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[RP] Fashion Week - Jour 1

Will.i.am
[De Bourgogne à une auberge parisienne, le premier jour du défilé]


L’hiver avait fui, enfin. Ce n’était pas un moindre mal, bien au contraire. Encore fallait-il connaître William de la Mirandole et ses tortures internes pour un comprendre quelque chose. William souffrait d’un mal encore inconnu. La plupart des gens le trouvait soupe-au-lait. A quelques siècles près, on aurait pu dire qu’il était maniaco-dépressif avant, un peu plus tard, d’évoquer la bipolarité. William souffrait d’un mal dont aucun médecin ne pouvait le libérer, ni même alléger les douleurs psychologiques. Il était lui-même loin de tout ça. Il pensait que c’était lié au temps, comme la plupart des personnes qui constituaient son entourage. L’hiver le rendait monotone. Son visage avait tendance à se fermer. Sa voix et tout son rythme de vie devenaient plus lents, presque souffrance. En son for intérieur, la lutte était plus rude qu’il n’y paraissait. L’ennui se confondait dans une morbidité qui tendait à l’auto-flagellation. William n’en pouvait plus de ce temps maussade. Son corps ne voulait plus de neige, ni de froid. Il avait besoin de soleil, de bonne humeur, de fleur des champs et d’absinthe. Il lui fallait encore et toujours plus d’absinthe. Il en était devenu un toxicomane expérimenté. Le rituel de l’absinthe, il le connaissait par coeur. Tout d’abord, il versait l’absinthe pure dans un hanap sur lequel il plaçait une «pelle» à absinthe. Il suffisait ensuite de placer un sucre issu des cannes africaines, or pur pour un boit-sans-soif, et de laisser couler dessus de l’eau, goutte à goutte. L’eau finissait par s’écouler dans le hanap et à se mêler à l’absinthe. A quelques siècles près, il se la serait certainement injectée directement dans les veines. Au lieu de ça, il prenait le temps de sa préparation, le temps de l’infusion. Ensuite, il portait le hanap à ses lèvres et fermait les yeux en engloutissant une gorgée de poison. Son cou se tendait alors que les artères semblaient se gonfler d’un nouveau souffle de vie. Un long soupire de libération s’ensuivait. William avait sa dose.

En ce jour de printemps, le soleil dardait ses rayons matinaux contre la vitre de la chambre qu’occupait William dans une auberge bourguignonne. La tignasse rousse en bataille affinait un peu plus le visage au teint laiteux. Le corps dégingandé de la grande asperge se remettait à peine d’une diète hivernale forcée. William avait eu toutes les peines du monde à ingérer la graisse et autre morceaux de lard qu’on lui offrait pour simple nourriture, accompagnés d’un bouillon au goût infâme. On voulait de lui qu’il reprenne des forces avant de se montrer, à nouveau, au monde extérieur. En lieu et place, il n’avait fait que s’amaigrir et perdre le eu d’allant qu’il avait pu emmagasiné à l’été précédent. Toutefois, il commençait à reprendre un semblant d’allure. Ses vêtements ne semblaient plus taillés pour une personne autre que lui. Bien qu’émacié, son visage n’était plus creusé et ses yeux plus cernés d’une auréole d’un noir macabre. La vie semblait reprendre son cours, y compris chez lui. Alors qu’on frappait à la porte, William se levé et se rendit à la pièce qui servait de cabinet. Sans un mot, il commença à s’affairer. Une personne pénétra dans la chambre et emballa les quelques affaires éparpillées ça et là. Au bout de quelques instants, ce fut un William en bonne et due forme qui fit son apparition dans une chambre désormais vide de ses effets personnels. A la place, trônait un homme à l’allure presque aussi austère que son maître. L’homme à tout faire de William connaissait le jeune homme dans les moindres détails. Depuis des années qu’il le servait, il avait acquis certains automatisme. Il avait notamment compris qu’il devait souvent agir sans rien demander. Ce fut pourquoi il avait pris la liberté de préparer le départ. Le vieil homme s’inclina à l’entrée du plus jeune. William lui adressa un maigre sourire. La dépression semblait un lointain souvenir, même si ce n’était pas le cas. Bientôt, William entrerait dans une sorte de phase d’euphorie. Il le savait. La dépression et l’entrain se succédait selon leur propre gré, sans rien demander à William, eux non plus. En ce sens, le Mirandole semblait n’avoir de prise sur rien. Du moins, rien qui ne le concerna directement. Il donnait le change la plupart du temps. Du haut de ses vingt-deux années, il avait appris à «faire avec». Ses sautes d’humeur passaient presque inaperçues. Il avait appris à cacher les épisodes les plus brutaux. C’était aussi grâce à cet homme qui ne le quittait que rarement. C’était son confident muet.

