Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>

[RP] Fashion Week - Jour 1

Madeleine_df
[Derrière un bosquet, avec Mélissandre]

« Il me semble que nous jouons, oui. Un blond se cache ici, Princesse. Le trouverez vous avant moi? »

Un blond ? Un blond qu'elle était supposée connaître ? Il y en avait peu. Son beau-père tout d'abord, mais il y avait assez peu de chances pour que June Sidjéno s'adonne aux joies d'une partie de cache-cache. Il y avait le vicomte Light, aussi, mais là idem, et c'était d'autant plus improbable qu'elle imaginait mal le prévôt du Lyonnais-Dauphiné venir assister à un défilé de mode. Restait donc...

- Maximilien ?

Oh joie ! Sa dernière lettre était toujours en souffrance, et elle ne rêvait de rien d'autre que de pouvoir le serrer dans ses bras et lui mettre des claques tout à la fois, beaucoup trop d'émotions pour son petit corps de pucelle. D'ailleurs, en parlant de mandales, les piaillements de Cerise et la gifle qui suivit la déconcentrèrent un instant de sa chasse au Von Frayner. Mais elle ne vit rien de cette scène, puisque Mélissandre l'avait attirée dans son dos, et que de toute façon la Firenze préférait regarder ses pieds que le douloureux spectacle de l'indignité de l'une et de l'incontinence des autres, observés à la froide lueur de ses yeux de vierge. Elle qui ne connaissait pas l'amour aurait sans doute fait observer qu'il était bien inconvenant pour un grand officier de France de se livrer ainsi sa souffrance en spectacle, mais elle se tut et réserva son jugement pour elle-même.

The show must go on. Sur scène, Jenifael annonçait déjà la seconde tenue, et les deux princesses prirent elles le parti de continuer leurs recherches. Et, s'approchant de sa consœur, elle lui murmura :


- Si j'étais lui, je me placerais en un endroit où je peux observer sans être vu.

Et alors elle tourna la tête autour d'elle, cherchant ce dit endroit, sans grand succès pour le moment.
_________________
Sofja
    Place à la seconde tenue, et une masculine cette fois ci. Elle pensa à son fils automatiquement. Mais il n'avait que dix ans, pas dit qu'elle puisse être adaptée à un jeune homme. Et la confirmation se fit quant le talentueux Thomas arriva sur le podium.

    Mazetteeeeeeeeeee ces cuisses...ça lui donner envie d'y croquer dedans. Enfin, c'était pas le moment de fantasmer alors que son amant se trouver bien trop loin pour soulager ses pulsions du moment.

    Bref, revenons en à la tenue. Sublime ! Sublime ! Sublime... Mais elle n'irait pas pour son fils bien trop maigrichon. Nul doute que des hommes qui accompagnaient fiancée, épouse, voir maitresse céderons.

_________________
Alvira
Arrivée avant l'heure ou après ?

Alvira avait du prendre quelques dispositions, avec le départ qui se rapprochait et semblait s'imposer comme une fatalité. En attendant, la Fashion-week pointait le bout de son nez. Valéryane dans tout son talent avait offert une robe quelques temps auparavant pour la Vicomtesse. Alors que l'on recherchait des modèles c'est tout naturellement qu'Alvira avait soumis l'idée à sa sœur de lui refaire la robe pour la proposer pour l'évènement.

Aussi s'était-elle mis en route le moment venu. Arrivée sur Paris, c'est du côté des coulisses qu'elle était passés, donnant l'ordre à Basu de guetter la venue de ses vassaux. Elle espérait que ces derniers se plaisent à Paris, avait envie de leur faire découvrir ses délicates douceurs, et autres plaisir qu'étaient les mets fins de la ville, et des enchères hors pairs.

La famille Duranxie était présente en force, Gauttier, Valéryane, Alcide, Kenny, etc, etc. Cela débordait de petits grains de folie. C'est lorsque son ainée s'occupait de ses cheveux, que Basu annonça la nouvelle, pas le temps de répondre la Comtesse semblait ne pas vouloir laissez-passer l'affront. Alvira ne pipa mot alors que la maitresse de l'atelier se remettait à lui ajuster les derniers éléments qui apporteraient à la tenue la touche de finesse.

_________________
Kenny.castel.vilar
Côté spectateur, ballotée entre son cousin et son frère avant de posé leurs fessiers Duranxiens sur un siège

Quelle idée de s'être accroché au bras de son surexcité de cousin alors que ce dernier les ballotait telle une marionnette où bon lui semblait...
Et vas-y que je vais à gauche, et vas-y que je vais à droite. C'est à peine si la blondine manquait de marcher sur le pan de sa robe et de se tordre une cheville avec ces bêtises.
Néanmoins, il fallait avouer que la Castel Vilar aimait bien cette euphorie qu'entrainait cette fashion week et s'amusait alors que parfois elle faisait exprès d'aller à l'inverse du trajet de Felip histoire que lui aussi soit balloté dans tout les sens.

C'est ainsi que leur franche rigolade se finirent lorsqu'ils rejoignirent les Béarnais.
La Castel Vilar les salua gracieusement et offrit un sourire à Lucie qu'elle reconnut.
Cependant, elle se présenta au Comte qu'elle rencontrait pour la première fois.


Lo bonjorn, vostre Grandeur. Kenny de Castel Vilar Beaupierre, et voici mon frère Martin du même nom, dit-elle en présentant aussi son frère jumeau. Embelinada!*

Présentation faite, le Comte Béarnais n'avait pas l'air très loquasse, mais bon! La politesse était une règle d'or chez elle.

Es una bèla jornada qui s'annonce, ajouta-t-elle en fermant quelques secondes les yeux en direction de l'astre solaire pour profiter de ses beaux rayons de mai.

