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[RP] Fashion Week - Jour 1

Foulques_l_argneux
[Coulisses]



Qu'il était agaçant d'être considéré comme une couturière. A croire que l'ébullition d'hormones féminines avait poussé les organisatrices à oublier qu'il y avait parfois des hommes dans ce métier. Foulques fut regardé de travers, alors que bien des dames nobles étaient en train de passer les tenues, et après un énième regard mortel, le jeune garçon, déjà pas très à l'aise, décida de faire machine arrière.

Dotyy fut d'une aide précieuse en cet instant, le soutenant dans sa décision avec des termes fleurie, et Aemilia, partie rejoindre le public, fut prévenue que son ancien apprenti changeait d'avis. La petite équipe du Manoir repartit ainsi en sens inverse, Foulques mettrait en vente la tenue au Manoir de son côté. La collaboration entre le Manoir des Artistes et la Maison Royale était délicate depuis bien des mois, et cet évènement risquait de sonner le glas de celle-ci. Les organisatrices seraient donc prévenues du changement de programme, et devraient donc s'adapter.

Clotilde_castelviray
Un défilé, à Paris?

hmmm? Oui? Non? Pourquoi pas? Et après tout...

Il m'avait proposé de l'y accompagner mais puisque j'avais pris le parti de le bouder, dans un premier élan, j'avais donc refusé...

Quand on a dix sept ans... quand on n'a connu que les fastes d'une cours jeune, volage et insouciante en Espagne... quand on a vécu au milieu de beaux et jeunes italiens et d'espagnols à la voix chaude au regard de braise, festifs, outranciers et extravertis, pratiquant la langueur, le culte du paraitre et de la fête comme se le doit la jeunesse dorée de ce Royaume du Sud, il est plus qu' évident que de revenir à l'austérité et à la rigueur du giron fraternel, surtout quand ce fût imposé et qu'on n'a pas eu le choix, ne passe pas...

Mais mais mais... Puisqu' il n'est en aucun cas question qu'IL s'en tire à bons comptes et comme bien entendu il n'est jamais superflu de posséder quelques robes de plus... Il n'était donc nullement question de me priver ni de nouveauté, ni de jouer un tour à ma façon à mon frère.

Nullement pressée, j'avais largement pris soin de soigner ma toilette de manière indolente comme à Castellon mais plus méthodique et organisée ... Tout dans cette tenue était pensé et mûrement réfléchi.

Le code vestimentaire de la "high society" de Valence sera mis presque en application à la lettre.

Je décidais donc de ne rien porter de clinquant.
Nul bijoux, dont le port est réservé aux "officielles"... Celles qui sont épouses, promises ou filles de...
Le seul luxe autorisé à celles que l'on appelle "courtisanes" en France mais surnommées "buona donna" en Italie, est la débauche d'étoffes ... et pas des moindres! Plus il y a d'étoffe, plus elle est rare, plus elle est coûteuse, plus on exhibe la fortune de son "protecteur", à défaut d'or et de pierreries... La grande différence entre une robe de "courtisane" et celle de l'officielle réside également dans l'indécence et la profondeur du décolleté .




La robe choisie était donc de coupe italienne comme toute celles que je portais en Espagne, en rare soie vénitienne bleue et blanche incrustée de perles fines aux manches, mais ce qui sautait le plus au yeux était son ampleur des plus indécente.
Cependant ne faisant pas partie de la caste des "buona donna" et n'étant ni épouse ni promise, mais plutôt assimilée aux "fille de "en Reino de Valencia, la mienne ne dévoilait absolument rien aux regards au niveau de la poitrine. Une robe raffinée pour une sortie en journée, ni plus ni moins...
Longue chevelure retenue en chignon, teint encore légèrement hâlé par le soleil du Sud, mes grands yeux bleus azur typiques des Castelviray soulignés de khôl noir comme il est coutume de le faire en Orient et en Espagne ce qui avait pour effet de les mettre encore plus en évidence.

Insolente et femme, je suis incontestablement. Quand bien même, il s'acharne à ne pas vouloir me voir ainsi... Il va donc l'apprendre et le vérifier à ses dépends et ce sera maintenant.

