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[RP] Elle est des nôôôôô-ôôtreuh !

Desiree.
Il y a des soirs comme ça, on sait comment ça commence, où, quand, et puis après...
Après ben...

C'est plus flou.
Il y a des soirs comme ça où on a besoin d'être seule. Et puis en fait non.
On a besoin d'une dragée, ou deux, ou dix, et puis d'un verre, ou deux.
D'une copine, ou deux, aussi.

Bref, il y a des soirs comme celui là, où on commence par papoter en buvant un verre au coin du feu, à la taverne du coin.
Et puis, à papoter, là, forcément, on finit par parler des choses graves de la vie.
Et par ruminer, donc.
Et par conséquent à avoir besoin d'un autre verre.

De "tous les mêmes" à "venez boire dans mes appartements", il n'y a qu'un pas.

La blonde le franchira allègrement, même si pour l'instant elle ne le sait pas.
Pour le moment, elle veille, elle surveille, elle couve du regard une comtesse au regard noir.
Ce soir, le calva va couler. Ou autre chose, mais le blonde le sait déjà : ça sera fort, et il y en aura beaucoup.
Après tout, il faut bien se trouver encore quelques menus plaisirs, hein !
Alors venez, on va picoler dans les appartements de la Comtesse.
Voilà.
Accrochez vous, ça va swinguer.


Bon, Comtesse, vous nous offrez quoi ? Moi j'ai des dragées !

Surprenant, n'est-ce pas ?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Elvide_
Il y a des soirs comme ça où..

Ah non, ça devient récurant chez Elvide depuis la période estivale, elle qui était d'une sobriété a toute épreuve, a présent elle a ce besoin d'atteindre le seuil de l'ivresse sans vraiment le dépasser, lâcher prise sur les pensées qui hantent a longueur de jour et garder le control, opération périlleuse lorsque l'on partage la soirée d'ivresse avec plus hanter que soit. Alors, un verre suit un autre, lentement mais surement.

la discutions banale dévie forcement, le variant suivant la gravité de voix, une pointe de haine de l'une, un semblant de réconfort de l'autre, pas vraiment concerner par l'échange entre cette dame richement vêtue et l'œil unique mais concerné par le vaste sujet des "hommes" Pas tous pareil non. Il est de rare exception et Elvide le sait. Elvide se mur dans un mutisme, bah voila, elle replonge dans ses affres, et trace un premier trait puis deux, adoucie par endroit. Ecoute et capte l'instant. Le festival des choppes continue sa ronde.



Alors venez, on va picoler dans les appartements de la Comtesse.

*hann. Faut changer d'endroit?*

Cette sensation qu'Elvide a en permanence de n'être jamais là ou il faudrait, toujours là ou elle ne devrait pas arrive encore, doit 'elle suivre ou bien? Bah.. Suivons !


Bon, Comtesse, vous nous offrez quoi ? Moi j'ai des dragées !

Moi j'ai rien, même pas un navet ! vous offrez quoi?
Gabrielle_montbray
Gabrielle avait décidé d’être heureuse. Malgré tout. Malgré lui. Elle s’obligeait à une légèreté qui n’était pas la sienne. Elle se forçait à penser que rien n’était grave. Que tout allait bien. Et pourquoi pas après tout ? Il lui semblait parfois qu’elle voyait défiler sa vie avec indifférence, qu’elle n’avait plus aucune prise. Qu’elle soit sainte ou putain. Douce ou violente. Rebelle ou obéissante. Rien n’y faisait. Et plus les choses lui échappaient, plus Gabrielle se nimbait dans cette froideur digne, seule attitude qui l’empêchait de s’effondrer de tristesse ou de rage. Le monde l’ennuyait, les gens aussi. Pas tous. Certains échappaient à ses regards glacés et méprisants. Comme Désirée. Quand elle y pensait parfois, la Comtesse se disait qu’il devait y avoir quelque chose de pathétique à avoir comme plus proche confidente une ancienne mère maquerelle trop blonde qui avait fait fortune parce qu’elle était douée au lit. Son propre époux ayant participé à l’entreprise il y avait des années de ça.
Et Elvide ?
La Comtesse se fit ouvrir la porte de ses appartements, les poignées de porte, c’est pour les faibles, quand on était riche et puissant, il se trouvait toujours des gens pour devancer ce besoin.