Ainsi, ni une, ni deux, la jeunesse du Sud allèrent enfin s'installer sur une rangée de siège. La blondine ne lâcha le bras de Felip uniquement quand enfin ils s'assirent pour ainsi admirer le défilé qui avait débuté, alors qu'elle tenait la main de son frère pour que celui-ci ne se perde pas dans la foule.
Un petit scandale se fit alors entendre non loin derrière. Kenny jeta un discret regard et aperçu alors une connaissance de son enfance en la personne de Cerise Bonnemaison. Allait-elle la reconnaître si elle la saluait?
C'est qu'à l'époque elle était aussi haute que trois pommes... et son frère était quand même plus proche de l'une de ses jumelles qu'elle. Cela ne l'empêcha pas de lui adresser un sourire bien qu'elle ne sut pas si cette dernière l'aura vu ou pas.

Reconcentrant son intérêt sur le défilé et le groupe Sudiste, lorsqu'elle entendit la remarque de Lucie.


Oh? À vos aussi? Qua-t-il fait à vostre robe? demanda-t-elle en posant à la fois un regard sur la Dame de Saint-Jean et Felip.

*Enchantée! (en occitan)

_________________
Kronembourg
[ Côté coulisses, plus pour longtemps ]


Il était bon de voir un visage familier - Et familial - souriant. Si le Duranxie n'était que peu expansif et évacuait la plupart du temps ses émotions par l'humour ( un humour contestable, voire lamentable selon Exaltation ) il n'en éprouvait pas moins l'envie, lui aussi, de resserrer les liens du sang. Il ne connaissait que peu Valeryane mais elle lui était toujours apparue comme quelqu'un d'avenant. Sa proposition était inespérée. Et c'est en l'écoutant parler de ses neveux et nièces, l'écoutant aussi ignorer son mariage et le drame qui en avait suivi, qu'il se rendit à l'évidence : Il était grand temps que tous les deux fassent connaissance et partagent le récit de leurs vies respectives. Ce serait sûrement passionnant.

Permettez-moi de vous présenter sa Seigneurie Exaltation Lablanche d'Abancourt ... lui dit-il en lui désignant Xalta, une fois qu'ils furent éloignés des coulisses. ... Qui ferait probablement une attaque cardiaque si nous étions fiancés.
Exaltation, voici ma soeur, sa Grandeur Valeryane.
Je pense sans trop m'avancer que nous serions ravis de visiter votre atelier ; il se trouve que votre frère doit se constituer une garde-robe complète et que ... Sa Seigneurie manque cruellement de goût pour elle-même.


Elle protesterait certainement, et à raison, la vérité était qu'elle se fournissait chez de grands couturiers. Néanmoins, David ne pouvait pas s'empêcher de trouver ses robes un peu trop sages.

Nous viendrons à votre atelier, partageant une même passion pour la mode. Votre invitation n'est pas tombée dans l'oreille d'un ancien sourd.

Cela aussi, sa longue surdité, sa soeurette devait l'ignorer. Ils auraient sûrement un million de choses à se dire.

Je serais ravi de rencontrer ceux qui reçoivent votre amour et affection. Je vous présenterai mon fils, Hugues, ainsi que le petit Namdèv.

Des cris et une agitation semblaient venir de la scène. Pas tout à fait comme des applaudissements devant un modèle, plutôt comme une altercation entre un homme et une femme.
Il se tourna vers Exaltation, qui lui lançait l'un de ses regards auxquels il ne savait résister.
Fichtre, il n'y avait pas à dire. Ce que Exaltation veut, Dieu le veut.
A nouveau il se tourna vers Valeryane.


Rendez-vous est pris. Sitôt que vous serez disponible, écrivez-moi un mot et nous viendrons à votre atelier. J'aime autant vous prévenir : Il y aura sûrement des cris d'extase qui fuseront dans tous les coins devant vos créations.
Bon courage pour les préparatifs de ce défilé.


Un dernier sourire lui fut adressé, marquant son impatience à la revoir bientôt. Ne restait plus qu'à se diriger vers la salle afin qu'ils puissent assister à la suite du défilé. Un regard facétieux vers Exaltation.

Vous, je vous soupçonne de vouloir vous en mettre plein la vue en regardant ces messieurs. Et vous avez raison. C'est bien le jour où jamais.

Sûr qu'un défilé d'une telle qualité, ils n'en reverraient pas avant longtemps. Après quelques pas ils purent apercevoir le second modèle prenant la pose devant une foule déjà nombreuse.

Regardez, Zoyah est là. Allons cancaner avec elle !
_________________
Hersent
- Juste avant la présentation de la tenue masculine -

Hersent papotait avec la Vicomtesse Sofja pour oublier le scandale qui s'achevait à peine, quand un mouvement du côté des coulisses attira son attention: Laure Victoire, sa demoiselle de compagnie, arrivait, les bras chargés de paquets... les robes sans doute!
Puis, elle la vit ressortir du "backstage" et regarder du côté des invités.
Hersent lui rendit son sourire et lui fit un signe de la main... elles auront bien assez le temps d'avoir le trac toutes les deux.


- Et voilà les belles gambettes! -

La Baronne resta muette devant la tenue présentée. Le rose mettait en valeur la silhouette du Messire, la cape était fluide et superbe, le pourpoint juste comme il fallait pour que les yeux féminins admirent la perfection des jambes masculines, musclées et nerveuses.
De quoi mettre en ébullition les hormones de ces Dames.
Elle appréciait l'originalité du modèle, las! Mille et une fois las, elle n'avait personne à qui offrir une telle tenue. Son fils, malgré des 15 ans passés n'était pas encore un homme fait. Quant au Comte qu'elle avait rencontré, elle ne le connaissait pas assez pour connaître ses goûts vestimentaires. Par contre.... son ami Jason...

Elle applaudit la créatrice et son mannequin:


BRAVO, BRAVO!