A l'arrivée, aucune précipitation, au contraire, c'est d'une démarche gracieuse et sourire aux lèvres que je me présente à l'officier d'accueil, appuyant un peu plus le léger accent italien que je n'ai pas encore tout à fait perdu, ni tout à fait l'envie de perdre


Auriez vous l'obligeance, de bien vouloir prévenir sa Grâsce de Castelviray que celle qu'il entretient dans le plus grand secret depuis des années vient d' arriver, je vous prie.


Reste à espérer qu'il n'a pas oublié d'emporter avec lui une bourse bien remplie comme il se doit... Rien ne lui sera épargné ce jour!

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Lily.es_de_hauterive
Le premier mannequin continue son chemin permettant à tout le monde d’admirer le travail de l’artiste. Anne et Lily se donne discretement leur avis sur ce qu’elles viennent de voir….et comme souvent elles sont d’accord.

Alors que Lily va pour proposer d’aller rejoindre une autre partie des jardins pour une nouvelle présentation, elle entend, dans son dos :

Citation:
Bonjour marraine, bonjour Toto, cela me fait plaisir de vous voir, depuis tout ce temps!!!! Comment allez-vous?


Alors qu’elle se détourne par une curiosité somme toute fort naturelle, elle a la surprise de voir deux bayonnais ou futurs ex bayonnais si elle en croit la rumeur publique, ceux qu’on appelle chez elle « les naufragés ».

Et là, jamais la jeune femme n’a autant apprécié d’etre assise car pour le coup elle en serait tombée à la renverse. La filleule de son mari et son propre filleul la salue….alors que lors de leur dernière rencontre à l’occasion d’une fete à Aincille, les deux mêmes les avaient superbement ignorés et n’avait pas eu la politesse d’au moins répondre à leur salut.
Bien sur ce changement ne va pas jusqu'à leur adresser la parole mais déja un signe de tete Fichtre… c’est à ne pas croire,

quelque chose à demander ??? un remord tardif ???
Lily ne le saura jamais car elle ne posera pas la question pour la bonne et simple raison qu’elle s’en fiche completement.

Mais comme elle est : moins rancunière ??? non on peut pas dire ca,
plus encline au pardon ??…non plus,
Tout simplement peut etre plus civile et plus respectueuse d'un minimum de convenance, et surtout beaucoup plus indifférente, Lily se fend d’un signe de tete tout à fait anodin et se lève ainsi qu’elle en avait déjà l’intention.


Bien Anne je vais aller plus loin dans le défilé, je te laisse avec … , je te laisse quoi.
a tout à l'heure, je vais essayer de te garder une place assisse en tant que Duchesse enceinte
ajoute-t-elle avec un clin d'oeil complice


Domi qui les a vu également se lève à son tour et l’on peut voir qu’il n’a toujours pas digéré d’avoir été pris à parti dans une colère injustifiée et une rancoeur malsaine et dans laquelle il n’a jamais pris aucune part.
Prenant le bras de sa douce, il lui propose


Oui viens ma belle, allons ailleurs, l’air, malgré les fleurs, devient d’un seul coup irrespirable.

Frerot, Anne à tout à l’heure, j’ai hate de voir la suite des modèles

ajoute-t-il avec un petit sourire ironique tant ses amis savent très bien qu'il est là pour faire plaisir à sa tendre Lily.


et le jeune couple se dirige vers l'endroit ou sera présenté la prochaine tenue. se disant qu'ils reviendront plus tard ici.
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Sofja
    Sofja s'était assisse non loin des premières places étant arrivée assez tôt. L'avantage de vivre au Louvre. Elle avait attendu sagement le début du défilé. Elle savait que les enchères seraient rudes. Elle espéra au moins en acquérir une.
    Elisabeth Stilton entra sur le podium et la Jagellon détailla la robe. Elle était assez jolie, mesme si les couleurs étaient un peu ternes à son goût. La blonde aimait quant ça brillait de mille feux. Mais cette robe serait parfaite pour honorer son statut de Dame de Parage de la Reyne.
    Sur un bout de parchemin, elle inscrivit son offre pour cette tenue, puis tendit le pli à sa camériste qui ferait les aller-retours.