- Je répond d’elle, vous pouvez disposer… Nous nous débrouillerons, mais faites venir Margue avec… Elle saura quoi.

Et Elvide ? Gabrielle n’en savait rien, elle connaissait à peine la jeune femme qu’elle venait juste de croiser. Peut-être après tout était-elle dangereuse ? Les yeux bleu sombre se posèrent sur les cheveux dorés de la quasi-inconnue que le garde avait donc laissé passer non sans détailler la silhouette longiligne, il devrait être capable de la décrire, voire de la reconnaître si on le lui demandait. Il était rare que la Comtesse ramena des inconnus dans ses appartements, des blondes encore moins, c’était la spécialité de monsieur et l’homme ne put s’empêcher de sourire en coin en refermant la porte.
La Comtesse entra plus avant. Ses appartements étaient immenses et occupaient toute une aile du premier étage de l’Hostel dijonnais qui abritaient la famille et leurs gens. Une rangée de fenêtres donnait sur la cour d’honneur, de là, Gabrielle observait parfois les allées et venues des uns et des autres. De là aussi, elle pouvait voir les appartements de son mari, un étage plus bas, sur la gauche. Les autres fenêtres donnaient sur le jardin, elle pouvait voir les écuries, les fenêtres de l’appartement de ses enfants, celles de l’ancienne salle de bal, les carrés de plantes médicinales, les roses, les bancs de pierre et la fontaine. Mais pour l’heure, il faisait nuit et peu importait ce qui se passait au dehors.
Gabrielle abandonna sa cape, dénoua son bustier qu’elle laissa tomber, sa ceinture, ses bottes, semant derrière elle des petits tas qu’une autre qu’elle se chargeraient de ramasser, comme toujours. Puis elle alla ouvrir un petit coffre et se tourna vers ses deux compagnes nocturnes avec un léger sourire.


- J’ai du calvados, du whisky, du gin et de l’armagnac. Ah et du kirsch. Je compte en lancer la production à Lich, après tout, ça vient de chez eux. J’ai du vin aussi. Elvide, tu as déjà mangé du foie gras ? Margue va en amener…

Tout en parlant, Gabrielle alignait les bouteilles et extirpait des godets en étain joliment ouvragés de la boite de Pandore.

- Avant je disais que je partageais tout, sauf mon mari et le foie gras. Mais puisque j’ai lâché pour l’un… Les coussins et les fourrures devant la cheminée vous iront ?
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Desiree.
Et derrière la Comtesse, elle se penche, elle ramasse. La ceinture, qu'elle roule, la posant sur une chaise, le bustier, qu'elle dépose délicatement, et les bottes, rassemblée tout près.
Ranger, c'est pour la valetaille. Mais laisser de si belles choses en tas au sol, c'est un crime contre la mode, et la blondine ne peut pas laisser faire ça.
Alors elle ramasse, dépose délicatement, admire, protège.
Une servante rangera bien ça à un moment donné.


La foie gras, c'est booooooooon, tu verras, Elvide ! Mais j'espère que Margue va monter aussi des dragées !


Les délicates mules de soie sont laissées près des bottes comtales, les bas ôtés et pliés avec grand soin pour être déposes par dessus.
Pieds nus, c'est tout de même mieux. Tellement mieux. Alors puisque le comtesse se met à l'aide, pourquoi ne pas en faire autant, hein ?


Les coussins iront très bien, Comtesse !

D'ailleurs, elle se laisse choir sur les dits coussins.

Je prendrais peut être bien un fond d'armagnac moi... Je peux, Comtesse ?
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Elvide_
Un petit salut du menton au garde en passant la porte qui se referme derrière elle et a la suite du petit poucet qui sème ses effets et a la suite de Désirée qui ramasse, plie, pose, arrêtée a chaque pas fait, Elvide en profite pour détailler les lieux, l'endroit respire la richesse, l'aisance sans aucun doute. Elle retire son béret qu'elle fait glisser sur l'arrière de sa tête, laissant en chute libre ses cheveux qui se déroulent, puis retire sa veste longue, zieutant ou la poser et opte pour son bras qui fera l'affaire.

Les peaux de bête seront parfaites !

