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[RP] Tu seras vassal, l'Anglois

Enzo
    [ - Braunfels, jour d’anoblissement ]

Enfin.

Depuis des mois le Comte Impérial voulait prendre Christopher Daemon Watson, dict l’Anglois, pour vassal. Son ami, le meilleur qu’il puisse avoir, avec qui il partageait tout, même des filles de temps en temps lors de leurs débauches communes. Sans plus de détail il avait annoncé à son ami son envie de le prendre pour vassal, ne l’informant pas du tout concernant la terre, ni même le titre qu’il lui choisirait et à quoi ressemblerait son blason. Il voulait que ce soit une surprise, ne lui ayant jamais rien promis. Normalement, un autre homme aurait dû être anobli ce jour, fidèle ami et homme d'armes au service de la famille Montbray-Sempère depuis des années. Cependant, la disparition de ce dernier avait amené Enzo à changer sa décision, pas sans un pincement au coeur tout de même. Le Comte voyait dans la vassalité un échange continuel et pour cela, il devait avoir une confiance inébranlable envers l’homme ou la femme qu’il choisissait. Ce n’était pas pour Enzo un simple serment que l’on se répète une fois avant de jouir de ses terres et de son titre sans répondre de ses responsabilités auprès de son suzerain. De plus, toute personne venant de la roture ne pouvait décemment pas être élevé comme le faisait parfois les nobles locaux. Il espérait bientôt faire reconnaître sa Compagnie d’Armes et ainsi pouvoir remercier tout de même les hommes et femmes d’armes à son servicei, sans devoir passer par le lien de vassalité que beaucoup, malgré leurs présence et fidélité, aurait du mal à tenir.

Enzo avait décidé d’organiser la cérémonie en après-midi, profitant ainsi des beaux jours pour la célébrer dehors, ce qui était sans doute moins conventionnel, mais ce qui avec les enfants et la mesnie serait plus facile. Il avait choisi de se déplacer en son Comté Impérial, Solms-Braunfels, profitant ainsi de son séjour pour rencontrer ses gens et visiter le Comté ce qu'il n’avait pas pu faire encore, étant donné les guerres auxquelles il avait participé. Il avait laissé les gens du château préparer ce qu’il faudrait pour accueillir le Héraut impérial, mais aussi le Comte, son épouse, les enfants, certains membres de la mesnie, des amis et le futur anobli. Enzo sourit légèrement, retirant des cheveux bouclés de son second fils quelques brindilles qu’il avait réussit à y loger à force de courir un peu partout. Habillé de ses plus beaux vêtements, le Comte posa son regard vers les gens qui s’activaient à terminer le buffet qu’il avait réclamé, dans l’attente de Christopher, mais aussi de son épouse et du Héraut, qui ne tarderaient sans doute pas. Voyant que cela commençait doucement à bouger et à arriver, Enzo ramena Asguéïr à sa gouvernante avant de se mettre en position d'accueillir les gens qui arriveraient. Après tout, il savait aussi être un bon hôte, le Comte.

Il espérait néanmoins que cette cérémonie serait agréable et pas trop ennuyeuse, comme l’était souvent certains anoblissements, sans que cela ne soit de la faute du héraut, qui lui, ne faisait que son travail.

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Desiree.
C'est chiant, les anoblissements.
Madame, c'est vous qui avez décidé d'y aller.
Je sais, Ingrid. C'est chiant mais il est probable que cela sera fort plaisant à regarder. Et puis maintenant qu'on s'est tous tapé la route hein...


C'est dans une chambre, quelque part non loin des appartements de la Comtesse, qu'à lieu cet échange. Si la blonde est Première Dame et responsable de la garde robe de Gabrielle, ce n'est pas elle qui l'habille, aujourd'hui : elle galère de son côté pour revêtir sa plus belle tenue.
Elle a hésité longuement, d'ailleurs. Sa préférée, ou sa plus belle - plus chère donc ?
Elle avait opté pour la plus belle. Qui serait de toutes façons loin d'être aussi belle que celle de sa maitresse, puisque là aussi, la blonde avait choisi la robe la plus luxueuse de toute la garde robe. Pourvu que Gabrielle se plie au choix de son employée, c'était tout ce qui comptait.


Ailleuh !
Pardon, Madame. Vous êtes vous battue cette nuit pour avoir les cheveux si embroussaillés ?

Ne dis pas de bêtises, Ingrid. J'ai juste fait quelques mauvais rêves.


Des rêves inavouables, coupables même. Elle avait décidé de ne plus penser à lui, et elle s'y tenait, toute la journée. La nuit rappelait son inconscient à elle, parfois.
Pas de bol.
Son inconscient ou son corps, allez savoir.


Vous avez encore rêvé du géant. Vous devriez l'oublier.
J'essaie, figure toi. Maintenant tais toi et coiffe !


Elle râla encore un peu, puis saisit un flacon d'eau parfumée, d'un mélange floral subtil. Quelques gouttes de liquide furent déposées derrière chaque oreille, au creux de la poitrine. Le visage, balafre incluse, recevrait quelques crèmes légères, une poudre rose. De la pâte de coquelicot, très, très peu, juste pour foncer d'un tout petit ton les lèvres trop pâles.
Une fois les cheveux nattés et cachés sous une coiffe, elle était prête.