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Hersent
Hersent lâcha un OHHHH de surprise quand elle vit apparaître Elisabeth arborant une création de Céleste aux doigts de fée.
Elle apprécia la coupe et les tissus choisis. Elle ne savait pas encore si elle enverrait une offre ou pas pour cette superbe tenue.

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Cerise
-----[ Invitation … ]

Ce jour, alors que la Grand Prévôt travaillait à son Office, une missive sur son bureau attira son attention, elle n’était pas comme les autres courriers reçus pour son boulot. Sans tarder elle en prit connaissance, il s’agissait d’une invitation pour les festivités du Roy. Vu sa fonction, elle n’avait pas le droit d’être absente, sinon le Roy luy en voudrait à coup sur. Le même jour, il commençait à se faire tard, elle quitta son Office pour regagner ses appartements, elle croisa la jeune princesse de France, son Altesse Royale Poucelyna qui, dans quelques jours, allait prendre un repos bien mérité vu le dernier mandat avec la prise de Dijon par les Fatums & Renards. Elle avait le tempérament de sa mère, une future grande dame à n‘en pas douter. Au fil de la discussion, la semaine de la mode fut évoquée, Cerise accepta la proposition de la princesse afin de s’y rendre toutes les deux avec bien entendu un cavalier. Le lieu, l’heure du rendez, tout fut pris, il ne restait qu’à trouver celuy qui la conduirait, car Cerise savait que son promis n’aimait pas trop les rassemblement Parisiens, elle se doutait bien qu’il ne viendrait pas voir un défilé. Elle devait chercher dans son entourage un homme qui accepterait de l’accompagner. C’est sur que si elle les invitait pour voir les dernières toilettes à la mode, cela n’allait pas se bousculer au portillon, mais si elle évoquait qu’il y aurait de charmantes femmes à reluq… contempler. Elle savait que plus d’un allait répondre favorablement avant même qu’elle puisse finir sa demande. En rentrant chez elle, elle prit sa plume pour envoyer deux trois missives pour faire la proposition.

Quelques jours plus tard, un de ses amis n’avait pas tardé à luy répondre, au fond elle, elle s’en doutait qu’il accepterait rapidement. Tout était donc à jour, il ne restait plus qu’à attendre ce fameux défilé.



-----[ Premier jour… ]

La jeune pair de France devait vite se préparer, le grand jour était enfin arrivé. Elle prit le temps de prendre un bon bain chaud, laissant les huiles parfumées sa peau. Elle s’était glissée dans l’une de ses tenues qu’elle affectionnait tant, couleur azure pour se fondre avec ses prunelles, ses cheveux légèrement relevés pour dégager sa nuque, tout en laissant quelques mèches retomber. Un de ses domestiques luy annonça que son cavalier du jour était arrivé, elle pressa donc le pas pour aller à sa rencontre.

- Bonjour vous ! Vous êtes en avance, une chance que je sois prête. Je suis ravie que vous ayez accepté de m’accompagner à cet évènement.

En homme galant comme toujours auprès d’elle, il luy offrit un baise main en l’effleurant de ses lèvres, avant de luy donner son bras pour rejoindre leur carrosse. L’heure tournait si vite, il ne fallait pas faire attendre la princesse & son cavalier, le cocher prit donc la direction du lieu de rendez vous, puis une fois les voitures rassemblées, les deux prirent la direction les jardins du Louvre. A peine arrivée, il descendit en premier pour luy donner de nouveau son bras pour l’aider, elle luy adressa un timide sourire, évitant de luy balancer ses pensées du moment. Elle défroissa de sa main les plis de sa robe et lorsqu’elle tourna son visage, elle vit près de l’entrée… l’impensable… Elle crut… rêver la scène qui se jouait devant elle. Oui cela devait être cela, elle rêvait. Elle se pinça la cuisse doucement, mais non elle était bien éveillée… Sa main s’était crispée sur le bras de son cavalier, elle se sentit prise d’un malaise, allait elle s’effondrer ? Elle avait l’impression qu’on avait empoigné son ti cœur pour le serrer au point d’en arrêter les battements.. Non ! C’était pas possible, il ne luy avait pas fait cela… pas à la vue de tous… pas luy… pas à elle…

