Dragonet
Envoyés aux agent de la prevotée en limousin, et affiché sur de nombreux panneau.. il est non signé, ce qui est en soi une signature.
Il est apparu ces derniers jours quune enquête était diligenté à mon encontre, et il ma semblait utile dans le cadre de votre travail de vous fournir les éléments nécessaires à celle ci. Je conseille à tous de le lire, vous y verrez des choses qui vous sont connus, et infiniment plus qui sont cachés à tous.
Savoir quand commence les choses est toujours délicats. Peut être ce jour où, officier de larmée Limousine, jai démissionné lors de la Fronde pour soutenir le Duc Juliano di Juliani alors que nos armées par mensonge et trahison tentait de le renverser, ou peut être le jour où je devins ambassadeur pour réconcilier nos deux peuples et uvrer au sein de lADC afin de favoriser la paix, mais plus probablement le jour où je vins proposer à la Reyne un projet de Cour dArmor.
Je connaissais limage du Roy de par la fronde, je savais les rumeurs concernant la mort de son père et celui de lassassinat du précédent pape, ou encore celui de Caedes au sein de la bastille. Inutile de dire que javais une image de la royauté très négative. Pourtant la Reyne, symbole à mes yeux de la féminité et de la royauté mavait touché par son éclat. Le projet fut refusé, mais Juliano di Juliani, secrétaire particulier de la Reyne, me proposa un autre projet La Ruche. Des hommes et des femmes prêts secrètement à servir leur Reyne au détriment de leur propre vie, être ses yeux et son bras. Après avoir hésité, jacceptai.
Lorsque Juliano devint le Grand maitre de France, la Ruche fut dissoute et un service, officiel celui-ci, fut crée. Beaucoup de nos membres sont aujourdhui pair de France, duc ou comte, ou plus prosaïquement mort. Javais en ce qui me concernait été nommé Médecin de la Reyne pour mieux pouvoir entrer dans sa chambre jour et nuit, ou laccompagner sans attirer lattention, le Louvre métait aussi ouvert que peuvent lêtre les bras dune jeune jouvencelle après un bal.
A la dissolution de la Ruche, je décidai de continuer à servir ma Reyne, mais cette fois ci en tant que médecin et non plus en tant quagent. Je mis au monde le dauphin, puis ses surs, loin des intrigues de la cour et du pouvoir, uvrant en tant quhospitalier ou au sein de lhôtel dieu, voir au sein de la maison ecclésiaste, ayant même pris ma retraite de la vie politique. La Reyne avait plus besoin dun médecin que despion, et ce fut encore plus vrai le jour funeste où le Roy la contraignit a accomplir son devoir conjugal, après des années de délaissement, pour concevoir les princesses.
La Reyne, meurtri, blessé, délaissé par son mari, se refugia dans un couvent, et perdant ma raison de vivre, je me rèinteressa aux affaires publiques, avec la création de la ville de Limoges dont je fus 3 fois maire. Juliano qui navait rien oublié de nos combats de lombre pour la couronne, me nomma en tant quécuyer du Grand couvain, lordre royal personnel de sa Majesté Lévan, en tant que médecin, mais également pour lensemble des « services rendus ».
Jappris alors que sa dauphine, Armoria, épouse du prince Morgennes, sétait éloigné de la voie quil avait tracée. Mais cela ne mintéressais guère. La Reyne était morte, mais elle avait demandé à son plus fidèle alliée dêtre le précepteur des princesses, et il souhaitait que je reprenne avec elles ce que javais fait pendant tant dannées pour leur mère. Jacceptai avec dautant plus de joie que la couronne sous limpulsion de la Curia, prenait un tournant qui ne me plaisait guère.
Jétais revenu à la vie politique, en tant que chambellan, puis comte, et je voyais la prévôté délaissé au profit des services non officiel, ceux de Chelles ou la garde privé dArmoria. Je désapprouvais et eu loccasion de le dire au conseil des feudataires, sans pour autant cesser de me consacrer à luvre de ma vie, servir et protéger la lignée royale légitime.
Je savais que le Roy, si il fut pécheur assurément, cherchait la repentance et le pardon de Dieu, et qui était je pour le juger moi-même, quand à ces deux princesses, tout en elles indiquaient une noblesse et une pureté qui rendrais à la couronne son éclat davant, et une époque de prospérité pour tous. Jétais donc, plus que jamais, fier de servir la couronne, même si je laissais ma foi et ma raison me guider pour en juger les actes.