Du coup, elle griffonna quelques mots sur un billet que Lubin fit parvenir à Dame Jenifael.
_________________
Lily.es_de_hauterive
[Coté spectatrice)

La jeune gasconne s'amuse beaucoup d'aller et venir d'un endroit à l'autre, à chaque fois elle voit des tenues de qualité, faites avec le plus grand soin par les créateurs, mais aucune jusqu'a maintenant, n'a retenue son attention : trop jeune, trop sombre, ne correspondant pas à son physique... bref jusqu'a maintenant son fusain ne s'est pas usé à écrire des enchères. Pour autant elle ne regrette rien. Et si dans les modèles proposés rien ne l'a fait vibrer elle aurait volontiers déshabiller quelques dames présentes pour leur voler leurs tenues.

Vient le moment de rejoindre Anne au lieu du défilé du premier modèle. Si cette organisation peut surprendre, elle a le mérite de faire bouger les invités ce qui n'est pas désagréable.

Pensant trouver sa soeurette en grande conversation avec les Bayonnais qu'elle avait quitté, Lily est surprise de voir Anne toute seule. Malgré sa réserve proverbiale, la blondinette a dû mal à cacher à qui la connait bien, un air un peu désabusé et peiné.

Lily ne fait pas de commentaire car elle imagine bien facilement que cette rencontre a dû laisser un gout amer à la douce duchesse de Guiche. Elle s'en voudrait presque d'avoir eu raison dans son jugement.

Avec un sourire complice elle s'assied de nouveau à coté d'Anne car par chance, la chaise qu'elle avait quitté, est restée vacante


Coucou ma belle, ca va ? tu me sembles comme déçue ou peinée ???

puis se penchant vers elle Lily murmure avec malice


j'ai vu une gifle magistralement envoyée sur la joue d'un homme qui n'en demandait pas tant je pense...
La jeune femme, il me semble l'avoir déja vue quelque part lors d'une cérémonie je ne sais où..., mais fichtre elle n'a pas froid aux yeux et visiblement ne semble pas pour le pardon des outrages...
Bien sur je ne sais ce qui s'est passé, mais j'ai adoré le moment...

des fois y a des gifles qui se perdent tu ne crois pas ??


De nouveau l'animatrice annonce une tenue, masculine cette fois.

Oh quelque chose pour nos hommes...peut etre !!!

Mais Lily est vite déçue car si la vesture est très belle, elle imagine mal son Domi, masculin en diable, se promener à Bayonne en collant rose, mollets et cuisses quasi à l'air.

bon c'est pas pour le mien en tout cas... et tu crois que Toto porterait cette tenue ??
Dommage car je gage que le tissu doit être de grande qualité.
ajoute-t-elle sur le ton employé depuis le début de la présentation, soit voix chuchotée et fort discrètement orientée vers les seules oreilles destinatrices.

_________________
Margauth
[Dans la foule]

Elysandre les accueillit avec un sourire et un signe de tête.

Bonjour Margauth. Je suis très heureuse moi aussi. En effet, j'ai fait bon voyage bien que celui-ci était légèrement long mais pour un tel spectacle et de tels lieux cela vaut bien toutes ces heures passées sur les chemins.

Oui effectivement, c'est vraiment que ravissement de voir se défilé, ce mélange de couleurs et d'étoffes sans oublier rubans et dentelles et la grâce de tous ces mannequins, nous passons vraiment un merveilleux moment, nous allons également en profiter pour visiter et découvrir les plaisirs de Paris, notre suzerain, nous a promis de nous servir de guide, une première pour nous et je suis excitée comme une puce.

La Renarde posa son regard sur le ventre arrondi de Margauth.

La route n'a pas été trop douloureuse pour toi ?

Non, tout c'est bien passé, tu sais j'ai un époux qui est au petit soin, je ne te parle pas comment il a aménagé la calèche pour venir jusqu'ici, des peaux de mouton, des coussins et je n'avais rien à dire, sinon, il me privait de ce beau voyage.

Un sourire.

Bien, nous allons essayer de trouver une place pour nous assoir, je commence à avoir les jambes un peu lourdes au milieu de cette foule, on se voit un peu plus tard?
_________________
Felip.
[Parmi les spectateurs, aux côtés de la délégation Béarnaise, la famille et Lucie of course !]

Felip n'avait pas lâché du regard Lucie qui défilait. Il la suivait pour observer chaque pas, chaque geste, chaque détail sous les moindres coutures.
Son regard bleu océan parfois perçant et son air à la fois serein et mutin auront-il raison de la perturber et de la faire vaciller ?
Au pire des cas elle s'étalerait honteusement devant le gratin du Royaume. N'est-elle pas la spécialiste des vols planés ?

Visiblement non, ce ne sera pas pour cette fois puisque Barbazan s'en sort indemne et la robe qu'elle porte également.
Une fois que le "mannequin" fleurie retourne auprès d'eux parmi les spectateurs, celle-ci se sent "obligée" de raconter la mésaventure avec une de ses robes et réclame une fois encore réparations auprès de Felip qui plisse le regard et lui répond sur le ton de la confidence :


Monseigneur, possédez-vous un document écrit signé de ma main et avec mon propre scel qui stipule que j'ai une dette envers vous à honorer ? Point que je m'en souvienne.
Si vous consentez à dépenser une fortune comme vous dîtes, durant cette semaine de la Mode, alors je gage que vous trouverez aisément votre bonheur parmi les centaines de robes qui défileront et vous feront oublier cet incident bénin.


Le Comte a insisté sur le dernier mot et se redresse en offrant son plus beau sourire à la Vicomtesse pour mieux faire passer la pilule ou au contraire l'agacer davantage comme il aime si bien le faire.
_________________
Isora
«La simplicité est la clé de toute élégance»  Coco Chanel



[ Jardins du Louvre]


*Arrivée de trois brunes*


La semaine de la mode ! Cela vous dit ?

Et bien oui cela dit à la Dame d’Atours de la « sublissime » Duchesse d’Auxerre. Elle se faufile belettement et profite de l’occasion qui lui est offerte. Discrètement elle avait avalé le cri de joie qui failli éclater suite à la proposition. Isora était une jeune femme discrète, d’un calme olympien aussi cela aurait été … détonnant !