Elle connaissait bien ses allures négligées quand on avait fait des choses pas convenables dans un carrosse, la blonde sous ses yeux en portait toutes les traces, même si elle ne pouvait pas voir son visage ou autre, il suffisait de bien la regarder pour comprendre.. Surtout quand tout se conclut par un baiser longuement appuyé.. Elle resta figée un long moment sans voir que la Princesse, son cavalier & tout son personnel étaient venus à leur hauteur, sans entendre si on luy parlait ou pas, elle resta muette, même si elle pouvait ressentir le regard de son cavalier qui la dévisagea, elle était comme dans une bulle où tout bascula..

Quelques minutes plus tard, le temps de reprendre un peu ses esprits.. C’est plus une Griotte sous le choc qui prit la direction des jardins, mais une furie à la recherche de celuy qui se disait son « promis ». Elle avait qu’une seule chose en tête, le retrouver et luy dire ses quatre vérités. Il avait osé la tromper, malgré leur « promesse commune» et sous les yeux de tous, les siens.. Une fois à l’intérieur, elle avait du abandonner un instant la jeune princesse & son cavalier. Malgré la foule, elle le vit rapidement, il osait encore s’afficher avec elle en s’échangeant de longs regards & des sourires. A vomir.

Dès que la « garce » fut partie je ne sais où, oui car aux yeux de Cerise elle la considérait ainsy, elle ne savait qui cela pouvait être, juste une qui devait ouvrir facilement les cuisses pour venir prendre les hommes engagés ailleurs, donc le nom de « garce » luy collait parfaitement à la peau. Bien qu’elle n’était guère la seule coupable dans cette histoire, Fred venait de se comporter comme le dernier des salopards aux yeux de la brune. Griotte lâcha le bras de son cavalier pour se porter à la hauteur de Fred. Il savait qu’elle n’était pas commode avec son caractère de feu, elle s’emportait facilement, certains luy reprochaient souvent. Son regard noir se posa sur luy pendant que sa main s’abat lourdement sur sa joue au point de sentir aussitôt le picotement & la chaleur dans sa paume, tellement elle avait mis toute sa force, elle laissa sa colère s‘abattre sur luy en vidant son sac.


- Comment avez-vous osé ? Comment avez-vous pu me faire cela ? Vous me faîtes passer pour qui ? Aucun respect.

Elle posa ses deux mains sur luy pour le pousser en arrière, avant de le frapper de ses poings serrés sur son torse, parfois ses mains ouvertes luy griffèrent le bas du visage, se laissant emporter dans une colère monstre, une furie, où personne ne pouvait l’arrêter, même pas luy.. Elle perdit totalement le contrôle d‘elle en oubliant où elle était & qu‘elle se donnait en spectacle… La douleur était si vive, elle luy en voulait, oh que oui…

- Je vous déteste… vous entendez je vous hais Castelviray.. Vous me le payerez cher, vous & vostre trainée. Hors de ma vue, dégagez!!! Son bras se tendit vers le côté comme pour luy indiquer par où partir & au moment de tourner sa tête à l’opposer, tout en baissant son regard au sol, elle trouva la force de finir. Sortez de ma vie…

Ce qu’elle souffrait, il avait tout gâché pour une putain de sauterie.. Leur couple n’était donc rien à ses yeux, ni ses sentiments sinon il ne l’aurait pas trompée.. Il luy donnait envie de vomir, luy qui avait insisté pour qu’aucun d’eux ne fautent.. jamais. Jusqu’à luy faire des crises quand un homme luy tournait autour. Cerise avait du mal à se calmer, son cœur battait à vive allure, il était en miette, brisé, malgré qu’elle se trouvait dehors, l’air luy manquait terriblement. Elle sentit ses jambes se dérober sous elle, allait elle tenir le coup face à luy ? Oui il le fallait.. Quand elle redressa sa frimousse, elle sentit pleins de regards tournés vers elle, un gros silence planait dans les jardins, Cerise n’avait pas fait attention aux personnes présentes, faut dire qu’elle avait fait une entrée fracassante, elle n‘avait pas du passer inaperçue. Elle était confuse, oui très confuse de la scène qu’elle venait de livrer, mais IL le méritait amplement.