- Monsieur est-il prêt ?
- Il est prêt. Nous pouvons y aller.
- Paris ?
- Paris.
- Le cocher est prévenu. Vos affaires viennent tout juste de partir vers vos nouveaux appartements. Près du Louvre comme vous l’aviez demandé. Monsieur appréciera l’endroit.
- Il vous fait confiance, comme à son habitude. Vous lui avez toujours été d’une grande aide et il vous en est reconnaissant.


Il fallut encore peu de temps pour que la voiture attelée ne se mette en branle sous des cris braillard et le claquement d’un fouet vaillant. Le voyage se déroula dans un silence de mort qui correspondait bien au deux occupants de la voiture. William se contentait de laisser son regard se perdre vers un horizon qu’il ne regardait pourtant pas. Ses pensées étaient ailleurs. Son accompagnateur n’émettait pas un son, semblait ne pas bouger un cil. William, quant à lui, se demandait si les robes se partageraient la vedette avec des tenues plus masculine. Il avait besoin de se refaire une garde-robe. Bien que sinistre par moment, il n’en manquait pas moins d’une certaine coquetterie. Il se demandait si la mode serait au velours et à la soie ou à de toute autre matière. Il aimait bien le velours et la soie finalement. Il esquissa un sourire amusé en repensant à cette nuit, il y avait quelques jours. Dans une crise de semi-démence, il avait envoyé au feu une bonne moitié de ce qui constituait la fierté d’une garde-robe qu’il avait pourtant mis du temps à rassembler. Les beaux jours revenait et William semblait recouvrer une certaine envie de vivre. Il se sentait bien. Son acolyte décrocha un sourire énigmatique en apercevant la bonne humeur de son maître. Il hocha faiblement la tête, un geste presque imperceptible que William connaissait par coeur. Le jeune homme porta son attention sur son garde-fou et hocha également la tête, plus franchement. Leur connivence semblait s’accorder sur le fait que l’hiver était définitivement passer dans la tête du Mirandole. William glissa légèrement sur la banquette et posa la nuque sur ce qui faisait office d’appui-tête. Il ferma les yeux et se laissa emporter par un sommeil qu’il retrouvait depuis peu.

La voiture s’arrêta finalement devant l’auberge, point de rendez-vous avec sa cousine et une amie que William ne connaissait pas. Le jeune roux sortit en laissant son homme de confiance. Les chevaux reprirent leur allure lente aussi sec et la voiture pris la direction des appartements nouvellement acquis. William s’avança à pas lents, mains jointes derrière le dos, jusqu’à la porte principale qu’il ouvrit sans hésitation. Lorsqu’il vit Merveylle descendre péniblement des escaliers, il la salua d’une inclinaison du chef. En guise de simple bonjour, il étira un peu plus son maigre sourire tout en écartant les bras. Sa cousine était l’une des rares personnes à pouvoir rallumer les braises de vie qui éclairaient parfois le fond de son regard d’ambre. Elle et une certaine princesse qu’il avait connu par le passé. D’ailleurs, une certaine hâte l’étreignait. Elle avait certainement beaucoup changé, tout comme elle le trouverait probablement légèrement différent. Les années étaient passées sur eux comme l’eau passe sur la pierre et modèle le lit des rivières. Il ne restait plus qu’à savoir s’il s’agissait d’un torrent ou de l’onde calme d’un fleuve repu des alluvions d’une nature florissante. Pour l’heure, William ne s’intéressait qu’à celle qui contribuait à maintenir son ossature frêle en place. L’accolade promettait d’être délicate tant il savait son état de santé encore quelque peu fragile. Ensuite, peut-être, ferait-il la connaissance de cette amie dont il avait appris l’existence par courrier interposé.