Puis vint cet événement qui vous amène à ce jour, la révolte. Vous devez pour la comprendre la remettre dans son contexte. Au moment des faits, je contestais au conseil des feudataires la façon dont Armoria avait géré la Guerre de Bretagne, et plus encore laprès guerre.
Javais nommé Surintendant de nos finances Trokinas, puis Johanne tous deux dépositaires des finances du comté. Je marrêterais à certains fait, facilement vérifiable.
Les raison officielles de la Révolte : Un trou dans les caisses qui auraient conduit le limousin à perdre en prestige sans lintervention des insurgées.
Larmée qui organisa la révolte en dépit des ordres de défendre le château donnée par le comte, le capitaine, le connétable et le gouverneur furent mené par Ewaele, actuelle comtesse et vassale de Marie Alice, Secrétaire détats de la Curia, et de Bessbuff, bras droit dEnguerrand de Lazare, frère de Marie Alice, connétable de France et membre de la Curia.
Ils étaient sous les murs du château plus de 15 jours avant lattaque de celui-ci.
Le premier Sur intendant des finances, Trokinas, absent 15 jours curieusement des larrivée des insurgés (la loi autorise 7 jours maximum), fut nommé secrétaire détats du Limousin par Marie-Alice.
Le deuxième Sur intendant Johanne, qui sortit des informations illégalement du conseil, les confia à Kidineige qui monta le dossier pour la Curia et devint alors peu de temps après Surintendante des finances au sein de la Curia.
Celle qui « sauva » le limousin de la perte de prestige possible conséquent à ce trou soudain fut Nebisa de Malemort, qui fut nommé peu de temps après Chambellan du Roy... Au sein de la Curia.
Il semble avoir échappé à tous que, une fois sauvé dun trou forcement crée par ceux qui géraient les finances du comté (donc Johanne), la révolte nétait plus nécessaire, le Limousin ayant 70 000 écus en caisses
(Car ce nétait que les liquidités qui faisaient défaut , par le trésor, et du fait dune mauvaise gestion des mandats.. par Trokinas et Johanne.)
Tout cela est facile à vérifier, mais la suite est bien plus intéressante.
La révolte, de par nos lois et la charte de lADC était illégale. On demanda donc à la Curia de la légitimité.
2 personnes de la Curia sy opposèrent formellement.. Le chancelier Belgiam, qui mécrivit me confirmant lillégalité de la chose. Il fut poussé à la démission aussitôt.
Et le Grand Aumônier Gédéon qui de par la confession savait non seulement ma loyauté envers la couronne, mais les dessous de lhistoire, et me soutint alors quon demandait mon renvoi des institutions royales (car je suis officier de la couronne et à son service, encore à cet Heure).. Curieusement, depuis peu il à disparu..Mais je vais y revenir..
Jai alors saisis la pairie qui unanimement de donna raison elle aussi. Mais La Grand maitre de France, prétextant que me remettre au pouvoir entrainerais assurément un conflit majeur dans la région (on se demande bien pourquoi dailleurs), convainquis le Roy de rien nen faire et de lui donner raison. Il était peu probable évidement quelle veuille revoir au trône comtal une personne qui lui demandais des comptes, et Bessbuff comme Ewaele seraient toutes deux assurément plus.. Docile. Que ça soit illégitime ne lintéressait guère, après tout si elle pouvait convaincre le Roy par mensonge, nétait il pas lui-même LA LOI.
Après la révolte, javais été sommé de rester au Limousin, ce que je fis jusqu'à la décision finale du Roy. Jignorais encore que le pire était à venir.
Nétant plus comte, je décidai de retourner vers ma raison de vivre, la famille royale. Je parti en Bourdonnais-Auvergne rejoindre les princesses. Aussitôt, Ewaele et Bessbuff pénétraient dans mon appartement de Limoges et lancèrent un avis de recherche. Je navais plus de raison de rester puisque le Roy sétait exprimé, mais de bonne volonté, je rentrai sagement au Limousin, sans comprendre les raisons de cet acte. Il me fut même interdit de mapprocher des princesses au Louvre..
Vous êtes bien, Messires et Dames de la prévôté, placés pour le savoir.
Mais même en admettant que je sois le plus mauvais des gestionnaires, ce qui était loin dêtre le cas, de nombreux points restaient obscur.
