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[RP] Fashion Week - Jour 1

Merveylle_mirandole
[Dans une auberge parisienne, le premier jour du défilé]

Avec une jambe et un bras immobilisés jusqu'à guérison de ses fractures, la maligne avait du trouver une solution esthétique pour pouvoir être présente au défilé tant attendu et pouvoir se déplacer un minima. Elle avait déniché un forgeron dans les alentours de la capitale et s'était fait forger une canne en argent massif suffisamment solide et à la forme épurée pour pouvoir s'appuyer dessus. Quand à son bras, elle s'était trouvé une étoffe fine, légère et transparente pour y envelopper le bras malchanceux et le soutenir par une attache autour de sa gorge.

Quant à la tenue choisie, elle ne se doutait pas que la mode serait au vert parmi les premiers arrivés. Pour sa part, elle avait symboliquement choisi la première robe qu'elle s'était faite lorsqu'elle avait eu 14 ans. Ce n'était pas sa toute première réalisation bien sûr, mais presque et pour l'occasion, elle l'avait entièrement recousue, la rendant plus jolie. Au moins, l'avantage de sa longue robe, c'était qu'on ne distinguait pas l'espèce d'atèle entravant ses mouvements, qu'on avait fixé tout autour de sa jambe.

Elle avait demandé à Prim Adelys et à William de l'accompagner. Ils étaient les deux rares personnes qu'elle avait envie d'avoir à ses côtés pour le moment. Ses deux anges gardiens. Elle sourit à cette idée et vint les retrouver dans la salle commune de l'auberge où elle avait élu temporairement domicile. Elle leur sourit avec bonheur.


- Alors ? C'est bon je ne fais pas trop pitié ? J'ai essayé de camoufler mais c'est pas évident...

Elle aperçu leur coche à travers la fenêtre et le désigna du doigt d'un air abattu.

- Je crains que vous allez devoir m'aider à grimper là dedans, et à en sortir...

Les marches... Son gros calvaire du moment, ou comment perdre un temps fou à juste monter ou descendre...
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Elenna
Ce fut une agréable surprise de recevoir missive de son sang, d'autant plus quand elle eut comprit qu'on l'invitait à visiter les jardins du Louvre et tout ce qu'il contient, plantes comme gens. Voilà une merveilleuse occasion de sortir de son domaine Lorrain, et de sa monotonie quotidienne. Depuis qu'elle était rentrée de son voyage à travers les Comtés et Duchés voisins pour se purger de son chagrin, elle n'avait guère d'autres occupations que son instruction, ses herbes médicinales et ses chasses dans les bois du Tholy. Changer d'air, découvrir Paris, qui plus est en douce compagnie paternelle, ne pouvait lui faire que du bien. Du moins, c'est qu'elle espérait, tout en ignorant le reste de l'aventure qui allait se produire.
Ainsi, elle se rendit aux côtés du Vicomte de Gérardmer, à Beaurain. Là, elle s'y reposa avant de s'y préparer le matin des festivités. Vêtements, robes, coiffure, parfumerie,... Tout y passait pour être la plus présentable et la plus digne dans ce monde de sang bleu. Néanmoins, tout ceci prenait du temps. Trop de temps même. La blonde commença à pester contre ses servantes qui faisaient du mieux qu'elles pouvaient pour l'habiller. La peur se fit dans leur ventre lorsque toutes, affairées dans la chambre, entendirent la voix du Borgne à travers la porte. Dans sa volonté d’apparaître parfaite, Elenna détestait être en retard... Et il était évident que la faute se portait sur les autres.


- Bande d'incapables. N'avez-vous point entendu ? Faut-il que je vous batte comme de vulgaires bestiaux pour que vous fassiez correctement votre besogne ?

Les domestiques n'osèrent répondre, par crainte de la contrarier encore plus. Il valait mieux d'ailleurs. Elenna était susceptible de transformer le moindre son prononcé en une injure dirigée contre sa personne. La Louve d'Epinal avait toujours été sauvage, mais aujourd'hui, elle était un animal blessé qui pouvait mordre quiconque s'approchait. Qui aurait pu croire un tel changement dans sa personnalité ?
Quoiqu'il en soit, la mise en beauté finie, la jeune femme put enfin sortir, pour rejoindre son père, non sans avoir laissé traîner une gifle sur son passage. La blonde apparut alors à l'oeil du Vicomte, dans une robe d'une jaune effacé, délavé, qui mettait en valeur la carnation de sa peau nordique et qui marquait sa taille, sublimant par la même le blond de ses cheveux bouclés coiffés en un chignon retombant dans son dos.




