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[RP] Fashion Week - Jour 1

Elysandre
Premier jour du défilé. La Renarde savait que ce jour-ci elle ne serait pas de la partie et que ce ne serait que le lendemain qu'il lui faudrait défiler avec sa tenue. Elle décida donc de se préparer pour rejoindre les autres Maistres couturiers avec qui elle avait l'habitude de travailler afin de les encourager et également admirer les tenues d'autres couturiers qu'elle ne connaissait point. Ce jour là, elle avait décidé d'aborer une tenue qu'elle avait commandée par le passé.



Assise dans la voiture qui l'a menait au Louvre, la brune ne pouvait s'empêcher de poser ses yeux noisettes sur les magnifiques paysages qui défilaient devant elle. Un instant, elle ferma les yeux pour sentir l'odeur du printemps qui s'installait de plus en plus, et profitait des rayons du soleil qui frappait son visage. On l'informa alors qu'elle était arrivée. La voiture s'arrêta dans la Cour où bon nombre de personnes s'agitaient pour rejoindre le défilé.

Il avait fallu à la brune atteindre ses dix-huit ans pour arriver à rejoindre ces lieux dont la beauté n'avait d'égal à aucun autre édifice à ses yeux. Restant un instant immobile, la jeune femme cherchait du regard un visage familier. La voyant hésitante, le domestique lui demanda :


Tout va bien Demoiselle Elysandre ?

La brune inclina la tête,

Oui oui tout va bien.

Elle afficha un sourire légèrement crispé et approcha de quelques pas. Regardant autour d'elle, bon nombre de nobles étaient venus admirer le défilé, et pour cause, les ventes qui suivraient ne pourraient certainement que ravir une certaine classe sociale. Souhaitant se resaisir au plus vite, la brune ferma un instant les yeux et prit une profonde inspiration. Qu'en serait-il demain lorsqu'il faudrait pour elle défiler devant tout ce monde ? Elle se redressa, les épaules légèrement en arrière pour se tenir droite, et gravit les quelques marches pour rejoindre la foule qui s'était installée.

Une fois assise, la brune profita de son palpitant retrouvé pour admirer le défilé.

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Primha
    Aux présentations, la Valyria déclina une révérence au cousin de son amie, avant de ne se faire embarquer dans le coche. Aidant la Boisée à prendre place, la faute à la canne et à la jambe prise entre des "planches", Prim pensa un instant à ce que serais les prochains jours. Merveylle ne pourrait être avec elle à longueur de temps, elle connaissait sans aucun doute plusieurs personnalités, et elle ne pouvait le lui reprocher. Les deux jeunes femmes étaient proches d'esprit, mais à des opposées dans les mondanités. Alors, quand le petit monde fut arrivé, la Valyria paniqua intérieurement. Tout ce monde, toutes ces têtes couronnées, tout un monde qui était le sien, qu'elle avait pourtant refoulée. Nerveusement, la dextre vint attraper une mèche blanche. Surtout.. Suivre Merveylle. Ne pas se perdre. Chose qu'elle fit dans un silence qui lui était propre lorsqu'elle n'était pas à son aise. Prenant place sur le siège désigné, elle tenta de ne pas se tortiller dans tout les sens, le regard porté sur l'espace où défilerait le mannequin. Attentive, elle ouvrit un peu plus qu'a l'accoutumé son regard de Prune, émerveillée par la toilette. C'était bien loin de ce qu'elle portait, bien loin de ce qu'elle imaginait un jour pouvoir s'offrir. Bien loin de ses désirs, mais cela n'en restait pas moins magnifique.

    Elle est ravissante, et la tenue est splendide !

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Margauth
Un sourire en réponse de l'accueil de sa marraine.

Oh ça alors ! Margauth, Alans, si je m'attendais à vous voir ici, dans les jardins de Paris. Et bien nous allons fort bien je vous remercie et vous même ?

Et bien, je vais fort bien, merci, nous avons été invités par notre suzeraine, d'ailleurs je dois aller retrouver nos amis afin de les saluer.

Mais dis moi Margauth ... ne serais-tu pas .... enceinte ?

Un large sourire tout en caressant les petits pieds qui poussent.