Elle pense à toutes ces beautés qui se présenteraient face à son regard. Elle les mangerait des yeux et ce de toutes les façons imaginables, sous toutes les coutures. Rien que d’y penser ses doigts la démangent à l’idée de se glisser sur un velours soyeux, des tissus somptueux aux couleurs chatoyantes, des dentelles si fines … Elle rêve sans doute, car seuls ses yeux pourront caresser les toilettes exquises qui leur seront présentées. Déjà dans le dressing de sa grâce, ses petits doigts virevoltaient et se régalaient des tenues somptueuses dont elle avait la garde !

Voici donc notre Donnola aux doigts de fée qui suit de très près sa Grâce la Duchesse d’Auxerre, soit Ingeburge, accompagnée d’Eldrid à qui elle offre un petit sourire de connivence. L’événement auquel elles avaient la chance d'assister serait l’occasion de faire plus ample connaissance. Dans l’immédiat notre Brune regarde autour d’elle et aperçoit non loin Dame Wendoline, charmante vassale de l’époux de sa grâce croisée de nouveau il y a peu sur les chemins du Royaume. Elle avait entendu, il lui semblait, le charmant prénom de Constance. Elle se demandait si c’était .... ?

Les jardins étaient magnifiques et les lieux étaient idéalement indiqués pour assister à ce rendez-vous. Union de la beauté sous toutes ses formes. Un cadre charmant dans lequel notre belette se sentait parfaitement à son aise. Elle faisait abstraction de tout ce qui gravitait autour soit tous les inconnus qui étaient déjà présents. Aux sourires elle rendait sourire discret mais suivait à la trace l'ombre de celle qui la précédait et qu'elles escortaient en quelque sorte.

_________________
Heloise
Telle une ombre la jeune femme, devenue aussi muette qu'elle pouvait avoir la langue bien pendue lors de débat politique, observait les défilés se déroulant sous ses yeux.

Des robes somptueuses faisaient leur apparition. Mais point d'achat aujourd'hui ! Redevenu simple dame les cordons de sa bourse resteraient fermé et cela ne la dérangeait point. Au début elle avait eu du mal surtout pour sa famille, mais vu qu'elle n'avait plus de famille autant ne pas s'en formaliser.

Durant toute son enfance elle avait pensé à sa famille d'abord, son travail était surtout tourné pour sa famille, dans l'objectif d'aider sa famille, de lui faire honneur.

Maintenant elle allait pouvoir travailler pour sa nouvelle patrie, pour la France et sans songer à l'honneur qu'elle devrait faire à une famille. Sauf si un jour elle trouvait à en intégrer une. Mais ce n'était point dans ses objectifs actuels, elle voulait surtout prendre son temps, se ressourcer, se retrouver et vivre en paix.

_________________

Recherche mariage arrangé. Intéressé ? MP !
Constance..
[Appartements royaux - Au petit matin]

L'excitation est à son comble. Fiancée depuis plus d'un mois à un homme qui la met quelque peu dans des états contradictoires, mais Ô combien délicieux pour certains, l'Orsenac se prépare avec l'aide de sa Margot, toute aussi excitée que la blonde pour ce défilé. La jeune couturière présente pas moins de 4 tenues durant cette semaine de la mode. Grand évènement avant les Festivités du Roy, auxquelles succèdera son mariage.. Bref, mois de Mai chargé en tous points.
Les couturiers avaient tous étaient contactés, et la majorité d'entre eux avaient répondu présents à l'appel des deux jeunes femmes de la Garde Robe Royale. Et ça elles étaient plutôt fières de cet évènement.

Un mois de mai chargé d’émotion, un calendrier qui ne cesse de croitre au fur et à mesure des jours qui s’égrènent. Le mariage, les festivités du Roy mais surtout le défilé de la « fashion week ». Défilé, ô combien important pour celle qui obsède ses jours et ses nuits, instant qu’il ne pouvait pas rater au point de connaître un début de mariage ou de fiançailles des plus houleux. Bref, tout cela pour dire que ce mois ne serait pas reposant bien au contraire, et tout commence par cette matinée.
Le voilà qui s’apprête aidé de son valet de pied dans une tenue simple et confortable, nulle besoin de ces parures habituelles ni de trop sensationnel, les vêtements serait aussitôt remplacé par les conceptions de sa Constance. Seul objet particulier, seul indice, cette bague sur laquelle son regard se porte avant que ne se dessine un sourire chaleureux sur la commissure de ses lèvres. Ce bijoux lui avait été offerts par son obsession et jamais il ne l’ôtera de son doigts – hormis quand ils se disputeront sauvagement par acte de rébellion mais cela il ne peut encore le savoir.

Pour le moment la jeune femme devait presser le pas, tenant les pans de sa tenue du jour, créée par le couturier Jacques Voillot. Elle se rend alors en direction des appartements de son promis, le coeur battant plus fort au fur et à mesure que ses pas la rapproche de Lui se demandant quelle vesture il aura revêtu ce jour. Enfin personnellement, elle préférerait le voir sans rien sur le dos. Sur le chemin, elle repense au voyage jusqu'à Souvigny qu'ils avaient effectué ensembles en se mordillant la lèvre inférieure, puis à la demande du Prince dans les jardins de la Reine Bérengère au Mans, juste avant l'annonce faite par son Père lors du Bal. Il ne faisait que comploter pour la surprendre à chaque fois. Et même si elle lui avait dit ne pas aimer les surprises, toutes celles-ci avaient été merveilleuses en tous points.

Elle toque sur le bois des appartements la séparant de sa tentation sur terre, juste avant que la porte ne s'ouvre sur une Constance rêveuse, les joues rosies par ces souvenirs. A la vue du brun une vague de chaleur, de désir, s'empare d'elle pendant que les saphirs s'ancrent aux jades avec une furieuse envie de gouter ses lèvres.

