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[RP] Fashion Week - Jour 1

Eunice


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    « Ma sœur, côte à côte nageant,
    Nous fuirons sans repos ni trêves
    Vers le paradis de mes rêves ! »


    Charles Baudelaire – Le vin des amants.


    Le silence se fait omniprésent au creux de la petite tente chichement meublée pour l'occasion, gorgeant l'atmosphère claire de cette matinée printanière, d'une intimité grandissante entre les deux jeunes couturiers. En guise de réponse aux paroles taiseuses, elle se glisse lentement derrière la tenture protégeant la pudeur des célébrités d'un jour. A nouveau, la peau pâle et bardée de cicatrices nue de sa chaisne laiteuse défie l’œillade céruléenne et la retenue d'une jeune femme pour laquelle les affres de l'amour et ses badinages sont inconnus. Cramoisie par la vision qu'elle juge ardemment plaisante, ses paupières s'abaissent, sans savoir qu'ainsi, elles ancrent l'image au creux de son être. L'oreille attentive cueille dans un sursaut les paroles pourtant aimables de l'une des couturières de la boutique. Surprise et fautive comme un gamin pris sur le fait, elle balbutia quelques mots à l'égard des attentions de Laure.

    « Je… Te remercie mais tout... est ajusté. »

    Une fois la journade enfilée, la petite dextre profite de cette proximité pour réajuster la mise des nobles tissus, prenant soin des derniers détails. Alors que les doigts délicats attachent la fibule soignée, son attention est retenue par le regard d'ambre qui s'attarde longuement sur elle. Les joues, loin de se couvrir d'un hâle rosé, accordent un sourire éclatant au jeune homme. Doucement, elle l'accompagne jusqu'à la scène aménagée. Les iris s'accordent quelques minutes pour l'observer déambuler, les pensées se gonflant d'une fierté peu habituelle devant son passage. Les chausses chatoyantes galbent parfaitement les cuisses entraînées et le poitrail pris dans les tissus délicats se voit mit à son avantage. Vitement, elle rejoint la sortie afin d'héler d'un signe de le couturier perdu. Et c'est finalement une menotte qui se fait réceptacle de la panique de Thomas et le guide jusqu'à une tenture pour se dévêtir. Loin des considérations et des clichés d'une époque dont elle ne fera jamais partie, Eunice s'accorde à dire, à l'instar d'une majorité de quidams, que la mode est aux chausses étroites car les mollets s'avèrent être la partie jugée la plus virile. Il est donc de bons tons de les afficher si l'homme s'estime mâle dans toute sa splendeur. Les couleurs étant unisexes, elles ne sont donc victimes d'aucune représentations malvenues. Dans un soupçon d'orgueil pourtant rare, elle pourrait même ajouter que cette tenue est l'apogée d'une virilité vécue et perçue. Le sourire irradie son visage tacheté d'une myriade d'éphélides si bien que ses yeux clairs étincellent d'une lueur discrète mais bien présente. Dans un élan incontrôlé, elle accorde à la chair masculine une étreinte en guise de remerciement, ses bras trouvant le chemin de sa taille. Pourtant, bien-vite, elle reprend ses esprits et s'éloigne, les joues bien trop rouges et les mirettes basses.

    « Merci. »



    Merci à Jidé Jacques Elian pour son chouette lien.
    Et j'en ai profité pour valider un challenge RP, héhé.
Heloise
Héloïse observait tranquillement le défilé quand une ombre pas du tout inconnue attira ses pupilles.

Elle tourna la tête et ouvrit de grands yeux en observant la présence d'Eldrid, celle-ci semblait accompagné. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas eu de nouvelle de son ex vassal et dame de compagnie. La jeune femme fronça les sourcils en pleine réflexion. Oui cela remontait à son mariage.

Pour le pinson ne lui avait-il pas écrit ? Héloïse remit cette réflexion à plus tard et se dit qu'il faudrait lui écrire afin de savoir plus. En attendant les tenues défilaient et son parrain apparu dans une tenue des plus seyantes.

