Benjen
- [Une journée normale, au pays des merveilles]
Etre réveillé par une blonde en colère : Testé et PAS APPROUVE !
Ça na rien de plaisant, mais alors rien du tout ! Cest plutôt gore Visqueux Et mon dieu ça pue ! Mais bon Je lai sans doute un peu mérité quand même Mais je vous dirai pourquoi une autre fois !
Il nempêche que se prendre une ribambelle de boyau dans la trogne, ça vous réveil dun coup, dun seul ! Jai failli souiller la couche Fort heureusement, jai reconnu la voix féminine qui annonçait son retour dun ton badin en faisant péter les décibels. Tout homme censé aurait pris ses jambes à son cou depuis belle lurette. Cest quen plus dêtre versatile, la blonde était un brin siphonné Mais pas moi ! Déjà parce que je suis pas quelquun de censé Cest nul ! Cest trop droit comme choix de vie !- et ensuite, parce que je laime ! Pour mon plus grand malheur Cétait pas évident tous les jours Des fois javais envie de craquer, de me mettre en position latérale de sécurité, ou ftal, et de chialer Ouais carrément ! Mais bon Cétait risqué de bien se taper la honte ! Donc, je trouvais des palliatifs Ca plaisait ou ça plaisait pas Le plus souvent ça plaisait pas. Sans doute ce qui ma valu le coup des boyaux Bref.
Jai donc passé ma journée à déblayer du boyau, nettoyer les draps et faire disparaitre les traces de la connerie blonde. Autant dire que jétais dexcellente humeur
Toute la sainte journée, jai rongé mon frein. Ouais, valait mieux ! On sétait retrouvé rien quà deux pour une de nos courante soirée en tête à tête, qui finit forcement par aboutir à une idée lumineuse. Si vous suivez pas, cest de lironie bien entendu !-
Tout a commencé lorsque la Blondeur avait remis en question mes capacités de survie en pleine nature. Jai forcement beuglé haut et fort que jétais tout à fait capable de survivre seul ! Ce qui, entre vous et moi, nétait pas sûr à cent pour cent. Et de fil en aiguille, le défi fut lancé !
- -"Tu pars de la ville voisine et tu reviens ici sans que je te chope. Je te laisse 2h davance et le choix des armes."
-"Pas dsoucis !"
[Le lendemain]
- -"Alors jai le poignard
Lépée
Gourde
Et
Me manque quelque chose
Quoi ?
Tain ! Jaurais dû prendre cette putain de liste !"
Javais « catégoriquement » refusé quelle mécrive une liste de ce dont javais besoin. Ben ouais, cest vexant dêtre prit pour un poisson rouge atteint dAlzheimer. Mais jaurai mieux fait de la prendre Jai perdu pas mal de temps à men rappeler mais jy suis finalement arrivé ! Jai donc ajouté une corde et du buf séché à mon équipement.
Et cest de vêtu de noir des pieds à la tête que je me présentais à lentrée de la ville, ma blondeur y était déjà. Je tentais davoir lair sûr de moi, mais au fond, jétais pas sûr de chez sûr de mes capacités. Et puis, javais toujours un petit doute Javais limpression que tout ça ressemblait à une tentative de mise à mort ni vue, ni connue Qui me retrouverait en pleine cambrousse ? Personne.
- -"Tu peux encore abandonné hein ? Je vais te mettre la misère ma Blondeur en sucre !"
Je lui volais un petit baiser et hop ! Je me mettais en route, sans me retourner. Je ne voulais pas donner limpression davoir de regret, même si je devais avouer que mon siège près du feu à la taverne me manquait. Jarrivais bien vite à un croisement
- -"Hm
A gauche ou à droite
"
Je décidais finalement de couper par les bois ! Ce nétait pas ma meilleure idée Parce que jy laisserais une tonne dindice, mais je ny avais pas pensé. Tout ce que je voyais cest que les bois me donnaient le parfait camouflage pour éviter dêtre repéré de loin. Et puis surtout Je me suis facilement perdu entre tous ses arbres qui se ressemblaient tous « encore plus » dans le noir. Cela faisait une heure que je marchais, courrais, marchais, courrais, quand je décidais enfin de maccorder une petite pause
Jattrapais ma gourde et portais le goulot à mes lèvres pour me désaltérer. Laissant mes ambres scruter la nuit Et là, jai commencé à flipper un chouilla Tout seul Jétais tout seul Et il faisait noir Très noir Et Cétait quoi tous ces bruits ! Ah putain quel idée de merde !
Je me giflais, histoire de faire fuir la trouille qui semparait de chacun de mes membres. Et mon regard tomba sur la corde. Je relevais les yeux Deux arbres Une corde Pour une fois, une bonne idée me vient ! Enfin je lespérais. Je coupais une longueur de corde avec mon poignard et lattachais aux deux arbres, bien tendu. Ça ne larrêterait pas Mais si elle était sur mes traces, avec un peu de chance, ça la ralentirait un peu !
Mon « piège » en place, je me remettais en route. Levant les yeux en direction du ciel, je parvenais à me repérer grâce aux étoiles que la canopée me laissait voir. Et reprenais la direction de Bordeaux. La fleur à lépée Un nud à lestomac
- -"Pourvu quelle me chope pas
Jvais en entendre parler tout le reste de ma courte vie
"
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