C’est ainsi que la porte de son appartement s’ouvre après la présence ne se fasse connaître sur le bois de la porte, d’une blonde au regard azur ravageur. Un sourire plus endiablé encore, un regard émeraude perdu dans les azurs enivrée des sensations de plaisirs et de retrouvé celle qu’il désire au plus haut point. De sa présence seulement, elle parvient à occire les moindres pensées pour en devenir la maîtresse. Sensation étrange mais ô combien plaisante.


Le bonjour Foulques. Vous êtes à croquer... Euh divin... Non parfait ! Voilà parfait !

La main se tend pour attraper la dextre de la blonde, se pencher pour venir effleurer de ses lèvres le dos de cette main si douce et soyeuse, avant de se redresser, tirant un peu plus fort de la senestre pour emmener le corps de Constance contre le sien, les lèvres qui baisaient la main, gouttent avec passion sulfureuse les lèvres de sa bien-aimée.

Bonjour Constance, et si nous allions croquer la pomme avant que nos vœux ne soient échangés ?

Les paroles du Malemort rejoignent les pensées de l'Orsenac. Il lit en elle comme dans un livre ouvert. Il est certain qu'il y a des choses sur lesquelles ils ne devraient avoir aucun mal à se comprendre ou à s'entendre après leur union le 22 mai prochain. Diantre que c'est long... Des mois que les frôlements étaient présents que les corps s'épousaient séparés par les vestures, que les lippes gouttaient les lèvres et la peau de l'obsession. Des mois de fuites et jeux, et dorénavant de retenue afin de faire les choses correctement. Epreuve cruelle que place le Très Haut sur le chemin de ces deux pauvres âmes en quête d'abandon, d'union parfaite des corps.

Alors que la jeune femme se repaît des lèvres de son presque amant, les mains parcourant les cheveux et le corps masculin, les frissons de la passion lui parcourent la peau réveillant un désir presque sauvage qu'elle tente de dompter depuis bien longtemps. Elle était insatiable selon son ex-époux... Elle luttait encore et encore pour ne pas se laisser submerger par ce côté l'appelant à la luxure des corps alors qu'elle répondait mentalement à l'interrogation du brun souverain de son âme et de son coeur « oui, croquons, croquons... ».

Les lèvres dégustent la peau, les mains s’aventurent sur les courbes, provocation des sens qui le mette en émoi avant de relâcher la prise de son emprise.


Mais je ne pense point qu’on ait le temps au vu de votre regard … et si nous y allions avant de ne faire une faute que je ne regretterai nullement …

Mais alors le Prince relâche alors sa prise et l'Orsenac se retrouve légèrement chancelante avant de s'agripper à ses bras quelques instants afin de reprendre ses esprits. L'azur brûlant de désir, les joues roses, et la respiration haletante de la jeune femme s'apaisent peu à peu mais laissent voir encore une fois au Malemort l'effet immédiat qu'il a sur elle. Visage aimé sur lequel apparaît un sourire de satisfaction.

… Pas le temps ?... Pourquoi pas le temps ?.... Oh oui ! Le défilé... Non, en effet.

Et l'Orsenac de marmonner un « berdol » à la façon de Marc, ancien vassal de Ellesya. Murmure presque inaudible, mais elle ne pouvait se permettre d'arriver en retard pour cet événement.
Remise de ses émotions, le couple se dirige alors vers les jardins, profitant de quelques recoins bien choisi. Une fois dans les jardins, situé l'enceinte de la forteresse du Louvre, la jeune femme abandonne là l'objet de ses tourments et se dirige donc sous la plus grande tente afin d'accueillir après avoir déposé un chaste baiser sur la commissure des lèvres du brun contrastant avec les précédents échanges entre les fiancés.

Le sourire aux lèvres, le plaisir de sa compagnie, Foulques s’enivrait d’une sensation des plus délicieuses. Le pouvoir de Constance et de ce regard azur, de ses courbes et des jeux d’effleurement autant que de par leur provocation déclenchait de véritable maelstrom d’émotions. Bientôt elle serait sienne, bientôt les deux âmes s’uniraient dans la vie jusqu’à ce que la mort ne les sépare. Un mariage d’amour et de passion, un mariage de raison et de désir pour une altesse royale. Qui aurait pu prévoir une telle rencontre... Mais pour l’heure c’est la froideur d’une séparation, la rigueur de la bienséance qui s’impose dans un effleurement des lèvres à peine perceptible quand les deux mains s’éloignent dans un dernier tourbillon de sulfure. Un dernier regard avant que le prince ne prenne la direction de la tente des hommes.


RP écrit à 4 mains avec jdFoulques_de_malemort

_________________
Altaiir
[C'est le Jour 1...]*


Depuis sa fin de mandat, le Ligurien s'était à nouveau retrancher au fond de son castel à Buzancy, n'ayant guère envie de voir du monde, des histoires et règlements de compte fourmillant autour de lui, notamment une rupture non souhaitée qui pesait malgré tout.
Cela faisait un moment qu'on cherchait à le marier, mais évidemment il avait placé la barre haute pour freiner les ardeurs de ses entremetteur improvisés.

Et pendant qu'il s'efforçait de suivre malgré tout les dernières nouvelles du royaume, une bien étrange missive vint heurter son attention, l'ouvrant en reconnaissant son sceau pour en prendre connaissance, légèrement amusé de la demande. Ainsi il y aurait beaucoup de belles dames à reluquer... Bien sur ce n'est pas vraiment ce genre de mondanité dont il était friand, mais il s'était rappelé qu'il avait promis de faire une sortie un jour avec l'intéressé, aussi et parce qu'en plus le Vicomte s'en sentait l'étrange besoin, il répondit rapidement pour accepter.

Au moins ça sera en plein air, pas enfermé comme ici.

Quelques heures plus tard, une petite commission fut donner à un page histoire de s'armer proprement pour le jour réservé à cette petite escapade.

Bien vite, le délai arrive à terme, et l'Auditore se doit d'honorer sa cavalière en allant la chercher, redorant sa tenue pour laquelle il a privilégié la mise en valeur d'un joli pourpoint finement taillé et agrémenté d'ornements à la forme arabesque foncée sur du pourpre, toujours fidèle à ses goûts natifs.

