Shawie
L'amitié des arbres ? Tu m'as pris pour la dame des feuillages ou quoi ? T'es bourrée ou quoi ?
Elle la regarda, ne percutant pas du tout sa propre allusion à son amitié des arbres. Elle avait déjà oublié son spectacle avec le "doigt dans la bouche pour chercher le vent". Alors, elle la regarda, sinquiétant même de son état de santé plus mental que physique pour le coup. Elle s'approche et, les bras sur les hanches et le regard au loin, elle prend la pause, tel un fruit devant un peintre. Du bout des lèvres, elle lâcha :
C'est le charisme naturel oui.
L'Espagnole quitte sa pause, et s'approche de Sam. Réfutant par la même occasion l'idée même de prendre du repos. En temps normal, elle n'aurait pas crachée dessus, mais là, elle aurait été bien incapable de fermer lil. Plusieurs raisons mais on dira que la principale c'était qu'elle préférait la voir dormir plutôt que de fermer lil et de se risquer une attaque avec une Cerbère molle comme bouclier de défense. Nenni !
C'était plus que sur qu'elle souffrait, au moins de l'intérieur.
Demain, jé n'en sais rien mais pour lé moment, je vais m'occuper dé toi. Et vu qué t'es molle mon petit Dog, jé dirais que t'auras pas la force dé me frapper, ou dé me cracher dessus ...
Donc, tu té laisses faire et tu té détends.
Petite allusion et petit sourire en guise de conclusion. Sa décision était prise de toute façon. C'est pourquoi, elle passa derrière Sam sans rien dire et s'agenouilla, déposant ces mains délicatement sur les épaules de la Cerbère. Elle entama un petit massage appuyé jusque ce qu'il fallait sur le haut des épaules, essayant de la requinquer comme elle pouvait. Tellement concentrée qu'elle en tirait un petit bout de langue. Elle descend maintenant légèrement sur les bras et continue d'appuyer.
Elle s'arrête. Déjà pour s'assurer qu'elle ne va pas lui envoyer un taquet dans la tronche et puis elle repasse devant elle, et s'assit en face. Elle resta un moment là à la regarder sans rien dire, simplement essayer d'imaginer la douleur que pouvait procurer l'étireuse de la mort. Elle déposa une main sur un genou et fit une petite pression. Elle ne savait pas du tout si cela était utile mais au moins elle aurait essayé.
Tu mé dis si jé te fais mal mais tu mé cognes pas surtout.
Elle plongea son regard dans le sien. Elle ne savait pas compatir, elle ne savait pas faire ça non plus. Jamais elle n'avait eu à venir en aide à une autre personne et jamais elle n'avait eu à faire quelque chose pour soulager. Elle était maladroite et n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait. Alors, elle ne pouvait s'empêcher de la regarder pour s'assurer qu'elle n'empirait pas la situation mais aussi car elle ne pouvait pas s'empêcher de la regarder.
Demain, jé vais reprendre la route jé pense. Jé n'ai qué ça à faire de toute façon, partir plus loin dé la frontière. Tu vas repartir dans ton "palais", servir tu sais qui, et marcher aux pas. Jé vais aller mé trouver un coin et essayer dé réparer cé qui peut être réparé. Jé n'ai jamais de projet, jé vis au jour lé jour tu sais, et suivant mes envies, j'avise de mon itinéraire. Les gens comme moi font ça. Les gens comme moi doivent survivre la plupart du temps.
Qué vas tu faire ? Où vas tu té rendre ?
Tu crois qu'on sé reverra ?
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Elle la regarda, ne percutant pas du tout sa propre allusion à son amitié des arbres. Elle avait déjà oublié son spectacle avec le "doigt dans la bouche pour chercher le vent". Alors, elle la regarda, sinquiétant même de son état de santé plus mental que physique pour le coup. Elle s'approche et, les bras sur les hanches et le regard au loin, elle prend la pause, tel un fruit devant un peintre. Du bout des lèvres, elle lâcha :
C'est le charisme naturel oui.
L'Espagnole quitte sa pause, et s'approche de Sam. Réfutant par la même occasion l'idée même de prendre du repos. En temps normal, elle n'aurait pas crachée dessus, mais là, elle aurait été bien incapable de fermer lil. Plusieurs raisons mais on dira que la principale c'était qu'elle préférait la voir dormir plutôt que de fermer lil et de se risquer une attaque avec une Cerbère molle comme bouclier de défense. Nenni !
C'était plus que sur qu'elle souffrait, au moins de l'intérieur.
Demain, jé n'en sais rien mais pour lé moment, je vais m'occuper dé toi. Et vu qué t'es molle mon petit Dog, jé dirais que t'auras pas la force dé me frapper, ou dé me cracher dessus ...
Donc, tu té laisses faire et tu té détends.
Petite allusion et petit sourire en guise de conclusion. Sa décision était prise de toute façon. C'est pourquoi, elle passa derrière Sam sans rien dire et s'agenouilla, déposant ces mains délicatement sur les épaules de la Cerbère. Elle entama un petit massage appuyé jusque ce qu'il fallait sur le haut des épaules, essayant de la requinquer comme elle pouvait. Tellement concentrée qu'elle en tirait un petit bout de langue. Elle descend maintenant légèrement sur les bras et continue d'appuyer.
Elle s'arrête. Déjà pour s'assurer qu'elle ne va pas lui envoyer un taquet dans la tronche et puis elle repasse devant elle, et s'assit en face. Elle resta un moment là à la regarder sans rien dire, simplement essayer d'imaginer la douleur que pouvait procurer l'étireuse de la mort. Elle déposa une main sur un genou et fit une petite pression. Elle ne savait pas du tout si cela était utile mais au moins elle aurait essayé.
Tu mé dis si jé te fais mal mais tu mé cognes pas surtout.
Elle plongea son regard dans le sien. Elle ne savait pas compatir, elle ne savait pas faire ça non plus. Jamais elle n'avait eu à venir en aide à une autre personne et jamais elle n'avait eu à faire quelque chose pour soulager. Elle était maladroite et n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait. Alors, elle ne pouvait s'empêcher de la regarder pour s'assurer qu'elle n'empirait pas la situation mais aussi car elle ne pouvait pas s'empêcher de la regarder.
Demain, jé vais reprendre la route jé pense. Jé n'ai qué ça à faire de toute façon, partir plus loin dé la frontière. Tu vas repartir dans ton "palais", servir tu sais qui, et marcher aux pas. Jé vais aller mé trouver un coin et essayer dé réparer cé qui peut être réparé. Jé n'ai jamais de projet, jé vis au jour lé jour tu sais, et suivant mes envies, j'avise de mon itinéraire. Les gens comme moi font ça. Les gens comme moi doivent survivre la plupart du temps.
Qué vas tu faire ? Où vas tu té rendre ?
Tu crois qu'on sé reverra ?
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