Le compliment du Borgne sur sa toilette n'en était que l'apogée. Forte de cette gratification, Elenna marcha d'un pas fier attachée au bras qui lui fut offert. Le temps d'arriver au véhicule qui les attendait, il lui était permis de répondre à la parole prononcée.

- Je vous remercie Père. Croyez bien que votre surveillance sera reposante. Il serait bien trop imprudent d'oser m'approcher.

Les deux individus s'engouffrèrent alors dans la voiture et se laissèrent mener aux jardins du Louvre au rythme effréné des chevaux qui martelaient brutalement la route de leurs sabots. Le voyage s’agrémenta d'une discussion sur la Lorraine et son devenir. Autant dire que cela ne paraissait guère brilliant... Mais les élections ducales étant proches, l'avenir dira lui-même de quoi il sera fait !
Primha
      Ridicule.. Je vais être. Ri. Di. Cule.


    Un soupire vint clore ces mots. Au beau milieu de la chambre d'auberge, cette même dans laquelle Prim Adelys et Merveylle s'étaient finalement rendue suite à une escapade nocture improvisée d'un côté et de l'autre, la jeune femme regardait son unique robe, son unique toilette qui la mettait un temps soit peu dans son statut de jeune femme. La dextre vint caresser de toute sa finesse le tissu, bien loin d'être aussi beau et riche que la plus part des Dames qui seraient présentes. Car au beau milieu de cette semaine particulière, Princesse, Duchesse, Comtesse, Vicomtesse et autres hauts titres du monde viendrait s'exposer, autant que ces affublements tant attendu. Ce monde n'était en aucun cas le sien, rien qui ne lui disait. Seulement, pour Merveylle, cette jeune femme à l'âme aussi pure que pouvait l'être celle d'une jeune femme, Prim Adelys avait accepter la proposition. Totalement inconsciente qu'elle avait à son côté une Altesse Royale, les convenances n'étaient guère au rendez-vous. Car dans l'attitude, la Valyria était toujours des plus respectables, et serviable.

      Il te faudra au moins.. Une toilette. Rien qu'une.


    Le regard de prune parcouru à nouveau la toilette, exposée à l'occasion sur la couche. Elle n'était pas négligée, ni laide, bien au contraire ; la simplicité était aux yeux de Primha l’élégance première. Alors, dans un élan de motivation, pour Merveylle, la jeune pieuse vint se lier au tissu. Moins convaincu après coup, l'esprit de la Valyria mourrait d'envie de sauter dans son éternelle chemise rouge, tout autant féminine. Mais elle ne pouvait faire attendre la jeune Boisée. Alors, sans attendre, elle se rendit dans la salle commune de l'auberge, où un jeune homme y était également. Machinalement, senestre s'attaqua à tortiller une mèche de cheveux Argentée, tirant sur un platine agréable grâce à la venue du Printemps. Pour sûr, Merveylle avait beaucoup à lui apprendre, bien que près de six années les séparait. Comme quoi.. L'âge ne faisait pas tout.

    Au bruit de canne frappant le bois, la dragonne leva son regard de prune, trouvant ainsi l'élégante jeune fille devant elle. Un sourire traversa le minois de porcelaine, secouée à la négation aux dires s'échappant du bout de femme.

      Vous êtes pimpante ! On ne saurait dire qu'un mal vous ronge.


    Amicalement, l'Argentée s'approcha de quelques pas alors que leur coche était prêt. Oubliant sa gêne quant à sa tenue, Primha semblait prise par cette journée de découverte. Il y avait un début à tout..

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Elianor_de_vergy
La duchesse de poche sourit, pas étonnée que l'oeil exercé de la minimoyse ait repéré la griffe d'Attia dans sa vêture.

Attia était en effet une couturière de génie, et je n'oublie pas que c'est avec elle que la première fashion week a été organisée. Et cela n'avait pas été sans faire grincer quelques dents d'ailleurs...

Son sourire se teinta de malice tendit qu'elle ajoutait, amusée.

Remarquez, si j'avais été Grand Chambellan à l'époque, j'aurais moi aussi fort mal pris qu'un tel évènement soit organisé au Louvre sans mon approbation préalable !