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Recherche mariage arrangé. Intéressé ? MP !
Alvira
Alvira avait revêtu sa robe, grâce à sa soeur et le point à noter dans tout cela, c'était la facilité déconcertante du passage des différentes étoffes. Voilà bien une chose qui était agréable lors d'une grossesse - et oui fallait bien y voir un peu de positif - le confort évident du non port de corsage, corset, gaine entre autres qui parfois pouvaient couper le souffle à s'en rendre mal. Assise alors, devant la coiffeuse, aux lumières chaudes des bougies, la frangine après s'être éclipsé un petit moment, était de retour. Alvira quant à elle se trouvait tout à coup énorme, prenant conscience de l'avancée de la gestation.

La couturière en chef reprit les choses en mains, surtout les cheveux, sortant la "De Silly" de ses songes.


Oh, Kro ?
Voilà que notre bon Duc est de retour dans les mondanités. Sais-tu qu'il m'a défié lors des enchères du Lys ? Sans remporter pour autant la robe, moi non plus d'ailleurs.
Heureuse ce jour-là de lui avoir broyé les pieds. Une fois le défilé terminé, nous irons le voir si tu veux, j'aimerai lui dire bonjour. Et puis... Je crois que pour le coup, Goddefroy a raison, je mange certainement trop, regarde moi ça... Indique d'un index prononcé son bidon. Je ne me souviens pas que tu étais aussi grosse lorsque tu attendais un enfant, fin si, mais toi tu en attendais deux !

Et notre apprentie, Margauth semble être bien présente avec son époux, tu sais, mes vassaux. J'ai envoyé Basu se charger de leur confort, ma Dame de Mauré attends elle aussi un heureux évènement !


Panique à bord. C'était pas véritablement le moment d'y songer, et les jumeaux c'était forcément pour les autres, pas pour elle. Mentalement rassurée, elle fit un grand sourire dans le psyché. Et la Comtesse-Grand Maitre pouvait poursuivre, la Gasconne était de bonne humeur. Un tout petit poil stressée de faire son avancée devant une bonne partie des nobles de France, et pas que !
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Valeryane
Dans les coulisses et "Le complexe de la femme enceinte"

Val repris en main les choses et arragea sa soeur qui rouspetait pour son ventre, didiou c'est vrai que le bidou avait de l'allure en avant et bien rondelet.


Meuh! non tu es belle comme un rose on dirait une pomme toute frâiche tu es à croqué ton époux doit se ragaler avec tes formes.

Elle venait à peine de finir d'arranger le tous et regarda sa soeur dans les deux noeils.

J'ai une surprise pour toi, je voulais attendre la fin du défilé mais je suis plus impatiente que toi, ça te donnera le morale.

La brune fouilla dans un coffre et sortie la robe posé sur un mannequin de bois en attendant que sa soeur adorée puisse l'essayé après son défilé. Elle arragea la robe pour lui montrer.



Val bouche ses oreilles car, Attention! Ca va péter d'explosion de joie aiiiiieeeeeeeeeiiiii!
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Elysandre
[Dans la foule]

Admirant la tenue réalisée, la brune ne prenait plus attention à ce qui se passait autour d'elle. Elle avait longtemps hésité à venir à ce défilé et même à y participer. De nature modeste mais surtout peu sûre d'elle lorsqu'il s'agissait de ses créations, la Renarde avait plusieurs fois pensé que sa place n'était pas parmi ses couturiers d'excellente renommée qui n'avaient, par ailleurs, plus rien à prouver à personne, leur talent étant reconnu de tous. Pourtant à cet instant, un sourire illumina le visage de la jeune femme, elle était plus que ravie d'être ici et cela lui avait permis de revoir quelques visages familiers qu'elle appréciait.

Entourée de monde, la brune n'était toutefois pas très à l'aise. Et alors qu'elle allait pour rejoindre un petit endroit légèrement moins bondé, elle sentit alors un souffle dans son dos. Quelqu'un se tenait derrière, trop proche, bien trop proche. La Renarde ferma les poings, prête à remettre la personne à sa place, se sentant oppressée à l'idée que l'on puisse empiéter sur son espace vital. Puis une voix...


Et bien dame on admire le defilé ?