Elle abandonna donc sa gouvernante pour aller frapper à la porte des appartements de la Comtesse. Il serait inconvenant qu'elle la précède là où elles étaient attendues.
Patience, donc.
Il était toujours plus facile d'attendre que de coiffer la Comtesse.

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©Linda Ravenscroft, création Atelier des Doigts d'Or.
Daemon.watson
    [ L’angoisse du futur chevalier avant la cérémonie ]



J’attendais seul, assis sur mon lit dans cette chambre de cet immense château que j’avais découvert il y a peu, c’était ma première visite dans le comté du Lord, un comté riche et puissant chez ses barbares de teutons, un lieu magnifique et j’aimais le faste et la puissance que ces vieilles places fortes dégageaient. J’étais prêt, il ne m’avait pas fallu des heures pour m’extirper de mon baquet d’eau chaude et enfiler une tenue digne de ce jour important, je me sentais nu sans mon épée, mais on ne se faisait pas adouber chevalier l’épée à la hanche.

Chevalier, moi Christopher Daemon Watson, anglois par le cœur et l'esprit et débauché par nature, j’allais me retrouver chevalier impérial et jurer obéissance, fidélité, soutien ou quelque chose d’approchant à celui envers qui j’étais déjà tout ça, je considérais le Lord comme mon plus proche ami et le frère que je n’avais pas, m’engager officiellement ne m’étais pas spécialement difficile et pourtant je ressentais comme une espèce de poids à l’estomac.

Un chevalier c’était noble, ça avait des codes et des règles, je m’étais toujours enorgueilli de la liberté que ma situation de riche bourgeois me permettait, j’avais l’héritage que mon père m’avait légué, j’étais un bon gestionnaire et j’avais réussi à faire fructifier tout ça, les bateaux, les écus, les propriétés, j’étais assis sur un petit pactole qui me permettait de vivre sans trop me préoccuper du lendemain. J’avais l’argent, l’éducation, certains privilèges, ceux qui vont avec les deux premiers mais je n’avais aucune obligation autres que celles que je voulais bien m’infliger, j’avais même bien soigneusement évite de me marier pour ne pas voir de famille à charge, même si cela devrait changer tôt ou tard, il n’est pas raisonnable de rester seul et il faut bien avoir un héritier.

Je n’avais pas dit oui au Lord qui ne m’avait d’ailleurs rien demandé, mais je ne pouvais pas dire non, le lien existait déjà et je tentais de me répéter que ce n’était pas un blason qui allait transformer mon existence, mais j’avais eu beau faire le malin à l’annonce de la décision du Lord, je faisais moins le fier alors que cela devenait réalité.

Christopher Daemon Watson, chevalier impérial au service du Comte de Solms-Braunfels, why not after all ? Il était temps d’y aller et de se préparer à s’agenouiller devant le Lord, ce petit con allait triompher, un anglois à genoux devant lui à lui jurer tout ce qu’il voulait devant public, je sentais que j’allais en entendre parler longtemps.
Elisabeth_stilton
La lettre n'était pas très loin dans sa poche au cas où on ne la croit pas. Il faut dire que la relation entre Elisabeth et Enzo n'a jamais été très simple. Cependant elle avait décidé d'y aller car il était la seule famille qui lui restait, du moins le pensait elle. Le trajet s'était fort bien passé, elle avait pris une auberge renommée dans le coin pour ne pas arriver le jour du voyage. Elle avait eu le temps de se reposer surtout vu son état. Elle s'était tranquillement préparer pour cet évènement, son coche était prêt à partir, ce qui arriva peut de temps après.

Elle ne savait pas trop comment elle allait réagir devant Enzo, cela faisait si longtemps qu'ils ne s'étaient vu. Elle descendit de sa voiture et se fit introduire là où elle était attendue ... ou pas. Elle portait la robe que lui avait confectionné Maureen, elle ne pouvait cacher son état. Il était là, elle s'approcha doucement.



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Si je mets du temps à poster c'est la faute à Guise !!!
Gabrielle_montbray
La Comtesse était en retard. Ou du moins pas en avance. Non pas qu’elle se ficha de l’anoblissement de l’Anglois. Loin de là même. Bien qu’elle lui en voulut de la complicité qu’il avait avec Enzo et qui se faisait souvent à son détriment. Bien qu’elle ait souvent l’envie de faire taire son agaçante sûreté et cette manière bien à lui de paraître toujours détaché de tout. Malgré tout ce qu’elle pouvait lui reprocher, cette cérémonie était une évidence. Christopher était l’ami le plus fidèle d’Enzo, son loyal bras droit. Il n’avait jamais failli et il méritait bien l’honneur qui lui serait fait ce jour.
La raison du retard de Gabrielle n’était donc pas un retard volontaire, au contraire, elle avait été prête en avance. Justine avait été désignée volontaire pour l’aider à enfiler cette robe, certes somptueuse mais tout à fait impossible à passer seule. Elle l’avait ensuite coiffée, fardée, et toutes ces choses semble-t-il nécessaire lorsqu’on se présente en public.

