[RP] La police en grève, pour une démission tant attendue...

L'Kram s'pointait en grinçant des dents. L'râlait car les femelles du coin s'montraient pas et dès qu'il voulait l'ver l'jupon c'est une bigote qu'il trouvait d'dans. L'avait donc tenté sa chance en restant à Poitiers, laissant sa Grande filer toute seule à Thouars, comme une grande mais 'tain d'brigands d'ptite souche ! Z'avaient osé toucher à sa belle Vilaine, l'amochant bien et maint'nant c'était à lui d'courir partout porter des papelards. 'tain d'Grande, qu'est ce qu'elle grattait l'parchemin d'puis qu'la Proc c'est Nesst ! La préférait à gratter l'gravier des ch'mins. Pourtant l'gros rouquin restait fidèle à Nessty, car Vilaine elle l'était sa Grande, ô que ouais, plus que jamais même, et même en geôle on l'entendait brailler d'loin quand elle était pô contente... L'avait pu sortir et s'était trainée immédiatement au tribunal. Lui, l'Kram, s'était fait j'ter d'la seule paillasse à 3 deniers qu'il avait pu dégoter. L'panier n'avait bien sur pas été garni, l'avait pu cuver d'y a 3 jours. 'tain d'garde qu'était v'nu l'secouer pour lui dite qu'la Grande l'demandait fis ça...

L'Kram s'pointait en grinçant des dents. L'avait porté très très tôt les plaintes au prévôt. Juste après les 1ers coups d'cloches pour la messe. La demi après 9 heures qu'avait dit une bigote pressant une ptiote aux doigts dans l'pif. 'tain d'brigands d'ptite souche ! Z'avaient osé toucher à sa belle Vilaine, l'amochant bien et maint'nant elle était affalée dans zun coin à s'faire rafistoler, sans pouvoir bouger du tribunal. L'avait râler avec elle car l'voulait aller au château mais l'gros rouquin l'avait pas voulut. L'avait pas mis les pieds ailleurs qu'en prison d'Poitiers et qu'au tribunal.

L'Kram s'pointait en grinçant des dents. L'cracha aux pieds du bouseux braillant après sa Grande. L'avait jamais vu la Vilaine pleine de haine lui ? Ben l'allait la voir. L'trouva l'nain au discours incohérent, l'diffamateur publique, qu'ressemblait au portrait fait par Nessty. Lui tendit l'papelard pour l'convoquer au tribunal, sans un mot, juste un regarde d'Kram du Kon bien cradasse, bine dégueulasse. S'défroquer d'vant tout l'monde, couillus et pisseuses complices : trahison et haute trahison. Bou diou, c'qu'elle aimait pô les traitres la Grande, mais qu'est c'qu'elle les aimait vraiment pô. L'ptits qu'étaient pô d'la flicaille, elle les coll'rait plus tard en procès, plus gentille avec les ptits nouveaux, trop gentille la Vilaine. Mais sur qu'avec un arrêt en taverne du rouquin, elle avait d'jà du l'faire la Proc. L'gros rouquin rit au nez du bougre. L'avait envie lui tousser d'ssus mais Nessty n'l'aurait pas voulu. Pô l'droit d'taper en Poitou qu'elle n'cessait dire à tout l'monde. Comme si y'vait moins d'crétins ici qu'ailleurs. L'ramollissait la Vilaine, l'ramolissait...

L'Kram s'pointait en grinçant des dents. L'avait vu l'papelard du gueulard. L'avait rien eu sa Grande, mais rien du tout. L'aurait entendu hurler, d'rire bien sur en voyant c'panflet d'un moufflet même pô sec sous l'bec. Pas gonflé l'bougre, juste meringué par la foudre lui, d'raconter des ân'ries, d'batailler l'pavé à c'tte heure. L'gros rouquin arracha l'mot à la gauche du braillard. L'était gauche d'toute façon et f'rait pas la différence. Pas d'raison qu'la Proc n'ait pô la missive qu'lui était adressée. Son plus fel et plus feal gars lui fil'rait, comme l'avait filé ces pouilleux hier avant d'p'loter la paille, tout seul. T'être qu'ça servirait pour l'tribunal, là où la belle dormait d'puis 15 jours. Au pire, l'en f'rait du feu c't hiver avec tout c'papier.