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Dedain
    Deswaard, déjà oublieux de ce qui se dit en le fiacre, s’extirpe des géhennes fleuries et des pandémoniums hivernaux, brûlant d’aigreurs surannées, crevant d’engelures oubliées. Il pose à son tour pied à terre, aux suites de Saint-Jean, fidèle ami qui voit d’un mauvais œil l’ensemble de la débauche texturale. Là, les piédestaux, ici, les bonnes gens, couronnées de grâce et de prestance. Lui n’arbore que d’éternelles vêtures travaillées richement mais immuablement ternes d’obombre.

    Près du carrosse, encore, il ne tend ni sa dextre à la Leffe qui doit en sortir et ne propose ni sénestre à Barbazan pour la mener jusqu’aux assises convoitées. N’y voyons pas de l’irrespect ou du manque de galanterie. Tout au plus reste-t-il donc de marbre et d’albâtre, de nacre et d’ivoire, serrant les jointures de ses doigts graciles les unes aux autres, en le giron familier de son dos.
    Quand enfin Tressin se porte à son côté, ils rejoignent ensemble l’empressée égérie. Alors, avisant prestement de ses billes mortes la foule, le Comte du Béarn consent finalement à desserrer les dents, les lippes bleuies et s’ouvre presque au monde qui l’entoure.


    L’Armagnac nous précède. C’est fâcheux. Mais montrons-nous bons amis et installons-nous près d’eux.

    C’est que le Noldor a repéré la chevelure lactescente de l’homologue bien entouré. Menant la marche, cerclée de ses deux compagnes, au Sud de conquérir Paris.

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Elisabeth_stilton
Attention, ça défile !👗


Elle n'était pas venue avec une robe spécial et pour cause elle était mannequin. Pas de trac pas d'angoisse, elle faisait cela depuis six ans maintenant. La blonde se préparait tranquillement pendant que tous les autres arrivaient pour voir le défilé. La FW, depuis combien de temps il n'en avait pas eu ... longtemps trop longtemps. Elisabeth admit que Jenifael et Constance se débrouillaient très bien pour faire revivre cet office. C'était l'heure d'avancer vers la foule.




[color=blue]
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Si je mets du temps à poster c'est la faute à Guise !!!
Jenifaelr
    Corleone.
    Un nom qui faisait trembler nombre de personnes, un nom parfois craint, mais un nom qu'elle portais. La belle Corleone, enceinte, avait bandé son ventre énorme, pour le réduire au minimum et mit alors la robe dernière commandé. Une robe somptueuse, noire, parfaite pour paraître dans les jardins du Louvre. On voit qu'elle est enceinte au travers sa robe, la bosse que forme le ventre n'est pas discrète, elle était accompagnée d'un gamin des rues, habillée correctement et propre, bien que de gros épis et ses yeux traînant partout trahissaient son origine.


    "- M'dame, vous êtes sûr ? "
    "- Oui t'en fais pas. En revanche, nous devrons être désarmées, au moins en apparence, alors je garderais des armes sous ma robe, dans ma botte, si par hasard, nous étions attaqués, tu auras une de ces dagues et moi, j'attaquerais à main nue, ok? "

    Il fit les gros yeux.

    "- M'enfin ! Regarde ma robe ! On voit bien qu'j'suis plein aux as. Alors t'imagine bien, qu'on pourrait tomber sur un petit con qui voudrait nous détrousser. "
    "- Ah oui ... vous me rassurez. "

    Elle afficha un sourire en coin, alors qu'ils allèrent s'installer sur des assises prévues à cet effet. Le défilé commença ensuite et elle glissa au petit homme.