Il valait mieux qu'elle évite de croiser la blonde. Quoique ! Ne dit on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ?


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Sobre garde, incarné par Jenifael..luna
    Montmiral l'avait débauché de la baronnie de Voiron en dauphiné, pour le prendre à son service, l'homme s'employer à être efficace et fidèle et aujourd'hui, il était là pour les petits désagréments qui pourraient embêter les invités de la semaine de la mode. Aussi, lorsque la jeune brune, qui se trouvait dans un coin discret de l'estrade, claqua du doigt et pointa l'une des dernières arrivantes, une dame d'une grande noblesse surement, il s'en approcha avec respect.
    Les trente cinq ans de l'homme, la barbe entretenu brun, haute stature, bienveillance sur le visage, épée à la hanche, vêtue de noir aux discrètes armes de la jeune fille, il s'inclina devant la comtesse, qui avait élevé la voix et demanda.


    "- Ma Dame, tout va bien ? Peut-être souhaitez-vous vous asseoir à un endroit moins animé ? "

    Autrement dit, loin de ce qui l'a contrariée. Castelnau, lui avait ordonné d'être polie et de veillée au confort des invités, alors il s'exécuter.
Melissandre_malemort
- Il me semble que nous jouons, oui. Un blond se cache ici, Princesse. Le trouverez vous avant moi?

Elle lui sourit, lorsque des éclats de voix attirèrent son attention sur un jeu bien moins enivrant. Le pire spectacle qu'elle puisse imaginer se déroulait sous ses yeux, lorsqu'elle découvrit avec horreur que Cerise était présente et avait vu de ses yeux ce qu'elle même déplorait quelques minutes plus tôt.

Machinalement, son instinct protecteur la poussa a protéger Madeleine en l'attirant doucement dans son dos, pour que si douce créature ne sache pas si tôt à quel point un homme pouvait vous faire souffrir. Cerise paraissait à deux doigts de faire un malaise, mais aurait elle pour autant envie de voir l'amie du traitre venir à sa rencontre? Son regard chercha celui de la comtesse, mais elle ne s'avança guère et resta au loin, le coeur brisé pour elle et les lèvres sèches. Puis son menton se détourna pudiquement et elle fit la seule chose qui pouvait apaiser un rien la s ituation : Continuer comme si de rien n'était.
--Basu


[En coulisses...]

Basu, c'est ainsi qu'il s'appelait. Serviteur de l'atelier, petites mains adorables qui suivaient Valéryane, Gauttier et Alvira pour le défilé. Il aidait les maitres/maitresses des lieux quotidiennement, mais aujourd'hui c'était différent. Aujourd'hui se préparait quelque chose de bien particulier. Il avait fallut déplacer moult modèles, faire attention à bien les empaqueter dans leur voile de soie, puis dans des paquets, mais aussi à veiller à ses patrons. Entre l'un qui râle de temps à autre, Val qui était à ses yeux d'une gentillesse hors norme et la sœur qui elle était en ce moment d'un tour de taille hors norme, cela lui en faisait des heures de labeur.

Une fois tout le monde arrivés, les mannequins papotaient, et le très jeune homme jeta un coup d'oeil furtivement dans la salle, essayant de s'imprégner de l'ambiance. C'était vivant, agréable. Et si le niveau sonore avait été moins élevé, il aurait pu rajouter, un presque mélodieux. C'est là qu'il vit un petit attroupement, tout heureux qu'il était de voir Dame Margauth, bien sur, l'apprentie, la toute belle apprentie, qui deviendrait aussi grosse que la maitresse dans pas très longtemps, m'enfin...