Le Très-Haut a entendu nos prières, il nous a comblé de ce grand bonheur, ce qui nous a réchauffé le cœur, surtout qu'un médecin, m'avait dit que je ne pourrais jamais enfanter, je suis suivie par notre médecin de famille, Mortemer, qui m'a confirmé cette grossesse lors de notre voyage en Languedoc, il m'a également assuré que tout allez bien, encore 4 lunes et ce petit ange sera là. Et toi ? Je vois que tu es également en très bonne forme, c'est pour quand déjà?

Veuillez m'excuser, je vois une amie qui arrive.


Au loin, la renarde (très ancienne connaissance de Saintes) faisait son entrée, c'est avec grande joie que Margauth se dirigea vers elle.

Bonjour Elysandre, comme je suis contente de te voir, tu as fait bon voyage?
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Sofja
    Il était dur de ne pas entendre le scandale derrière l'estrade. Elle grimaça en voyant les traits de souffrance de la jeune femme. Voilà ce qu'apportait l'amour... que de la déception.
    Mais la Jagellon ne faisait pas fière allure. Mesme si avec son fiancé il était convenu d'un "mariage arrangé", il s'avère que ce dernier lui avait fait une déclaration récemment. Ce qui l'avait complètement achevée. Car elle n'était tous simplement pas prête à aimer, elle n'avait plus la force de faire confiance à un homme. Et cela tiraillait son esprit constamment, elle avait l'impression de passer pour une sans cœur. Et de le faire souffrir alors qu'il ne méritait pas cela.

    Heureusement, Hersent la tira de ses pensées.


      Vous m'avez percé Hersent. Mon offre s'envole dans les mains de la juge. Mais au vu de ce que j'ai vu lors des enchères du Lys & du Paon, j'ai peu de chance. Tant pis, j'en prend déjà plein les yeux et c'est bien l'essentiel.



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Valeryane
    Le moment de tension venait de s'apaiser et volcan décida de prendre un peu l'air afin de sonder l'ambiance à l'extérieur des coulisses, une vague de chaleur l'avait submergé à l'intérieur, tous ses cris et ses bruits lui avait donné le tournis. C'est en marchant un peu pour souffler qu'elle se retrouva nez à nez avec son frère Kronenbourg, accompagné d'une très jolie jeune femme et comme à son accoutumé il ne s'empêcha pas de faire ses petites taquinerie.

    J'ignorais que vous étiez créatrice, ma sœur. Et ... Est-ce que vous êtes douée ?

    Val lâcha un rire et ses lèvres restèrent en coin devant son frère, qu'elle ne voyait que très rarement ce qui chagrinait la brune parfois, elle aussi devrait quand même faire l'effort de se rapprocher de lui pourquoi il ne se voyait jamais ? Aucune idée mais aucunement d'animosité entre eux en était la cause, juste que leur vie était séparé par leur occupation, mais elle comptait bien changer cela.

    Toujours aussi taquin mon frère, mais venez donc à mon atelier et vous pourrez vous rendre compte pas vous même si votre sœur adorée est douée, je ne peux malheureusement pas répondre à votre question car je me juge très mal vous savez. Mais éloignons nous des coulisses venez avec moi un peu plus loin sinon nous allons nous attirer les foudres des organisatrices.

    Petite mimique souriante et plissement de ses émeraudes devant la hauteur du grand frère. Ouai ! j'suis pitite mais même po peur na ! Sachant qu'il était interdit de venir en coulisse la brune dirigea son frère et la jeune femme qui l'accompagnait un peu plus loin pour éviter d'avoir la foudre de Jenifael et Constance.


    Je suis créatrice et maître, ainsi que fournisseur royale c'est une charge que j'aime et dont je suis très fière, en plus je suis passionnée.

    Il serait bien que son frère passe de temps à autre voir l'atelier de même pour elle qu'elle puisse venir lui rendre visite de temps en temps et lui présenter ses enfants nièces et neveux.

    Je vous invite vous et votre amie ? Fiancée ? A venir visiter mon atelier. Et j'aurais plaisir à vous présenter mon époux et mes enfants mais ceci dans mon castel pas à l'atelier il serait bien enfin de renforcer nos liens familiaux non?


    Elle avait aussi dans ses prunelles émeraudes son petit regard malicieux, cette invitation était sincère elle voulait vraiment renforcer les liens entre frères et sœurs.