Son regard se porta ensuite vers les places que Jenifael lui conseillait, celles de l'extérieur.

C'est une excellente idée, j'aurai ainsi un remarquable point de vue sur les modèles. Oh! Cela dit, je dois moi-même participer en portant l'une des créations de votre soeur; pourrez-vous me faire prévenir lorsque mon tour arrivera? Que j'ai le temps de me préparer en manquant le moins de modèle possible en même temps?

Quant à votre organisation, je n'ai rien à y redire. Et je vous approuve d'avoir prévu quelques changements: cela permet de ne pas lasser l'attention du public! Et pour les conseils... Ma foi, les recommandations habituelles pour tout évènement de ce genre: gardez un oeil discret mais constant sur le comportement du public, et n'hésitez pas à faire appel à la garde si vraiment certains oublient les convenances. Je doute que ce soit le cas aujourd'hui, mais sait-on jamais.... Pour le reste, tout en veillant à ne pas trop altérer le rythme des défilés, soyez attentive aux réactions du public: accélérez un peu les présentations s'il semble se faire distrait, ou au contraire faites ralentir un mannequin si le modèle qu'il porte semble plaire particulièrement...

Elle laissa filer un petit rire amusé en concluant.

Mais vous n'en êtes pas à votre coup d'essai, je gage que vous saurez veiller à merveille sur le déroulement de ces festivités!

Et votre robe est fort élégante, et la coupe plutôt originale! Elle me fait penser aux robes à la mode italienne. Qui sont particulièrement seyantes sur les personnes de petite taille. Comme nous!

Pour le coup, c'est avec un joyeux éclat de rire qu'elle conclut sa tirade.

Allons, je ne vous perturbe pas davantage, vous allez être fort occupée dans les heures à venir! Pour ma part, je vais m'installer là où vous me l'avez indiqué.

Joignant le geste à la parole, elle s'éloigna vers les sièges en question tout en remarquant que les invités continuaient d'arriver. Cela promettait un beau public.... Avisant parmi la foule le roi d'armes qui semblait indécise quant à la place à prendre, elle suivit une impulsion soudaine et s'en vint la saluer.

Le bon jour à vous Montjoye! La damoiselle de Castelnau-Montmiral vient de me recommander les sièges placés à l’extrémité de la boucle que vont suivre les mannequins, et je m'apprêtais à aller m'y installer. Voulez-vous vous joindre à moi?
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La Maison Royale recrute, n'hésitez pas à écrire pour vous renseigner!
Cira
[En chemin, dans une ambiance de folie avec une Fleur et un Comte ]

Le voyage est long, affreusement long dans cette boîte en bois où les secousses sont de mises et les discours quasi infimes.
Les mains croisées et posées sagement sur ses cuisses, l'adolescente observe les paysages qui s'offrent à elle, ses pensées l'emmenant loin, bien plus loin que ce fiacre spartiate. Elle n'avait pas l'habitude de vivre dans l'opulence et la richesse mais la selle de son cheval devait être bien plus confortable que l'assise rigide qui commençait doucement mais sûrement à meurtrir son séant.

Quittant un instant les plaines environnantes des yeux, elle observe le visage de la Fleur puis celui du Comte. Peut être n'aurait elle pas dû accepter l'invitation. Elle n'est qu'une étrangère après tout et même si l'amabilité était présente ce n'était pas non plus la franche rigolade entre les 3 jeunes gens de quoi la mettre mal à l'aise et lui faire fermer son clapet pendant une bonne partie du trajet.
Son regard croise celui de la Fleur et elle dessine un léger sourire sur ses lèvres avant de hocher la tête à ses dires.


Vous connaissez le programme ? Quand allez vous vous même défiler ?

Oui voila, faisons passer le temps, parlons froufrou.
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Sepa
[Arrivée aux jardins]

La route fût des plus normal, étant à Beaurain, cela facilitait grandement le voyage étant donné que ce n’était pas loin du Louvre contrairement à sa demeure en Alençon. La route fût juste suffisante pour discuter des récents détails vu que Sepa reprenait son implication en Lorraine donc le sujet fût plus amplement abordé contrairement à d’habitude. Le coche signala qu’ils étaient arrivés sur les lieux et comme prévu, le Père et sa Fille n’étaient pas les premiers sur les lieux. Ouvrant la porte du carrosse Sepa descendit le premier puis tendit sa main pour aider à descendre la jeune femme du Tholy.