A ses côtés, non ! Pas ça voyons, il s'assura de ce qu'il avait vu et tourna les talons pour revenir auprès de Maitre Valéryane lui parlant tout bas.


Mes hommages, je crois que nous avons un soucis, il semblerait que la dame qui s'est joué de vous et de votre atelier soit présente ici lieu. Vous savez, celle dont la dentelle et les étoffes étaient malmenés....

Il ne se souvenait même plus du nom de la dame, mais du prénom ça oui, car de celle-là y en avait de partout. Inquiet, il rajusta sa tenue, et d'un oeil alerte attendit un mot d'ordre des dirigeants(es) de l'atelier.
Hersent
Hersent entendit, comme tout un chacun dans cette partie des jardins royaux, des éclats de voix. Elle se retourna et en resta estomaquée. Et un Duc qui se prit une belle soufflante, de quoi marquer la joue pendant des jours.
Elle baissa les yeux puis reporta son attention sur l'estrade où un spectacle moins violent se jouait.
Elle aperçut non loin d'elle Sofja et lui dit:


Quelle sublime robe! Imaginez-vous, Dame Sofja, un instant dans ce festival de tissus à la coupe épurée et parfaite! Un vrai rêve.
Je vois vos yeux qui pétillent, seriez-vous sur le point de céder à la douce tentation, enivrante, des enchères?


Il fallait oublier les voix criardes, notes discordantes dans l'harmonie de la journée.
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Valeryane
Dans les coulisses à préparer les tenues et à coiffer ses belles mannequins bientôt prête à défiler devant milles regards. la brune était soucieuse et regardait de temps en temps son fils Gauttier comme pour dire " j'ai mal au bidou tellement j'angoisse". les regards se croisaient et se décroisaient, rubans, dentelles et tissus faisaient un buit de froufrous dans les coulisses. Quan vint le serviteurs très fidèle de l'atelier "oeil de linx" qu'il avait pour surnom, il voyait tout et venait toujours avertir la brune si il y avait un souci. Et le souci est bien là il venait d'appercevoir une ancienne cliente. Le volcan leva la tête pour l'écouter.

Mes hommages, je crois que nous avons un soucis, il semblerait que la dame qui s'est joué de vous et de votre atelier soit présente ici lieu. Vous savez, celle dont la dentelle et les étoffes étaient malmenés....

Ah! Oui elle se rappelait bien de la maltraitance qu'avait reçu ses créations, celle avait eu mal au coeur quand elle fut averti par des amis proche. Mais bon le souci avait été réglé très vite.

Ne t'inquiète pas Basu de toute façon mes clients savent que les tenues que je livre sont toujours impéccable et j'ai déjà pris mes dispositions.

Après avoir tapoté l'épaule de son serviteur, elle lui chuchota quand même de surveiller ses tenues au cas ou quelqu'un aurait la mauvaise idée de venir saccager son travail. Pour l'instant la brune commençait à préparer la chevelure lourde de sa soeur. Sa famille allait venir et la soutenir ce qui ravissait Val.
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Kronembourg
[ Côté coulisses ]


Pas un défilé de mode au monde ne pouvait voir le jour sans une délégation Duranxie. C'est du moins ce que pensait le Duc en découvrant pas moins de deux soeurs affairées aux préparatifs du défilé, alors qu'il tirait sa Seigneurie Exaltation par l'extrémité de sa main gantée.


Dépêchez-vous. Il y aura tellement de travail à faire pour vous rendre jolie que vous auriez dû vous présenter ici la semaine dernière !


Dans un fourmillement de personnes, couturiers, artistes, retoucheurs, l'on aurait pu croire aux préparatifs d'une guerre en bataille rangée qui se désorganisait peu à peu. De là où il était, il venait tout juste de voir Maître Stilton s'évaporer vers le podium, ce qui marquait le commencement des vraies réjouissances.
Dieu sait qu'il avait besoin de se changer les idées.


J'ignorais que vous étiez créatrice, ma soeur. Dit-il à Valeryane, non sans ajouter avec malice. Et ... Est-ce que vous êtes douée ?