    "- Tu vois, la modèle qui défile m'a aider par le passé. Je pense qu'elle me ressemble un peu, la faccia nascosta*. "

    Les derniers mots étaient de l'italien pur et simple, la langue maternelle de la jeune femme.



    [HRP :
    La faccia nascosta : la face sombre]

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Cira
Tressin s'extirpa également du fiacre et avança jusqu'à l'assemblée déjà installée pour observer le défilé qui commençait et elle salua d'un signe de tête le Comte d'Armagnac quand le trio arriva près d'eux.

Un beau patchwork de couleurs et froufrous était présent, les yeux rivés sur la première robe qui se faisait présenter.
Pas spécialement inspirée par la création, elle laissa ses yeux se balader sur l'assemblée jusqu'à fixer une robe alors que son visage devenait pâle au possible.
Cette robe, cette satané robe qu'elle ne pensait pas voir sur quelqu'un d'autre, c'est maudite robe dont elle avait donné l'esquisse, dont elle avait l'original et qu'elle haïssait sans l'avoir jamais porté. Ses Azurs fixent les motifs, les roses, les broderies et jusqu'à la cape en fourrure. Tout y était sauf la couleur.
La jeune fille ferma un instant les yeux et secoua la tête pour balayer le malaise qui la prenait. Elle n'aurait peut être pas du venir finalement si même à des lieues les anciens souvenirs revenaient claquer à la figure.

Les poings serrés et cachés dans son jupon sombre, elle se mordit la langue et reprit une respiration calme et normale pour pouvoir profiter de la suite. Allé, elle était là pour s'amuser pour voir de belles choses, pas pour retourner dans le passé.

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Felip.
En route pour la Fashion Week au Louvre ! YEAH ! A voir de la belle jouvencelle qui rime avec dentelle.
Felip contrairement à plusieurs messieurs qui feront acte de présence sous "contrainte" de ces dames, lui s'en réjouit et n'a qu'une hâte : d'arriver pour admirer et s'évader lors de ces journées dédiées à la Haute Couture qu'il apprécie tant.
Et pour cause : il est le fils d'une des plus talentueuses et reconnues des Maîstre Couturiers du royaume.
Felip a très tôt baigné dedans, a passé son enfance à courir, se cacher, observer, se jeter dans les collections de l'Atelier de sa mère.
Il aime et voue une passion pour les beaux et riches vêtements. Il ne s'en cache pas. D'ailleurs il ne se fait habiller que par les créations de sa mère faite sur mesure pour lui.
S'il est titré Comte, il fut élevé et choyé tel un Prince !
Imaginez donc un instant, la joie qu'il se fait à être spectateur des défilés des Pom'Poms ! à venir !

Pour changer, le Von Wittelsbach a passé son trajet à parler de tout et de rien avec sa cousine, la taquiner, la faire rougir avec ses blagues et insinuations douteuses ou foireuses ! C'est tellement facile !
Puis évidemment quelques chamailleries ou combats de coq avec son cousin Martin pour tenter de convaincre à l'autre et en vain de qui est le plus beau et mieux vêtu !
C'est l'âge.. ! Jeunes, Beaux, Riches et Fringants ! Faut en profiter avant de finir sans dents !

Une fois les extérieurs du Louvre atteints, le trio qui représente la dernière génération de la famille, alliances toutes confondues, quitte le coche pour se diriger vers l'espace où auront lieu les défilés.

En chemin, plusieurs visages amicaux reconnus par le jeune Comte d'Armagnac et Comminges qui n'hésite pas à faire ralentir ses deux cousins et les manier comme des marionnettes pour s'amuser mais surtout dans le but d'intercepter la délégation Béarnaise et les saluer avec courtoisie.
Puis pourquoi ne pas faire le reste du chemin ensemble ? Former THE groupe de "jeun's" et prendre les nouvelles de chacun !

Comme d'accoutumée, que ce soit pour la Fashion Week ou non, Felip a revêtu un ensemble chic et élégant. What else ?