L’erreur fut de vouloir rejoindre Enzo au lieu de la cérémonie sans attendre Désirée qui la rejoindrait avec Justine. La Comtesse était notoirement connue pour son sens de l’orientation fantaisiste. Mais si la chose était connue, l’on n’en parlait pas en face de Gabrielle qui était d’une absolue mauvaise foi à ce sujet., accusant les cartographes, les architectes, les provinces, mais jamais sa propre incapacité à se repérer dans l’espace dans des lieux inconnus.
C’était sa première visite à Braunfels. Le château était immense. Sublime, mais immense, avec moults remparts, tours de garde, cours intérieures, couloirs, coursives, escaliers. Et c’est justement en haut d’un escalier que Gabrielle hésitait sur la direction à prendre. Il lui semblait bien être déjà passé par ici il y avait peu mais elle était tout à fait incapable de savoir si elle devait descendre les marches, s’engager vers la droite ou franchir la porte sur sa gauche. Elle soupira et jeta un œil à une tapisserie représentant une blonde et sa harpe au pied d’un arbre. Mais comme il y avait peu de chance que la jeune fille brodée se mette à parler pour lui indiquer la direction, la Comtesse de décida à prendre sur sa droite.
Elle manqua se prendre en pleine face un homme dont le nom lui échappait mais qu’il lui semblait bien avoir déjà vu à Dijon, la garde rapprochée d’Enzo certainement.

- Votre Grandeur.

Gabrielle toise l’homme et le salue légèrement.

- Par ici, madame.

Dieu que c’était humiliant. Mais avait-elle seulement le choix ? Gabrielle emboita le pas du garde jusqu’à la cour où aurait lieu la cérémonie. En voyant qui était là, elle marqua un arrêt et soupira.
Peut-être devrait-elle attendre que ses suivantes la rejoignent, elle n’était pas d’humeur à supporter seule une humiliation supplémentaire.

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Mousseline
La route était longue... très longue mais l'Héraut était habituée de traverser diverses contrées pour rejoindre les différents châteaux et salles de réception ou se donnait les cérémonies d'anoblissements. Avant son départ, Mouss avait embrassé son époux et sa fille sachant que cette dernière allait apprécier ce moment seul avec son père avant l'arrivée prochaine, enfin très très prochaine, de l'enfant qu'elle portait. Mouss n'avait jamais été aussi énorme et parfois elle trouva difficile voire très difficile de monter des escaliers ou même marcher sur une longue distance. Son souffle devenant difficile tellement l'être en elle avait grandit et poussait sur son diaphragme. Mais peut importe son état de fatigue elle fit la route et admira le paysage qui lui était donnée de voir. Après un assez longue distance, elle arriva enfin. Le carrosse se dirigea vers les grilles et après s'être présenté, elle demanda le chemin de la cérémonie. Les membres du personnel était gentil et courtois, ce qui fit en sorte qu'elle se senti à l'aise.

Malgré une arrivée tôt au château, déambuler dans les couloirs la fatiguait, elle prit quelques pauses et se demandait a plusieurs reprises si elle verrai la fin de la journée assez en forme pour retourner à la maison. Elle savait que son époux allait s'inquiéter et surtout se demander dans quelle état sa femme allait revenir.

Tout près de l'endroit de la cérémonie, elle replaça ses vêtements, et se dirigea vers l'homme avec qui elle eu des échanges épistolaires, mais salua de la tête les autres personnes présentes. Elle était contente de sentir le vent frais, cela l'aidera a ne pas trop souffrir de la chaleur


Comte,

Alexandrine de Réaumont-Kado'ch Van Ansel, l'héraut pour aujourd'hui. Je suis désolée de mon retard, des ennuies d'essoufflement


Sur ces mots elle montra son énorme ventre et espérait que ce dernier comprendrai la situation

Voulez-vous que nous discutions des derniers détails avant la cérémonie ou vous voulez commencer? Attendre d'autres invités?

Elle sourit sachant que ce genre de cérémonie... beaucoup s'en passerai...
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En deuil de son époux
Enzo
    [ - Dehors, au lieu de la cérémonie ]