Regardant un peu au loin, il aperçut un carrosse lui semblant plus que familier, son œil resta porté là-haut et là cela fût le choc. Ayant la main de sa fille dans la sienne, celui-ci la serra machinalement de colère, il reconnut la blonde au loin, celle qui semblait souffrante et de plus, accompagné d’un homme. Le Borgne desserra la main de sa fille lorsque celle-ci poussa un léger cri de douleur. Son regard s’assombrit et il ne prit pas la peine de s’excuser auprès d’Elenna. Son regard était trop fixé sur Gabrielle et là encore plus quand celle-ci se fit embrasser par l’homme. Son poing se ferma durement et là, regardant sa fille.


Elenna, je pense que vous aurez dû mal à dormir cette nuit après ce que vous allez entendre.

Le Capitaine de la Garde Royale fit craquer son cou puis ses doigts, le visage joyeux qu’il avait lorsqu’il avait rencontré la jeune impériale, devin plus sombre qu’au par avant lorsqu’il jouait au loup solitaire. Sepa frappa des mains car sur le Louvre, il devrait rester tranquille donc ce défilé allait paraitre bien plus long qu’il ne le sera. Il fit signe à un de ses gardes de s’approcher de lui.

Cherchez moi Mogwai, enfermez le dans Beaurain, nourriture moindre jusqu’à la fin des festivités royales. Il a suivi la Marquise durant son arrivée en Alençon. Il payera tout comme elle. Dernière consigne à rajouter à la nourriture, qu’il ne dorme qu’une heure par jour et si celui-ci s’endort, frappez, séquestrez-le, je veux l’entendre souffrir et le voir devenir fou.

A partir de maintenant, les choses avaient bien changé, son regard devenu encore plus loin quand il aperçut son ami, presque frère, le Duc Fred de Castelviray. Il sentait la trahison, son poing se resserra à nouveau, le Borgne devait se contenir sur les lieux mais il savait que tout cela allait se payer déjà en premier lieu avec la Marquise et en second avec le Duc car cela ne pouvait rester impuni. C’était plus qu’une humiliation qu’il subissait. Il ferma son œil, respira un bon coup et pensa à tout ce qui pourrait arriver ensuite. Tendant son bras à sa fille, il prit la direction d’un valet pour qu’on l’installe pour le défilé.

Ma fille, la nuit va être longue, si tu veux, tu pourras aller dans ma demeure en Alençon pour passer une nuit paisible. Les légendes du Comte Dracula ne sera qu’une fiotte comparée à ce qui va se passer cette nuit.

Sepa ne voulant pas gâcher les festivités de Sa Majesté, préféra éviter le Duc. Appelant un second garde, le Von Stavanger donna une dernière consigne.

Faites prévenir le Duc Fred de Castelviray que je suis au courant de ce qu’il fait. Qu’il m’évite s’il ne veut pas un bain de sang pendant le défilé. Nous conviendrons d’une discussion plus tard et qu’il ne s’approche plus de ma promise !

Les consignes étant donné, le Vicomte essaya de chercher de son œil la Blonde mais celle-ci était déjà parti. Sans doute l’apercevrait-il dans la foule lors du défilé. Regardant à nouveau sa fille.


Finalement, j’aurais plus de moyen que prévu pour t’acheter une robe. Tu pourras te faire plaisir. Allons-y avant qu’il n’y ait trop de monde. Nous aurons les meilleures places pour que tu puisses repérer la robe qui te plaira.

Ayant écouté les consignes du valet, le père et sa fille prirent la direction des sièges pour le début des festivités.
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Dedain
        [Dans la boite]

    Prisonniers des rouages de la vie, enfermés sagement dans un socle étroit et lourd de non-sens, les trois étrangers aux uns et aux autres s’entassaient doctement en reprochant aux cahots des chemins le trajet lancinant jusque Paris.
    Dédain, à qui toutes les têtes jolies réprimandées l’inconfort spartiate et sobre de la banquette garnie de rien, se positionnait côté droit, car de la droiture, il en connaissait quelques rayons, et se serait mal vu trôner à gauche, lui le délicat à l’adresse calculée. Toutefois, ne pouvant profiter seul de sa rangée qu’il partageait avec la Dame de Tressin, il s’attardait parfois à lancer un regard sévère à son vis-à-vis fleurie qui se prélassait sur l’espace qui lui était concédée. Elle pouvait bien être égérie, l’Amie, cela n’aurait point dû lui accorder primauté de l’espace.