L'Kram s'pointait en grinçant des dents. L'regarda la liste, les noms et r'leva la tignasse rousse vers l'bonhomme. L'allait faire quoi l'gros rouquin ? Coller sa battoire dans le faciès d'l'autre pantin ? Nan, pô taper qu'elle avait dit sa Grande, pô taper les ptits. C'tait pô bien. L'sourit l'Kram, car l'savait qu'l'gus au nom d'Godillot qu'que chose, l'était dans l'sud. L'fraudrait l'expliquer au Kram ça. Puis l'Xavix, l'était plus l'prévôt lui, l'était aussi en voyage. Puis l'Xedar, l'avait filé son cabot en garde à la Grande y a un an et l'était encore dans l'nord lui, pour l'ambrasse... nan, l'ambassade... ça d'vait être une 'spèce d'galipette, l'savait pô c'que c'était. L'lâcha d'l'air, par l'nez comme un buffle. C'tait ça où l'explosait l'Kram.

L'Kram s'pointait en grinçant des dents. S'marrait en voyant l'autre secouer la convocation qu'il v'nait d'lui r'mettre. Ben l'a preuve qu'la gueuse avait déposé sa plainte comme l'fallait chez l'prévôt, l'seul à bosser chez la flicaille donc l'seul à pouvoir rec'voir la plainte. L'avait quoi d'en l'ciboulot l'merdailleux ? C'tait qui "tous" qu'l'autre braillait ? L'avait pas porté plus 10 convocations l'grous rouquin. L'eva une babine pour monter un croc. Pas plus, zallaient tous prendre peur en voyant ses dents carriées. L'raconte quoi l'gueux, pô bossé 'jourd'hui alors qu'il disait d'jà pô bosser hier ? L'savait même plus c'qu'il racontaitn l'pauvre. Puis Révolutionnaire, mouarf, l'd'vait pô savoir c'que c'tait c'lui là...

L'Kram s'barra souriant de toutes ses dent gâtées. S'gratta la panse au passage et lâcha un dernier vent. Vlà c'qu'lui inspirait c'tte réunion. L'rêvait sur'ment d'se faire un spectacle, pas grand monde sur la place, m'fin autant qu'd'poils au derrière qu'le ouistiti d'un mat'lot d'Vannes. L'gros rouquin ricanait, contente sa balada matinal. L'offrit un dernier mollardon aux pieds du gros lardon et s'en r'tourna voir sa Vilaine. Fallait la soigner la Grande car 'tain, c'qu'elle était amochée par ces 'tains d'brigands d'ptite souche ! Même l'ancien bourreau l'avait eu mal pour elle quand l'avait vu sa belle. L'viendra pas sa Ness, l'démissionnera encore moins la bougresse, l'chial'ra encore moins d's'être fait rosser la tronche par des 'tains d'brigands d'ptite souche. L'serr'ra les dents la Vilaine, n'mouf't'ra pô avec les crétins. L'gros la connaissait sa Grande. L'aimait bien son chignon et son sourire. Fallait pô lui chercher chercher les poux et encore moins la chatouiler sans raison. L'Kram veillait, la gueuse s'reposait.

Sur la place, aux cotés de Lambert, Ally avait comme les autres reçu sa convocation pour le tribunal des griffes d'un pigeon matinal.
Ce n'était pas une surprise pour elle, et bien sur, elle était prête à justifier de ses actes, devant son supérieur, devant le Juge et surtout devant son Comte.
Le malaise ressenti depuis quelques temps au sein de la police n’avait que trop durer et seule cette lettre ouverte au Comte apportait peut être une solution.

Elle voit arriver vers elle, un autre pigeon, encore un, décidément, eux en ce matin, ne fatiguaient point, et le libère de son message.

Satisfaite qu’ils aient déjà été entendus, elle se dépêche de sortir une plume et un parchemin pour répondre.