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Madeleine_df
Elle n'eut pas longtemps à rester plantée là. Mélissandre, qui plus d'une fois l'avait sauvée en situation mondaine, semblait l'avoir remarquée. Elle alla même jusqu'à lui faire des signes bien mystiques, agitant une jonquille et lui intimant le silence. C'est tout bête à dire, mais toute copine qu'elle soit avec le Von Frayner, la Firenze n'avait même pas compris que c'était de lui dont il s'agissait, ignorant qu'on l'appelait Narcisse.

Tout ceci était donc bien mystérieux pour Madeleine. Mais toute sage qu'elle soit, elle en restait un animal bien curieux, et entreprit donc de suivre Mélissandre, après avoir jeté un coup d’œil appréciateur à la tenue de maîtresse Voillot, et adressé un petit signe de main à la modèle qu'elle espérait pouvoir rencontrer enfin.

L'éclipse se faisait derrière un bosquet. Dans une drôle de mimique, sourcils froncés mais sourire amusé aux lèvres, elle se tourna vers la princesse qui l'avait entraînée là.


- Eh bien ? Vous cacheriez-vous de quelqu'un ?

En tous les cas, elle brûlait bien de le savoir.
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Gauttier
    La fashion Week avait demandé un travail intense et stressant à l'atelier. C'était branle-bas de combat pour arriver à terminer dans les délais le travail demandé par les organisatrices. Il avait travaillé à arracher pied, avec beaucoup de stress. Être en mesure de remettre quelque chose dans les délais proposés et au final il y était arrivé. Gauttier était fière du travail abattu et demeurait admirative de celui fournie par Maistre Valeryane. Aussi il savourait cette victoire. Peu lui importait de devoir des gens apprécier ou pas son art. Parce que c'est de l'art. On peut être ou pas sensible à certains styles. C'est donc assez serein qu'il aborda les festivités.
    Installé côté public non loin de Valeryane, il observait le défilé, avec beaucoup d'impatience. En tant que créateur, il s'intéressait énormément aux créations des autres ateliers. Observer la technicité, le choix des étoffes, des gemmes et pierres précieuses. Cela lui permettait de connaitre les divers tendances.

    La première tenue présentée était une tenue issue de DO, portée par Elisabeth, la chef. Les yeux du Béarnais se baladèrent sur la tenue, observant avec soin chaque détail. C'était un très bel ouvrage. Le modèle était très plaisant. La robe, hein, ça ne veut pas dire que le modèle ne l'était pas aussi, hein! Mais la robe avant tout.

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Merveylle_mirandole
Souriant à la réponse de l'Argentée, elle s'avança vers le roux de la famille qui l'accueillait entre ses bras. Pendant un très bref instant, elle y puisa un doux réconfort. La force de la famille, ces liens indéfectibles qui existaient entre les Mirandoliens était puissants et précieux. Il avait l'air un peu faible, comme elle mais d'une façon différente. Le trouvant un peu plus maigre que la dernière fois qu'elle l'avait vu, elle l'aurait mit devant une montagne de pâtisseries si ils n'avaient pas été pris par le temps.

Elle n'avait plus envie d'aller au défilé, son intuition lui disait qu'elle serait déçue. Pas par le défilé en lui même, mais par les mondanités encadrant l'événement. Elle avait hâte de retrouver l'air pur de la campagne. Mais ils avaient tous deux l'air enjoué à l'idée d'y aller alors elle n'allait pas se défiler maintenant. Au moins, entre ses deux gardiens, elle se sentirait plus forte, plus apte à affronter la journée. Mais avant de partir, elle fit rapidement les présentations.


- Prim je vous présente mon cousin, William. William, voici mon amie Prim Adelys.

