "dancefloor" mondain n'est pas gagné d'avance !
Il s'agit là de son tout premier Bal à dire vrai.. Timide le Loup Blanc ?

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Huissierroyal
- Sa Grandeur Felip Arthur Von Wittelsbach de la Duranxie. Comte d'Armaniac et Comenge.

Avec un accent épouvantable, évidemment. BOUM.
Constance..
Légère appréhension passagère avant que le Prince régnant sans partage sur son cœur n'ouvre la boite découvrant la chevalière à ses armes, remplacée ensuite par un léger soupir de soulagement de la part de la blonde en voyant les lèvres du brun s'étirer en un large sourire. L'azur pétille d'une lueur joyeuse lorsque l'émeraude vient s'y fondre, une pointe de désir y prenant place lorsque les corps se rejoignent dans un baiser d'une langueur exquise, le palpitant en émoi qui bat plus vite, plus fort.

L'Orsenac a bien quelques idées sur la façon de la remercier mais elle tait ses mots, alors que lui revint en mémoire la scène dans la chambre du Prince. Chambre qui avait été témoin quelques petites semaines auparavant d'un abandon presque total... oui presque, car seulement baisers passionnés et caresses divines avaient étaient partagés, l'indécence du moment s'étant tût de nouveau dans une fuite. Et mêmes si les deux presque amants n'aspiraient qu'à une chose, l'union des âmes dans la luxure de l'abandon des corps.... Mais pour le moment, le Malemort entraîne l'Orsenac par la main en direction de la salle de bal sans oublier quelques arrêts nécessaires dans les couloirs servant à combler l'envie de goûter les lèvres de l'autre, profiter encore un peu de cette trop courte intimité laissant un murmure à bout de souffle à l'orée de l'oreille Princière.


Je vous aime Foulques.

C'est une jeune femme les joues roses et l'azur pétillant qui apparaît au bras de Foulques lorsque l'huissier les annonce. Ayant à peine pénétrés dans la salle du Bal, que c'est une tornade blonde qui apparaît soudain, et à laquelle une bise sur la joue et un sourire affectueux sont adressés avant de remarquer le regard de sa sœur en direction de Foulques.

Bonjour Lilly, tu es superbe ! Une robe de Maistre Jenifael si je ne me trompe.

Léger toussotement, regard amusé à la blonde, puis au brun.

Lilly, je te présente Foulques de Malemort. Foulques, voici ma sœur Lilly de Troy.

Pendant que celui-ci la salue certainement d'un baise main, l'azur scrute la salle jusqu'aux trônes, espérant y voir sa mère malgré le fait qu'elle soit alitée. Un léger soupir de déception et d'inquiétude s'échappe alors de ses carmines constatant qu'elle n'est pas là, que son père est seul. Aussi, elle saisit le bras de Foulques, et regarde Lilly.

Il nous faut aller saluer Père. Tu pourras me poser ou lui poser toutes les questions que tu veux.

Et sans attendre une quelconque réponse, elle entraîne le brun, et la blonde en direction du Trône alors que la danse de la Carole est déjà bien entamée, faisant chatoyer les tissus dans des mouvements orchestrés au son de la musique. Tout en se dirigeant vers le roux couronné, elle salue d'un sourire et d'un signe de tête les personnes présentes qui ne dansent pas. Une fois à destination, elle s'incline dans une gracieuse révérence faisant bruisser le tissu soyeux de sa robe autour d'elle.

Vostre Majesté, mes hommages. Père vous êtes superbe... Cette fourrure !... Oui bon on n'est pas là pour parler chiffons non plus.
Père vous vous souvenez du Prince Foulques de Malemort je suppose ?

Sourire en coin au souvenir du repas qu'il leur avait imposé alors qu'elle le regarde avec affection. Elle se retenait d'aller le trouver pour lui déposer une bise affectueuse sur la joue, comme elle en a toujours eu l'habitude. Tant pis, ce serait pour plus tard peut-être. En attendant elle laisse la parole au brun et au rouquin afin qu'ils se saluent, l'azur joyeux les détaillant l'un et l'autre.
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Gwendolyna.
Elle danse Gwendolyna, le sourire aux lèvres. Qui l'eut cru, elle tenait la main de la plus grande princesse de France. Même dans ses rêves les plus fous, elle n'aurait pas osé.

Elle avait perdu de vue son cousin. Seule parmi d'illustres inconnus. Illustres étaient le mot, et pourtant, elle se sentait bien. La gaité et les rires y étaient certainement pour beaucoup.

Vint la première surprise, la couronne de Lys. Gwendolyna sourit, c'était amusant d'observer la tête de la personne choisit et elle ne fut pas déçue. La soirée était décidément merveilleuse.