Au sommet d’un rocher siégeait le château du Comté de Solms-Braunfels. Ainsi dressé et faisant face à ces paysages allemands, il siégeaitt, arrogant, comme si rien ne pouvait l’en déloger, faisant face à la ville avec l’insouciance du téméraire. De ces régions Enzo ne connaissait point encore la richesse, mais lorsqu’il posait son regard sur ce vaste territoire, il ne pouvait qu’être animé d’une certaine fierté, allant jusqu’à se demander, un bref instant, si feu son père aurait été fier de lui. Une pensée qui ternie un instant sa bonne humeur de ce jour mais qu’il renvoya d’un revers de la main. Ça n’était pas un jour ordinaire aujourd’hui et le Comte le voulait parfait, tout du moins agréable, laissant ses sujets s’occuper des détails avec nervosité, fiers qu’ils devaient être de servir leur nouveau suzerain. L’agitation, contraire à l’habitude, le rassurait et dans l’attente des invités, notamment quelques seigneurs du coin qui lui étaient encore inconnus, il aimait à observer cette fourmilière humaine qui travaillait pour faire plaisir aux Comte et son épouse et honorer les valeurs et traditions de la région. Cet anoblissement serait aussi une façon de se rapprocher de son peuple et d’en apprendre davantage sur ce dernier. En tant que noble français, de par sa naissance, le jeune homme avait tant à découvrir de ses terres et de l’Empire et ces premiers pas vers cette découverte jusqu’à maintenant l’avait enthousiasmé. Hélas, l'été était une période où le couple comtal voyageait beaucoup, entre diverses province, autant françaises qu’impériales, et Enzo ne pourrait sans doute pas séjourner de nouveau à Solms-Braunfels ou Solms-Lich avant la fin de l’été. Néanmoins, il espérait pouvoir organiser une chasse dès l’automne engagé, et peut-être y repasser avant de rejoindre le sud pour quelques jours et ainsi profiter du lieu et de sa famille.

Perdu dans ses pensées, le Comte impérial ne vit que tardivement l’arrivée d’Elisabeth qu’il n’avait pas invitée de sa main, bien qu’elle fût cousine de Christopher. Après tout leur relation avait été, à une époque, brutale passion, mais guère autre chose n’en était ressorti. Ils n’étaient pas faits pour s’entendre tous les deux, et Enzo n’avait jamais tenté de garder contact avec cette maitresse qu’il ne côtoyait plus depuis des années. Il se mit à songer que la présence de la blonde risquerait de mettre Gabrielle de mauvaise humeur, ce qui le fit soupirer légèrement. Une main sur la garde de son épée, les yeux verts fixèrent le ventre de la Vicomtesse, se demandant qui avait bien pu la mettre de nouveau grosse. Aux dernières nouvelles, elle ne s’était pourtant point remariée. Elisabeth serait-elle porteuse d’un bâtard ? Ses sourcils se froncèrent légèrement, alors qu'il s'imaginait les rumeurs qui devaient circuler à propos de la blonde, se doutant que les pipelettes du Louvres s’en donnaient à cœur joie si elles savaient. Ces cruches qui ne savaient rien faire d’autres que de salir les réputations ou bien de se mêler des affaires privées de certains nobles. Il retint néanmoins son regard désapprobateur, n’ayant rien à redire de la situation d’Elisabeth. Il aurait bien pu être le père d’un des nombreux enfants de la jeune femme, après tout. Il lui sourit donc, d’un sourire léger plus poli qu’amical.


- « Je ne vous savais point en mes terres, Vicomtesse. Christopher vous aurait invité sans m’en parler ? Ehm, si j’avais su, je vous aurais fait préparer une chambre au château. »


Ou pas. À voir si madame de Montbray-Sempère aurait accepté la présence d’une ancienne maitresse de son mari en ses murs, mais puisqu’elle ne viendrait point séjourner au château, le Comte pouvait bien le lui raconter. Pourquoi son épouse n’était-elle d’ailleurs pas encore auprès de lui, songea t-il, la cherchant rapidement des yeux avant de porter de nouveau son attention vers Elisabeth ne sachant que lui dire de plus. De la violente passion, il ne restait plus entre eux que quelques banalités échangées lorsqu’ils se croisaient. C’est aveugle qu’il l'avait de nouveau vue en cette ville ennuyeuse de Patay, en Orléans. L’Anglois avait voulu faire le trajet pour prendre des nouvelles de sa cousine et Enzo avait accepté, ayant profité ainsi de ce détour pour rester plus longtemps avec la Marquise qu’ils avaient finalement escorté jusque dans les terres de feu son époux. Le Comte avait acheté à Elisabeth une jument pur sang arabe qu’il avait ramené à Gabrielle en guise de cadeau, à la fois pour se faire pardonner cette fuite de trois semaines loin d’elle et pour diverses autres raisons. Cette période avait été tumultueuse entre le Comte et la Comtesse et Enzo n’avait nulle envie de retourner sur ce moment difficile de sa vie, sans ses yeux. La guérison rêvé avait eu lieu grâce au Très-Haut et aux mains magiques du premier médecin royal et maintenant il voulait oublier, le plus possible. Il s’évitait ainsi de garder une certaine rancœur non-méritée envers sa femme et de soupirer sur ce qu’elle n’avait pas fait, ce qu’il aurait aimé qu’elle fasse, de ce gouffre que son handicap avait su mettre entre eux et qui effrayait encore parfois le Comte. Le quitterait-elle s’il finissait par être gravement blessé et handicapé de nouveau, à vie ? Voilà des préoccupations qu’il n’avait pas envie d’avoir maintenant.

- « Votre cousin, mon futur vassal, ne devrait pas tarder à arriver, ainsi que mon épouse. Vous ne devriez pas rester trop longuement debout, dans votre état. »

Lâcha-t-il, sans toutefois ajouter quoique ce soit d’autres. L’arrivée du héraut – toute aussi grosse qu’Elisabeth – vint de toute manière interrompre la conversation et le Comte s’inclina légèrement devant la femme qui lui était encore inconnue. Seule une correspondance concernant l’anoblissement les liait, il la savait francophone ce qui l’avait décidé à la contacter, craignant une trop grand barrière de langue s’il avait fait faire l’office par le Roi d’Armes Impérial, Findecano..