Coup d'œil amusée, bien sur qu'elle connait se fondant au palais, se gout exceptionnel du foie gras, mais s'avise de le préciser, prenant place sur l'une des fourrures veillant a ce que ses semelles de bottes soient en dehors. Elle observe chacun des faits et geste de la comtesse. Les paroles assassines de celle ci en parlant d'une putain et le regard effroyablement triste qui s'en était suivit revient en mémoire de Elvide. Un léger claquement de langue sec suivit d'un mouvement de tête latérale. "Partager du foie gras certes mais un mari.. Comment peut-on partager son mari?" Chose impensable pour la jeune femme qui préférerait délaissée l'homme qu'elle aime plutôt que de subir tel affront.

Se sera sans fois gras, mais je veux bien goutter a ce kirsch par contre. Vous voulez de l'aide?

Elle se redresse vivement, laissant sa veste au sol, allant à hauteur de la comtesse pour lui apporter son aide en lâchant doucement.

Pourquoi partager votre foie gras? Faut pas partager ce qu'on a de plus précieux. Par contre vos bouteilles.. J'espère que vous en avez en réserve.

Elle sourit, mutine avec son idée de dessiner la comtesse qui ne l'a pas lâché depuis la taverne. Elle sent un flux sanguin monter a ses joues a cette vision, la comtesse avec eu un non catégorique mais Elvide patientera de capter l'instant, si il se présente.

Elle se retourne sur Désirée, lui sourit légèrement, peut habituer à voir le visage disgracieux, revenant sur la peau de bête.

C'est une obsession pour les dragées? Puis s'adressant aux deux dames.J'voyage beaucoup pour mes recherches, j'ai un petit faible pour le négoce, le commerce, donc si vous avez besoin de produit particulier, faudra pas hésiter.
Gabrielle_montbray
Gabrielle sourit légèrement en coin. Les peaux de bête en question étaient une hermine qui valait une petite fortune et un vair qui en valait à peine moins. Les coussins étaient recouverts de soie et brodés au fil d’or. Une décontraction qui avait un prix. La comtesse fixa Elvide un instant avant de verser les alcools dans les godets et de les donner, souriant en coin à Désirée.

- Je ne sais pas servir de fond de verre. Mais ne te rends pas malade, je ne bouderais pas si tu ne bois pas tout.

Puis elle s’installa sur les fourrures, assise en tailleur, ramenant ses jupons entre ses jambes. Les yeux bleu sombres se fixèrent de nouveau sur Elvide.

- Pourquoi… ? Parce que ce qui est précieux n’est jamais acquis. Et est très convoité. Il faut parfois savoir lâcher un peu et se montrer généreuse au risque de tout perdre. C’est bien parce qu’il est précieux et que je ne voudrais pas tout gâcher que je… partage.

C’est un ton glacial qui prononce le dernier mot. Ce partage forcé et subit lui faisait horreur. Mais elle se forçait à croire le contraire. Que l’important était qu’il soit heureux lui. Et que tout ceci n’avait pas grande importance. Parfois elle s’en persuadait et elle balayait loin de ses pensées une nuit que son mari avait passé avec une autre. Et puis, sans prévenir, avec traitrise et fourberie, la douleur arrivait. Une douleur d’une force incroyable. Une douleur qui coupait le souffle et suspendait les battements de cœur. Une douleur intérieure qui assombrissait le ciel et plongeait Gabrielle dans une profonde mélancolie. Elle avait alors cette impression de n’être plus que larmes et sang, noirceur et tristesse. Un poison violent qui serrait la gorge et le cœur, dévorait l’âme et transperçait le ventre.
Mais Gabrielle se contenta de sourire à Elvide. A quoi bon dire la souffrance et le malheur. C’est ennuyeux, la tristesse. Ca n’attire qu’incompréhension ou compassion gênée. C’est humiliant. C’est un aveu de faiblesse.


- Entre Margue.


Sainte Margue dont l’arrivée tombe merveilleusement bien et interrompt une discussion glissante et dangereuse. Une fois le plateau déposé et l’intendante repartie, Gabrielle enchaine sur la dernière phrase d’Elvide.

- Des dragées exotiques pour Désirée ?


Un léger rire.

- Intéressant le négoce… Tu pourrais nous trouver des contrats commerciaux pour tirer le meilleur parti des productions de nos terres.

Une pause.

- Tu ne fais que dans le légal?

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Elvide_
[Loin des yeux, loin du cœur, loin de l’esprit est tout est permis,.? Ou.. Connait ce sentiment d‘amour et tu comprendras.]