    Adoncques le Comte du Béarn boudait son plaisir qui aurait été celui de tenir correspondance et rattraper quelques écrits chaotiques, pour n’observer finalement que le silence, ses prunelles caves et son minois meurtri par le gel tournés tour à tour vers les quelques paysages flegmes et l’attention bruyamment calme de ses comparses. Il avait prévenu, insisté, hurlé à la mort que deux carrosses valaient mieux qu’un, et puis les femmes, toujours, étaient venues lui dire que non, qu’il serait dans l’obligation d’entendre parler froufrou. Au final, personne ne pipait mot et le Noldor s’escrimait seulement à se coller littéralement contre la paroi et à se faire aussi petit que possible afin d’éviter que ses genoux n’entrent en contact avec leurs homologues fins de la Saint-Jean, ou que son coude ne frôle les manches travaillées de la flamande.
    Rien que l’idée même lui donnait des sueurs hivernales.

    Et puis, enfin, elles parlent taffetas. Dieu soit loué ! Il était temps ! Vérole !
    Lui, pourtant, ne consent à participer que d’un sobre et grave :


    Hum hum…

    La fashion week commence déjà mortellement bien.



edit pour coquille horrible, mea maxima culpa

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Melissandre_malemort
- Il est temps d'y aller votre Altesse Royale.

Mélissandre esquissa une petite moue en vérifiant une ultime fois sa toilette. Si elle se rendait à la Fashion Week c'était avant tout en tant que mannequin pour sa future belle soeur, et pour soutenir une Jenifael qui courait partout depuis des semaines pour que les choses se passent au mieux. Il fallait donc abandonner ses affaires Mainoises et ses offices pour se rendre à l’événement.

L'avantage de résider sur place était que juchée sur le rebord d'une fenêtre, elle avait une vision d'ensemble sur les arrivants. La plupart des armes frappées sur les portières des carrosses lui était familiers, mais aucune ne la fit sauter de joie.

Abandonnant son promontoire royale, elle laissa à sa dame de haut parage le soin d'ajuster ses boucles d'oreilles en rubis et traversa les interminables corridors Parisien pour se rendre dans la cour, renversant le visage avec un soupir de bien être quand les rayons du soleil virent lui caresser le visage. L'instant de grâce fut bien vite rompue, car elle était ici sur son territoire, seconde princesse royale à voir le jour en France, Grand feudataire, double officier royale et première dame de la cour de France. Sa suite se composait donc d'une demi douzaine de jeunes filles triées sur le volet qui la suivrait dans ses déplacements, heureusement trop éblouies par toutes les robes présentées pour ne pas la laisser s'échapper à un moment ou à un autre.

A hauteur des grandes Dames qu'étaient le Roi d'Arme et le Grand Chambellan, elle se fendit d'une révérence puis s'avança vers Jenifael pour la saluer, l'adoucir d'un beau sourire et se placer parmi la plus haute noblesse royaliste, n'attardant son regard sur personne, la tête ailleurs.


Valeryane
Dans une auberge avant le départ pour la "Fashion Week", la brune avait rangé les trois tenues dans un coffre différent pour ne pas les froisser. Les coiffes était dans d'autre coffret plus petit avec les bijoux respectif. Elle s'était mise aussi dans une belle tenue pour l'occasion, une robe qu'elle aimait particulièremnt, en plus violette sa couleur préféré elle était donc à son aise.



Deux ouvrières l'accompagnaient pour l'aider à habiller ses nobles dames qui avaient bien voulu lui servir de mannequin pour le défilé. Après avoir inspecté si tout était bien en place que nous rien n'avait été oublié, Val prit le carrosse direction les jardins du l'ouvre, on lui indiqua l'endroit ou elle pourrait habiller ses dames. Des paravents pour l'intimité avait été placé, maintenant elle attendait ses mannequins pour cet belle journée.

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Kenny.castel.vilar
Une arrivée Duranxienne aux portes des jardins du Louvre...

