Madeleine_df
[Derrière un bosquet, avec Mélissandre]
« Il me semble que nous jouons, oui. Un blond se cache ici, Princesse. Le trouverez vous avant moi? »
Un blond ? Un blond qu'elle était supposée connaître ? Il y en avait peu. Son beau-père tout d'abord, mais il y avait assez peu de chances pour que June Sidjéno s'adonne aux joies d'une partie de cache-cache. Il y avait le vicomte Light, aussi, mais là idem, et c'était d'autant plus improbable qu'elle imaginait mal le prévôt du Lyonnais-Dauphiné venir assister à un défilé de mode. Restait donc...
- Maximilien ?
Oh joie ! Sa dernière lettre était toujours en souffrance, et elle ne rêvait de rien d'autre que de pouvoir le serrer dans ses bras et lui mettre des claques tout à la fois, beaucoup trop d'émotions pour son petit corps de pucelle. D'ailleurs, en parlant de mandales, les piaillements de Cerise et la gifle qui suivit la déconcentrèrent un instant de sa chasse au Von Frayner. Mais elle ne vit rien de cette scène, puisque Mélissandre l'avait attirée dans son dos, et que de toute façon la Firenze préférait regarder ses pieds que le douloureux spectacle de l'indignité de l'une et de l'incontinence des autres, observés à la froide lueur de ses yeux de vierge. Elle qui ne connaissait pas l'amour aurait sans doute fait observer qu'il était bien inconvenant pour un grand officier de France de se livrer ainsi sa souffrance en spectacle, mais elle se tut et réserva son jugement pour elle-même.
The show must go on. Sur scène, Jenifael annonçait déjà la seconde tenue, et les deux princesses prirent elles le parti de continuer leurs recherches. Et, s'approchant de sa consur, elle lui murmura :
- Si j'étais lui, je me placerais en un endroit où je peux observer sans être vu.
Et alors elle tourna la tête autour d'elle, cherchant ce dit endroit, sans grand succès pour le moment.
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« Il me semble que nous jouons, oui. Un blond se cache ici, Princesse. Le trouverez vous avant moi? »
Un blond ? Un blond qu'elle était supposée connaître ? Il y en avait peu. Son beau-père tout d'abord, mais il y avait assez peu de chances pour que June Sidjéno s'adonne aux joies d'une partie de cache-cache. Il y avait le vicomte Light, aussi, mais là idem, et c'était d'autant plus improbable qu'elle imaginait mal le prévôt du Lyonnais-Dauphiné venir assister à un défilé de mode. Restait donc...
- Maximilien ?
Oh joie ! Sa dernière lettre était toujours en souffrance, et elle ne rêvait de rien d'autre que de pouvoir le serrer dans ses bras et lui mettre des claques tout à la fois, beaucoup trop d'émotions pour son petit corps de pucelle. D'ailleurs, en parlant de mandales, les piaillements de Cerise et la gifle qui suivit la déconcentrèrent un instant de sa chasse au Von Frayner. Mais elle ne vit rien de cette scène, puisque Mélissandre l'avait attirée dans son dos, et que de toute façon la Firenze préférait regarder ses pieds que le douloureux spectacle de l'indignité de l'une et de l'incontinence des autres, observés à la froide lueur de ses yeux de vierge. Elle qui ne connaissait pas l'amour aurait sans doute fait observer qu'il était bien inconvenant pour un grand officier de France de se livrer ainsi sa souffrance en spectacle, mais elle se tut et réserva son jugement pour elle-même.
The show must go on. Sur scène, Jenifael annonçait déjà la seconde tenue, et les deux princesses prirent elles le parti de continuer leurs recherches. Et, s'approchant de sa consur, elle lui murmura :
- Si j'étais lui, je me placerais en un endroit où je peux observer sans être vu.
Et alors elle tourna la tête autour d'elle, cherchant ce dit endroit, sans grand succès pour le moment.
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