Voilà, ni plus ni moins. C'était amplement suffisant. A présent ils devaient se dépêcher un peu s'ils ne voulaient pas manquer la première robe. Elle pris les devants, délaissant l'auberge pour les jardins du Palais. Le trajet fut court, ils étaient presque à côté. Bien sûr ils auraient pu y aller à pied mais pas elle. Une fois arrivés, elle évita soigneusement de regarder vers l'immense bâtisse, posant ses azurs sur tous les végétaux à sa portée. Là elle reconnu l'endroit où elle aimait gribouiller quelques croquis lorsque sa mère était encore de ce monde... Un peu plus loin elle reconnu le champ de bataille de boules de neiges. Elle se souvint de la façon dont Sofja et de Richard, ses coéquipiers de bataille, avaient fini couverts de neige comme elle.

Elle prit une grande inspiration. De bons souvenirs pour se mettre de bonne humeur. Elle les entraîna toux deux, s'éloignant des arrivants et du défilé de carrosses pour se fondre dans la foule et se trouver des sièges. Il y avait du monde, tellement de monde... Un truc de dingue. Elle jeta un coup d'oeil vers Prim, se demandant si elle allait pas partir en courant en voyant toutes ces têtes couronnées. Elle lui fit un sourire rassurant.

La voix de Jenifael faisant son discourt d'introduction se fit entendre. Le défilé allait commencer. Il n'était pas l'heure de chercher à saluer qui que ce soit.


- On va s'installer ? ça commence ! Je crois qu'il y a des places par là.

A défaut d'avoir le temps de repérer des têtes connues, elle avait repéré des chaises, c'était déjà un bon début. Le premier mannequin arrive et la brunette en profite pour se pencher légèrement vers son amie.

-Prim, regardez, la Dame qui défile c'est la propriétaire de l'atelier où je travaille !
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Lily.es_de_hauterive
autour des deux jeunes bayonnaises, le monde arrive lentement. De très hautes personnalités, des personnes moins connues. Tout le monde semble heureux d'etre là pour admirer les créations qui seront présentées.

L'évenement attire et cela doit être certainement encourageant pour les organisatrices se dit Lily

Lily et Anne discutent tranquillement en attendant le début du défilé. Lily est contente de pouvoir reporter une ancienne tenue qu'elle aime beaucoup mais qu'elle avait dû serrer dans son bahut tout le temps de sa grossesse. Elle apprécie les belles toilettes surtout lorsqu'elle a passé un long moment en mer où ses robes ne sortent guère des malles, étant la majeure partie du temps en braies et bottes, pour assurer les manoeuvres et le pilotage de la nave familiale.

Alors qu'elle en rajuste les plis, la première "mannequin" se présente après avoir été annoncée par une des organisatrices. Sur son sillage, les murmures des conversations s'estompent et les personnes intéressées par cette robe aux tissus précieux inscriront sur un parchemin le montant de leur enchères.

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Margauth
Un pigeon, une invitation, de notre suzeraine, mais pour ou, me direz-vous???? Pour Paris, oui, oui, Paris, pour assister à un défilé de mode, oui, mais voilà, les futurs jeunes parents étaient en voyage avec leurs grands amis de toujours, les troubadours, il fallait donc organiser ce voyage.

Margauth rendit une t'ite visite à son cher et tendre époux.


Heu!!!! Alans, penses-tu que nous pourrions faire un petit détour pendant ce voyage? Heu!!!! J'ai reçu une invitation!!!!! Regarde, d'Alvira, elle nous convie à un défilé de mode!!!!! Et tu sais ou????? À Paris, tu te rends compte???? Nous n’y sommes jamais allés, c'est une bonne occasion, non? Nous en profiterons pour visiter et voir les derniers modèles à la mode et tu sais quoi???? En plus elle va participer au défilé, nous ne pouvons pas rater cela!!!!!

Tout en le regardant avec ses yeux de biche.

Ne dis pas non, mon époux adoré, j'accepterai tout ce que tu voudras organiser pour mon confort et celui des petits pieds qui poussent, s'il te plaittttttttttttttt, dis oui, dis ouiiiiiiiiii.