Sa mâchoire se desserra alors pour laisser place à un sourire en coin. Il était évident que cette voix lui était familière et qu'elle l'aurait reconnu entre toutes. Se retournant alors pour lui faire face, le regard pétillant, elle répondit :

Je l'admire en effet. Les tenues exposées sont magnifiques. Vous devriez également en profiter avant que cela ne soit fini.

Elle resta ainsi quelques minutes, silencieuse. Ces quelques minutes lui paraissaient une éternité. Elle regarda autour d'elle, il serait difficile de se retenir, pourtant elle n'avait d'autre choix. Elle préféra alors opter pour la malice.

Messire Glorim... ne vous ai-je point manqué au point que vous ne daignez même pas m'embrasser ?

Elle savait que tout comme elle, la foule ne l'aiderait pas à le mettre suffisamment à l'aise. Pourtant, son esprit joueur avait pris le dessus et aujourd'hui elle avait envie de jouer.

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Lemerco
Lemerco trainait sa mine des mauvais jours. Lui, l’ours, l’être poilu, l’homme qui a fait les croisades, des guerres, qui jure comme un charretier, qui crache, qui rote, qui pète, qui casse des gueules, qui nique au bordel… voilà qu’on le trimballe dans le royaume de son antithèse : celui de la mode, des rires cristallins, des petites piques entre amies, de la vanité, de l’artificiel, du superficiel… bref, de la femme. Il exècre tout, de l’extase pour des morceaux tissus colorés à rendre épileptique un malvoyant, aux discussions sur la meilleure façon de coudre de la dentelle à ces abomination chromatiques. Et en plus ça piaille, ça monte dans les aigus, alors que le son d’un crâne normand broyé entre ses mains c’est grave, creux, caverneux… décidément, il est aux antipodes de ce qui égaye ses cinq sens.

Pour couronner le tout, c’est le cas de le dire, l’évènement se passe au Louvre… au Louvre quoi ! Le symbole de la décadence, de la décrépitude d’un royaume jadis puissant, et qui aujourd’hui n’est bon qu’à combattre le Rouergue ou l’Armagnac ha ha !

Il faut dire que Lemerco exècre également la médiocrité.

Il avait ordonné à la garde, la joyeuse bande des crasseux de dol, d’aller ripailler et vider les tonneaux des tavernes alentours, avec pour seule instruction d’éviter de commettre de trop graves forfaitures, comme le brigandage de quelques fils de pute parisiens, la bagarre avec quelques poivrots français – sauf si ce sont des normands, faut pas déconner non plus – et fixant la limite Baupin du harcèlement sexuel à… vous pouvez toucher, tripoter et embrasser de force, mais pas pénétrer, ce qui est somme toute assez raisonnable en 1464.

Il accompagne maintenant la jeune Mirandole dans les arcanes de la futilité féminine, rongeant son frein, et priant pour qu’il s’opère une distorsion de l’espace et du temps qui le propulserait en un battement de cils à la fin de l’évènement. Malheureusement pour lui, c’est le contraire qui va se produire, et au lieu d’une sympathique compression, c’est une détestable dilatation qui prend forme.
Ce bon vieux Marty Macfly de Montfort-Balmyre ? – oulala la mémoire quand on vieillit… - lui avait pourtant expliqué comment faire, mais force est de constater que l’élève n’a jamais su rattraper le maitre.


Veuillez annoncer son Altesse Royale Poucelyna de la Mirandole-Montestier, duchesse de Bourgogne, et sa Magnificence Lemerco, Marquis de Dol .


Je n’ai pas le droit à mon nom de famille ? C’est parce que je suis breton, c’est ça ?

Il plante le décor, en assumant et exhibant ouvertement sa mauvaise humeur du jour.
Il regarde par la même occasion si des proies sont susceptibles de l’intéresser en matière de dessous intimes. Pas vraiment… chez lui aussi c’est la décadence, si le vice n’opère plus.


Lemerco chéri, je veux la plus belle garde-robe de tout le royaume, notamment les modèles exclusifs. C'est le moment de montrer à quel point vous pouvez être généreux avec votre pupille d'amour.