- « Vous n’avez pas à vous excuser, nous avons tout notre temps et tous ne sont pas encore arrivés, mais arriveront prochainement. Y a-t-il quelques détails que je devrais savoir, concernant l’anoblissement ? C’est une première pour moi, en tant que suzerain, et la plupart des anoblissements auxquels j’ai assisté étaient françois. Ah, voilà d’ailleurs mon épouse… »


Venant de la remarquer, non loin. Il sourit légèrement avant d’ajouter, comme il l’avait spécifié à la Vicomtesse.

- « Le futur anobli ne devrait point tarder et les invités pourront toujours nous rejoindre, puisque nous ne sommes pas dans une salle fermée. Nous pouvons donc commencer, sauf détails à savoir. »


Et de sourire. Enfin, Christopher Daemon Watson allait être son vassal, officiellement. S’il savait ce que le Comte avait fait préparer pour lui. Pour finir, à Elisabeth.

- « Nous pourrons prendre le temps de parler plus tard, si cela vous sied. Si vous pouviez éviter d'accoucher durant la cérémonie... »

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Elisabeth_stilton
Elle n'attendait rien de plus que l'hospitalité d'une connaissance, Enzo faisait partie de son passé maintenant, rien de plus rien de moins. Elisabeth n'avait aucune envie de remettre ce passé au gout du jour ni même de se fâcher avec Enzo ou Gabrielle. Elle était là pour Christopher et uniquement pour lui.

Je ne pensais pas que Christopher m'aurait invité sans vous prévenir mais fait est qu'il l'a fait puisque je suis là.
J'espère que Gabrielle et vos enfants se portent bien malgré la nuisance qu'apporte la famille Blackney.
En tout cas merci de votre sollicitude.


La blonde vit arriver une collègue, celle qui allait être le témoin de cet échange qu'elle avait fait il y a peu de temps et qui la liait à Eléïce, et toute aussi enceinte qu'elle et même surement plus en fait.

Ce n'est pas moi qui vais vous le reprocher en tout cas. Réaumont-Kado'ch vous dites ? Uriel était mon parrain. Quelle grande perte, c'était un homme admirable.

La blonde aurait presque pu sourire à Enzo, mais cela était réservé à Gade.

Cela sera avec grand plaisir et je n'en suis pas encore là. Je n'ai même pas fini mon 5ème mois. Ce bébé est énorme.
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Si je mets du temps à poster c'est la faute à Guise !!!
Juzstine
    [ Dans les appartements de la comtesse ]

Justine était d’un naturel fort patient, et cette qualité se révéla bien utile quand elle du habiller et préparer la comtesse, tâche généralement dévolue à Désirée. Si Gabrielle avait une garde robe à faire pâlir bien des reines et une silhouette à rendre jalouse la plupart des femmes, elle semblait mettre une certaine mauvaise volonté à se laisser mettre en valeur. Justine se demanda si elle était tout le temps comme ça ou si la mauvaise humeur de la comtesse lui était spécialement dédiée, après tout il semblait qu’elle n’était pas totalement ignorante des efforts que le comte déployait pour séduire la jeune fille et il pouvait sembler légitime que l’épouse se retourne contre sa demoiselle de compagnie. Mais peut-être après tout que la comtesse n’aimait tout simplement pas se faire apprêter, enfin au moins se laissa-t-elle faire entre deux soupirs d’exaspération et le résultat était tout à fait splendide.

Mais Justine eut à peine le temps d’admirer le résultat de ses efforts sur sa maitresse que celle-lui lui intima l’ordre d’attendre Désirée alors qu’elle même quittait la chambre, plantant là sa jeune suivante qui n’eut pas le temps de protester et ne put donc que se plier à l’ordre donné. Elle profita de l’attente pour ranger la chambre, tapoter les oreillers en prévision du soir, reboucher les fioles et les flacons, et comme il faisait beau, elle ouvrit une des fenêtres en grand afin que l’air chaud de l’été pénètre dans la pièce. Elle déposa ensuite la chemise pour la nuit de la comtesse sur un fauteuil, probablement en vain, car il semblait que ce vêtement n’était guère utilisé, probablement que Gabrielle dormait sans rien, mais cela ne regardait pas Justine qui continuerait à faire ainsi tant qu’elle ne recevrait pas l’ordre de cesser. Elle terminait de préparer la chambre quand on frappa à la porte, Désirée était là et Justine du lui expliquer que la comtesse leur avait faussé compagnie.


Nous devons la retrouver au lieu de la cérémonie.

Justine sourit à la première dame.

Vous êtes très à votre avantage, madame Désirée, votre robe est magnifique. J’espère que la coiffure de la comtesse vous plaira, mais je crois que je m’en suis bien tirée, sa robe est si belle que j’ai tâché de ne pas tout gâcher.