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Melissandre_malemort
Toute à sa danse, Mélissandre sourit à sa voisine blonde qui semblait être si heureuse que c'était un bonheur de la regarder.

N'était ce pas la prime intention de ce bal? Rassembler les jeunes gens et voir leurs yeux pétiller de bonheur? Les reproches pesaient si peu face à l'entousiasme presque enfantin de Gweldolina, et elle se détendit tout en songeant qu'à force de faire le grand huit émotionnel, elle se réveillerait le lendemain courbaturée et épuisée.

Un nom horriblement écorché attira l'attention de la Malemort qui pivota pour voir entrer le fils de Valeryane auréolé de sa chevelure de neige. Lors de leur première rencontre, la princesse l'avait taquiné avec sans doute un peu trop de rudesse, aussi s'eclipsa t'elle une seconde de la ronde pour s'approcher de lui et tendre une main délicate pour qu'il la salut.


- Mes hommages, Monsieur le Comte d'Armagnac et Commingues.

Un regard a l'huissier qui rougie.

- Je suis heureuse que vous nous fassiez l'honneur de votre présence.
Felip.
Sauf que si l'Huissier en question rougit ce n'est pas seulement pour sa prononciation désastreuse. Non, l'on a omis de vous préciser également un détail qui à son importance minime :
Ce dernier retient, par pur professionnalisme, un cri de douleur suite à son orteil écrasé par le talon de Felip qui n'y est pas allé de main morte tout en gardant son air innocent et digne en pénétrant dans la Salle de Réception.
Tatillon le jeune Régnant ? Ou pure coïncidence à cause de son esprit accaparé par les festivités qui ont lieu ? Allez avoir !

Le Von Wittelsbach n'a pas à attendre bien longtemps avant qu'une personnalité, et pas des moindres, ne vienne à sa rencontre et lui tend la main pour recevoir.. quoi donc d'ailleurs ?
Felip penche légèrement la tête sur le côté, le regard faussement interrogateur sur cette main puis l'attrape avec douceur pour ensuite ramener la Malemort vers lui et l'inciter à ne faire qu'un tour sur elle-même avec sa grâce qu'on lui connait.
Après quoi, Felip recule d'un demi-pas tout en gardant la main de l'Altesse Royale dans la sienne et d'approcher ses lèvres pour y déposer un baise-main des plus délicats. A la limite de l'effleurement même.

L'expression du visage de Felip se veut désormais détendu, bienveillant et un brin malicieux :


Et c'est un plaisir hautement partagé sachez-le, Madame la Princesse de France et Comtesse du Maine.

Le ton utilisé se trouve courtois et reposant. Le jeune Comte libère lentement la main de la Princesse, et croise les siennes devant lui.
L'allure droite et noble tout en gardant un côté décontracté malgré une petite appréhension dissimulée à l'idée de se voir invité à danser. A vos risques et périls.

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Melissandre_malemort
Surprise, Mélissandre se laisse entrer dans un pas de danse, auréolée par une délicate corolle de tissu qui vient se rompre contre les jambes de Felip en un léger froufrou. Se dévissant le cou pour pouvoir le regarder dans les yeux, la princesse plisse un oeil amusé au baise main qui s'en suis, ployant légèrement le genoux en une révérence.

- Je suis agréablement surprise de vous voir arriver de vos lointaines terres ensoleillées, mais ravie. Un bal ne saurait être complet sans la touche d'élégance des Von Wittelsbach de la Duranxie. A ce propos, êtes vous venu accompagné?

Mentalement, elle remercia les années passé en tant qu'officier royal qui lui permettait, contrairement à l'huissier qui se retenait de masser son pied meurtrie, de connaitre suffisamment les noms les plus imprononçables pour les répéter sans heurts. Petite pensée pour Altaiir au passage, dont le nom était effroyablement écorché une fois sur deux.

- Figurez vous, Monsieur de Commingues, que je n'ai pas de cavalier pour la prochaine danse. Je gage que vous ne laisserez pas passer pareille injustice, quand une jeune damoiselle en détresse se voit condamner à faire tapisserie?

Deuxième geste d'apaisement pour Mélissandre, encore navrée de leur première rencontre, qui ponctua sa phrase d'un regard navré entre ses longs cils, celui là même qui lui valait depuis toujours de faire fondre le commun des mortels, même aussi froids que Felip. Ce que princesse veut...
Felip.
.... Princesse devra s'accrocher pour l'obtenir.