Le chemin avait été long depuis le Sud Ouest du Royaume jusqu'à Paris avec le convoi Duranxien, mais la famille était arrivé sans encombre sur les lieux de cette fameuse "fashion week" après s'être arrêté à une auberge la veille pour ainsi pouvoir se reposer et être en forme pour ses longues journées qui s'annonçaient.
Ainsi, deux carrosses amorcèrent cette arrivée à l'entrée des jardins avec en leurs bords une partie des Castel Vilar, une partie Von Wittelsbach, une partie Silly et tous au sang de la Duranxie ou par alliance.

Suite à l'arrêt de la première voiture, la porte s'ouvrit rapidement pour laisser sortir en premier lieu une blondine aux joues légèrement rosies. Suivit de près par son adorable frère jumeau, Martin, et du Ô splendide, magnifique, beau mâle.... qu'est son chien.... nan je déconne! Je voulais parler bien sur du Comte d'Armagnac et de Comminges Felip. Quoi? J'en dis trop? C'est vrai qu'il n'est que son cousin à la blondinette.
Il n'empêche que vous vous demandiez sans doute le pourquoi des joues rosies? Mieux vaut demander du côté de Felip... Bien que Kenny répondra sans doute qu'il faisait affreusement chaud dans cette boite. Mais n'allez pas vous faire de fausses idées puisque Martin était là pour veiller aux grains!

Posant pieds à terre, la jouvencelle se ventila discrètement le visage pour reprendre de la contenance. C'est ensuite qu'elle lissa le pan de sa nouvelle robe que lui avait confectionné sa chère tante pour l'occasion, avant de passer sa senestre dans sa tignasse blonde coiffée d'un chignon sur le côté qui laissait une partie librement tomber sur son épaule gauche.




La jeune fille se tourna ensuite pour attendre son cousin et son frère à qui elle passa une main sous chaque bras lorsqu'ils vinrent enfin à sa hauteur.

Faisons en sorte de passer une bonne journée, dit-elle le sourire aux lèvres alors qu'elle se trouvait entre ses deux fringants coquins en attendant que le reste de la famille les rejoigne. Seule Valéryane avait prit de l'avance sur eux pour se retrouver dans les coulisses pour préparer ses mannequins.
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Jenifael..luna
    Elle avait hoché la tête aux recommandations de Vergy. Puis sourit à Mélissandre, puis la voilà montant sur l'estrade et prenant sa voix qui portait le plus - bien que des pages étaient présents dans les rangs, pour répéter ses paroles à l'identique et permettre à tous d'entendre - elle commença, boule au ventre. Constance était à ses côtés.

    "- Bonjour, nobles seigneurs, nobles dames, bienvenue à tous. Nous sommes réunis ce jour, pour une renaissance. Voilà quelques années, une semaine de la mode, semblable était organisée. Une semaine sous le signe du bon goût. Cette semaine de la mode, marque la renaissance du bon goût de notre pays, le renouvellement de nos talents également, car oui. Au-delà d'un simple défilé de mode, c'est pour célébrer la mode, l'élégance, le bon goût, que nous sommes là. Nous rappelons ce qui fait de notre pays un pays tant envié et admiré. "

    Elle ne savait pas si son spitch était bon, tant pis, s'il était mauvais, elle tenter de parler sincèrement et clairement. Rappelant également ce qu'elle avait dit, lors de son entretient avec Elianor pour obtenir son poste.

    "- Durant cette semaine, vous découvriraient que notre royaume, porte en son sein de grand talents, des talents qui vous habille, qui vous font rêver, des talents qui nous sont enviés. Des talents, sans lesquelles ce genre d’événements seraient bien impossible à réalisée. C'est à cela qu'ils travaillent sans relâche et donc, je souhaite les remercies de leurs contributions à la grandeur de notre pays. "

    Elle marqua une longue pause, les choses sérieuses débutaient.

    "- Trève de paroles. Je déclare la Semaine de la mode ouverte ! "


    Elle afficha un sourire et présenta donc la première création du ballet.

    "- La première création de cette semaine est de la talentueuse Elène Célèste Voillot, maître couturière des Doigts d'Or, qui nous présente sa création appelée Lys Classique. Elle est portée par Dame Elisabeth Stilton, c'est une robe bourguignonne, la chainse est beige brocardé de fleurs d'or, et la robe à manche fendue est en draps de Flandre turquoise. Le col et la ceinture sont noirs brocardé de plantes rampantes. "

    Elle fit un pas en arrière, le défilé commençait !