La jeune fille regarda sa propre tenue, bien plus simple que celle de Désirée et évidemment sans comparaison aucune avec celle de la comtesse, mais elle lui plaisait tout de même, elle ne cherchait pas à attirer les regards et la simplicité lui seyait.

Allons-y, j’espère que nous ne sommes pas en retard.
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Daemon.watson
Gabrielle avait toujours eu un arrière-train exceptionnel, je n’avais plus vraiment le droit de le regarder depuis maintenant des années, elle appartenait au Lord et je respectais suffisamment l’un et l’autre pour contenir mes regards. Mais puisqu’elle était là, raide comme un piquet, probablement d’une humeur douteuse et que j’arrivais par derrière, je pouvais bien laisser mes yeux admirer ce chef d’œuvre des Royaumes Angleterre et de France réunis. Je lui empoignais le bras, à défaut des hanches, ce qui aurait été déplacé, surtout en les circonstances, et je lui souris.

« Tu es splendide, my Lady, c’est en mon honneur ? Je suis flatté. Et cesse de fixer ainsi ma charmante cousine, tu vas attraper des rides et tu gâteras ton si beau visage. C'est jour de fête aujourd'hui, ne gâche pas tout par des pensées sombres.»


Tout en parlant, je l’amenais vers son mari, là où était sa place, ce qu’elle semblait parfois oublier, Gabrielle était un ange tombé sur terre mais son caractère indépendant et rebelle avait parfois tendance à prendre le dessus. Mon rôle était aussi de lui rappeler son rang et sa condition puisqu’elle m’écoutait entre deux insultes, un peu comme on écoute un grand frère sévère mais affectueux.

Je m’inclinais devant le Lord, saluait aimablement et galamment l’inconnue très enceinte qui était là et dont je pouvais deviner qu’elle allait officier ce jour et enfin, je me penchais sur la blonde Elisabeth, ma cousine, pour l’embrasser sur la joue. Elle aussi était énorme et je fronçais légèrement les sourcils, sachant qu’elle n’était pas remariée aux dernières nouvelles et me demandant qui avait osé pareil affront.


« Elisabeth, tu es venue… »

J’étais sincèrement plus qu’heureux de sa présence, et je m’en voulais de ne pas savoir maintenir vivace les liens familiaux et les souvenirs qui étaient nôtres, je pensais pourtant souvent à elle et évoquais régulièrement son existence lors des discussions.

« Je ne sais qui t’as mise dans cet état Lizzie, mais il va falloir que nous parlions, j’espère qu’il compte t’épouser fissa, je n’ai aucune envie de me battre en duel pour ton honneur. »

Je me redressais.

« Evidemment, tu connais le Lord et sa si charmante épouse. My Lord, tu ne m’en veux pas, je l’espère, d’avoir convié Elisabeth ? Sa présence ce jour compte beaucoup pour moi. »
Gabrielle_montbray
Gabrielle jeta un regard sombre à l’Anglois, celui qu’Enzo et lui surnommaient « le regard carreau d’arbalète ».

- Je me fiche de ta cousine, Christopher.

Pieu mensonge que celui-ci. Quoique, la présence d’Elisabeth ne dérangeait pas véritablement Gabrielle. Si elle n’avait pas oublié ce qu’elle considérait comme un comportement indigne en sa présence lors d’une rencontre à l’atelier des Doigts d’Or, ni l'abandon d'Enzo pour aller la rejoindre, elle n’avait pas de raisons particulières d’en vouloir à la blonde. Elle avait été la maitresse d’Enzo. Comme Désirée qui arriverait bientôt avait été sa putain. Et comme Justine finirait tôt ou tard dans sa couche. C’était cela qui agaçait la Comtesse en cet instant. L’accumulation. Trois blondes. Trois maitresses passées ou à venir. C’était humiliant pour elle. L’épouse légitime incapable de garder son mari dans son lit. Quoiqu’elle fasse. Quoiqu’elle accepte. Quoiqu’elle subisse. Gabrielle ne suffisait pas. Une parmi d’autres. Son mariage se noyait et Enzo ne voyait rien. Ni ne faisait rien. Il était de toute façon trop tard. Alors Gabrielle n’avait d’autre choix que de prétendre que tout allait bien. Elle se composa un visage aimable quoique fermé de maitresse de maison parfaite. Elle s’inclina devant son époux, devant le héraut et devant Elisabeth. Tous eurent droit à un égal sourire. Léger. Elle s’adressa tout d’abord à la vicomtesse.

- Madame, c’est un plaisir de vous revoir en pareilles circonstances. Cela nous change des joutes et des courses équestres. Pour une fois, nous portons autres choses que des braies et nous ne sommes ni boueuses ni recouvertes de poussière.

Puis au héraut impérial, du moins elle espérait ne pas commettre d'impair sur l'identité de la dame.

- C’est aimable à vous d’avoir accepté de vous déplacer jusqu’ici. J’espère que les appartements mis à votre disposition vous conviennent, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je serais heureuse d’y faire pourvoir.