Car il existe des êtres capables de résister à bien des tempêtes, la chaleur d'un battement de cil s'écrasant contre le glacier qu'est Felip. Et quel sacré iceberg que ce Loup Blanc là !
En vérité qu'est-ce qui peut bien amadouer le Von Wittelsbach si ce n'est les compliments, les regards appuyés et le sourire charmeur d'une des plus jolies têtes couronnées de ce Royaume ?
Ce serait que trop facile de tout dévoiler maintenant ou de dire amen à toute chose.
Felip est complexe certes. Néanmoins, pas inaccessible afin de ne pas décourager plus d'une personne qui tenterait une approche !

De marbre, le jeune Coms garde son regard océan plongé dans les yeux de la Malemort et s'amuse à la faire légèrement poireauter voir douter ?
Va-t-elle prendre la mouche ? Faire marche-arrière ? Lui offrir une mimique ? ou bien est-elle du genre coriace et déterminée ?


Vous me flattez Madame de Maine. Reprend-t-il dans le même style de jeu que la Princesse.

Toutefois, si vous espérez apercevoir quelques couleurs sur mon visage tout comme l'Huissier quelques instants plus tôt, vous risquez d'être déçue.
Ceci étant, je n'y suis poinct insensible non plus.


Il ne s'agirait pas de la froisser quand même !
Et un fin sourire discret vient ponctuer cette première intervention sur le visage du Comte.


Voyez-vous, je suis venu accompagné en effet.... de mes meilleurs intentions !
Puisque comme vous l'avez très justement faict remarquer, ma Province se trouve assez éloignée.
J'espère que le sang froid Parisien ne me rendra souffrant !


Le regard pétillant de malice, Felip finit par laisser éclater un rire bon enfant lorsque son interlocutrice lui fait la confidence de n'avoir aucun cavalier et lui fait clairement passer le message qu'elle attend un engagement de la part du Von Wittelsbach.
Là où le commun des mortels se plieraient volontiers à genoux devant elle pour obtenir cette faveur, l'esprit loufoque de Felip ne trouve pas mieux que de lui renvoyer l'image de la Princesse de France à quatre pattes dans la salle et de jouer la jument à hennir pour réclamer son cavalier !


Le poing porté à ses lèvres, Felip toussote brièvement pour retrouver un semblant d'air sérieux et reprendre la conversation où elle s'était achevée :

Pourtant j'adoooooôre les Tapisseries. - Et les Pâtisseries de Jason l’Échanson aussi - Je pourrais même me laisser tenter à dépenser une petite fortune pour vous compter parmi ma prestigieuse collection. De Tapisseries j'entends.

Histoire de clarifier les esprits tordus qui entendraient ce passage !

Cependant, votre esprit clairvoyant voit juste encore une fois puisque je déteste toute forme d'injustice.

Felip ose un rapprochement de manière plus.. complice d'avec la Princesse Malemort, et penche son oreille vers le visage de celle-ci comme pour recevoir une confidence qu'il ne voudrait partager avec le reste des invités présents céans.

Dîtes-moy, Madame de Maine, décrivez-moi ce cavalier tant espéré que je puisse partir à sa recherche ?
Gardez les pieds sur terre, pour l'instant, en évitant de m'envoyer à la quête du Graal. J'ai pour second prénom Arthur il est vrai, seulement je n'ai rien d'un Breton ou d'un Chevalier !

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Melissandre_malemort
Au fur et à mesure du petit jeu de Felip, le minois Malemort se fendait d'un sourire qu'elle réprima au hasard d'une divagation du regard du prince charmant auto-désigner. Elle avait gardé souvenir de l'épouvantable insolence de son presque-cousin-mais-en-fait-non et pour tout dire était sensible à ce défaut en particulier, puisqu'elle le partageait.

- A dire vrai, j'espère bien que vous ne rougissez jamais. Cela n'irait pas du tout à votre carnation, que vous avez pâle et délicate comme celle d'une jouvencelle. Si vous voulez mon avis, votre charme à vous réside dans le petit éclat de malice que je devine, quand vous daignez sourire.

Elle jeta un regard alentours, s'attardant sur quelques visages, et lorsque Felip aborda le sujet du sang froid parisien du enfoncer ses dents dans sa lèvre inférieur pour réprimer un grondement de rire.

- Savez vous quelle est la prime qualité des bonnes intentions? Elles n'ont pas la langue aussi bien pendue que vous.

Un sourcil délicat se hausse, singeant un peu de cette expression outrée que lui réservait sa nourrice lorsqu'elle était petite. Les blonds avaient le bon de la faire tourner en bourrique, un comble pour elle qui était bien plus sensibles aux charmes Hidalgos.

- Si vous formulez un prix, je serais dans l'obligation de m'offusquer et de vous jeter le gant. Notez que ce serait terriblement génant pour moi de gâcher l'une de mes plus belles robes en vous affrontant à la lice, nous pourrions donc trouver un compromis. J'oublie vos blagues de mauvais gouts, en échange de quoi vous vous engagez à être charmant pour le reste de la soirée.