Pas trop n'en faut, surtout sous un soleil plombant, pas besoin de cape ou de fourrure cette fois, l'hiver s'en est allé, place à la légèreté. Malgré tout une canne viendra s'ajouter à l'ensemble, petit cadeau souvenir des mésaventures de fin de mandat.

Un peu plus tard, et en avance pour une fois, Altaiir alla se faire annoncer auprès de sa cavalière, étirant un fin sourire lorsqu'elle se présenta à lui, dans une tenue des plus délicieuses, se penchant légèrement pour attraper sa main sans brusquer, soufflant un baiser sur le dessus de la main.


Salutations à vous, il aurait été insultant que je refuse, d'autant que je vous avais promis de sortir ensemble à l'occasion.

Mais ne traînons pas trop, nous avons encore un peu de route à faire, vous êtes ravissante ma chère.


Nouveau sourire pour appuyer les compliments, le bras est offert pour emmener la belle à son convoi et rejoindre un autre couple d'amis, enfin pour lui plutôt la princesse Mirandole avec qui il a gardé de bons contacts en s'entraidant sous le siège Fatum de Dijon. Cependant les retrouvailles n'eurent le temps de se faire en gaieté que sa cavalière lui lâcha brusquement le bras pour presque courir dans la foule, le laissant sur place étonné comme les autres, suivant la scène avec surprise.

D'abord une gifle qui ne manqua pas de retenir lourdement, puis des petits coups contre le torse du fiancé. De son côté le Ligurien n'avait pas trop suivi ce qui avait pu se passer, mais connaissant de longue date la Griotte, il ne se doutait pas que cela devait être justifiée pour la mettre dans cet état. La voyant ainsi, il ne put bien longtemps rester en place et s'approcha d'elle limite pour la réceptionner quand elle commença à chanceler, son bras lui tenant la taille permettant à son amie de garder la face quand elle commençait à s'effondrer, l'escortant habilement vers la princesse et son cavalier.

Il ne dirait rien là dessus, pas la peine d'enfoncer le clou, aussi chuchota - t - il à l'oreille de sa cavalière avec un teint finement taquin, un petit quelque chose qui la sortirait de ses tristes pensées :


Je suis persuadé que cette tenue d'un vert grenouille aussi large vous irait à ravir...

Visant un modèle portant des jupons bombées de la taille d'une de ces fameuses cloches énormes de la cathédrale de Paris, imaginant la pauvre femme tenter de franchir les bureaux de son office avec cela.




*Désolé, pas pu m'empêcher de la sortir

_________________
Fred
Cela ne faisait qu'un court moment qu'il l'avait laissé partir, tellement court qu'il la voyait encore le quitter dans son esprit. Souvenir bien frais en sa mémoire alors qu'il devient comme cet ermite qui rôde sans savoir réellement vers où aller... sans savoir réellement de ce que demain sera fait. Son esprit ne semblait sans doute ne plus être très présent, du moins ici au Louvre faisant fi de la réalité... une réalité qui a chaque seconde qui passe resservie un peu plus le coeur, non en raison d'un brisement que l'on peut ressentir mais ce sentiment que l'on éprouve lorsqu'on en vient à se détester soi-même. ce sentiment qui sans aucun doute nous fait souffrir bien plus qu'une lame qui vient pénétrer dans votre chair. Non il n'existe rien de comparable et à ce moment toujours il a beau venir saisir cette rose par la tige de pleine main pour la laisser s'y resserrer, de telle façon que les épines viennent peser la peau pour que son sang doucement se verse, des goute si écoulant le long pour se laisser tomber et venir mourir sur le sol. Certaines sont plus chanceuses car elles viennent à emprunter le chemin le long de son bras. La douleur n'arrivait pas... il avait beau maintenir ainsi sa main, rien à y faire. Le regard dirigé vers sa main ensanglantée et toujours rien ne mise à part des mots soufflés par des pages, le premier n'ayant que pour effet d'alourdir la douleur du coeur et la seconde qui pouvait à la fois l'adoucir mais aussi rajouter du poids car si elle apprenait ce qu'il avait fait, il n'était certain qu'en tant que Grand Frère, qu'en tant que Chef de Famille il donnait là un exemple qu'il ne faudra jamais suivre.

Il avait acquisse pour le premier page et pour le second il avait fait savoir qu'il attendrait sa sœur là où il était... C'était sans imaginer une seule seconde de poser son regard sur elle... il n'aurait pas imaginé qu'elle viendrait et surtout qu'en voyant son visage, les traits de ce dernier il savait qu'elle savait. il n'avait pu lui annoncer la chose de sa propre voix car c'est bien ce qu'il comptait faire, c'est bien ce qu'il voulait faire...

Il gardait les bras le long de son corps tout en l'écoutant, le regard sur elle, ne sentant pas la moindre douleur physique, il devait certainement y avoir une trace sur son visage en raison de la griffure lors de la gifle, peut être même que là aussi son sang coulait encore mais rien, pas un seul ressentiment à cela, car il y avait bien pire en matière de douleur oui...

Plus elle le frappait et plus il restait sans aucune réaction. Fred n'était pas du genre à laisser la moindre expression ses dessiner sur son visage ou dans le ton de sa voix en public mais à cet instant son regard se baissa avant de revenir dans le sien. Elle luy avait demandé de partir, mais il restait là planter face elle, attendant quoi ? Qu'elle luy dise "amen" ? Qu'elle luy pardonne sa faute ? N'avait il pas compris que tout était brisé par SA faute ? il venait de mettre à néant, les mois passés, leur couple, leur mariage.. Tout était mort. Elle n'arrivait pas à se calmer pour cela qu'elle luy avait quémandé de foutre le camp, Elle sentait de plus en plus de regards la dévisager, la fusiller, oui elle était cocue, oui elle venait de s'exposer à la vue tous, mais quand une femme est aussi blessée rien est contrôlable, et surtout de la part de Cerise,, elle s'emportait vite, trop, comme on luy reprochait, pas sa faute si elle avait le sang chaud. Au moment où elle s'apprêtait à luy infliger un bon coup dans les parties, histoire de bien luy remettre les idées en place et luy couper l'envie de recommencer, bien que cela ne la regardait plus maintenant, un garde la stoppa net pour luy conseiller de venir s'asseoir. Cela partait surement d'une bonne intention, elle devait être pâle par l'encaissement de cette tromperie, mais merde il venait de luy faire rater le coup de grâce. Elle le remercia rapidement refusant de faillir devant son "promis".. qui était devenu qu'une raclure de plus dans ce royaume.