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Poucelyna
La jeune princesse de France et duchesse de Bourgogne pour encore quelques jours avait décidé de se rendre au défilé de l'année, l'idée non pas de refaire sa garde robes, mais d'en avoir enfin une digne de ce nom enchantait la jeune fille.
C'est tout naturellement sur Lemerco que son choix s'était porté comme cavalier, et ce n'est qu'après avoir lourdement insisté pour ne pas qu'il oublie de prendre avec lui un coffre que le couple avait rejoint Cerise et son cavalier afin de se rendre ensemble au défilé.
Dire que l'adolescente était excitée était bien en deçà de la réalité, même si, étiquette oblige, elle essayait de ne rien en laisser paraître, du moins en public. Car Lemerco n'avait en réalité pas pu échapper à la tornade mirandolienne, et peu lui importait que Cerise ait pu il y a bien longtemps tapé grave dans l'oeil du marquis de Dol puisqu'il lui en parlait encore, il lui suffirait de le tenir à l'oeil et le tour était joué. Puis le cavalier de la grand Prévôt de France était pas mal non plus.

Arrivés sur place, elle inclina légèrement la tête afin de saluer la personne chargée de les faire entrer et lui remit l'invitation.


Veuillez annoncer son Altesse Royale Poucelyna de la Mirandole-Montestier, duchesse de Bourgogne, et sa Magnificence Lemerco, Marquis de Dol.

Tendant le cou afin de vérifier si le défilé n'avait pas encore commencé, la Mirandole tenait difficilement en place, c'était limite si elle ne grimpait pas sur les épaules de son compagnon afin de mieux voir. Sourire aux lèvres et yeux brillants, elle comptait sur Cerise pour l'aider à choisir les modèles qui lui iraient le mieux et conseiller à son tour la jeune femme.

Lemerco chéri, je veux la plus belle garde-robe de tout le royaume, notamment les modèles exclusifs. C'est le moment de montrer à quel point vous pouvez être généreux avec votre pupille d'amour.

Un petit mouvement retint son attention et, les yeux écarquillés, elle vit Cerise se diriger d'un pas vif en direction de Fred qui venait apparemment de se séparer d'une femme qu'elle n'avait jamais vue. Sans trop réaliser ce qui se passait mais comprenant d'instinct qu'un drame allait se dérouler -l'adolescente n'étant pas en reste concernant les affres de la jalousie- elle prit la main de Lemerco et l'attira à sa suite pour suivre Cerise et assister à la gifle magistrale assénée à Fred.

Outchhhhh...il a pas du la voir venir, celle-là! il l'a bien méritée! Murmura t'elle à Lemerco. Purée mais qui est cette dindasse échevelée? si vous voulez mon avis Lemerco, elle aussi se serait pris une bonne claque si elle était restée sur place.

Tout en hochant la tête, elle resta plantée devant la scène, tout en lançant un lourd regard de reproche à Fred de Castelviray qui lui avait pourtant paru un homme très charmant la dernière fois qu'il était passé en Bourgogne. Bien joué Cerise! ne le lâche pas!! se retint-elle de dire. Il aurait tout de même mérité un bon coup de genoux dans les précieuses, vous pensez pas? susurra t'elle à l'oreille de son compagnon.

Edit: correction fautes + balises
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Jenifael..luna
    La brunette sourit et annonça la nouvelle tenue.

    "- La prochaine tenue est pour nos compagnons, masculin. Elle à été crée par la jeune Eunice Anfray, maîtresse couturière à la boutique du Lys. "

    Elle sourit et continua.

    "- Elle est portée par Thomas et c'est une tenue qui se compose d'une cotte de lin, vieux rose et sur des chausses munie de patins, une journade lie de vin aux manches amples est galonnée d'or et serrée à la taille par une ceinture composée de patenôtres d'or et d'aigue-marine. Maintenue par une fibule d'or, une cape bleue en draps de Flandres complète la tenue. Elle est bordée de fil d'or et d'une fourrure brossée de fouine. A cela s'ajoute, une chaperon coiffé, galonné d'or. Sont nom est Gentilhomme. "

    Elle inclina la tête et laissa le soin, donc à la jeune couturière de pousser sur le devant de la scène l'apollon du Lys.

