Noxi
Noxi arriva à Lectoure au mois d'août 1461, sous un soleil de plomb, la température était insupportable pour la môme. Elle ne connaissait personne dans cette ville et ça lui est était égale dans un premiers temps, car elle ne cherchait pas forcément le contact. Ce qu'elle aimait ,c'était la tranquillité, l'absence de bruit, les coins sombre et frais. Durant tout l'été, la gosse travaillait sur les champs afin de pouvoir vivre.
Elle avait fini par trouver un endroit où passer les nuits qui lui convenait parfaitement, le cimetière de la ville. Un endroit paisible où jamais personne allait se promener durant la nuit, son sommeil ne sera jamais troublé.
L'été tirait à sa fin, la fraîcheur se faisait sentir, alors elle se dirigea vers les tavernes durant la journée pour se réchauffer, fit la connaissance d'une tisserande qui lui vendit des chiffons comme habits, mais elle allait toujours dormir sur les tombes car elle se sentait chez elle. Elle détestait les fleurs d'ailleurs lorsqu'elle en parlait, elle disait les mauvaises herbes alors un de ses passes temps était d'arracher les fleurs qui pouvait pousser. Elle avait remarqué dans le cimetière la petite maison délabrée sur la colline et jamais personne y mettait les pieds, c'est donc tout naturellement qu'elle en fit sa demeure.
Depuis le portail d'entrée du cimetière on avait accès à la Morgue en montant directement la colline faire le tours de la maison pour arriver devant une petite allée d'arbres de buisson s qui rendait l'endroit pas très hospitalier, bien sombre. La bâtisse n'était pas dans un meilleure état. La majorité des vitre étaient cassées des planche de la façade n'étaient plus fixées correctement, le toit avait perdu des bardeaux, à se demander parfois comment la maison faisait encore pour tenir debout, en plus en penchait vers le bas du cimetière comme s'il est allait dévaler la pente aussitôt qu'on pénétrait à l'intérieur.
Noxi n'avait pas due être la première avoir habité ce lieu, car il était déjà aménagé. Dans le hall d'entrée, il y avait un portait du précédent propriétaire mais rien était sur. Puis il y avait ce qui ressemblait à un salon, bibliothèque, un chambre dont l'ancien propriétaire devait aimer y vivre et recevoir du monde.
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