Cependant il n'avait pas remarqué tout de suite que lui était présent, celui qui n'avait de cesse de le critiquer dans son dos et faire le dos rond une fois en face de lui, on pouvait parler de raclure il y en avait une devant lui et cela depuis des lustres, celui qui parlait de Fred devant "Sa Promise" elle même. Il était venu pour être le cavalier de cette dernière... Il est clair que la douleur qu'il ressentait dans son cœur venait de prendre un grand coup supplémentaire, il n'y avait là plus uniquement la culpabilité mais également une déception qui venait de le gagner, comme un arrière goût même de trahison, il porta un regard noir sur ce dernier qui visiblement cherchait à tirer Cerise et par reflexe il lui attrapa le bras avec force pour qu'il la lâche et il le pouce avec virulence.


Ne voyez vous donc pas Monseigneur de Buzancy que vous dérangez? Ma fiancée et moi avons des choses à nous dire par conséquent allez donc vous promener pendant que nous discutons de nos affaires privées qui ne vous regarde en rien !


Il maintient Cerise avec sa main pour reporter son regard dans le sien n'attendant pas la moindre réponse du scélérat qui était venu au bras de Cerise. Après le garde, le tour de son cavalier de vouloir l'emmener loin de Fred, mais elle n'avait pu qu'acquiescer ses mots, reportant son attention sur celuy qui venait de la blesser.

Mon acte doit être puni... mon acte oui est des plus odieux car j'ai failli, car le malin a été plus fort... Coupée dans son élan par le garde, elle fut plus calme en apparence, mais elle bouillonnait toujours de l'intérieur, il ne luy restait que les mots comme arme pour l'atteindre. Vostre acte est impardonnable. Je ne nie rien mais... je ne peux faire ce que vous me demandez... Elle ouvrit ses grands yeux azurs posés sur luy. Vous demandez quoi ? Vous avez joué, vous avez tout perdu. Me faire autant de réprimande pour y céder vous même. Lamentable !!

Sa main vient saisir celle de sa sucrerie. Elle fait tout pour qu'il la lâche, comment osait il la toucher après avoir été souillé par l'autre blondasse ?

J'avoue mes péchés et je souhaite de tout coeur me faire pardonner... je suis disposé à me laisser fouetter par votre main, vous pouvez user du fer rouge chauffé par le feu afin que la douleur puisse un semblant attendre celui que je vous fais...

Long soupir, il avait beau luy faire un tel discours, cela la laissait de marbre, c'est avant qu'il aurait du y penser. Elle voulait juste qu'il déguerpit de sa vue, de sa vie... Puis d'une petite voix plus basse lui continu

Peut-être que la douleur ainsi infligée sur mon corps saura passer au-dessus de celle que je ressens au profond de mon être suite à ma faute... Celle de vous avoir blessé... je mérite même la mort pour cela. Sentant les larmes monter, elle se pinça les lèvres essayant de se contrôler, il ne fallait pas qu'elle craque devant luy. Si vous saviez ô combien j'ai mal au plus profond de mon être. Elle accompagna ses mots en posant l'une de ses mains sur le dessus de sa poitrine. Je doute qu'un jour vous arriviez à ressentir une telle douleur.

Son autre main tenant toujours la rose se sert encore davantage jusqu'à arriver au tremblement de son bras. Il la relâche avec la seconde et sort une dague pour présenter le pommeau de celle-ci à Cerise, il faut dire qu'il avait hésité à prendre cette dague pour courir vers son cavalier du jour afin de lui sortir les amygdales de la gorge pour les dévorer devant tous, c'est que ses derniers temps il avait pris l'habitude de découper les sangliers, de la même race que les porcs ce qui ne le changerait pas réellement avec la chair de ce grand Altaiir. Luy présenter un dague dans l'état où elle était ? il jouait avec le feu. A tout moment elle pouvait le planter sans réfléchir, c'était si tentant, elle se saisit de la dague si gentiment offert pour son plus grand malheur. Elle le fixa tout en s'imaginant enfoncer la lame glaciale dans sa peau ou elle prendrait un malin plaisir à tournoyer cette dernière dans plus profond de ses entrailles, le torturant petit à petit, peut être qu'ainsy il comprendrait le mal que l'on ressent face à la trahison de l'être aimé. cette tromperie affiché aux yeux de tous... Toujours plongé dans son regard, sans la moindre expression, la dame tourna dans sa main, ne sachant ps ce qu'il l'empêchait de succomber à la tentation. Il n'était plus rien à ses yeux, alors ses mots, cela luy faisait ni chaud ni froid.

Si vous souhaitez que je sorte de votre vie ôtez-moi la mienne maintenant ! Taisez vous donc ! Arrêtez vostre délire, Si vous voulez mourir, faites le seul. Vous n'avez pas besoin de moy. Assumez vos erreurs et lâchez moy la grappe.

Son regard était dans le sien, il était toujours aussi droit et juste dans les mots qu'il utilisait, son regard reflétait pas une once de doute dans ses choix présent. Elle non plus elle ne détourna pas son regard du sien, elle était moins en mode "furie" mais en elle, tout était brisé, tout foutait le camp. Il laisse sa main venir coiffer celle de Cerise qui tenait la dague pour amener la lame contre lui, au niveau de son estomac. Deuxième fois qu'il essayait de la toucher, cette fois-ci elle fut plus réactive et au moment que sa main l'effleura, elle ramena son bras vers elle blessant par inadvertance ou pas celle du brun. La lame avait prit le chemin de sa chair sans que son visage ne présente le moindre signe si ce n'est peut être le sang qui coule légèrement sur la dague.