Elle laisse partir l’oiseau, et va reprendre le travail, qu’elle n’avait jamais cessé de faire, si ce n’est en apparence, du moins coté coulisse, le bien être et la sécurité du Poitou lui important bien plus qu’on aurait voulu le faire croire.
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sons,de retour du tribunal, ou il venait de deposer sa plaidoirie face a dame nessty, arriva en place publique pour discuter du sujet du jour avec tous ces collegues.. vous aussi vous avez donc tous reçu le courrier du comte..comment peut il donc deja nous avoir juger avant de nous avoir tous entendu..nous sommes deja convier a rendre visite au tribunal..d'ou je reviens a l'instant apres leurs avoir dit ceci..

cela ne m'a pas empecher de prendre se matin mon poste au marechaux de ma ville, que ce soit avec ou sans solde.. et alors que l'on me reproche d'etre un mauvais poitevin...et pour vous dame alienor...je pense que vous devrez attendre un peu pour votre affaire..il parait que nous n'avons pas droit d'instruire de dossier..surment un model de se que pourrais devenir la nouvelle justice poitevine
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au fil de l eau,ou le courant le mene

Alie qui lisait les annonces du Comte fut choquée de voir un stupide parchemin. elle se tourna vers la personne qui lui parlait.

Je vous remercie de votre sollicitude, et je suis ravie de voir que vous pensez au Poitevin, mais en vu de la lettre que j'ai reçu , les brigands ne seront pas inquiétés pffff, de plus je viens de voir une annonce du Comte qui vire sans préavis Nessty de son poste de procureur, je doute qu'il se soit entretenu avec elle pour cela. Je vois dans votre liste de grévistes le nom de notre Bailli , donc elle devrait aussi être démise de ses fonctions et pour cause : a t elle parlez de vos revendications au sein du Conseil ?

Petite moue dubitative.

Je pense que la tout va trop loin, je sent le coup monté à plein nez, faute de nous coller un procès pour haute trahison comme des membres du conseil voulait le faire, ils trouvent la parade ce jour, fort bien mal venu d'ailleurs.

regardant Cailloux elle sourit, elle le connaissait et savait qu'il ne laissera pas les Thouarsais sans protection.

Bon et bien vous venez d'ouvrir la grande porte de ce que je considère comme du n'importe quoi, vous auriez du parlez trouvez un représentant pour discuter, maintenant advienne que poura certains vont s'en mordre les doigts.

Pour le moment je dois me faire soignée , mes blessures sont trop profondes. Je vous salue .

Elle observait la scène sans dire mot ... Chacun semblait rester sur ses positions sans se remettre en question et v'là le prévôt qui vient faire son p'tit tour les priant de r'prendre leur travail ... En plus il s'excuse ... Sourire ironique, bin voyont s'excuser de quoi il avait rien fait lui ! On pouvait pas en dire autant d'une conseillère qui elle était au courant de tout depuis le début ... Elle aussi avait baffoué l'autorité non seulement du prévôt son supèrieur mais en plus du Comte .... Mais bien sur sa sanction ne serait pas la même que celle de Ness qui avait toujours agit au grand jour .... C'est sur certaines relations aidaient bien parfois, 'fin souvent apparement et la justice ne semblait pas la même suivant les personnes.

Elle se demandait quand la plainte d'Alie et de Ness serait prise en compte concernant les brigands et ce qu'attendait le Comte pour envoyer des lances contre eux ce qui aurait du être fait depuis un moment puisqu'ils opéraient depuis un bon moment.
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Kiriell maire de la vile de la Rochelle et ancien procureur fut fort étonné lorsqu'il arriva devant un rassemblement de policiers.
Tout d'abords, il s'attendait à une affaire de gros bras voyant un tel déploiement qui concernait sans doute la gueuse suite à sa destitution.
il souriait d'ailleurs en se souvenant qu'elle avait eu l'audace de vouloir lui donner des conseils et le critiquer avec un autre triste compère...
Puis il fut doublement surpris de ce qu'il entendit


La police en grève !

Il était ébahi, ces hommes et ces dames qui donnaient chaque jour le meilleur d'eux même souvent bénévolement qui étaient forcés de faire grève pour être entendus...
Il s'approcha encore et alla retrouver ceux qu'il avait eu tant de plaisir à côtoyer durant deux mois

Dames et sieurs, je sais pour avoir travaillé avec vous que vous êtes dévoué à Poitou et que cela n'est pas à prouver.
Je vois en plus que vous vous êtes engagé à surveiller au minimum vos villes afin de ne jamais nuire au comté que vous défendez chaque jour à vos risques et périls.
Je reconnais parmi vous de grand amis et vous respecte tous !
sachez que je serais solidaire de vos actions et appellerais tous les maires du Poitou à soutenir leur police car sans vous, nos villes ne pourraient fonctionner en toute sécurité.
c'est donc le minimum qu'un maire puisse faire pour sa police.