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Eunice


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    « Vit-on jamais au bal une taille plus mince ?
    Sa robe exagérée, en sa royale ampleur,
    S'écroule abondamment sur un pied sec que pince
    Un soulier pomponné, joli comme une fleur. »


    Charles Baudelaire – Danse macabre.


      Les jardins du Louvre - 1er mai 1464.



    Sous l'auspice d'une nuit claire et sans heurts, quelques silhouettes s'affairent silencieusement au creux d'une ruelle. L'embrun d'une mer proche parfume la venelle étriquée et embellit l'espace, laissant imaginer au quidam flâneur l'aventure d'une vie pleine de richesses et de périls au creux des coques de bois généreuses. La lune haute et ronde cueille par sa clarté surprenante, les visages indolents dont la fatigue dépeint encore des traits bas et fanés. Elle quittera, toutefois, bientôt ses toiles éphémères, leur laissant un répit bien mérité mais de trop courte durée. Au loin, un coche patiente paisiblement, le souffle vigoureux de deux chevaux percent l'ouate d'un brouillard profond. L'aube encore endormie ne daigne ouvrir une paupière alors que déjà, le bruissement des sabots sur les pavés humides emplissent la rue jusqu'à investir l'ensemble du petit hameaux. Au creux de la voiture au confort sommaire, trois couturiers s'agitent à s'installer. Du voyage pourtant très long, la jeune femme ne retiendra que le cahot d'une route trop peu entretenue et les quelques rayons de soleil qui vinrent échauder sa carne encore endormie. L’œillade bleuté eu tout de même le temps de couver la végétation d'un paysage changeant et embellit par l'arrivée de la nouvelle saison tant espérée. Quelques phrases furent échangées malgré l'appréhension évidente qui animait les carcasses en ce jour, la jeune femme osa même tordre ses lèvres pâles en un sourire de circonstance alors que son regard papillonnait sur ses homologues de couture. Bien vite, le paysage rafraîchissant et verdoyant fut remplacé par des habitations de pierres et de bauges. Au détour d'une rue, le Louvre se dresse, fier et orgueilleux, il excite les sens et affole les méninges d'une couturière encore bien peu habitée à quitter sa brousse normande.

    Après une longue inspiration, les pieds chaussés de bleu osent sortir du coche, emportée par les valets les accompagnant, elle suit, le nez haut et le yeux occupés à admirer ce qu'elle ne verra peut-être qu'une fois dans sa vie. Une petite paume hésitante vient cueillir en douceur le bras de Thomas afin de le guider jusqu'à la tente des couturiers et des modèles. La promiscuité de ce rapprochement eu le mérite de teindre les pommettes hautes d'un hâle rose, qui habille finalement parfaitement le teint déjà tâché d'un angiome de la jeune femme. Après des retrouvailles chaleureuses avec la propriétaire de la boutique, Eunice commença à se sentir rassurée. Au creux de la tente réservée aux hommes, elle entreprit de sortir de leurs housses protectrices les diverses pièces composant sa tenue. Elle invite Thomas à se glisser derrière le paravent, espérant toutefois qu'il n'ait pas besoin de son aide pour enfiler quelque chose.


    « Tu as besoin d'aide ? »
Susi
[ Spectatrice]

Toujours à la recherche de son époux, scrutant de-ci de-là. Mais il y avait tellement foule qu'elle n'en revenait pas. Certains visages connus mais très peu. La jeune vicomtesse regardait défiler les toilettes de chacune. Avant de rencontrer son époux elle en avait que faire, elle ne s'apprêtait jamais, et avait plus souvent les cheveux en bataille que bien arrangés. Mais l’œil de l'homme qu'elle aime change une femme. Susi s'était rendu compte que d'être élégante lui plaisait et surtout peu à peu cela lui plaisait aussi de se sentir belle. Alors elle avait fait de plus en plus d'effort et aimait désormais les belles toilettes. Pour cette première journée où elle ne défilait pas elle portait une tenue de son époux et grâce à lui elle ne dénotait pas du tout dans cette classieuse assemblée. Gauttier est ses merveilleuses créations.



Elle fit un pas pour aller saluer Valeryane.


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Pattricia
L'égérie de la Boutique du Lys n'avait fait aucune fioriture, habillée de sombre parce qu'en deuil de son ainée, elle s'était laissée annoncer, guider vers la tente, ou plutôt devrions-nous dire ruche, voire volière et était restée interdite à l'entrée. Ses jades mirent un certain temps à s'habituer à l'éclairage et dans la foule il lui était très difficile de repérer le coin représentant le Mont Saint-Michel. N'ayant pas particulièrement envie de se mettre en chasse, la rousse se tourne vers la personne la plus proche.