Bien sûr.
Dans ce cas je veux le plus beau harem bourguignon, notamment les modèles exclusifs.
C’est le moment de me montrer à quel point vous pensez aux vieux jours de votre tuteur.


C’est sur un ton sarcastique –sans blague ! – qu’il répond, toujours à la jeune Poucelyna.

Une scène se produit alors sous ses yeux, et ceux de la blonde, une scène qui le tire de sa torpeur. Finalement, il se ravisa. Il y avait peut-être matière à s’amuser. Il sentait poindre doucement la compression du temps alors que la Cerise collait une pêche à un noble qui aurait pu porter une fraise mais n’avait pas la banane.


Il écouta alors les chuchotis de la Mirandole.


Outchhhhh...il a pas du la voir venir, celle-là! il l'a bien méritée
Purée mais qui est cette dindasse échevelée? si vous voulez mon avis Lemerco, elle aussi se serait pris une bonne claque si elle était restée sur place.
Il aurait tout de même mérité un bon coup de genoux dans les précieuses, vous pensez pas


Lemerco répondit avec une excitation naissante.

Oui, elle aurait dû lui tordre les couilles dans tous les sens, ça manque de petits chanteurs à la croix de bois ici ! Et une fois à terre, car on tombe tous à terre quand on chante tel un castrat, lui péter une à une les dents à grands coups de genoux !

Quant à la dindasse, c’est une bretonne. Un peu de respect pour la race du Très Haut.


Lui, ne chuchote pas, ayant banni depuis longtemps les messes basses.
Lemerco détache son attention de la scène, pour scruter l’environnement.


Reconcentrons-nous sur le plus important.
C’est où qu’on picole ?

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Merci à JD Alix-Ann pour la bannière!
Jenifael..luna
    [Avec du retard, je suis désolé ! JD Jenifael..Luna]


    "- La suivante Mes dames et pour celles qui comptent donner la vie encore ! "


    Elle sourit.

    "- Il s'agit d'une création de maître Valeryane Llobregat de la Duranxie Von Wittelsbach , couturière aux fées tisserande et fournisseur royale, elle est portée par Alvira de Silly de la Duranxie, Vicomtesse d'Ecotay, il s'agit d'une cotte de velours violette doublée de fourrure de lapin visible sur le revers de l'encolure et des manches, col est également agrémenté des gemmes coloré jaune - orangé, elle est galonnée de parme dans le bas. peut-être modifier en robe normale. "

    Elle s'inclina, laissa place à la vicomtesse.

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Alvira
Attention, ça défile !👗


Alvira s'extasia devant le modèle offert par sa soeur. Tu m'étonnes d'un côté on ne pouvait pas l'être autrement. Et la robe qu'elle portait sur le moment pourrait être vendu allègrement. Espérant que ça porte beaucoup de bonnes choses à l'atelier. Tant et tant. Venant contre Valéryane, la Vicomtesse ne put se retenir d'une étreinte fraternelle.

Merci ma Val, c'est superbe, je crois que tu me gâtes de trop !

Gauttier termina d'ajuster sa robe et lissant des plis indésirables. Dernier coup d'oeil au psyché, et dans les yeux de son neveu et de sa soeur elle compris qu'elle était prête. Y avait qu'à observer la Comtesse, en mode choubidouba pour percuter.

Bon allez, je crois que je ne vais plus tarder, souhaitez-moi bonne chance, je suis tout à fait capable de me vautrer en beauté !

Quelques instants plus tard c'est lentement qu'elle attendait derrière, dès que Jenifael l'annonça, Alvira s'élança, avec autant de grâce qu'une dondon enceinte peut le faire. Bien habillé, heureusement, d'ailleurs, ça aurait été un comble pour cet instant. L'étoffe lui permet d'avoir des mouvements aussi fluide que son état le lui octroi. Et c'est ainsi, qu'elle faisait son évolution du mieux qu'elle pouvait. Un fin sourire aux lèvres, à peine perceptible. Tout en se disant, allez go petit de Silly, go !