Il se tourna ensuite vers les représentant du conseil comtal

Faites savoir ou rappelez plutôt au comte, sa grandeur jehan de proissy, que ce sont nos policiers les victimes et donc qu'il serait injuste en plus de les condamner.
Lorsque je vois les personnes plus que respectables qui sont signataires de cette pétition à laquelle il a donné raison puisque la Gueuse est destituée, je ne peux penser qu'une sanction puisse peser sur leur tête !
Si le comté veux encore économiser sur leur dos quelques écus alors qu'ils donnent, ont donné et donnerons espérons le pour le bien de tous, le meilleurs d'eux même, je suis fort désagréablement surpris !

faites lui savoir aussi que le maire de la Rochelle est solidaire de ses défenseurs et qu'il a une totale confiance en eux. Qu'il les soutiendra s'il le faut et restera à leur service et leur écoute.

se tournant de nouveau vers les maréchaux

Je suis de tout cœur avec vous et merci d'avoir continué à travailler malgré votre position pour protéger le comté, quant au gel des dossiers durant quelques ridicules heures, vu le travail effectué derrière, je ne vois pas en quoi cela nuira...
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visitez le domaine de la rose noire

décidément, c'était sans doute une habitude des membres de cette liste mascarade que d'insinuer à voie basse afin de ne pas se faire reprendre ou hurler par la suite au non respect des règles...

dame néferoure, d'une part, la gueuse se fait appeler elle même ainsi et d'autre part, elle ne fait partie du conseil que parce qu'elle ne veut assumer l'évidence de son cuisant échec et n'a donc pas le courage de démissionner !
ensuite, je vous rappelle que le comte l'a destitué officiellement de ses fonctions voir plus s'il elle l'admet un jour !

à ce titre, dois je vous rappeler que vous en faite partie aussi et donc que en tant que haut fonctionnaire du comté vous méritez d'être poursuivie pour haute trahison pour tous les sous entendus et critiques que vous faites contre le conseil.

je ne suis pas du tout étonné en vous voyant que ce pauvre jehan, sa grandeur de poissy ai des difficultés à mener a bien sa fonction puisque vous n'êtes même pas capable d'honorer vos engagements !

oui en effet, en vous présentant au peuple du Poitou, vous avez demandé la confiance des Poitevins et beaucoup vous l'on accordé de fait, vous vous retrouvez au conseil, élu par le peuple et vous faites tout pour nuire au comté par vos actes ou non actes !

votre attitude est inadmissible, intolérable et indigne de hauts fonctionnaires et je n'ai donc de leçon à recevoir de vous alors veuillez passer votre chemin et cracher votre venin ailleurs !

Je suis solidaire de nos policiers car eux sont d'honnêtes poitevins qui méritent notre respect !
ils travaillent souvent dans l'ombre mais toujours pour le bien du Poitou et même en grève ils veillent à la sécurité du comté et de ses villages car ils sont fiables et droit !

vous auriez beaucoup à apprendre à les côtoyer si seulement vous daigniez un jour descendre du petit promontoire sur lequel le hasard ou la cupidité vous a mené...
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visitez le domaine de la rose noire

kiriell sentit ses joues se détendre et suite à un large sourire éclata de rire avant de repartir vaquer à ses occupations...

ha ha ha ha ha !
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visitez le domaine de la rose noire

Datan s'était mis à l'écart des discussions, ayant fait une arrivée discrète, il ne souhaitait par ajouter à cette affaire plus de propos déplacés qu'elle n'en avait déjà soulevé. Le Niortais connaissait bien celle qui suscitait tous les débats et avait déjà subi toutes ses mésactions contre lui et d'autre dans une ville qui n'était paisible et agréable qu'en son absence. Bien entendu, la vilaine, comme elle se plaisait à se qualifier, s'était depuis fort longtemps entouré de jeunes poitevins qu'elle avait au moins autant aidés que montés contre le pouvoir en place, comtal ou municipal, ou bien directement contre des niortais qui n'avaient rien demandé.

Bien entendu, elle n'était pas la seule à aider les autres, mais savait à quel moment placer ses petites phrases expliquant qu'elle avait aidé telle ou telle personne devenu maire aujourd'hui, d'autres conseillers, d'autres soldats ; à l'écouter d'ailleurs, elle portait le Poitou à elle seule.