Elle arrondit ses yeux, les mots sont forts, beaux _ C’est beau l’amour avec autant de concession_ mais choquent aux oreilles de la jeune femme qui contrairement a la comtesse ne saurait partager, même pas une miette. Dans sa situation, Elvide serait dans une colère noire, dévastatrice et surement meurtrière, égoïste jusqu’au bout des ongles.. Ce qu’elle ne peut posséder entièrement, personne ne le posséderai. Donc, Elvide supprimerai l’époux.. Logique, supprimer l’époux, plus de partage, plus de partage plus de maitresse à supporter et plus de maitresse plus de chagrin et plus de chagrin c’est la plénitude retrouver ! Et les larmes aux autres haha. C’est l’équanimité simple d’Elvide, chercher la source et la supprimer.
Voila ce a quoi pense Elvide en dévisageant la Comtesse. Un sourire cynique sur le coin des lèvres.

Pour ce qui serait de l'art et la manière de l'exécution y'a de tout un arsenal a disposition des femmes. Ciguë, lame froide en plein coeur, ça, c'est une autre histoire.
Puis elle reporte son attention sur la dame de compagnie, rien de transpire de Désirée, aucune faiblesse apparente, mais surement que cette femme a eu aussi des affres dans sa vie.

Des contrats? Heu, oui.. Enfin.. Ce serait plutôt genre.. Si tu trouves ça ou ça, ça intéresse.

Oui. Enfin, elle avait lâché ça pour changer la conversation et revenir à ses moutons, enfin, plutôt a ses fusains. A ses doigts qui souligneraient chacune des courbes, des traits de la Comtesse et pourquoi pas de sa dame de Compagnie. Capter pour l’éternité un instant de folie. Elle boit une gorgée de ce Kirsch qui brule le fond de sa gorge et repose le godet et sort tranquillement son petit matériel de poche, ses yeux allant de l’une a l’autre en souriant et trace les premiers traits des deux femmes (Et non, Elvide ne dessine pas tout d’un trait, elle s’imprime de l’instant et fini généralement ses dessins lorsqu’elle se retrouve seule, replongeant dans l’instant et laissant ses émotions se retranscrire sur le vélin.

Bien sur que je ne fais que dans le légal. Si vous pensiez a la rapine, ça ne m’intéresse pas de dépouiller des gens, riche ou pauvre. Nan, j’aime la spéculation car celui qui achète le fait parce qu’il a envie d’acheter et après, si c’est plus cher, bah a lui de trouver moins cher. Y’a pas de petit profit j’dis.

Comment va-t-elle faire pour que Gabrielle s’effeuille? Hein? Hein? Hin hin. Et elle Sort la phrase la plus stupide qu’elle est surement dite dans sa jeune vie.


Et si on comptait le nombre de grains de beauté qu’on a sur le corps?

Elle rit doucement de son idiotie, ça l’amuse d’être décaler même si parfois ça la ridiculise.
Desiree.
Il caille trop, buvons, plutôt !

La blondine n'a pas, mais alors pas du tout envie de se foutre à poil. Déjà, des grains de beauté, elle n'en a pas.
En plus, son corps est marqué lui aussi, pas autant que son visage mais tout de même, si elle pouvait éviter de le montrer à des gens, elle en était ravie.

Et puis Margue avait apporté le saint Graal, le foie gras de la maison. Et du pain croustillant et encore tout chaud du four, probablement celui de la fournée de la semaine, à peine arrivé à l'hostel.

La blondine sortit donc son couteau de sa ceinture et s'attaqua d'abord au pain, le découpant en larges tranches dorées, puis en posant par dessus de fines tranches du met raffiné, sans l'écraser surtout, sacrilège !


Goûte donc ça, Elvide, et tu vas accéder au stade supérieur de la connaissance gastronomique.

Elle fourra une tartine entre les mains de la jeune femme, une autre dans celles de la Comtesse, oubliant toute préséance dans l'ordre de service, puis mordit à belles dents dans une troisième.
Elle en ferme l’œil, pour savourer. La chair grasse et tendre était si parfumée qu'elle semblait exploser en bouche, rehaussée par le léger goût fumé du pain chaud. Divin.
Elle en lâcha un soupir d'aise.


Déos que c'est bon...

Une lampée d'Armagnac couronna le tout, suivi d'une nouvelle bouchée.


Vous savez, Comteche
- la bouche était pleine - je crois que je ne connais rien de meilleur... Rien de rien !
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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
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