Mon renversement du Trône, validé par la Curia, alors que la pairie si opposé, Belgiam et Gédéon sy opposaient au péril de leur poste.
Le fait que du fait du « comblement inopiné » la perte naurais pas eu lieu, et quon ai maintenu la révolte.
Son « anticipation » 15 jours avant.
Lintervention de la Curia alors que le limousin nest pas du DR, et les feudataires ont pas à répondre de leur gestions à la Curia.
La volonté de mempêcher dapprocher les princesses, que se soit lors du voyage royal ou au Louvre, alors que dans le même temps, nul ne venait marrêter lorsque chaque matin, je me rendais à lHôtel-Dieu pour travailler pour la même Curia, et côtoyais le Grand prévôt de France régulièrement dans les locaux de Saint Ouen ?
Ces réponses, je lai, je pense, trouvé, et je laisse les faits parler deux même.
Son altesse Juliano di Juliani, précepteur des princesses et du dauphin est déclaré mort, il a disparu, aucune explication.
Ses altesses, les Princesses Marie-Héloïse et Mahaut-Hélène sont déclaré morte alors quelles étaient sous la protection de la Garde Royale. Aucune explication, on parle de sorcellerie, rappelons que cest le Grand aumônier qui est du coté Royal le seul Habilité à représenter la couronne, et quil était un esprit libre.. il à disparu. Pas dexplication.
Le dauphin Marc Antoine, dont la localisation était connu que de Juliano, mais à létranger pour ses études, à disparu
Plus proche de Moi, Constance qui de sa position de maitresses du haras royal me permis dassister à lenterrement de la Reyne sous les traits du cocher du propre carrosse darmoria, est morte dans des circonstances étrange, une enquête vous révélera que son testament fut quelques mots pour mavertir mais de quoi. Sa marraine vous le confirmera. Son actuel remplaçant vous confirmera aussi que la Grande écuyère de la couronne, Kirah, lavait publiquement avertit de ne plus sapprocher de moi pour sa sécurité. Tout cela existe, et est retrouvable..
Pire, la Duchesse de Champagne, dont lenfant est mien, fut renversé par des brigands, dont un angevin qui était connu et traqué par votre propre prévôté. La duchesse fit le nécessaire pour faire protéger le château, les maréchaux obéirent, mais les loups de champagnes qui sont eux sous les ordres de la Curia ne le firent pas. 11 brigand réussirent à semparer du cur de la bourse de la Curia, la piller, et seule la Duchesse fut accusé, alors quelle na aucune autorité sur les loups, et fut destituer. Son vrai crime, sans doute ne pas être partisane non plus darmoria.
Je songe en tremblant à lavenir de ma fille âgée de quelques mois, lorsque lon voit lacharnement de la Curia sur ses parents et sa volonté de les écarter du pouvoir. Heureusement, jai pris des dispositions pour garantir son avenir.
Mais des exemples comme cela, mon bureau en est jonché. Peut on accusé un écuyer de Saint Ouen ayant uvré sa vie durant pour la couronne, un prince ancien GMF, deux jeunes princesses de 8 ans, le dauphin, une Maitresse des haras, une duchesse du DR et tant dautres dêtre anti royaliste Assurément non, pourtant ils partageaient tous un point commun. Il était anti-Armoriste et napprouvaient pas sa manière de gérer le Royaume de France. Ah jallais oublier le prince Morgennes, peu soumis dit on aux caprices de son épouse et qui à mystérieusement disparu.
Et que dire de cette étrange calendrier qui fait qualors que javais annoncé ma candidature aux comtales, la prévôté de France arrive, quelques jours en avance sur le cortège, pour mener une enquête datant de quelques mois, et sur un fait que tous considère comme passé, mais qui pourrais me conduire néanmoins à la Bastille au profit dEwaele, vassale de la curie, lui garantissant dans tous les cas la victoire. ?
Le limousin nest pas un cas isolé, et je nignore rien des actions que mènent certains membres de la Curia en Anjou, au Poitou, en champagne, et ailleurs, de ces actions qui échappent même a votre prévôté car Armoria à ses propres réseaux qui échappent à tout contrôle. Je les connais, car percevoir les intrigues est ce don qui me fit un jour travailler pour la couronne, et cest cette malédiction qui vous amène à ce jour à ma porte.
La famille royale légitime est morte, et parmi les royalistes, il nexiste plus que deux camps.. Ceux qui ont déjà été acheté, et ceux qui sont mort. Je ne ferais pas parti des premiers.