Evidemment, personne n’aurait pu prévoir que l’officier de la hérauderie impériale serait aussi enceinte et Gabrielle fit un geste discret, que l’on vienne installer un siège confortable derrière le pupitre déjà dressé dans la cour. Elle-même avait porté des enfants et pouvait compatir à l’état de la jeune femme. Elle sourit légèrement à Enzo et Christopher et fixa de nouveau les yeux sur Elisabeth. Enceinte également. Une fois de plus. Combien cela lui faisait-il d’enfants ? Quatre ? Cinq ? Et surtout qui pouvait bien être le père ? On devait s’en donner à cœur joie chez les commères du Louvre, ces petites imbéciles qui n’étaient pas plus vertueuses que l’ex-chancelière mais se donnaient des airs candides de pucelles pures. Gabrielle les haïssait ces perfides petites saintes et cela ne pouvait que la rapprocher d’Elisabeth qui devait surnager au milieu de ces vipères.

- Prenons place, Vicomtesse, j'imagine que la cérémonie ne devrait plus tarder à commencer. Le voyage ne vous a pas trop fatigué ?
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Elisabeth_stilton
Elisabeth savait qu'il y avait eu quelque chose entre son cousin et Gabrielle, comme elle savait que Gabrielle et Enzo étaient cousins, seul le degré lui était inconnu. Cependant en les voyant arriver elle ne put s'empêcher de se demander s'il y avait encore quelques choses entre eux. Elle demanderait à Christopher à l'occasion par curiosité, parce qu'il faut être honnête, elle se moque bien de ce que peut faire de leur fesses Gabrielle, Enzo et Christopher. C'est juste une femme. Quand le brun s'approcha pour l'embrasser, elle lui rendit son baiser.

Il était normal que je sois là et oui je vais l'épouser. Disons que nous avons un contre temps héraldique sinon je serais déjà mariée.

Ah si Gabrielle savait qu'Elisabeth avait le même soucis et qu'en plus elle avait un contrat de mariage odieux qui l'attendait, elle serait sans doute plus proche au lieu de cette distance éternelle pour un homme qu'Elisabeth ne désirait plus depuis longtemps. Non elle devait faire avec le comportement de son futur époux qui avait le même défaut que son ancien amant et son cousin : courir la gueuse, même si elles ne sont pas forcément gueuses d'ailleurs.

Le plaisir est partagé. Encore que les joutes pour le moment je ne puis plus trop en faire ni même monter à cheval ce qui me navre. On devrait trouver une solution pour que les hommes arrêtent de se reproduire surtout avec la chance que j'ai. Votre robe est magnifique.
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Si je mets du temps à poster c'est la faute à Guise !!!
Gabrielle_montbray
Gabrielle sourit en coin au murmure d’Elisabeth qui lui était adressé.

- Je compatis sincèrement et je suis bien d'accord sur ce point.

La maternité était un fardeau. Dieu devait forcément être une engeance masculine pour avoir fait ce don aux femmes. Manquer de crever en mettant au monde les enfants de géniteurs qui semaient à tout vent. Quel merveilleux don en effet. Gabrielle ne voulait plus d’enfants. Et elle savait ce que cela impliquait comme sacrifice. En y pensant, elle soupira légèrement. Elle pris place sir un siège et invita Elisabeth à faire de même à sa droite.

- Il faudra que vous nous présentiez l’auteur de vos troubles actuels, nous ne sommes pas assez mondains avec Enzo et ne fréquentons guère la noblesse française…

Evidemment le géniteur de l’enfant de la blonde était noble. Evidemment il était français. Et évidemment il était présent dans sa vie et comptait régulariser la situation. Ce ne devait pas être fait sinon Gabrielle l’aurait probablement su. Pour le reste, la Comtesse ne pouvait envisager qu’Elisabeth se fut laissée engrosser par un roturier étranger. Il y avait des limites à ce que l’esprit de Gabrielle pouvait accepter. Et puis, elle avait toujours accordé à l’ex-chancelière une certaine tenue et une élégance qu’elle ne reconnaissait qu’à peu. De toutes les anciennes maitresses d’Enzo, Désirée mise à part, Elisabeth était la seule qui trouvait grâce aux yeux de Gabrielle. Il lui semblait de plus qu’elles avaient quelques inimitiés communes ce qui ne pouvait que la rendre sympathique aux yeux de la Comtesse pour qui les ennemis de la famille Blackney étaient ses amis.
Elle sourit en regardant les présents.


- Bien que votre cousin ait le don de m’agacer et de s’attirer ma mauvaise humeur, je suis contente que ce jour arrive. Il le mérite sans contestation aucune. Savez-vous qu’il est un brillant guerrier ? Il m’a plusieurs fois sauvé de situations fâcheuses sur les champs de bataille. Et il est un ami fidèle et loyal pour Enzo depuis toutes ces années.

Elle baissa légèrement la voix et précisa avec un petit sourire en coin.

- Bien que je doive vous prévenir que ces deux là sont tout à fait infernaux lorsqu’ils sont ensemble, surtout après quelques verres.

Enzo et Christopher étaient beaux, riches, et avaient une moralité chancelante dès qu’un joli petit cul passait trop près. Gabrielle avait été amoureuse de l’un du temps de sa jeunesse et adorait passionnément l’autre. Pauvre d’elle.