Le modèle avait de l'allure, la Vicomtesse en adorait les manche et le décolleté. Tout ce qu'il pouvait être affectionné par une femme enceinte se trouvait dans cette robe. Le public, ou la foule en délire (ok, j'exagère) pouvait désormais lorgner à tout va chaque détail minutieux de sa soeur. Sans passer à côté de la petit démarche canardeuse naissante qu'un changement de point d'équilibre pouvait exercer sur la jeune femme.
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Wendoline


Le prochain mannequin annoncé à défiler n'est autre que la Suze adorée de "Son" Héraut et lorsque la jeune femme s'avance elle ne peut retenir son admiration pour la tenue qui lui va à ravir.

Magnifique !!!!!

La coupe lui plait, ces tons de violet et parme sont délicieux à la vue mais il y a un gros hic, c'est une robe de femme enceinte forcément puisque la Vicomtesse porte le fruit de ses amours. Dommage.... elle doit faire une croix dessus à regret.
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Sofja
    Une nouvelle robe et un nouveau coup de poignard dans sa poitrine. Mesme si la robe était sublime, la Jagellon avait les yeux fixés sur le gros ventre de la Duranxie. Il était énorme, haut, bien rond. La future mère semblait heureuse, en parfaite santé. Ses rêves se réveillèrent, son envie de porter à nouveau un enfant la démangea. Et un autre sentiment s'avança, la colère envers son fiancé. Il trainait sur tout les points alors que son horloge biologique avançait à grand pas. A ce rythme lorsqu'ils seront mariés, elle serait stérile. Place au doute, était il raisonnable de faire passer la passion avant la raison ? Faisait elle le bon choix ? Ne devrait elle pas tourner la page sur ce BC torturé pour trouver un futur époux plus désireux de constituer une famille.
    Décidément, sortir n'était pas si bon pour la Jagellon.

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Valeryane
Alors qu'enfin sa soeur était prête Val la serra tout aussi fort contre elle bien entendu dans une position un peu incorfotable puisque du coup avec le ventre de vivi, Val se retrouva en position plié, séant en poupe.

Aller hop! Et regarde ou tu mets les pieds va pas t'éttaler sur la piste hihi! Tu risque de rouler tout le long.

Un petit peu d'humour pour que Vivi se sente a son aise et prenne courage, la brune regarda sa soeur avancer et faire son petit tour sur le piste, elle avait la têtre dehors entre les deux rideaux. Curieuse la Val ? Meuh: Nan voyons. Gauttier son fils mit du sien aussi ainsi si on observait le rideau on pouvait voir deux tête dépasser, Vivi avait fière allure même en étant enceinte jusqu'au oreille la robe lui allait à la perfection..

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Narcysse
[la veille, atelier DECO. ]

    Une fashion week. La grande prêtresse en avait parlé à l'équipe et la petite dernière avait dit oui. Comme ça, sans réfléchir. Parce qu'elle avait quelques tenues en projets qu'elle voulait à tous prix réaliser et elle a trouvé, sur le coup, que c'était surement la méga bonne occasion.
    Elle s'était activée des jours et des nuits pour finir dans les temps en plus des commandes de l'atelier. Et la veille du jour J, alors qu'elle emballait soigneusement ses confections elle avait réalisé que ça se passerait au Louvre. Le Louvre ... Dans les jardins de la famille Royale ...
    Panique, tremblements, sueurs froides, crise de "j'peux pas y aller j'ai un cour de tarentelle à 15h", vertiges, syndrome des jambes en mousses, angoisse ... Narcysse quoi.


[Le jour J ]

    Après une nuit à tourner dans tous les sens dans sa petite chambre d'auberge non loin de l'atelier, elle s'était finalement ressaisie. Il faisait beau en ce premier jour du mois de mai, elle n'allait pas mourir foudroyée ni se noyer dans une flaque d'eau dans laquelle elle serait préalablement lamentablement tombée et puis il y aurait certainement beaucoup de monde, du monde connu qui plus est, elle pourrait donc facilement passer inaperçue.
    Elle s'était préparée avant de monter dans une voiture en direction du Louvre. A Paris depuis seulement quelques petites semaine, elle se trouva soudainement chanceuse de pouvoir côtoyer de près du grand monde, même planquée derrière un rideau et c'est presque détendue qu'elle se présenta à l'entrée, vêtue d'une robe qu'elle affectionnait particulièrement pour ses couleurs discrètes et la légèreté des matières. Elle faisait partie des fan inconditionnelles de maître Elisel et c'était toujours avec une certaine fierté qu'elle portait ses tenues.