Alans, n'avait pas su dire non à sa petite sirène et comme ils étaient tous en direction du nord à bord de leur bateau, un crochet par Paris n'était pas bien gênant.
C'est dans de très bonnes conditions que nous arrivions à la capitale, Alvira avait très bien indiqué le lieu de l'événement que nous trouvions sans aucune difficulté.
En arrivant, il y avait déjà beaucoup de monde, Margauth, ses mains sur son bidou, afin de protéger les petits pieds qui poussent, avançait au bras de son aimé à la recherche d'un endroit bien placé pour se poser et regarder le défilé.
Un peu plus loin, la marraine de Margauth, Anne, était assise, accompagnée de son époux Toto, ni une, ni deux, ils allèrent les saluer.


Bonjour marraine, bonjour Toto, cela me fait plaisir de vous voir, depuis tout ce temps!!!! Comment allez-vous?

Tout en se tournant, Margauth salua Lily et Domitill.
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Susi
Un voyage trop long, un sommeil profond. On préfère la laisser dormir dans le carrosse. Qui a part une jeune mère peut ainsi s'endormir dans un carrosse ? Sa ballotte, sa cahote , on se fait brimbaler, on se retrouve comme une enfant qui joue à "A dada sur le bidet" sur les genoux de papy Robert. Mais Susi elle s'était endormie profondément, le silence, le calme l'angoisse, dès que ça bouge, ça mouronne, fait du bruit, et comme l'hyperactive ne peut plus bouger, prisonnière de cette cage en bois et en fer, elle peut dormir. Durant tout le voyage elle a récupéré de la fatigue accumulée.

Mais plus de mouvement, plus de bruit et elle se réveille en sursaut.
Les yeux se tournent vers la droite, puis la gauche. Elle est seule. Elle se redresse regarde dehors. Partout des calèches des attelages, des femmes en tenue de fête. Elle rentre vite sa tête. S'adosse comme pour ne faire qu'un avec la banquette.
Ses deux mains se mets à tapoter ses joues pour lui remettre belles pommettes.

Mais où était Gauttier? Surement qu'il n'a pas osé la réveiller. Comme il est Merveilleux. Elle sourit béate. Mais il va bien falloir qu'elle sorte même seule, se livrer au monde de cette Fashion Week, un monde qui lui était au final complétement inconnu. Elle laissait toujours Gauttier y aller seule. La brunette prit une grande inspiration. Regarda dans un petit miroir si elle était présentable. Reprit une secondebouffée pour la forme. Elle pose ses petits doigts fins sur la porte prête à la pousser et partir à l'assaut des mondains. Une autre inspiration ... c'est gratuit. Puis la Niraco surement devenue agoraphobe depuis son mandat de Comtesse se décide enfin à affronter ce monde.

Elle se met à déambuler comme un petit moineau complètement paumée. L'objectif était de retrouver Gauttier qui l'avait laissé pioncer pas bonté d'âme mais si elle avait fait la route c'était pour y assister.

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Wendoline
La jeune dame d'Oncy avait flâné au lit. Une fois n'était pas coutume puisqu'elle avait réussi à se libérer et profiter d'une couche douillette en dehors de ses missions ponctuelles avec la Garde Royale quel luxe !
Elle était donc arrivée au Louvre la veille au soir et après un léger souper avait rejoint ses appartements où mille rêves étaient venus peupler sa nuit. Au petit matin, alanguie mais tout à fait éveillée, son regard balaya la pièce. Ici elle vivait dans le luxe mais celui-ci ne l'empêchait pas de garder les pieds sur terre et de songer à son avenir. Un futur se dessinait à l'horizon et aussitôt son visage s'éclaira à la pensée de cet homme qui entrait peu à peu dans sa vie.
Soudain elle repoussa les couvertures et d'un bon fut sur pieds. Pas le temps de rêvasser plus que de raison, une longue journée l'attendait.


[Dans les jardins du Louvre]





Vêtue pour l'occasion d'une robe printanière, reposée et d'excellente humeur, elle rejoignait le chapiteau prévu à l'extérieur pour la première journée de la fashion week lorsqu'au détour d'un couloir, son regard fut attiré par la fenêtre ouverte.