Il serra un peu la main de celle qu'il accompagnait. Espérant qu'elle ne serait pas trop impressionnée de défiler face à toute cette foule, il se voulait malgré tout rassurant.
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Martin.cv
Le Louvre est là, devant nous. Enfin on arrive, il est vrai que voyager d'Armagnac a Paris est épuisant mais je me sens prêt a passer une journée d'enfer. Après tout, comment ne pourrait elle ne pas l'être, ma douce sœur est présente même si Felip est là.
Le voyage fut assez agréable, je rouspétais quand Felip exagérait trop avec ses blagues salaces envers Kenny et je réagissais au quart de tour aux provocations de mon cousin. Oui les combats de coq était notre lot quotidien. On se chipotait pour un rien mais on s'appréciait au fond. Il ne faut pas trop le dire, je préfère ne pas l'apprécier.

Puis a la question qui est le plus beau, le plus élégant et le plus raffiné des deux, forcément c'était Martin. Jugeait par vous même !




Quand enfin on débarque a la Fasion Week, j'essaye de garder mon calme, je sens l'excitation des nobles en tout genre, l'excitation de mon cousin qui trépigne d'aller courir dans tous les tissus. (oui rien que ça...) Et ma Kenny qui est rouge comme une pivoine. Man dieu quant est ce qu'elle arriverait a ne plus entrer dans les jeux de Felip. Se laissant guider par Kenny, ou au final par Felip, le jeune capitaine que j'étais appréciée de ne pas avoir a donner d'ordre. Ça me changeait bien et c'était reposant. Je voyais bien que le Comte d'Armagnac cherchait quelque chose ou quelqu'un alors je finis par lui demander.

    Qui donc cherchez vous comme ça Felip ? Ne devons nous pas rejoindre votre mère ?

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Zoyah
[Parmi les spectateurs]

La mutique vicomtesse se sentait un peu esseulée, pour ne pas dire isolée, à cette semaine dédiée à la vêture. Une de ses mains jouait avec un galon doré de sa robe pour s’occuper alors que ses yeux allaient ici et là, vagabondant d’un visage à un autre, se promenant d’une tenue à une autre. Esseulée, car elle avait espéré qu’une amie la rejoindrait, mais cette dernière devait être encore trop prise par sa charge de feudataire. Elle en savait quelque chose car du temps où elle occupait le trône de Guyenne, elle n’avait jamais pu se libérer du temps pour assister à ce genre de divertissements. Isolée, car devant se trouvait la haute-noblesse et les dames de la cour de la reine, souvent si peu enclins à se mêler aux moins qu’eux. Puis, ils y avaient ceux venus en groupe ou rejoindre quelques proches qui formaient des essaims éparses. L’accent du sud qui lui était devenu familier depuis longtemps déjà, était bien présent dans la salle et avait un je ne sais quoi de rassurant. Dans un ultime espoir d’avoir une personne agréable avec qui converser, la dame tourna sa ravissante tête tressée d’ébène vers l’entrée du chapiteau avec l’espoir d’apercevoir un visage amical. Mais elle ne vit entrer qu’un vicomte borgne dont les armes ne lui étaient clairement pas inconnues en ce qu’elle était celle qui avait dessiné le blason de Beaurain et fait les recherches sur le fief en question. L'ancien héraut lui aurait bien posé des questions sur ses terres mais elle n'osa aller le déranger le baron de Beaurain. Le nom sonnait joliment à son oreille d’ailleurs, et évoquait des qualités qui devaient fort bien s’exprimer sous des couvertures. Puis ce fut le tour d’une des nombreuses princesses de France dont les rangs grossissaient un peu plus chaque année, de pénétrer dans le treffe vêtue d’une splendide robe à l’élégance raffinée. Elle était accompagnée d’un essaim de suivantes ce qui ne manqua pas d’arracher un léger sourire moqueur à la vicomtesse pour qui tout ce protocole semblait parfois totalement incongru. Et enfin, le maître de cérémonie ouvrit la FW. Le discours était concis, c’était bien même si la vicomtesse aurait peut-être apprécié que quelques pensées aillent en direction des combattants en Anjou. Le premier modèle fit son entrée. Les choses sérieuses commençaient. La robe était d’une classe non ostensoir ce qu’appréciait toujours Zoyah. Toutefois, les couleurs n’étaient pas les siennes et malgré la qualité indéniable de l’ouvrage présenté, elle ne fit aucune enchère.
*paf !* … ??? Non, elle a bien entendu quelque chose claquer ? La vicomtesse sursauta sur son siège et arracha ses azurs du modèle pour les orienter en direction d’un couple faisait un esclandre. Il s’agissait de Cerise qui semblait en avoir gros sur le cœur et qui agonissait de reproches celui connu comme étant son fiancé. La bouche charnue de la Valençay s’ouvrit en un « o » parfait avant de se clore et ne conserver qu’une expression étonnée. Elle ne pouvait que difficilement comprendre quel était l’objet du courroux de Cerise et songeait que l’incident serait sur toutes les bouches et que les langues se déliraient bientôt. Retour au défilé...