Excusez-moi, pourriez-vous me dire où se trouve le coin réservé à la Boutique du Lys ?
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Égérie de la Boutique du Lys
Lucie

      [Côté spectateurs
      Coin jeunesse sudiste - Armagnac & Béarn RPZ]


Coincée entre sobre Comte du Béarn et exubérant Comte d’Armagnac (les copains d’abord, wesh !) la Fleurie croise les jambes, lissant distraitement le tissu de sa robe sur ses genoux alors qu'apparaît le premier modèle. Écarquillant les yeux, Lucie suit la Stilton du regard, impressionnée par la beauté de la création.

Ailleurs dans la foule, quelques drames se jouent dont elle n’a pas conscience, toute focalisée sur le défilé qu’elle est.


    - Seigneur, je vais avoir envie de dépenser tellement d’argent,
    murmure-t-elle pour les deux jeunes hommes avant de se tourner plus précisément vers Felip. N’oubliez pas que vous me devez une robe, vous, ceci dit.

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Elysandre
Concentrée, le regard tourné vers le défilé, la brune admirait la tenue qui se dévoilait devant les yeux. Pour autant, il arrivait parfois à la jeune femme de tourner légèrement le regard autour d'elle, pour essayer d'apercevoir une connaissance et quelques amis. Les conversations allaient bon train et bien que n'étant pas de la partie pour cette journée, elle était heureuse de voir que les autres couturiers pourraient très certainement profiter de l'enthousiasme général pour vendre leurs dernières créations à bon prix. Admirative du travail qui avait été réalisé, la brune laissa échapper une pensée pour son fiancé et son fils qui n'avaient pu venir avec elle en ce jour. Mais elle savait que tout deux ne manquerait pas d'en faire tout autant.

Perdue dans ses songes, elle ne vit pas l'arrivée de Margauth et se retourna lorsqu'une voix se fit entendre non loin d'elle.

Bonjour Elysandre, comme je suis contente de te voir, tu as fait bon voyage? 

Arborant un sourire, la brune se leva pour lui faire face et inclina la tête.


Bonjour Margauth. Je suis très heureuse moi aussi. En effet, j'ai fait bon voyage bien que celui-ci était légèrement long mais pour un tel spectacle et de tels lieux cela vaut bien toutes ces heures passées sur les chemins.

Puis son regard se porta sur le ventre arrondi de la future maman et elle demanda :

La route n'a pas été trop douloureuse pour toi ?
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Anne_lise.dangely
Anne s'était levée à l'approche de sa filleule. Certes la station debout ne lui convenait plus des heures durant mais pas au point de rester assise pour l'accueillir. Elle l'écoutait en souriant.

Citation:
Et toi ? Je vois que tu es également en très bonne forme, c'est pour quand déjà?


La jeune duchesse ouvrit la bouche pour lui répondre mais ....

Citation:
Veuillez m'excuser, je vois une amie qui arrive.


Sa filleule venait de lui tourner le dos. Anne haussa doucement les épaules et se rassit donc sans pouvoir répondre. Mais déjà on annonçait une autre tenue, masculine cette fois. Sa curiosité piquée à nouveau, elle chercha des yeux l'arrivée du mannequin.
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Thomas.appolon
Attention, ça défile !👗


Le voyage avait été éprouvant pour le pauvre Thomas. Quelle idée... Quelle idée d'avoir dit oui... Bon, elle avait sourit et il avait été perdu. Il ne savait même pas ce qu'elle avait demandé qu'il avait acquiescé, tout pressé de lui faire plaisir et de voir ce sourire encore, illuminer son visage. Seulement, les implications de ce qu'il avait fais ne lui avait sauté au visage que plus tard, quand elle avait commencé à faire les essayage sur lui. Lui, le sourd, l'handicapé, le demeuré aux yeux de beaucoup, allait défilé devant tout le gratin de la noblesse. Alors certes, physiquement, nul doute qu'il ferait sensation... Sa gueule d'ange sur son physique d'Apollon plaisait aux femmes. Mais comment s'en sortir en ne comprenant pas ce qu'on vous disait.