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Maximilien_guise
[Côté « Servir les gens, c'est chiant ».]

Dans sa carapace osseuse, palpitant se débat telle sauvage bestiole prise la patte au piège; tempes dégoulinantes, flaques sous les aisselles, bouche et gorge façon Sahara, Hector presse le pas, en implorant le Tout-Puissant de lui permettre l'accomplissement de sa mission avant qu'il n'en vienne à tourner de l’œil et s'étaler comme une pauvre galette bretonne – Naaan, pas taper! Chuis royaliste m'sieur, j'vous promets! – devant tout ce beau monde qui, en le voyant inanimé parterre, se prendra sûrement à rire en croyant au lancement d'une nouvelle mode de tapis d'extérieur « fait humain ».

Pourquoi? Pourquoi fallait-il que le hasard le désigne, lui? L'autre type au-regard-qui-collerait-le-frisson-à-un-iceberg n'aurait-il pas pu s'adresser à quelqu'un d'autre, franchement? Et pourquoi pas une gentille petite vicomtesse, sortie pour l'occasion de son adorable patelin paumé du fin fond du trouduc' de l'Armagnac? Mh? Non, bien-sûr que non! Il fallait que ladite mission, en plus, concerne une princesse! Mais pas n'importe laquelle, attention! La Malemort! Genre, « plus pire » niveau pression, tu meurs! C'te guigne. C'te méchante guigne. Une guigne pareille, on n'en compte pas trois dans le siècle le plus fertile en guignes*, quoi. Au s'cours, Môman! J'veux rentrer en Auvergne...!

« Chose à remettre à l'altesse » en main, à un poil de chèvre de l'asphyxie, notre bulot version homme finit par repérer princière demi-portion. Courageusement, donc, il se fraie chemin vers icelle, jouant des coudes pour arriver à destination avant qu'apparaisse première tenue du défilé; douze écrasages de pieds serviles par noble poulaine & une paire de coups reçus dans les côtes plus tard, le voilà rejoignant enfin la fille de feu The Couenne, clopin-clopant, tandis qu'un Freddie Mercury pas encore né, dans son esprit tourmenté chante pour lui « You are the Champion ». Oh oui!


Votre Altesse Royale...


Plongeon du haut du corps, mode « limite je me prosterne ».


Je, euh...Un, euh...Pfiouh! Oui, alors non, je recommence. Enfin je recommence après « Votre Altesse Royale ». Ou alors avant? Vous préférez avant?


Dieu, si tu m'entends, foudroie-moi! S'te plaît. Maintenant.

Rheum-rheum. Alors donc, un noble sieur – grand...comme ça, ch'veux blonds, habillé en bleu – m'a chargé d'vous donner ça. Alors bon, j'ai pas compris, mais lui a dit qu'vous comprendriez, alors...


On rajoute un « alors », ou ça ira comme ça? Disons que ça ira. Et Hector de tendre fleur à princesse dans une nouvelle révérence, à peu près profonde comme les abysses. Mission accomplie: clap-clap, Jimmy!



    *Bout de phrase signé Jesaipluqui.

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Madeleine_df
C'était un trottinement plus que marqué. Presque de la course. Mais pas encore, cela n'aurait pas été très convenable. Il n'empêche qu'elle avait même l'audace de relever légèrement sa robe pour être bien certaine de ne pas prendre ses pieds dedans. Quelle idée de venir à pieds ! Elle avait craint l'embouteillage de chariots et autres voitures à l'entrée du Louvre, et voilà que c'était elle qui s'était retrouvée coincée par une livraison de bois qui bloquait toute la ruelle qu'elle avait souhaité emprunter. Le détour fait lui avait grandement rallongé son temps de trajet, et voilà qu'elle était en retard, et un peu échevelée.

Et bien sûr, tout le monde était déjà installé, ou presque. Ne sachant où aller, et où ne pas aller, elle resta là, les bras ballants, se demandant où elle pourrait poser son royal séant, craignant toujours d'occuper une place qui ne lui serait pas dévolue, ou pire, qu'on lui demande de bouger parce que le siège était réservé pour quelqu'un d'autre.

Malgré cela, elle embrassa l'assemblée du regard, reconnaissant quelques visages aperçus au bal et autres têtes bien connues, se demandant qui la remarquerait et aurait assez pitié d'elle pour l'inviter à le rejoindre. Et si la réponse était "personne", et bien tant pis, elle resterait debout, et au moins elle serait bien sûre de n'être gênée par personne !