Mais bien au-delà de cet aspect, Datan avait subi, comme d'autres, les brimades régulières, jusqu'au harcèlement, de la vilaine contre lui. Malheureusement, où qu’elle passe, la vilaine s'abattait sur des proies que le hasard l'avait fait choisir, et tenait ses crocs acérés sur elles tant qu'elles n'étaient pas à terre. Aussi, les mots prononcés par l'acolyte de la vilaine, qui aurait été bien plus intéressante si elle avait choisi une autre voie que celle du dénigrement et de la haine des autres, résonnèrent soudainement, ne laissant pas Datan indifférent.

Mais n'oubliez pas qu'insulter et calomnier les gens ne sert à rien juste à se faire voir sous un mauvais jour.

Le Niortais se leva, saluant les personnes présentes avant d'intervenir.
Chère Néférouré, ces mots me font plaisir à entendre. J'espère que vous aurez le même discours face à celle que vous défendez, car c'est bien à elle que ces paroles devraient s'adresser. Elle qui ne parle qu'en crachant du venin sur ceux qu'elle a décidé de rabaisser et d'humilier.

Voyez-vous, je comprends l'embarra ambiant, mais si je sais une chose, c'est que si l'ensemble des forces de police a été indigné par les agissements de la procureur, ce n'est pas envers Allydou qu'il faut se tourner maintenant. Sous la Comtesse Olivyaa, le prévôt, le procureur et même le juge ne tarissaient plus d'éloge sur la qualité du travail des forces de police. En quelques semaines, votre amie a ainsi balayé tout le travail fait par ces mêmes personnes.

Qu'on se tourne aujourd'hui vers Allydou est une infamie grotesque qui n'a que pour but de cacher les agissements de l'ancienne procureur. Allydou a été solidaire du désarroi de la police, qui au final n'a jamais arrêté le travail pour ne pas mettre le Poitou en danger. Est-ce pour cela qu'elle doit être considérée au même titre que votre amie ?

J'espère que notre Comte et ses conseillers ne feront pas la bêtise de mettre sur le même plan, une folle assoiffée par la haine et le mépris, une femme qui a démarré sa présence au conseil qu’en dénigrant l’autorité du Comte et d’un autre côté Allydou, une poitevine dont les qualités ne sont plus à prouver et qui à bien plus de respect pour les autres que votre amie n'en n'aura jamais.

Datan était navré de voir comment la vilaine arrivait autant à manipuler ces quelques individus, ici ou ailleurs, sans que ceux-ci ne trouvent assez de recul pour se rendre compte qu’ils n’ont été ainsi dressés que pour servir une seule chose : l’aura de pouvoir que Nessty souhaite avoir depuis fort longtemps.
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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme, fauve en son coeur

Datan écouta la niortaise et apprécia le ton et les mots qui sonnaient justes.

Je suis d'accord avec cette façon de présenter les choses, et vous savez comme moi qui la communication n'est jamais aisée lorsque les sentiments d'injustice s'en mêlent. Ce que je vois, c'est un ensemble uni de personnes ayant longtemps oeuvré pour le Poitou, sans rien n'en laisser paraître. Elles ont voulu, peut-être maladroitement, mettre sous les yeux de tous leur mécontentement, mais au final n'ont jamais mis en danger le Poitou.

Vous me parlez de votre ami, je comprends donc que vous connaissez bien le problème et vous avez raison, personne n'est tout noir ni tout blanc. Il est juste plus facile de pardonner une erreur de comportement de la part d'une personne qui n'agit pas dans le dénis systématique. Beaucoup plus difficile est le pardon pour une personne comme votre amie qui suscite beaucoup de rancœur et aussi pas mal d'attirance. Si seulement elle se servait de ses compétences et de sa disponibilité pour aider les autres au lieu de choisir qui elle aidera et qui elle détruira.

J'ai peur que le Poitou ne pâtisse de tout cela et j'espère que les personnes concernées pourront discuter ensemble autour d'une table, afin de trouver les meilleures solutions. Il nous faut tous garder en tête que le rôle principal de toute personne qui prend une responsabilité, c'est de servir le Poitou. Gageons que tous les intervenants, le Comte en tête, prenne des décisions qui n'emputera pas davantage le conseil comtal.
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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme, fauve en son coeur

*** Couic ***

Pas de HRP dans le RP, merci.