D'ailleurs, l'expérience avait failli tourner cours quand, lors d'une étape, un chariot avait failli lui passer dessus car il ne l'avait pas entendu venir. Ce n'était que grâce à Emmanuel, le géant de la boutique, qu'il n'avait pas fini écrasé sous les roues d'un marchand de tissus, ce qui aurait été très approprié pour le jeune couturier de talent, vous en convenez... Hors des murs de la boutique du Lys, il se sentait perdu, sans repère, et s'épuisait à ne pas avoir d'accident, tentant de voir partout en même temps. Sauf qu'il perdait le fil de sa vigilance quand ses yeux d'ambre se posait sur la petite rousse qui l'avait recruté pour porter sa tenue.

C'est finalement vivant et en un seul morceau, qu'ils rejoignirent tous, lui, Eunice et la patiente Laure, sous la garde d'Emmanuel, Maîtresse Elizabelle dans une demeure qu'elle avait loué pour l'occasion. Thomas profita de l’effervescence de l'installation pour aller se réfugier dans le grenier, se sentant étouffer dans cette ville trop grande, trop bruyante, dont il ne percevait rien.

Puis le jour J était arrivé. Couturier, il allait devoir aider à préparer ses mannequins, au milieux des coulisses et de toute cette agitation où il allait passer pour un imbécile une fois de plus. Pas que cela le dérangea, enfin pas vraiment, sauf que maintenant que la jolie Eunice avait jeté son dévolu sur lui pour défiler, il voulait faire bonne impression pour elle. D'ailleurs, avant même de pouvoir préparer la Dame, amie de la patronne, il dut se préparer lui pour passer, car c'était son tour... La main d'Eunice sur son bras pour le guider, était comme une planche de salut pour un naufragé en pleine tempête. C'était sûr que plus jamais il ne participerait à un événement de ce genre...

Dissimuler derrière une tenture, il ôta ses frusques simples pour endosser le travail de qualité. C'était un ancien soldat, il n'avait pas l'habitude de porter des soieries, de la fourrure. Ayant passé les chausses qui s'ajustaient un peu trop bien, à sa grande gêne, il s’apprêtait à enfiler le pourpoint quand il vit apparaître dans son champs de vision, le bord d'un bliaud bien connu. Visiblement, elle avait du lui parler et comme il n'avait pas répondu, ni entendu d'ailleurs, elle venait voir que tout allait bien... Et il était une nouvelle fois à moitié nu...

A croire à un fait exprès.

Tâchant de ne pas paraître trop maladroit, malgré ses joues rougissante, Thomas se dépêcha de passer le pourpoint pour dissimuler sa peau tendu sur ses muscles et ses cicatrices. Les mains fines de la couturière l'aidèrent à ajuster le tissus pour ne pas le froisser par sa maladresse. La ceinture accrochée à sa taille tombait parfaitement. Ne restait que la cape à fixer à ses épaules. Le regard d'ambre accrocha celui de la jeune fille un bref instant, alors que la dernière attache était posée. Une coiffe posée sur les courtes mèches dorées, et le voilà prêt pour l'épreuve.

Redressant les épaules et essayant d'afficher un sourire un peu timide, Thomas s'avança sur la piste qu'on lui désigna du doigts, retrouvant son allure d'antan, de celle où il était un séducteur plein d'assurance. C'était un masque, un jeu en quelque sorte, juste le temps de quelques mètres, pour elle, pour lui faire honneur.



Inclinant la tête pour saluer les dames de l'assistance qui lui souriait, l'Apollon du Lys s'en tira remarquablement bien, puisque personne ne lui parlait. Une fois de retour en coulisse, il se sentit de nouveau perdu, seul, puisque l'arrivée des mannequins ne se faisait pas u même endroit que la sortie...

Et merde... Aidez moi...

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Thomas est très beau, Thomas est sourd, Thomas passe pour un simple d'esprit à cause de cela. Merci d'en tenir compte dans vos rp !
Laurevictoire
Pardon... excusez moi.. pardon.. désolée...