Pourquoi pas après tout? Mais la prenant à contrepied, il se penchait déjà pour lui demander un complément d'information. Que répondre? "Ramenez moi donc cet imbécile de Frayner, qui est sans doute aussi pénible que vous, et allons noyer notre ennui de jeunes gens richissimes dans l'opium, Yolo?" Au lieu de ça, elle se fendit d'un rire sincère et lui répondit sur le ton de la confidence.

- Je le souhaite grand, et bien fait de sa personne. Charmant bien sur, conciliant et poli. Tout à fait le genre d'homme à saisir au vol l’extrême honneur de faire danser la première dame de la cour de France, vous voyez?
Felip.
Elle a de la répartie, on ne peut lui enlever ça ! A ce jeu d'insolence qui peut-on désigner vainqueur ? La partie, bien entamée déjà, promet d'être serrée et palpitante !
Ce qui ne peut qu'enchanter Felip qui a tendance à rapidement quitter les lieux ou gens ennuyeux. Et Dieu sait qu'il en existe en ce bas (ou haut) monde !

Si Mélissandre croit que Felip va prendre la mouche en se faisant traiter de jouvencelle elle peut se fourrer le doigt dans l'oeil !
L'Arroseur arrosé ne compte pas la susceptibilité ou la fierté mal placée parmi ses défauts. Donc c'est plutôt une qualité vu sous cet angle non ?


Je n'ai pas souvenir d'avoir rougi une fois dans ma vie en tout cas et je ne vous ferais poinct cet honneur de si tôt. Rétorque-t-il sobrement.

Puis vient la petite mise en garde de se retrouver en lice pour un duel pour laver non pas la robe mais l'honneur d'être prise pour une tapisserie même prestigieuse. Qu'elle est difficile !
Felip l'écoute d'un calme olympien et léger sourire en coin. Il ne bronche pas, ni ne l'interrompt jusqu'à ce que l'occasion de prendre la parole lui fut donné pour déclarer simplement et de manière effrontée :


400 écus .. ?

Le prix d'une robe de belle facture un d'un champs bien exposé ! Il ne se moque pas d'elle. Enfin si un peu..
Il a osé braver la menace en annonçant un prix qui lui passe par la tête sans réellement réfléchir.
Cela a toujours été le péché mignon de Felip depuis tout petit : lorsqu'on le menace d'interdit ou qu'on lui impose des limites, il s'en joue et cherche toujours à les franchir. Qu'importe les fâcheuses conséquences parfois.
Ah la la.. le fait d'être né une cuillère en or dans la bouche comme dirait sa mère qui l'a trop choyé, à ne rien lui refuser. Lui, le fils aîné des jumeaux, fils prodigue et légitime..


Un second rendez-vous avec moi ? en tête à tête dans une lice ? à risquer de vous voir atterrir à mes pieds sans robe et mordant la poussière ? Vous la première dame de la Cour de France ?
Hum... une proposition fort alléchante. Vilaine tentatrice que vous êtes !


Le jeune effronté éclate de rire de nouveau, tant pis s'ils se font remarquer tous les deux.
Malemort et Wittelsbach risquent de ne pas faire bon ménage ! A coup sûr ça déménage ! Bisque bisque rage !

Pour autant, le jeune Comte n'est pas sourd à la description faite par la Princesse du "cavalier idéal".
De fait, Felip reprend son sérieux et lui propose son bras, signe de sa bonne volonté à saisir finalement cet honneur in-extremis. Elle l'aura voulu !


Je ne peux nier le fait que mère m'a plutôt bien réussi. Voyez je fais preuve de politesse et de conciliation.
A défaut d'être un Prince charmant, vous pourrez vous dire que le Comte est bon.. Allons !


Le regard en accord avec son sourire malicieux qui est son atout charme apparemment, Felip conduit la Princesse de Malemort sur la piste et y rejoindre les autres couples de danseurs.
Cette fois, c'est pour de vrai, il franchit un cap. L'on n'est plus à la maison à s'entraîner à huis clos. Il y a tout le gratin en plus.
Faire fi des regards, des chuchots. Garder la tête haute, le regard déterminé et le sourire de circonstance.
Il n'a jamais failli face à tous les défis qu'il a pu rencontrer jusqu'ici. Ce n'est pas aujourd'hui qu'il compte donner le change.

En position face à sa cavalière, Felip prend une distance honorable, effectue une noble révérence et attend les premières notes de musique pour allier ses pas avec le tempo donné.

Ce que Princesse veut ? .... Danser avec le
Diable d'Armagnac et Comminges.
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