- Nous devrions songer à marier Christopher…

Une compagne d’infortune qui serait elle aussi trompée et humiliée. Et pourquoi pas
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Enzo
- « Un oubli, sans doute. »

Avait-il ajouté à Elisabeth, souriant légèrement quand elle commenta sa grossesse. Le Comte n’y connaissait rien à ces choses là et c’était sans doute tant mieux. Il s’activait à les coller dans les matrices et à s’en occuper, comme il le pouvait, une fois bien en dehors et bien vivant. Le reste, les étapes, la grossesse, les envies étranges, les humeurs, l’accouchement, toutes ces choses restaient bien obscures pour l’homme qu’il était. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il ne fallait pas contrarier une femme enceinte et c’est ce qu’il tentait de faire à chaque fois qu’il mettait Gabrielle enceinte, ou sa maitresse. Il avait donc simplement opiné, reculant légèrement pour laisser passer les femmes et ne pas embêter le début de conversations entre les deux. Christopher arrivait de toute façon avec Gabrielle. Enzo leur sourit, à tous les deux, avant d’arquer un sourcil de surprise aux salutations de sa femme. Il la savait meilleure hôte que lui, mais il restait néanmoins étonné de son comportement envers Elisabeth. Il les regarda s’éloigner d’un air perplexe avant de poser son regard sur son futur vassal.

- « Alors, prêt ? »

Le Comte sourit légèrement en coin, donnant à son ami une de ces tapes viriles et fraternelles qu’ils se donnaient de temps à autre. Tournant ensuite son attention vers le Héraut, Enzo lui sourit de nouveau, faisant aller son bras de façon à l’inviter à engager la cérémonie vers le pupitre et le fauteuil disposés pour elle.

- « Maintenant que l’heureux élu est présent… Nous pouvons commencer, si vous le voulez bien. »


Non pas qu’il lui tardait que la cérémonie se termine, Enzo ayant fait prévoir quelques danses et musique pour la suite, pour ainsi profiter de la fête, des gens, de son passage à Braunfels, mais aussi de cette couronne qu’il déposerait sur la tête du bourgeois anglais. Il ne laissa pas la petite phrase d’Elisabeth concernant sa famille lui gâcher l’instant et entreprit de s’avancer lui-même vers l’avant alors que tous commençaient à s’asseoir. Il fixa un instant son regard vert en direction de son épouse et Eisabeth avant de regarder l’héraut, en attente de quelques indications si besoin était, avant d’entamer véritablement la cérémonie. Pour le Comte cela restait une première en tant que suzerain et il ne voulait pas commettre d’impair, ni précipiter les choses. Après tout, c’était un moment privilégié entre Christopher et lui, un lien de vassalité concret, une entrée dans la noblesse impériale pour l’étranger qu’il était, mais l’ami le plus loyal qu’il connaissait. Le frère qu’il avait choisi, celui qu’il n’avait jamais vraiment eu, malgré son lien de sang avec Hervald, son ainé.


- « J’ai quelques surprises pour toi, j’espère que tu as le cœur solide. »

Petit rire et sourire narquois, Enzo fixe l’anglois avant de reculer d’un pas. Derrière lui, mais discret et non visible pour l’instant, un petit seigneur du coin s’y trouve, ayant ce qu’il faut, la couronne entre autre chose.
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Elisabeth_stilton
La blonde suivit la brune avant de prendre un siège. Cela faisait du bien de parler à une femme autre qu'un héraut ou un juriste ou une couturière. Elle n'avait eu comme confident que des hommes c'est bien là le soucis. Elle se laissa donc aller sans faire attention que ce qu'elle disait pouvait la mettre mal vis à vis de la hérauderie française si Gabrielle venait à en parler mais elle ne savait pourquoi elle ne craignait pas la femme. Elle n'était pas comme les commères de la cour du Roy qu'elle avait été heureuse de quitter, restant avec les chevaux et les pinceaux.

Comme je le disais à Chris, l'auteur des troubles attend de recevoir son fief de retraite. Quand nous nous sommes connu il était Comte du Limousin, il doit devenir Comte d'Aubusson et entre les deux il est un roturier en attente de fief. Nous sommes donc bloqués à attendre et nous ne pouvons pas paraitre en public ensemble sous peine de soucis avec la hérauderie. Mais venez donc au mariage, vous et Enzo.

La conversation revint sur Chris. En même temps c'était son moment, elle ne savait pas s'il l'attendait, ou quoi que ce soit sur la relation qu'il entretenait avec Enzo. Gabrielle lui apprenait tout cela car à peine arrivé en France il n'a fait que la rechercher. Elle ne le laisserait plus partir comme cela, maintenant qu'il l'avait fait revenir dans sa vie elle y resterait et Gabrielle venait de lui donner un bon moyen.


Rajoutez y mon futur époux et le c'est complet ...


Tiens une épouse pour Christopher afin de faire un trio, trompés par des hommes qui n'ont aucuns scrupules à le faire mais qui grognerait comme des loups si on approche de leur donzelle.

C'est une idée. Vous avez des femmes en vue ?
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Si je mets du temps à poster c'est la faute à Guise !!!
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