    Après un rapide coup d’œil autour d'elle, elle se dirigea vers un garde à qui elle présenta son invitation qui la guida vers un page qui la guida jusqu'au coulisses ou elle pu s'installer dans un petit recoin.
    En attendant la mannequin qu'on lui avait conseillé et qu'elle ne connaissait pas, elle se fit servir un verre de vin frais, histoire de patienter sans se ronger les ongles jusqu'aux phalanges et prit place à l’extérieur, sur un côté de l'estrade d'où elle pouvait admirer toutes les tenues qui passeraient avant la sienne.

    Le défilé ne mit pas longtemps à commencer et son regard brilla dés le premier passage. Il était certain qu'elle était loin d'avoir le quart du talent de certain artistes mais elle ne désespérait pas, d'un jour, leur arriver ne serait-ce qu'à la cheville. Elle était à bonne école à DECO, elle avait déjà tellement évoluée depuis son entrée au sein de l'atelier des quais de la Seine. Pour preuve: elle était présente en tant que créatrice, ici, au Louvre.

    Sur qu'elle n'avait pas les moyens de s'offrir une des robes qu'elle verrait passer sous son nez mais le plaisir d'admirer lui suffisait. C'était pour elle déjà un immense privilège. Et quoi de mieux que d'admirer pour noter quelques technique qui lui échappaient encore. Alors, sourire aux lèvres et le regard pétillant, elle se laissa emporter par toute la beauté des créations.

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Martin.cv
Installée entre les Bearnais, mon cousin et ma sœur, j'observe le défilé sans vraiment prêter attention a ce qu'il se dit. Je regarde et j'observe toujours les choses pour me faire une idée, je suis plus réservée que certain et je souris en voyant tante Alvira se présenter avec son gros ventre. Sa robe est magnifique et je ne peux qu'apprécier les talents de ma tante Valeryane. Elle avait su habiller Felip, Kenny et moi même pour ces trois jours. Elle avait du gout et un talent certain. Je notais pour plus tard d'aller lui commander une autre tenue pour moi même.
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Glorim
Je souriait toujours et la laisse se retourner en gardant mon sourire heureux de la revoir, elle était toujours aussi belle...aussi ravissante j'avais une chance inestimable de l'avoir a mes cotés. après l'avoir doucement regarder je lui sourit comme à mon habitude prolongeant mon regard dans le siens

Je rit doucment a sa phrase et lui réplique :


Oui il est vrai j'ai entendu dire que les tenus de Dame Elysandre était les plus réussis.

Je continue a l'admirer et écoute sa nouvelle phrase.

je le savais, une pointe de provocation... et puis tout se monde me voilà pas trop à l'aise, mais elle devait le savoir autant que moi en râlant dans ma tête j'avais deux choix...Soit jouer son jeu et jouer a malice soit....

Je prend alors Elysandre dans mes bras et l'embrasse comme jamais avec tout mon amour. Oui pour une fois dans ma vie je dépasse mes peurs et voulant prouver mon amour, mon courage mais aussi le fait que j'ai grandit j'ai décidé donc de choisir la deuxième l'option...L'audace

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Constance..
Une fois sous le grand chapiteau, l'Orsenac accueille les différents couturiers et couturières qui arrivent, ainsi que leurs modèles qui défileront, les orientant vers les grands paravents disponibles pour se changer, et qui dissumulaient parfaitement les femmes aux yeux des autres. Elle leur indique également l'emplacement de quelques rafraîchissements si le besoin s'en fait sentir.