Il en existe aussi sans doute un troisième des gens qui aiment la couronne et le peuple de France, au-delà de leur vie, et prêt à se battre contre la corruption. Ce sont des gens comme vous, comme moi, des officiers de la couronne, des gens du peuple, des feudataires, qui sont capable de voir que ce voyage de la famille royale nen transporte pratiquement que les plus illégitimes, hormis le Roy, ou encore Nombre de gens dont la gentillesse apparente na dégal que la noirceur dune âme corrompue par le sans nom de rêvant sans cesse que dengranger un peu plus de titres ou de pouvoir.
Je suis un vieil homme en ce sens que jai vécus plus de vie que nombre dentre nous rêverais den avoir et nul ici nen connais le dixième. Si mon amour de la couronne ne peut être défait, ma raison de vivre en la servant est mort avec la branche légitime et ne renaitra quavec elle.
Néanmoins, je suis écuyer de Saint Ouen, et jai servis la couronne avec amour, tout comme vous, tout comme ces soldats morts en Bretagne ou ailleurs, tout comme ces gens morts si curieusement en si peu de temps partageant tous le même idéal dune couronne sans tache. Cest pour cette raison que je me rendrais au buffet organisé en lhonneur de mon Roy.
Vous connaissez désormais les faits, tous les faits. Vous me trouverez sans peine au milieu des royalistes qui ont encore le cur pur, car il en reste, même si leur nombre ne cesse de se réduire. Vous pourrez marrêter sans peine, sachant quil ny aucun crime que je nai commis, mais que marrêter voudra dire que nul jamais ne me retrouvera en vie.
Quelques soit votre décision, prenez la peine découter ce que jai dit, de faire votre travail en tant que membre de la prévôté, comprendre pourquoi votre rôle est si négligeable, qui agit dans lombre pourquoi tant de mort ou de disparitions inexpliqué partageant tous le même scepticisme sur la GMF. Jai de par le royaume disséminé des indices à votre intention, et cela est mon héritage. Je le lègue aux Loyalistes.
Je naspirais aujourdhui qua servir le peuple limousin, mon premier amour avant la royauté, mais le peuple sest laissé bercer par le conservatisme, la Haine de lautre, la peur et le mensonge.. Il est facile dannoncer une progression de 66% des gains quand on ne rembourse pas nos voisins et que lon profite de donateur crédule. Cela même qui ont soutenu ce pouvoir, sont les premiers à quitter nos frontières et laisser mourir encore un peu plus notre province.
Jai entendu le message du peuple et je sais quil nest pas prêt. Je suis las de me répéter, de combattre des moulins à vent et de vouloir le bonheur de ceux qui le refusent. Après tout si le peuple du Limousin rêve de vivre dans la misère, sans aucun horizon et une vie sans passion, alors que le château senrichit sur son dos, ai-je le droit de len empêcher ?
Je continuerais mon combat, non en temps quélu pour le bonheur de tous, mais, puisque tel est votre souhait, uniquement pour ceux qui ont la force et la volonté de se prendre en main, de ceux qui nattendre que le comté les assiste, mais qui rêve dagir pour changer le monde.
Mon regard se tourne désormais uniquement vers les esprits libres les curs pures, ceux pour qui dévouement ne veut pas dire pouvoir et récompense, mais sacrifice et don de soi. A ceux là mon message sadresse désormais.
Ne prenez pas la peine de me traquer, Beth, Kazert, Sebbe, le rendez vous est pris au festin du Roy, je porterais larmure des justes et Dieu sera mon Témoin. Quelle armure porterez-vous ce jour là vous-même? Si Armoria veut ajouter une victime de plus dans un sillage de cadavre parmi les plus loyaliste que les pires ennemis de la couronne lui envie et lui jalouse, arrêtez moi. Mais ça sera la seule occasion que je vous donnerais de le faire.
Après je rejoindrais le monde des Ombres, loin dune famille royale désormais assassinée, pour défendre ce qui reste de plus précieux au Royaume de France .. Son peuple, sans distinction de province ou de religion.
PS:Aimadina, cette lettre est aussi pour toi, elle tapportera jespère certaines des réponses que tu cherches.. la guerre fratricide du Limousin sest achevé, elle sachèverait quelques soit le résultat.la Justice naura jamais son du, le peuple préfère loppression à la mémoire et au droit .ce nest pas mon cas.