Taliesyn_de_montfort
Ce rp se situe dans le passé, autour de Mai 1460 jusqu'à Mai 1461. Il peut y'avoir des incohérences avec l'uchronie de RR car il se base sur l'histoire réelle.
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Résumé de l'épisode précédent : Le Prince, la Médicis et le tyran.
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Les prémices - 1443
Alfonse d'Aragon fait légitimer son fils bâtard, Ferdinand, et le fait reconnaître comme habile a lui succéder au trône de Naples par le parlement de Naples. Un tour de force habile, mais le père est alors aimé, craint et respecté pour avoir conquis de nombreuses terres via des victoires militaires et être parvenu à conclure des alliances avec les vaincus. Mais en tant que Roy d'Aragon et de Navarre, il impose forcément le respect, et le peuple napolitain s'attend donc à voir une alliance prospère naître du lien entre les deux demi frère qui seront amenés à régner chacun leurs terres. Jean l'illégitime devient Jean Duc de Calabre, l'héritier de Naples.
La création des alliances - 1444
Prétention du pape a être suzerain du Royaume de Naples, après une prime reconnaissance d'Alfonse et de son fils (sans précision de légitimité) Eugene IV fait une bulle limitant aux fils légitime afin de bloquer la succession.
Par la Ligue d'Italie entre Venise, Florence, Milan et donc Naples, Alfonse s'assure la reconnaissance par tous les Etats d'Italie de son règne et sa succession. Pour rajouter en sureté il procure à son fils plusieurs alliances dans ses états par les Orsini, en la personne du Prince de Tarente, qui par leur puissance (étendue des fiefs, vassaux, trésors, gens d'armes) était dans la capacité de détrôner Alfonse à tout moment.
La mort d'Alfonse d'Aragon - Début 1458
La mort d'Alfonse entraine sa principale crainte : le Saint siège ne reconnait aucun des prétendants au trône de Naples, ni Ferdinand le fils d'Alfonse, ni Jean de Navarre, son frère, ni même l'ancien régent René d'Anjou. Il défendit aux Napolitains de prêter serment de fidélité à ceux ci et délia de leurs obligations ceux qui l'avaient prêté. Il intervint auprès de François Sforza, Duc de Milan pour le faire intervenir en lui promettant le retour des terres prises par Alfonse ainsi que l'attribution de quelques autres en l'échange du passage sous domination de Naples en faveur du neveu de Calixte III : Pierre Louis Borgia. Le Duc refusa et promit même de seconder Ferdinand et la Maison d'Aragon de toutes ses forces.
- Le changement de donne - Mi 1458
Le Pape Calixte meurt peu de temps après Alfonse et est succédé par Piccolomini soit Pie II, un savant et actif cardinal reconnu pour ses talents de négociateur par ses missions en Empire, son opposition talentueuse durant le concile de Bâle contre Rome etc... A son arrivée sur le Saint Siège, Pie II n'a ni hommes ni or, tout est parti chez les Borgia, il se voit forcer de réconcilier Rome avec Milan pour parvenir a tenir la cour romaine. Sforza l'oblige à reconnaître Ferdinand de Naples, ce qui l'arrange bien car il a pour vux depuis des années de faire une croisade contre l'avancée des Turcs et donc a besoin d'une Italie unie. Il profite de ces négociations pour faire acter le retour du tribut des Etats Italiens auprès du Saint Siège, maria son neveu à la fille naturel de Ferdinand qui donna pour dot le Duché d'Amalfi, le Comté de Celano etc...
Le retournement des barons - Fin 1458
Malgré ses réussites en dehors de ses terres par les alliances de feu son père, Ferdinand n'en est pas plus désiré en son domaine. Son caractère : intriguant, cruel et avare pousse la noblesse a organisé une sorte de résistance.
C'est le Prince Orsini qui fut le plus défiant envers le fils d'Alfonse et qui fut le fer de lance de cette résistance, n'osant pas quitter sa résidence de Lecce par crainte de finir poignarder ou empoisonner par Ferdinand. Il s'allia au Prince de Rossano, a Josias Aquaviva Duc d'Atri et au Marquis de Cotrone. Ils proposèrent à Jean de Navarre de lui offrir Naples, cependant trop occupé à ses affaires en Navarre et en Catalogne du fait des guerres civiles, il n'eut pas à cur de rajouter l'Italie à ses problèmes et fut heureux de laisser son neveu à Naples pourvu qu'il fut toujours Aragon. La solution de la Maison d'Aragon n'existant plus par l'abandon de la succession par le fils légitime d'Alfonse, le Roy de Navarre, il se retourne vers leurs anciens maitres : les Anjou.
Les barons rebutés par le roi de Navarre s'adressèrent à Jean, fils de René, Duc de Calabre, gouverneur de Gênes et toujours prétendant au trône des deux siciles. Il ne fut pas difficile de convaincre ce dernier de l'occasion à saisir. Ce dernier essaya de s'attirer le soutien de Milan, mais cependant n'y parvint pas, trop craintif de voir des Français à Naples en plus d'être à Gênes connaissant les vues des Maisons Française sur Milan, le calcul fut vite fait pour lui au vu des forces en présence et préféré rejeter la proposition.