Le rouge aux joues... une perle de sueur au front... les bras chargées de petites boites décorées... un garçon d'atelier derrière elle tirant une malle... Laure-Victoire tentait tant bien que mal de se faufiler au travers des couturiers et couturières pour rejoindre la tente réservée à la Boutique du Lys. C'est qu'elle était en retard. Pas en retard car elle est parti trop tard. Nenni, ne croyez pas cela. Elle est bien arrivée avec l'ensemble des représentantes de la Maison. Mais bien en retard car... à quelques instants de l'arrivée... elle s'était mise à douter!

Ai-je pris le collier? et la chaine de taille? où ai-je mis les fils et les aiguilles?


Et là... la rouquine avait délaissée ses homologues pour se rendre au carrosse des bagages afin, pour la iène fois, défaire et refaire ses malles pour s'assurer qu'elle n'avait rien oublié. Ce qui était idiot puisque dès la seconde fois, tout était parfait. Mais être invité à participer à cette semaine de la mode avait été tout un honneur pour la jeune femme. Dès qu'elle en avait été informé, elle avait travaillé jour et nuit à la confection de deux modèles à présenter. Elle était donc émue, remerciant sans cesse Élizabelle qui lui avait fait confiance. Et cet émoi la perturbait au point où l’angoisse s’y mettait et cette angoisse résultait sur de l’insécurité.


Humm.. tout semble y être. Du moins, je l’espère.


Arrivée auprès des autres couturières de la Boutique du Lys, Laure-Victoire leur sourit chaleureusement. Même si elle avait peu de contact avec chacune d’elle puisque la rouquine ne logeait jamais au Mont St-Michel mais en faisait des aller-retour. Elle les appréciait et les considérait comme une famille. Aujourd’hui, Laure-Victoire avait une seconde famille pour qui elle était également redevable et fidèle: les D’Ar Sparfel. Et c’était pour en remercier la Baronne que la rouquine l’avait choisi comme premier modèle pour défiler. Mais pour l’instant, il n’était pas question de penser aux défilées mais bien à prendre le temps d'ouvrir sa malle pour en libérer le contenu. Vêtue simplement afin d'être à l'aise dans ses mouvements, d'autant plus que ce n'était pas elle le point de mire mais les grands noms qui étaient présents, Laure s'empressa de sortir les tenues afin de les déposer sur des mannequin de paille revêtu de soie qu'avait spécifiquement fait faire pour l'occasion Élizabelle.

Une fois fait, elle sortit de la tente pour se rendre tout près de l’endroit où le défilé avait lieu. La programmation entre les mains, Laure-Victoire constata qu’elle ne ferait pas défiler ses égéries le jour même mais bien le lendemain et le surlendemain. La rouquine poussa un grand soupir de soulagement. Elle allait pouvoir se familiariser avec l’événement et la folie des tentes de couturières où comme des petites abeille.. les doigts de fées faufilait et adaptait les derniers détails avant que chacun ait son moment de gloire.

De nature curieuse, elle s’étira le cou pour voir qui était assis dans l’assistance. Depuis qu’elle était dame de compagnie de Hersent, elle avait le plaisir de côtoyer de grandes dames et la rouquine souhaitait voir si elles y était. C’est un grand sourire aux lèvres qu’elle vit sa “Baronne” et tenta d’attirer son attention pour la saluer. Plus tard, elles allaient devoir se voir afin de planifier les détails du défilée. Mais pour le moment, la jeune femme n’allait pas la déranger et ne lui fit qu’un grand sourire avant de se rendre vers la tente des hommes. Elle savait qu’Eunice devait faire défiler Thomas dans l’une de ses créations. Elle connaissait le niveau de compréhension assez limité de Thomas puisqu’elle avait eu à faire avec lui à plusieurs reprises pour lui indiquer des adaptations que les clientes souhaitaient. Elle se dit donc que la pauvre Eunice allait assurément avoir des difficultés. La rouquine espérait donc pouvoir venir en aide à sa collègue. Une fois arrivée, Laure passa la tête par les rideaux... pudique... le rouge aux joues... elle cria à Eunice


Avez vous besoin d’aide? Puis-je vous offrir mes services. Je n’ai rien à faire pour le moment. Si vous voulez que je couds un détails, répare un pli ou presse un pan, je suis à vous.

Laure posa alors ses émeraudes sur sa douce collègue et lui sourit.

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Demoiselle de compagnie de la baronne Hersent D'Ar Sparfel et Hôtesse et couturière à la Boutique du Lys
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