{MortAuxRats}
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Theudrik
né à Poitiers
Cultivateur de maïs
Forgeron
Policier/douanier
Fiancé de Kiliana

Le Lieutenant de Police de LT, Force passait par là et écoutait tranquillement dans son coin toutes ces discussions, les prises de bec, les critiques, les remontrances, les justifications , etc ...
Intéressant.
Encore des dissensions internes ... comme dans un ordre .... se disait-il.
Décidément, ça se répand partout.
Ahhh la nature humaine.


La sécurité du Poitou a toujours été assurée. Il y a eu la grève sans la grève.
Késako? ^^
Bref officiellement nous ne travaillions pas mais dans les coulisses nous avions continué à surveiller les arrivées des étrangers, etc, ... pour le Poitou.

La prochaine fois, pour être plus clair, nous pourrions faire comme certains peuples se trouvant dans l'Est .... très loin loin d'ici ....
Faire grève tout en travaillant officiellement et en mettant un brassard au bras avec une inscription : En Grève. ^^



Puis son ventre se mit à gargouiller. Ça donne faim tout ça. Il sortit des cerises de sa poche et les mangea tout en regardant Messire Theudrik et dame Alienor qui tentaient de parler.
Puis il se disait : tiens bizarre, les personnes intéressées ne se sont pas encore montrées ici .... bah c'est peut-être mieux ainsi sinon ça risque de repartir de plus bel.


CRACKKKK aie : mes dents : maudits noyaux !
Ensuite il regarda vers un pot qui semble être une poubelle et PLouche plouche !
2 noyaux en plein dans le mille.
Yaeehhh
Désolé ... Bah au point où j'en suis. ^^

Puis il se tut pour écouter la suite, si suite il y a.

Datan écouta l'homme qu'il avait déjà vu trainer à Niort, lorsque Nesty n'avait de cesse d'y réduire en cendre les efforts de ceux qu'elle avait décidé de détruire. Il lut le parchemin laissé par le bougre, et signé de la vilaine.

La colère monta, chez Datan qui pourtant n'était pas coutumier du fait.

Quelle honte de vouloir ainsi manipuler la population pour se faire valoir ! Cette conseillère est indigne de la confiance de ses électeurs.
Elle qui, à Niort, à fait en sorte de faire partir de bons serviteurs de la mairie, pour que la place soit libre afin qu'un proche s'y installe.
Elle qui, bien avant les élections, a toujours critiqué et bafoué l'autorité comtale.
Elle qui, dès l'élection passée, a tenté de ridiculiser l'autorité du Comte et rendu difficile les relations entre conseillers.
Elle qui est l'unique raison de la démission de TV, ainsi que de ce mouvement engendré par la police.
Elle qui vient maintenant tout mettre sur le dos de notre Comte, alors que celui-ci doit perdre du temps à régler les problèmes qu'elle engendre !

A force de critiquer tout individu qui ne lui plait guère, cette vilaine, n'en devient que plus ridicule en tentant de manipuler encore les poitevins. Elle se sert de cette attaque qu'elle a peut-être même organisée pour que ses déblatérassions aient plus de poids.

Datan se plaça devant l'homme qui restait comme s'il attendait que quelqu'un réagisse, la main sur l'épée.
Votre maîtresse n'est qu'une infâme sorcière qui ne cherche qu'à détruire le Poitou. Mais heureusement, les poitevins ne sont pas dupes, elle n'arrivera pas à leur faire croire qu'elle seule détient la bonne parole et le savoir. Elle n'arrivera pas à marcher sur ces années de travail, où maintes conseils se sont succédés pour faire du Poitou le fier comté qu'il est aujourd'hui.
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Vassal du Vicomte Cristof - Heureux père de Dune - Champion du Poitou - Epervier dans l'âme, fauve en son coeur

Merveille assiste de loin au débat. Bien qu’ayant participé à la grève, elle est passée miraculeusement au travers des mailles de la vengeance de l’ex-procureur, sans en connaitre la raison. Tout ce brouhaha lui inspire un petit résumé de sa vision des évènements de ces derniers jours. Elle s’empresse de le griffonner sur une affichette.



Elle se dépêche de quitter les lieux après avoir placarder son écrit, croyant avoir vu des queues de rats s’agiter entre le jambes des disputeurs..