A la recherche d'appui - 1459
Dans un même temps, toujours dans sa volonté de réduire la présence Française, il fit armer Pierre Frégoso, une figure de Gênes pour reprendre la ville à Jean de Calabre, en arme, homme et navire pour s'attaquer à la cité en février 1459. Cependant l'entreprise fut vaine, la ville tenue le siège, Jean de Calabre soutenu par ses habitants, aimé de ceux-ci car gouvernant la ville non pas comme un maitre mais comme le magistrat d'une ville libre, faisant dépendre ses décisions du Sénat et du peuple de Gênes. La proposition du Prince de Tarente fut par ailleurs soumise au Senat, montrant qu'il ne souhaitait recouvrer l'héritage de son père que si les Génois y consentaient. Gênes mit en branle son armée, soutenu par divers corps d'armes alliés.
- L'arrivée du Prince breton - Mai 1460
A la demande de Nicola Pietravalle di Monforte, allié du Prince de Tarente et donc opposant du Roy de Naples leur suzerain, Ferdinand d'Aragon, Taliesyn de Montfort rejoint son cousin en Italie. Les buts du cousin étant à terme de reconquérir la couronne des Deux-Siciles. Fraichement débarqué à Gênes, le jeune Prince est rapidement mis dans le bain en étant sollicité par le Prince de Tarente, chef de file des vassaux en rébellion et le Doges de Gênes, Jean de Calabre, héritier légitime de la couronne Napolitaine. Les négociations sont tendus, mais l'appât du gain est important, le Prince parvient à négocier des terres importantes qui seront conquises contre un apport de troupes de sa part et la participation de Florence.
La surprise Médicis - Mai 1460
Arrivé à Florence, avec plusieurs buts en tête, le premier étant d'utiliser les accords entre la Banque Montfort et la Banque Médicis pour retirer 15 000 florins afin de pouvoir recruter et payer 1200 mercenaires, le second étant de convaincre Cosme de Médicis de se joindre dans le camp de Gênes. Arrivant à la Banque Médicis il tomba nez à nez avec la Duchesse Pazzi, Alessia Medicis, la surprise de voir la fiancée de son père devant ses yeux fit sortir de ses gonds le Montfort jusqu'à être sur le point de tuer l'italienne au sommet de sa colère. Lui reprochant avec force et colère l'abandon de son père avant le mariage, avant la maladie. Les tensions s'apaisèrent contre un accord de dernière minute : aider le Montfort dans ses manuvres contre aider la Médicis à s'enfuir de son tyran de mari. Suite à sa rencontre avec Cosme de Médicis devant le Palais Pitti et à l'invitation à un bal le soir même, Taliesyn cherchant encore à savoir comment aborder les négociations fut emporter dans l'entreprise d'Alessia cherchant à provoquer tant son père que son mari.
- Le Carré manchot ! - Mai 1460
Les quatre protagonistes se retrouvent au bal, Cosme, le chef d'orchestre de toute une ville, Alessia, la premier violon, avec une partition qu'elle seule connait, Taliesyn tel un piccolo laché dans un pupitre d'alto faisant tache par sa brutalité et enfin Alessandro Pazzi, un contrebasson jouant un concerto majeur, car sans une touche de drama, la vie n'est rien !
Après avoir échangé une danse seule au milieu de la salle Alessia et Taliesyn se sépare, enfin la première disparait et le dernier la cherche, tombant par hasard sur un mari jaloux et furieux prêt à l'étriper. Un duel commence, l'un prenant le dessus sur l'autre et inversement, jusqu'à ce qu'à l'issue du duel Alessandro fut sauvé d'une perte douloureuse d'un appendice précieux par l'intervention de Cosmo de Medicis. Un échange s'en suivit où Taliesyn joue son va-tout pour tenter de convaincre Florence de se joindre à la guerre qui se prépare, un dernier rebondissement s'en suivit. En effet profitant de la faiblesse de la position du Prince, le Pazzi tenta de l'égorger purement et simplement, de justesse le breton se libère de son étreinte pour finalement lui couper un membre, son bras droit de dueliste. Ne reste plus qu'à attendre la réaction de Cosme de Médicis.
- Pour le Chapitre 2 - Juillet 1460
Des interrogations se posent, quel sera le résultat de ces aventures, le Prince gagnera-t-il son pari qui consistait à faire venir Florence dans les rangs de Gênes pour gagner ses terres napolitaines, où est passé la Medicis qui a disparue en plein bal, quels sont les chances de réussite du parti de Jean de Calabre? Enfin de nouveau partis entre dans la danse.
Nous sommes ici à Sarno, Citadelle fortifiée dans le creux d'une vallée aux défenses majoritairement naturelle liés aux montagnes. Bien que proche de Naples, tous les vassaux n'ont pas rejoint le parti de Calabre, Florence et Venise soutiennent le Calabre, mais seulement en sous-main et à des degrés divers, ce qui fait que le parti de Ferdinand est plus important en nombre, ce qui force Calabre à reculer pour attirer ses ennemis sur un terrain plus défendable que les plaines de l'abbruze
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