La vue sur les jardins était trop tentante, et puis qu'elle arrive un peu plus tard ne changerait rien, du moins la concernant. Elle ne se faisait aucune illusion et son rang de Dame de Compagnie de la Reyne Consort ne lui donnait aucune prérogative, donc autant profiter de cette douceur printanière qui ne ferait qu'accentuer son plaisir et sa bonne humeur.

L'étendue des parterres de fleurs, chef d'oeuvre de jardiniers maestros de la nature, la végétation qui s'éveillait, le bruissement des feuillages tandis qu'une brise légère caressait sa peau, tout n'était que beauté des sens. Elle huma toutes ces odeurs mêlées, songeant qu'il aurait été délicieux de s'y promener avec lui.

Tant de beauté.

Elle crut apercevoir le capitaine de la Garde Royale avec à son bras une jeune fille, probablement sa fille, surprise à vrai dire de le croiser plus souvent aux diverses réceptions organisées par la Cour qu'à leur Office. Elle soupira et chassa rapidement tout ce qui aurait pu gâcher cette journée de détente.


Adressant sourires et quelques signes de tête aux personnes croisées, elle poursuivit sa promenade au travers des allées.

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Elizabelle
[Coulisse]

La semaine de la mode.... Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'en avait pas vu. Pour l'occasion, Elizabelle avait mis à contribution ses couturiers et ses égéries, délocalisant le Mont Saint Michel pour le temps d'un défilé. Ou plutôt de trois. Rendue en coulisse, l'Ange était là surtout pour veiller à ce que tout se passe bien, ne présentant plus de création de sa main depuis plusieurs mois. Mais en tant que patronne de l'Atelier, sa place était ici, en coulisse, pour coordonner le bazar et veiller sur Thomas, le prodige du Lys....

Qui avait eu la brillante idée de le traîner là ? Non parce que le pauvre, un peu demeuré et dans son monde, il risquait la mort en ces lieux et sa disparition signerait la faillite de la boutique, sans nul doute. Même si de nouvelles couturières de talent avaient intégré leur rang. Mais Thomas, c'était son diamant, sa poule aux oeufs d'or, alors elle veillait dessus.

Dans les coulisses, la brune se mit en chasse des égéries qui étaient censée défiler ce premier jour, avec sa couvée de poussins... heu... de couturiers timides.... Tombant en premier sur Gabrielle, elle salua son ancienne supérieur à la maison de l'art et de la culture.


Oh, bonjours Gabrielle, comment allez vous ? Vous aller porter une tenue de Thomas, il va vous aider à passer la tenue. Par contre, il est un peu demeurer alors inutile de lui parler.

Désignant l'apollon qui la suivait en gardant les yeux fermé, elle sourit.
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Anne_lise.dangely
Les deux jeunes soeurs devisaient entre elles, riaient souvent de leur bêtises, quand le défilé commença.
Leurs regards se posèrent sur la robe présentée. Le modèle était joli et la dame qui le portait le mettait en valeur. Anne détailla le tissu, la coupe, les détails, l'harmonie des textiles et des couleurs, les déplacements de l'étoffe suivant la démarche chaloupée du mannequin.

Un coup d'oeil envers Lily. Celle ci se baissa vers Anne assise, elles se murmuraient ce qu'elles en pensaient.

C'est encore absorbée dans la contemplation de la robe présentée, qu'une voix connue vint les surprendre.


Citation:
Bonjour marraine, bonjour Toto, cela me fait plaisir de vous voir, depuis tout ce temps!!!! Comment allez-vous?


Anne sourit ravie et surprise de voir sa filleule et son époux.

Oh ça alors ! Margauth, Alans, si je m'attendais à vous voir ici, dans les jardins de Paris. Et bien nous allons fort bien je vous remercie et vous même ?

Elle observa sa filleule en fronçant les sourcils. A n'en pas douter elle avait pris du poids d'une façon très localisée.

Mais dis moi Margauth ... ne serais-tu pas .... enceinte ?
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