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Xalta
Elle avait reçu une invitation pour assister à la semaine de la mode, après l'épisode des enchères du bal du Lys, elle se demandait si cela était bien raisonnable mais les comptes de ses différentes terres plus le bénéfice de ses divers commerces lui assuraient qu'elle pouvait se permettre bien des folies. Elle était fille de commerçants, faire fructifier l'argent était un des préceptes qu'on lui avait inculqué dès son plus jeune âge. La seule période où elle avait manqué d'argent fut quand elle fut lâchée seule à Gien pour parfaire son éducation en apprenant à gérer seule un lopin de terre, une échoppe d'artisan. Elle était une parvenue, une de celle que les nobles de sang regardaient souvent avec dédain, un dédain auquel elle avait été bien des fois confrontée mais au lieu de se sentir honteuse d'avoir reçu des titres pour son travail, elle en tirai au contraire une grande fierté. Bref tout cela pour dire qu'elle vivait dans une certaine opulence même si extérieurement elle ne le montrait guère. Elle n'étalait pas.

Pour cette semaine de la mode, elle avait donc décidé de s'y rendre, accompagnée forcément et de l'un des hommes les détestables de Guyenne mais qui avait décidé de prendre en main la direction en l'escortant , la guidant même jusqu'aux coulisses où finalement elle devait se rendre après avoir accepté d'être le mannequin de la talentueuse Elisel.

David Stanislas Kronembourg de la Duranxie ! Cessez donc de marcher si vite ! Je vous soupçonne de courir presque ... dans le but que je m'étale de tout mon long pour aller embrasser le sol et me couvrir de ridicule.

Il évoluait comme un poisson dans l'eau et il avait l'air de connaitre tout le monde: oups non il s'agissait de ses sœurs. Bien entendu qu'elle les connaissait plus ou moins de vue surtout n'ayant jamais vraiment eu l'occasion de les côtoyer l'une ou l'autre. Un sourire cordial en guise de salutation et de trottiner derrière le Géant qui la traînait par la main à sa suite. Nom de nom d'une pipe en bois ! La voici transformée en femme docile en cet instant. Il avait réussi à inverser les rôles. Et, finalement, elle devait bien admettre qu'il y avait quelque chose d'agréable à être prise en main même par lui. Cela la changeait, elle qui avait l'habitude de tout mener seule, et de se rendre indispensable.

Elle attend patiemment qu'il discute avec sa sœur, elle sait que tout comme elle, il considère que la famille est une chose primordiale. A la pression qu'il exerce sur sa main, elle répond par une autre de ses doigts gantés. Son sourire s'étire mais si on lui demande pourquoi ce sourire elle nierait qu'il en est la cause.

David, vous savez nous pouvons assister au défilé en partie ensemble, je ne défilerai que dans les dernières avec la création d'Elisel.


Petit regard suppliant: " allez dites oui ! " . Elle aime les belles tenues et elle aimerait bien pouvoir les admirer quand elles défileront plutôt que de les apercevoir des coulisses.

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