Pour que je sorte de votre vie, il ne vous reste qu'à appuyez! Ne me tentez pas ! Vous savez que j'en serez capable, encore plus dans mon état actuel et je ne sais même pas ce qui me retient d'agir. Pénétrer cette lame pour que vous faire comprendre ce que j'ai pu ressentir en vous voyant sortir de ce carrosse, ce coup de poignard que vous m'avez infligé.. A ses mots elle accompagna le geste en appuyant le bout de la dague sur le tissu pour atteindre sa chair. Je n'ai aucune peur de mourir de vos mains ! Je ne mérite guère de vivre plus longtemps sans vous et encore moins vous sachant brisé par ma faute ! Oh mais vous vivrez sans moy, vos mots n'y feront rien. Comprenez le, J-A-M-A-I-S !!

Sans doute qu'un petit picotement se faisait ressentir mais pas assez fort pour le faire réagir.Elle appuya un peu plus la dague avant d'hésiter à continuer, remontant doucement, le bout de la lame sur son torse en frôlant le tissu pour la caler à la base de son cou. Il serait si simple d'en finir..

Avant de la redescendre pour la replacer devant l'estomac là où le tissu était déchiré par la lame. Dans ce cas n'hésitez pas d'avantage, vous venez déjà de débuter le travail, finissons en et mettez fin à mes jours ! Elle se rapprocha de luy pour luy susurrer devant son visage, non loin de sa bouche.. Oh que non, une mort rapide, cela sera bien trop facile pour vous. Je souhaite que vous souffrez le martyrs, que vous prenez conscience que vous avez tout ruiné pour une p'tain de coucherie, que vous vous en voulez de m'avoir blessée... trahie... perdue...


Elle était dans une telle rage de colère, qu'elle ne se rendit même pas compte qu'en prononçant ses trois derniers mots, la lame s’enfonçait doucement mais surement dans sa chair...Le pommeau qu'elle serrait fort dans sa main, était légèrement incliné vers le bas par sa petite taille face à Fred. C'est en sentant une chaleur se déverser sur ses doigts qu'elle comprit que cela ne pouvait être que du sang qui coulait le long de la lame. Elle fit un pas en arrière en lâchant aussitôt la dague au sol, constatant qu'elle avait appuyé bien plus fort qu'elle ne le pensait. Elle ne souhaitait pas le blesser de cette manière, juste en le frappant & par ses mots. Même si elle luy en voulait à mort que tout était brisé par sa tromperie, elle était humaine & ses sentiments envers luy n'avaient pu s'estomper en un claquement de doigt, elle s'en voulait.. elle aurait pu le tuer... Elle le regarda tétanisée, les mains tremblantes... Il posa sa main sur la blessure qui se recouvrit de sang sans que la douleur ne parvienne à lui. Il montre la main ensanglanté à Cerise tout en portant son regard à elle.

Vous ne parvenez donc pas à me faire disparaître, de surcroît je ne disparaitrais pas de votre vie. Nous avons à nous expliquer, nous profiterons de cette journée mais demain est un autre jour et je viendrais à vous pour que nous discutions de tout cela car il est une évidence suite à ce qui vient de se passer, nos chemins ne sont pas près de se séparer.

Il ne dit un seul mot de plus et il comptait rester non loin d'elle durant cette journée sans même aller quérir le moindre médicastre car il n'avait nullement l'intention de se faire soigner. Elle l'avait écouté sans broncher dans un premier temps, fixant toujours avec effroi cette blessure qu'elle luy avait faite sans le vouloir malgré la haine qu'elle luy porta ce jour. Elle ne savait pas ce qu'il y avait de plus à rajouter et pourtant. Non je ne puis vous faire disparaître de la sorte, je doute qu'il y est autre chose à rajouter, faites comme bon vous semble..

Le Castelviray prend la Bonnemaison au mot et garde cette dernière à son bras tant bien même que sa tenue venait d'être tacheté de son sang, mais non il ne la laisserait sans doute par retourner avec l'autre machin, fallait pas croire que parce qu'il y avait de l'eau dans le Gaz qu'il pouvait espérer la moindre chose. Il lui envoie donc un dernier regard noir avant que le nouveau couple Bonnemaison/Castelviray rejoigne celui qui avait accompagné Cerise, c'est à dire Poucelyna et son Cavalier.


Rp fait à 4 mains avec Jd Cerise

_________________
Toto.dangely
Assis à regarder, à écouter, pour sur qu'être là pour le Duc n'était que pour faire plaisir à son épouse. Car rester là, certes le climat était agréable, mais voir ce défilé de personne n'était point sa tasse d'eau chaud comme dirait les anglois. Les quelques fois ou il s'était rendu dans des ateliers, c'était pour faire surprise à son épouse, mais il préférait regarder sur mannequins de bois les habits, ou bien sur des catalogues, plutôt que sur des êtres en mouvement, bizarre me direz vous, peut être...

Enfin bref, se souvenir de l'épaisseur de certains catalogues d'atelier, et tout en regardant son épouse qui commentait avec sa filliote, les tenues, il pensa que cela allait durer, durer.. durer.


Aussi, regard vers son frère, lui faisant signe qu'il souhaitait bouger un peu, et aller prendre un rafraichissement, il se lève, et murmure à son épouse

Je vais aller me détendre les jambes et visiter un peu ses jardins.


Lui embrasser la joue très tendrement, puis tapoter l'épaule de son frère, soufflant assez bas

Je vais prendre un verre, tu viens ?

Un clin d’œil, imaginant que ce dernier était comme lui, et que sa présence était uniquement pour faire plaisir à son épouse.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)