Chacun et chacune semblent trouver sa place, et se mettre à l'aise, elle aide du mieux qu'elle le peut les talents présents, faisant des allers retours d'un chapiteau à l'autre, s'arrêtant quelques fois pour voir défiler les personnes portant les tenues.
C'est ainsi qu'elle peut voir Elisabeth Stilton sa « patronne » des Doigts d'Or monter sur l'estrade afin d'être la première à défiler... la claaasse ! Elle porte une robe d'Elène Céleste Voilot sa collègue des D.O.

C'était ensuite au tour du jeune Foulques, couturier du Manoir des Artistes. Celui-ci ne semblait pas à l'aise et prit la poudre d'escampette après avoir fait prévenir Jenifael et elle-même, pendant que Elisabeth parcourait le tapis rouge. L'Orsenac pinça des lèvres en un geste de mécontentement. Autant elle adorait Aemilia, autant elle ne comprenait pas le départ du jeune homme. L'Atelier et la Maison Royale ayant de très bonnes relations. Il lui faudra se rendre au Manoir afin de connaître la raison de ce départ auprès d'Aemilia.

Heureusement, la couturière Eunice Anfray qui présentait la tenue suivante était prête, son modèle aussi, alors après quelques mots échangés avec celle-ci et le jeune homme qui porterait la tenue, il fut décidé qu'ils prendraient la suite. Jenifael fut prévenue du changement de programme, et la jeune blonde de la Maison Royale se dirigea vers le chapiteau destiné aux hommes. Foulques passerait donc ensuite.

Une fois à l'intérieur de la tente aux paravents pour les hommes. Elle aperçoit son beau brun... qui semble plutôt prêt à exploser. Même si elle ne l'avait jamais vu véritablement en colère, la jeune femme avait appris à déceler lorsque le mécontentement et l'exaspération pointés le bout de leur nez. S'avançant sans bruits, elle vient naturellement lui proposer son aide en posant une main délicate sur son épaule telle une caresse de papillon. L'azur s'ancre à l'émeraude alors qu'un sourire se voulant apaisant et rassurant apparaît sur les carmines de l'Orsenac. Le Malemort se détend alors et l'habillage se termine dans une légère provocation de quelques frôlements délicieux, puis un baiser rassurant vient rejoindre la commissure des lèvres avant d'envoyer le Prince sur le tapis rouge en murmurant « Vous êtes parfait ».

Un large sourire amusé relève la commissure des lippes de la fiancée le voyant évoluer devant les spectateurs... dont les jeunes femmes reluquent sans vergogne la démarche Foulquienne. Le sourire qui se voulait au départ amusé se crispe légèrement... Et bien oui, l'Orsenac est jalouse, et pourtant elle savait parfaitement que des iris envieux se poseraient sur Lui... A ce moment là, la jeune femme en vient à penser rapidement qu'elle aurait mieux fait de ne pas lui proposer avant d'avoir un éclair de certitude lui rappelant qu'il était sien, que dans trois petites semaines ils seraient unis devant le Trés Haut. Alors sa jalousie s'estompe repensant à toutes ces fois où il l'avait surprise, à sa demande de s'unir à lui devant Dieu et les hommes. Alors elle peut profiter plus sereinement du parcours princier sur le tapis, se félicitant pour cette tenue qu'il porte à merveille. Alors qu'il revient, une lueur pétillante d'amusement habite l'azur alors qu'elle s'adresse au Malemort.


La prochaine fois je distribue des bandeaux à mettre sur les yeux des jeunes femmes pour votre passage...

Un sourire taquin et provocateur apparaît sur ses lèvres avant qu'il ne parte se changer sous le chapiteau. Puis Jenifael annonce la prochaine tenue, c'est alors une tenue pour femme portant la vie portée par Alvira. La blonde en profite pour admirer la tenue sous le chapiteau avant que l'épouse de Goddefroy ne défile à son tour. Le talent de la couturière Valeryane est indéniable, et la tenue est superbe mise en valeur par la future mère. Un sourire naît sur les lippes alors que les saphirs parcourent la foule. Beaucoup de personnes sont présentes pour ces quelques jours de défilé, et l'Orsenac se sent habitée d'une certaine fierté concernant cet événement.

Elle reconnaît plusieurs personnes parmi la foule. Et certaines présences diffusent en son cœur une douce chaleur, un réconfort par leur présence.

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