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Melissandre_malemort
Les billes noirs glissaient d'un convive à l'autre quand un couple attira son attention et lui fit pincer les lèvres jusqu'à les blanchir. Cette marquise de malheur... Elle avait déjà consacré une énergie non négligeable à attirer son presque époux dans sa couche, ce qui, forcément, agaçait la princesse presque autant que son obstination à venir à un bal qui ne la concernait pas. Non pas que plaire aux hommes soit une tare en soit. Mélissandre aurait été de mauvaise foi de la dénoncer. Pour ce qui était des méthodes, cependant...

Trop bien élevée pour trahir son agacement, elle se contenta de détourner la tête sans saluer Fred. Son ami comprendrait... Ou pas. Dans son dos, une dame de compagnie rajusta l'une de ses boucles. Quand on était première Dame de la cour, on ne pouvait pas se permettre d'être impulsive au point de distribuer les reproches ou les gifles, ce qui était fort dommage, car la frapper à coup d'éventail aurait été sans nul doute une diversion bienvenue.

A ses cotés, les autres princesses de sang prenaient place les unes après les autres, les yeux tournés vers le podium sur lequel devait s'avancer le premier modèle. Le timing fut juste assez adéquat pour qu'elle puisse se tourner vers le gamin sans alerter tous les suricates de la cour. Qu'elle soit fort petite lui permit de l'écouter sans se pencher et de réceptionner un narcisse de ses doigts délicats. Le message était limpide, si bien qu'elle regarda par dessus son épaule dans l'espoir d'apercevoir une mèche blonde trahissant la présence du Zéphir, sans succès. Il ne devait néanmoins pas se trouver très loin, aussi remercia t'elle le gamin d'une jolie pièce en or avant de s’éclipser, sauvée par la fascination exercée par Mestre Elène qu'elle se promit de remercier un jour.

Reconnaissable entre toute, chevelure de Madeleine fut repérée et Mélissandre referma les doigts sur son poignet pour attirer son attention, index sur les lèvres et Narcisse bien visible. Il était temps de prendre la clef des champs.


Sans prendre le risque d'attendre de voir si Maddy la suivait, minuscule Malemort se faufila jusqu'à un bosquet qu'elle contourna, le cœur battant exactement comme lorsqu'enfant, elle jouait à cache cache avec ses frères et sœurs dans les jardins de Ségur.
Lucie

    - Vous connaissez le programme ? Quand allez-vous vous même défiler ?
    - Hum hum…
    - Je voudrais bien vous le dire, mais l’ordre de passage m’échappe encore. Il faudra que je retrouve Son Altesse Royale pour qu’elle me le rappelle. Je ne défile pas aujourd’hui en tout cas et serai donc avec vous, dans le public.

A cette idée, Fleurie sourit faiblement et se détend un peu. Un tout petit peu. Si le fait de devoir se montrer devant toute la noble assemblée l’effraie presque autant que les mines, l’idée d’être piétiner par un cheval ou la perspective de grossir (oui, mademoiselle a des phobies rationnelles), celle d’admirer les autres modèles et les créations dont elles se seront parées l’enthousiasme grandement. Après tout, on est fashionista où on ne l’est pas.

    - Comptez-vous enché…

Coupée dans son élan par l’arrêt du carrosse dont on leur ouvre la porte, Saint-Jean se tait et sort la première, les membres raidis par la longueur du voyage. Trois pas sont fait et le tissus vaporeux de sa robe est précautionneusement lissé. De son poste elle aperçoit déjà le lieu du défilé où, sous le radieux soleil de mai, les choses sérieuses ont d'ores et déjà commencé.

    - Il semble que nous soyons un peu en retard, fait-elle avant de s’approcher, ayant le temps d’apercevoir la plus détestable des princesses qui, narcisse hautement significative en main, file à l’anglaise.

Quelques semaines plus tôt elle en aurait hurlé de douleur. Aujourd’hui elle se sent tout au plus soulagée. Qu’elle se perde dans ses vices – et les bras de Maximilien – l’Altesse Royale. Elle, elle est désormais libérée de tout ceci.

    - Nous devrions nous asseoir tant que nous le pouvons encore. Les bonnes places vont partir vite.



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